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Pour la justice américaine, Google a monopolisé le marché de la publicité sur internet

Google a été reconnu coupable jeudi d’avoir abusé de sa position dominante sur le marché de la publicité sur internet, une deuxième défaite cuisante pour le géant américain des technologies déjà jugé coupable de pratiques anticoncurrentielles dans la recherche en ligne.Une juge fédérale a conclu que Google avait bien établi un monopole sur la publicité numérique, causant des “dommages importants” à ses clients et empêchant ses rivaux de lui faire concurrence.Les autorités américaines de la concurrence accusaient l’entreprise d’imposer des prix artificiellement élevés et un partage inéquitable des recettes aux sites web, grâce à son contrôle des outils de gestion des publicités et des ventes d’espaces publicitaires (comme les bannières).Selon la magistrate, les acquisitions de sociétés spécialisées dans les technologies publicitaires telles que DoubleClick n’étaient pas illégales, mais la façon dont Google les a ensuite utilisées constitue une infraction au droit de la concurrence.Google a fait part de son intention de faire appel, et l’affaire pourrait monter jusqu’à la Cour suprême.”Le tribunal a estimé que nos outils et nos acquisitions, comme DoubleClick, ne nuisent pas à la concurrence”, a souligné Lee-Anne Mulholland, vice-présidente de Google, dans une déclaration transmise à l’AFP.  “Nous avons remporté la moitié de cette affaire et nous allons faire appel concernant l’autre moitié”.”L’ampleur des retombées dépendra des recours juridiques utilisés et le calendrier de mise en Å“uvre s’étalera probablement sur des années si Google perd ses appels anticipés”, a commenté pour l’AFP Evelyn Mitchell-Wolf, analyste principale chez Emarketer.- “Marée antitrust” -“Mais le tableau d’ensemble est clair comme de l’eau de roche : la marée antitrust s’est retournée contre Google et d’autres géants de la publicité numérique.”Le groupe californien a déjà été reconnu coupable en août 2024 d’abus de position dominante sur un autre dossier, celui de la recherche sur internet. Sur les outils publicitaires numériques, le gouvernement de Joe Biden avait porté plainte contre la firme en janvier 2023. Le procès a eu lieu en septembre dernier.”Les plaignants ont prouvé que Google avait sciemment entrepris une série d’actions anticoncurrentielles pour atteindre et conserver un pouvoir de monopole dans le serveur de publications publicitaires et dans les marchés d’échanges de publicités sur internet”, a conclu la juge fédérale Leonie Brinkem.Dans une décision de 115 pages, elle explique comment la société a lié dans ses contrats les outils technologiques et la vente d’espaces publicitaires, empêchant tout rival d’émerger.”Tout le monde, des grands organes de presse aux petits blogueurs indépendants, a subi un préjudice financier à cause du comportement de Google”, a réagi jeudi Letitia James, la procureure générale de New York, dans un communiqué qui salue une “grande victoire”.Les méthodes de Google “rendent plus difficile d’offrir un contenu en ligne gratuit et de haute qualité pour tout le monde”, a-t-elle insisté.- “Remèdes” -Pendant le procès, la défense avait fustigé une version selon elle dépassée d’internet, ignorant le contexte actuel, où les publicités sont aussi placées dans les résultats de recherche, les applications mobiles et les réseaux sociaux.La juge a donné sept jours aux parties pour lui remettre un calendrier pour la suite de la procédure, afin de déterminer les “remèdes” à cette situation. Elle prononcera ensuite la peine. Mais l’issue du dossier pourrait au final être déterminée par la nouvelle administration.Le président Donald Trump avait en effet laissé entendre en octobre qu’il n’était pas favorable au démantèlement de Google, qui pénaliserait les États-Unis sur la scène internationale.Après des années d’enquêtes et de plaintes contre les entreprises technologiques et leurs monopoles, Google est la première entreprise à faire face à d’éventuelles conséquences.Dans l’affaire sur la recherche en ligne, où Google a été jugé coupable l’année dernière, le parquet réclame qu’il se sépare de son navigateur Chrome. Il veut aussi lui interdire de passer des accords avec les fabricants de smartphones pour installer son moteur de recherche par défaut sur leurs appareils.Le procès de Meta (Facebook, Instagram) s’est par ailleurs ouvert lundi à Washington. Le géant des réseaux sociaux est accusé d’avoir acquis Instagram et WhatsApp il y a plus de dix ans afin d’étouffer toute concurrence potentielle à ses services.

Pour la justice américaine, Google a monopolisé le marché de la publicité sur internet

Google a été reconnu coupable jeudi d’avoir abusé de sa position dominante sur le marché de la publicité sur internet, une deuxième défaite cuisante pour le géant américain des technologies déjà jugé coupable de pratiques anticoncurrentielles dans la recherche en ligne.Une juge fédérale a conclu que Google avait bien établi un monopole sur la publicité …

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Le PDG de Nvidia à Pékin alors que la guerre commerciale menace les ventes

Le PDG de Nvidia, leader mondial des puces électroniques pour l’intelligence artificielle, a rencontré jeudi à Pékin des responsables chinois, selon les médias d’État, en pleine guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine, et après que le gouvernement américain a limité l’exportation de certaines puces.Jensen Huang a rencontré le vice-premier ministre He Lifeng et lui a dit apprécier “le potentiel de l’économie chinoise”, selon l’agence de presse officielle Xinhua. Le patron de Nvidia a aussi déclaré vouloir “continuer à être très présent sur le marché chinois” et “à jouer un rôle positif dans la promotion de la coopération commerciale entre les États-Unis et la Chine”, selon Xinhua. La Chine “a toujours été un terrain fertile pour les entreprises étrangères qui souhaitent investir et commercer”, a répondu le vice-premier ministre. “Nous invitons davantage d’entreprises américaines telles que Nvidia à s’implanter durablement sur le marché chinois”, a-t-il ajouté, selon Xinhua. Le PDG de Nvidia avait auparavant rencontré le directeur du Conseil chinois pour la promotion du commerce international, Ren Hongbin, à qui il a déclaré que “la Chine est un marché très important” pour sa société, selon la chaîne de télévision publique CCTV. En 2024, Nvidia a réalisé 17 milliards de dollars de ventes en Chine, soit 13% de son chiffre d’affaires mondial.La société, qui est l’une des plus grosses capitalisations boursières mondiales, a indiqué plus tôt cette semaine qu’elle prévoyait une charge exceptionnelle de 5,5 milliards de dollars ce trimestre en raison d’une nouvelle exigence de licence américaine sur les processeurs graphiques avec des largeurs de bande similaires au H20, la principale puce que Nvidia pouvait légalement vendre en Chine. Mercredi, l’action de Nvidia a chuté de presque 7% à Wall Street.Depuis l’entrée en fonction de Donald Trump en janvier, Washington a imposé de nouveaux droits de douane allant jusqu’à 145% sur les importations chinoises. Pékin a riposté en imposant des taxes de 125% sur les produits américains.Sous la présidence de Joe Biden, le prédécesseur de Donald Trump, Washington avait déjà restreint les exportations vers la Chine des puces les plus sophistiquées de Nvidia, conçus pour alimenter les modèles d’IA haut de gamme.

Le PDG de Nvidia à Pékin alors que la guerre commerciale menace les ventes

Le PDG de Nvidia, leader mondial des puces électroniques pour l’intelligence artificielle, a rencontré jeudi à Pékin des responsables chinois, selon les médias d’État, en pleine guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine, et après que le gouvernement américain a limité l’exportation de certaines puces.Jensen Huang a rencontré le vice-premier ministre He Lifeng et …

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A Bourges, un piano piloté par l’intelligence artificielle improvise façon Keith Jarrett

Un piano qui joue seul, capable d’improviser: la revisite dopée à l’intelligence artificielle du célèbre “Köln Concert” de l’as américain du jazz Keith Jarrett a été présentée à Bourges par le pianiste français Edouard Ferlet, qui assure que la technologie stimule “sa créativité”.Pour le 50e anniversaire d’un des albums de jazz les plus célèbres au monde – quatre millions de copies écoulées – Ferlet a accepté la proposition du Printemps de Bourges d’explorer une oeuvre découverte enfant, pour questionner “les liens entre improvisation et apprentissage”.”L’idée de départ était osée et ça n’a pas été évident pour moi, c’était un vrai défi à relever”, raconte le pianiste rencontré mercredi par l’AFP, après son concert.Principal enjeu, “savoir comment se positionner par rapport à l’IA”, l’intelligence artificielle étant la véritable nouveauté du projet, bâti sur “son musicien préféré”, confie-t-il.Son compagnon, le Pianoïd, l’accompagne depuis dix ans: sur scène, il décrit cet instrument d’un nouveau genre comme “totalement insensible aux compliments” mais “très sensible à la musique”.”L’IA peut être un outil très inspirant, c’est ce que je recherchais: me demander de quelle manière cela pouvait inspirer ma créativité ?”, dit Edouard Ferlet.Sur la scène feutrée de l’auditorium de Bourges, le musicien a proposé pendant une heure une performance originale, entrecoupée de parenthèses explicatives pour le public.Plus qu’un hommage à Keith Jarrett, le côté innovant de la création repose surtout sur ce second piano droit, piloté par l’IA et notamment développé par l’Ircam (Institut de recherche et coordination acoustique/musique) et Sony, sur lequel Ferlet s’est appuyé pour improviser.”J’attendais depuis longtemps de faire un concert qui raconte une histoire. Je trouve que cela ouvre l’esprit, je fais ce métier pour que tout le monde réalise qu’on est artiste de notre vie, qu’on peut tous être dans l’inattendu et l’improvisation”, résume-t-il.Son approche de l’IA reste claire: hors de question pour autant que la technologie remplace l’artiste sur scène. “C’est l’humain d’abord et l’idée doit toujours venir de l’humain”, assène le pianiste.- “Boulot de chercheur” -La raison est simple: “Je n’ai pas besoin de savoir jouer comme les autres. Quand j’étais étudiant, j’ai voulu savoir jouer comme Keith Jarrett, Chick Corea, j’ai fait ce que fait la technologie artificielle” en me nourrissant “de leur musique”, détaille Edouard Ferlet.”Mais c’était plus fort que moi, je voulais inventer quelque chose”, car être artiste, c’est “avoir l’impression d’inventer des choses”.Durant les quatre mois de travail qui ont conduit à la création livrée à Bourges, il a le sentiment d’avoir fait son “boulot de chercheur”. “Parfois, c’est sur la technologie, parfois, c’est sur la musique: j’ai gardé cette âme d’enfant d’être curieux tout le temps, dans l’amusement et dans la curiosité”, observe-t-il.Nouvelle alliée pour Edouard Ferlet, l’IA générative est perçue par de nombreux acteurs culturels comme une menace qui bafoue le droit d’auteur et a un besoin urgent d’être règlementée. “Quand j’ai commencé, je me suis aperçu que c’était éthiquement parlant compliqué et je me suis vraiment posé toutes les questions” sur le sujet, précise le musicien. “Je suis vraiment attentif à la défense des droits, de la propriété intellectuelle, et je pense qu’il y a un vrai travail à faire là-dessus.” Selon lui, il faut néanmoins laisser une “liberté” d’usage pour que les artistes puissent “vraiment utiliser l’IA d’une manière créative, sans a priori”. C’est le cas dans la musique électronique avec la compositrice DeLaurentis, qui recourt depuis 2018 à l’intelligence artificielle non générative: elle ne s’applique qu’à sa voix ou son répertoire, pour créer des chÅ“urs ou des sons percussifs.

A Bourges, un piano piloté par l’intelligence artificielle improvise façon Keith Jarrett

Un piano qui joue seul, capable d’improviser: la revisite dopée à l’intelligence artificielle du célèbre “Köln Concert” de l’as américain du jazz Keith Jarrett a été présentée à Bourges par le pianiste français Edouard Ferlet, qui assure que la technologie stimule “sa créativité”.Pour le 50e anniversaire d’un des albums de jazz les plus célèbres au …

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Gisèle Pelicot va porter plainte contre Paris Match pour diffusion de “photos volées”

Gisèle Pelicot, devenue une icône féministe à la suite du procès des viols de Mazan, va porter plainte contre Paris Match pour avoir diffusé dans son édition de jeudi des “photos volées” d’elle dans sa vie privée, a annoncé un de ses avocats.Dans son édition de jeudi, l’hebdomadaire a publié sept photographies de Mme Pelicot sur lesquelles on la voit, accompagnée d’un homme présenté comme son nouveau compagnon, déambuler dans les rues de la localité où elle réside désormais, selon le magazine.”À chaque fois que l’intimité de la vie privée de notre cliente sera atteinte, on va réagir et faire condamner”, a déclaré à l’AFP Me Antoine Camus, assurant que “sur le plan judiciaire, la riposte va se faire” contre le magazine.”Sur le fond, c’est très choquant vu qu’il s’agit de l’histoire d’une femme dont le consentement a été nié pendant 10 ans et dont le calvaire a été rappelé par les quelque 3.000 photos et vidéos prises à son insu. Or faire l’objet après ça d’une paparazzade, c’est n’avoir rien compris à ces quatre mois de procès!”, s’est ému Me Camus.”C’est extrêmement décevant car ils se désintéressent du message porté par Gisèle Pelicot. La question du consentement et du libre arbitre, ils s’en fichent”, a-t-il accusé.La septuagénaire, qui pendant une décennie avait subi des dizaines de viols par son ex-mari qui l’avait préalablement sédatée, et d’au moins une cinquantaine d’inconnus recrutés par celui-ci sur internet, avait fait face pendant quatre mois à ses agresseurs devant la cour criminelle de Vaucluse entre septembre et décembre.Elle était devenue une icône féministe notamment après avoir permis un procès public en refusant un huis clos, afin que la “honte change de camp” et ne pèse plus sur les épaules des victimes de viols. Gisèle Pelicot a d’ailleurs été désignée parmi les “100 personnes les plus influentes de 2025″ par le magazine américain Time mercredi.”Aujourd’hui elle se reconstruit et se concentre sur son livre pour garder le contrôle de son histoire”, a expliqué Antoine Camus, démentant “tout contrat” pour une adaptation cinématographique avec la plateforme américaine HBO, comme l’avance Paris Match.Sur certaines photos publiées par le magazine, on la voit avec une équipe vidéo professionnelle la suivant sur un marché.Contacté par l’AFP, Paris Match n’a pas répondu dans l’immédiat.

Gisèle Pelicot va porter plainte contre Paris Match pour diffusion de “photos volées”

Gisèle Pelicot, devenue une icône féministe à la suite du procès des viols de Mazan, va porter plainte contre Paris Match pour avoir diffusé dans son édition de jeudi des “photos volées” d’elle dans sa vie privée, a annoncé un de ses avocats.Dans son édition de jeudi, l’hebdomadaire a publié sept photographies de Mme Pelicot …

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Le portrait d’un enfant palestinien amputé remporte le World Press Photo

La photo bouleversante d’un garçon palestinien de neuf ans, qui a perdu ses deux bras en fuyant une attaque israélienne à Gaza, a remporté jeudi le premier prix du World Press Photo 2025.L’image, capturée par la photographe palestinienne Samar Abu Elouf pour le New York Times, est un portrait du jeune Mahmoud Ajjour, évacué à Doha après qu’une explosion lui a arraché un bras et mutilé l’autre l’année dernière.”Travailler sur ce projet a été une expérience unique mais douloureuse”, a déclaré Mme Abu Elouf lors de la remise des prix à Amsterdam.”Les enfants palestiniens ont payé un lourd tribut aux horreurs qu’ils ont vécues. Mahmoud est l’un de ces enfants”, a ajouté la photojournaliste autodidacte.Originaire de la ville de Gaza, Mme Abu Elouf est la première photographe palestinienne à remporter le World Press Photo. Evacuée de l’enclave en décembre 2023, la photojournaliste tire le portrait de Palestiniens blessés par la guerre, installés à Doha. “L’une des choses les plus difficiles que la mère de Mahmoud m’ait expliquées, c’est que lorsque Mahmoud a réalisé que ses bras étaient amputés, la première phrase qu’il lui a dite a été : +Comment vais-je pouvoir te serrer dans mes bras+”, a déclaré la photographe. – Une photo “qui parle très fort” -“C’est une photo silencieuse, qui pourtant parle très fort. Elle raconte l’histoire d’un garçon, mais aussi d’une guerre encore plus large qui impactera les générations futures”, a déclaré Joumana El Zein Khoury, directrice exécutive de World Press Photo. Le jury a salué la “forte composition et l’attention portée à la lumière” de la photo, ainsi que son sujet qui donne à réfléchir, en particulier sur l’avenir de Mahmoud. Le garçon apprend maintenant à jouer sur son téléphone, à écrire et à ouvrir des portes avec ses pieds.”Mahmoud a un rêve très simple: il veut obtenir des prothèses et vivre sa vie comme n’importe quel autre enfant”, ont déclaré les organisateurs du concours dans un communiqué. La photographe a également attiré l’attention sur le sort incertain de son collègue, blessé lors de frappes israéliennes sur une tente de journalistes à Khan Younès le 7 avril. “Il m’est difficile de me réjouir quand l’un de mes meilleurs amis photographes à Gaza, Ihab al-Burdini, est blessé”, a-t-elle déclaré, brandissant des photos du journaliste hospitalisé.Le jury a également dévoilé les deux photos finalistes.La première, “Sécheresses en Amazonie”, prise par Musuk Nolte pour Panos Pictures et la Fondation Bertha, montre un homme sur le lit d’une rivière asséchée en Amazonie, transportant des provisions vers un village autrefois accessible en bateau. La seconde, “Traversée de nuit” de John Moore pour Getty Images, montre des migrants chinois se blottissant près d’un feu pendant une averse après avoir franchi la frontière entre les États-Unis et le Mexique. Le jury a passé au crible 59.320 photographies prises par 3.778 photojournalistes pour sélectionner les 42 clichés primés.Quatre photographes de l’Agence France-Presse ont été sélectionnés pour un prix régional.Luis Tato, à Nairobi, a remporté le prix dans la catégorie “Histoires” pour la région Afrique, avec une sélection de photos illustrant le soulèvement de la jeunesse kenyane.Jérôme Brouillet a gagné dans la catégorie “Singles” pour la région Asie-Pacifique et Océanie pour sa photo du surfeur Gabriel Medina, semblant léviter au-dessus des vagues lors des Jeux Olympiques.Clarens Siffroy a gagné dans la catégorie “Histoires” Amérique du Nord et centrale pour sa couverture de la crise des gangs en Haïti. Enfin, Anselmo Cunha a gagné dans la catégorie “Singles” pour l’Amérique du Sud pour sa photo d’un Boeing 727-200 bloqué à l’aéroport Salgado Filho au Brésil. 

Le portrait d’un enfant palestinien amputé remporte le World Press Photo

La photo bouleversante d’un garçon palestinien de neuf ans, qui a perdu ses deux bras en fuyant une attaque israélienne à Gaza, a remporté jeudi le premier prix du World Press Photo 2025.L’image, capturée par la photographe palestinienne Samar Abu Elouf pour le New York Times, est un portrait du jeune Mahmoud Ajjour, évacué à …

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