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Débuts assourdissants, conclusion presque furtive: quatre mois de Musk au gouvernement

“Ca va être fantastique”, triomphait-il le jour de l’investiture de Donald Trump. Quatre mois plus tard, c’est presque en sourdine qu’Elon Musk met fin à sa mission de conseiller du président américain.Ce dernier tient tout de même à marquer le coup: “Je donne une conférence de presse demain à 13H30 (17H30 GMT) avec Elon Musk, …

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Débuts assourdissants, conclusion presque furtive: quatre mois de Musk au gouvernement

“Ca va être fantastique”, triomphait-il le jour de l’investiture de Donald Trump. Quatre mois plus tard, c’est presque en sourdine qu’Elon Musk met fin à sa mission de conseiller du président américain.Ce dernier tient tout de même à marquer le coup: “Je donne une conférence de presse demain à 13H30 (17H30 GMT) avec Elon Musk, dans le Bureau ovale. Ce sera son dernier jour, mais pas vraiment, car il sera toujours avec nous, pour nous aider jusqu’au bout. Elon est formidable!”, a déclaré jeudi Donald Trump sur son réseau Truth Social.”Alors que ma période prévue en tant qu’employé spécial du gouvernement touche à sa fin, je voudrais remercier le président Donald Trump de m’avoir donné l’occasion de réduire les dépenses inutiles”, a écrit mercredi l’homme d’affaires sur son réseau social X, un message d’une froideur inhabituelle.La porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a elle aussi fait le service minimum: “Nous le remercions pour son travail. Nous le remercions pour avoir lancé le Doge”, le nom de sa commission à l’efficacité gouvernementale.On est loin des effusions des dernières semaines de la campagne et des premières du second mandat de Donald Trump, quand la haute silhouette omniprésente d’Elon Musk, invariablement vêtu de noir, semblait l’ombre même du président américain.- “Nous allons vite” -“Une star est née”, s’enthousiasme Donald Trump dans son discours de victoire le 6 novembre, parlant d’Elon Musk comme d’un “super génie”. Le jour de l’investiture du républicain, le 20 janvier, l’entrepreneur applaudit pour sa part le “retour du roi”.”Nous allons vite, donc nous ferons des erreurs, mais nous corrigerons ces erreurs rapidement”, dit le patron de Tesla et SpaceX, comme grisé par son nouveau pouvoir, en février dans le Bureau ovale. A ses côtés, son petit garçon nommé X se cure le nez sous l’oeil de Donald Trump.L’homme le plus riche du monde se joue des convenances, balaye les soupçons de conflit d’intérêt et se moque des protestations venues d’Europe quand il utilise sa plateforme X pour pousser des partis et idées d’extrême-droite.Le président américain, lui, soigne cet allié qui a financé la campagne de 2024 à hauteur de plus de 270 millions de dollars.Pour soutenir Tesla, dont les ventes pâtissent de l’agitation de son clivant patron, Donald Trump va jusqu’à acheter une voiture de la marque devant les caméras, pendant une sidérante opération de promotion.Mais assez vite, les caricatures et analyses de la presse américaine sur le “président Musk” laissent place aux révélations sur ses accrochages avec certains ministres, excédés par ses méthodes brutales.- “Macho de la Silicon Valley” -“Il a abordé sa mission en macho de la Silicon Valley, d’une manière destructrice, et cela a monté l’opinion publique contre lui”, analyse Elaine Kamarck du centre de réflexion Brookings Institute.Pour cette experte, ancienne conseillère du président démocrate Bill Clinton, le “coup de grâce” est venu de la défaite le 1er avril d’un candidat conservateur à la Cour suprême du Wisconsin, pour lequel Elon Musk avait fait activement campagne.Le multimilliardaire est désormais vu par Donald Trump comme un “boulet politique”, estime Elaine Kamarck, et ce bien que selon elle “les deux hommes s’apprécient réellement”.De son côté, Elon Musk s’est dit mardi “déçu” par un projet de grande loi économique du président américain, dans un entretien avec la chaîne CBS News.Il a aussi déploré auprès du Washington Post que le Doge soit devenu “un bouc émissaire pour tout”.Le natif d’Afrique du Sud a démantelé des agences entières, attaqué le financement de l’aide internationale et de la recherche et poussé au licenciement de milliers de fonctionnaires. Mais le calcul des économies initiées par sa commission, dont les opérations ont été et restent opaques, est très difficile.Le magazine The Atlantic est arrivé au chiffre de 2 milliards de dollars économisés jusqu’ici. Elon Musk avait, au départ, parlé de réduire les dépenses fédérales de 2.000 milliards de dollars.

Débuts assourdissants, conclusion furtive: quatre mois de Musk au gouvernement

“Ca va être fantastique”, triomphait-il le jour de l’investiture de Donald Trump. Quatre mois plus tard, c’est en sourdine qu’Elon Musk met fin à sa mission de conseiller du président américain.”Alors que ma période prévue en tant qu’employé spécial du gouvernement touche à sa fin, je voudrais remercier le président Donald Trump de m’avoir donné l’occasion de réduire les dépenses inutiles”, a écrit l’homme d’affaires sur son réseau social X, avec une sobriété inhabituelle.Pas d’effusions non plus de la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, à la conclusion de cette expérimentation inédite dans l’histoire des Etats-Unis: “Nous le remercions pour son travail. Nous le remercions pour avoir lancé le Doge (ndlr: le nom de sa commission à l’efficacité gouvernementale) et les efforts en vue de réduire le gaspillage, la fraude et les abus continueront”.Elles sont loin, ces dernières semaines de la campagne et ces premières semaines du second mandat de Donald Trump, quand la haute silhouette omniprésente d’Elon Musk, invariablement vêtu de noir, semblait l’ombre même du président américain.Le 11 février, le patron de Tesla et SpaceX promet, dans le Bureau ovale, de sauver l’Amérique de la “faillite”.- “X” se cure le nez -“Nous allons vite, donc nous ferons des erreurs, mais nous corrigerons ces erreurs rapidement”, dit-il, sûr de son influence, certainement grisé par son nouveau pouvoir. A ses côtés son petit garçon, “X”, se cure le nez sous l’oeil de Donald Trump.L’homme le plus riche du monde se joue des convenances, balaye les soupçons de conflit d’intérêt et se moque des protestations venues d’Europe quand il utilise sa plateforme X pour pousser des partis et idées d’extrême-droite.Le président américain, au départ, ne recule devant rien pour défendre cet allié qu’il a qualifié de “génie”, et qui a financé sa campagne à hauteur de plus de 270 millions de dollars, au point de devenir le plus grand donateur politique de l’histoire américaine.Pour soutenir Tesla, dont les ventes pâtissent de l’agitation de son clivant patron,  Donald Trump va jusqu’à acheter une voiture de la marque devant les caméras, pendant une sidérante opération de promotion à la Maison Blanche.Mais assez vite, les caricatures et analyses de la presse américaine sur le “président Musk” laissent place aux révélations sur les accrochages entre l’éruptif quinquagénaire et certains ministres, qui l’applaudissent publiquement mais éreintent en privé les méthodes brutales des jeunes recrues de Doge.- “Macho de la Silicon Valley” -“Il a abordé sa mission en macho de la Silicon Valley, d’une manière destructrice, et cela a monté l’opinion publique contre lui”, analyse Elaine Kamarck, du Brookings Institute.Pour cette experte, qui a mené une mission de réforme de l’Etat auprès du président démocrate Bill Clinton, le “coup de grâce” est venu de la défaite le 1er avril d’un candidat conservateur à la Cour suprême du Wisconsin, pour lequel Elon Musk avait fait activement campagne.Le multimilliardaire est devenu selon elle un “boulet politique” pour Donald Trump.De son côté, Elon Musk s’est dit mardi “déçu” par un projet de grande loi économique du président américain, dans un entretien avec la chaîne CBS News.Il s’est aussi épanché auprès du Washington Post, déplorant que le Doge soit devenu “un bouc émissaire pour tout”, et auprès du site spécialisé Ars Technica, auquel il a confié voir “probablement consacré un peu trop de temps à la politique”.Elon Musk avait promis de réduire la dépense publique de 2.000 milliards de dollars d’abord, 1.000 milliard de dollars ensuite. Irréaliste, avaient aussitôt jugé les experts, pointant que le budget fédéral américain tout entier, hors prestations sociales, se montait à 1.700 milliards.Le natif d’Afrique du sud a démantelé des agences entières, attaqué le financement de l’aide internationale et de la recherche et poussé au licenciement de milliers de fonctionnaires. Mais le calcul des économies initiées par le Doge, dont les opérations ont été et restent opaques, est très difficile.Le magazine The Atlantic est arrivé au chiffre de 2 milliards de dollars jusqu’ici.

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“Ca va être fantastique”, triomphait-il le jour de l’investiture de Donald Trump. Quatre mois plus tard, c’est en sourdine qu’Elon Musk met fin à sa mission de conseiller du président américain.”Alors que ma période prévue en tant qu’employé spécial du gouvernement touche à sa fin, je voudrais remercier le président Donald Trump de m’avoir donné …

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Accord entre Amazon et le New York Times, dont les contenus vont être utilisés pour l’IA

Le New York Times a annoncé jeudi un accord avec Amazon qui autorise notamment le groupe technologique à utiliser les contenus du quotidien américain pour développer ses modèles d’intelligence artificielle (IA) générative.Ce partenariat intervient alors que le groupe de presse est engagé dans une procédure judiciaire civile contre OpenAI, créateur de ChatGPT, qu’il accuse d’avoir entraîné ses modèles d’IA générative avec ses articles sans permission préalable.Plusieurs groupes de médias se sont déjà entendus avec des grands acteurs de l’IA pour leur permettre d’alimenter leurs logiciels avec la production de leurs journalistes.News Corp (Wall Street Journal et Daily Telegraph entre autres), Le Monde, le Washington Post ou Axel Springer (Politico, Bild et Die Welt) l’ont fait avec OpenAI, Google avec Associated Press, tandis que Mistral s’est lié avec l’Agence France Presse.Il s’agit d’une rupture pour le New York Times, qui s’était jusqu’ici toujours refusé à laisser ses contenus nourrir l’IA générative.Dans la procédure contre OpenAI et Microsoft, le groupe conteste l’interprétation de la partie adverse, qui s’appuie sur la notion juridique d’utilisation équitable (fair use), susceptible de limiter l’application du droit de propriété intellectuelle.L’issue de ce dossier et de plusieurs autres relatifs au même sujet pourrait faire évoluer les relations entre éditeurs de presse et géants technologiques.Par ailleurs, l’accord dévoilé jeudi ouvre au New York Times la voie de l’univers Amazon et des appareils connectés, en particulier son assistant vocal d’IA Alexa+, un accès de plus en plus crucial aux consommateurs à mesure que l’intelligence artificielle générative se démocratise.La nouvelle a fait bondir le titre du New York Times, qui gagnait 1,85% vers 13H45 GMT à la Bourse de New York et se rapprochait de son plus haut historique, atteint début décembre.

Accord entre Amazon et le New York Times, dont les contenus vont être utilisés pour l’IA

Le New York Times a annoncé jeudi un accord avec Amazon qui autorise notamment le groupe technologique à utiliser les contenus du quotidien américain pour développer ses modèles d’intelligence artificielle (IA) générative.Ce partenariat intervient alors que le groupe de presse est engagé dans une procédure judiciaire civile contre OpenAI, créateur de ChatGPT, qu’il accuse d’avoir …

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Mark Zuckerberg assure que Meta AI a un milliard d’utilisateurs

Mark Zuckerberg, le patron de Meta, a déclaré mercredi que Meta AI comptait désormais un milliard d’utilisateurs se servant de l’assistant d’intelligence artificielle (IA) au moins une fois par mois, en pleine course à l’adoption la plus large possible de ces nouveaux outils.”Sur l’ensemble de nos applications, près d’un milliard d’usagers actifs mensuels utilisent Meta AI”, avait-il déjà écrit sur Facebook fin avril.Il a répété cette affirmation mercredi lors de l’Assemblée générale du géant des réseaux sociaux, peu après de nombreuses annonces emphatiques de la part de ses concurrents, Google en tête.Le service “AI Overviews”, qui répond aux requêtes sur le moteur de recherche avec des réponses rédigées par l’IA, “compte plus d’1,5 milliard d’utilisateurs”, a indiqué la semaine dernière Sundar Pichai, patron de Google.”Cela signifie que Google met l’IA générative à la portée de plus de personnes que tout autre produit dans le monde”, a-t-il souligné.Face au succès de ChatGPT, l’assistant IA lancé par OpenAI fin 2022, les géants de la tech ont investi des dizaines de milliards de dollars pour proposer leurs propres concurrents.Meta a intégré Meta AI à ses différents services, dans l’espoir qu’il devienne l’assistant IA le plus utilisé au monde.En décembre 2024, 3,35 milliards de personnes dans le monde se connectaient tous les jours sur au moins une des plateformes de Meta.Sur WhatsApp et sur Instagram, l’assistant IA se manifeste très facilement, sans le chercher spécifiquement, simplement en faisant une recherche.Meta a en outre lancé il y a un mois Meta AI en tant qu’application séparée.Sundar Pichai a déclaré la semaine dernière que Gemini, l’assistant IA de Google, a 400 millions d’utilisateurs actifs mensuels. En février, OpenAI comptait de son côté 400 millions d’utilisateurs actifs hebdomadaires.Les trois principaux acteurs de l’IA générative pour les consommateurs espèrent tous s’imposer comme incontournables.”Je pense que nous aurons bientôt tous une IA avec laquelle nous parlerons tout au long de la journée – sur nos téléphones, et éventuellement via des lunettes connectées – et je pense que ce sera l’un des services les plus importants et les plus précieux qui aient jamais été créés”, avait assuré Mark Zuckerberg fin avril.Les trois entreprises ajoutent rapidement des fonctions qui transforment leurs assistants IA en “agents IA”, capables d’effectuer des tâches en ligne pour les utilisateurs, de la recherche d’informations au shopping.Pour les rendre indispensables, ils sont aussi de plus en plus personnalisables, avec la possibilité de donner accès à ses comptes Facebook ou Instagram ou ses emails, par exemple.

Mark Zuckerberg assure que Meta AI a un milliard d’utilisateurs

Mark Zuckerberg, le patron de Meta, a déclaré mercredi que Meta AI comptait désormais un milliard d’utilisateurs se servant de l’assistant d’intelligence artificielle (IA) au moins une fois par mois, en pleine course à l’adoption la plus large possible de ces nouveaux outils.”Sur l’ensemble de nos applications, près d’un milliard d’usagers actifs mensuels utilisent Meta …

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Nvidia s’en sort mieux que prévu mais s’attend à un fort impact chinois au prochain trimestre

Le géant américain des semi-conducteurs Nvidia a surpassé les attentes pour les résultats du premier trimestre de son exercice décalé, grâce notamment à un impact moindre que prévu des restrictions américaines à l’export de ses puces vers la Chine, mais voit ses ventes pâtir de ces mesures pour la période en cours.Ces restrictions ont contraint le champion des GPU, des microprocesseurs surpuissants adaptés au développement de l’intelligence artificielle (IA) générative, à passer une charge exceptionnelle de 4,5 milliards de dollars, soit en-deçà des 5,5 milliards qu’il anticipait, selon un communiqué publié mercredi.La nouvelle a été bien accueillie par le marché et, dans les échanges électroniques postérieurs à la clôture de la Bourse de New York, le titre s’appréciait de plus de 4%.La directrice financière, Colette Kress, a expliqué lors de la conférence téléphonique de présentation des résultats que la société avait réussi à limiter l’effet des restrictions en ayant trouvé d’autres débouchés pour certains microprocesseurs.Mais Nvidia n’est pas pour autant tiré d’affaire et la dirigeante a fait état d'”options limitées” pour pouvoir continuer à servir les clients chinois dans le respect de la nouvelle réglementation, qui a frappé la puce H20, pourtant conçue spécialement pour satisfaire aux exigences du gouvernement américain.”Perdre l’accès au marché chinois de l’IA, que nous voyons atteindre près de 50 milliards (de dollars), aurait un impact négatif important pour notre activité et bénéficierait à nos concurrents en Chine et ailleurs”, a prévenu Colette Kress.En l’état, “ce marché nous est fermé”, a confirmé le directeur général Jensen Huang durant la conférence téléphonique, tout en n’écartant pas la mise au point, à moyen terme, d’un microprocesseur qui passerait sous les fourches caudines du gouvernement américain.”Les Etats-Unis ont basé leur politique sur la thèse selon laquelle la Chine ne pouvait pas fabriquer elle-même des puces IA”, a commenté le patron. “Cette thèse a toujours été discutable et il est aujourd’hui clair qu’elle dispose de capacités industrielles énormes.”- Demande “incroyablement soutenue” -Le groupe s’attend à ce que son chiffre d’affaires soit amputé de huit milliards de dollars au deuxième trimestre de son exercice comptable décalé du fait des contraintes imposées par le gouvernement américain, a révélé Colette Kress.Nvidia table sur des revenus de 45 milliards de dollars sur le trimestre en cours, “plus ou moins 2%”, a déclaré la directrice financière, fourchette qui se situe en deçà des anticipations du marché.Kathleen Brooks, du courtier XTB, y a néanmoins vu, comme beaucoup d’analystes, le verre à moitié plein, soulignant que même privé du marché chinois, Nvidia pourrait approcher les prévisions de Wall Street.Habitué à voir l’entreprise afficher des taux de croissance insolents depuis plus de deux ans, les investisseurs s’inquiètent, trimestre après trimestre, de voir Nvidia décélérer.”La demande pour l’infrastructure IA de Nvidia est incroyablement soutenue”, a assuré Jensen Huang.Le patron emblématique de la firme technologique a nuancé l’effet de la fermeture à Nvidia du marché chinois en rappelant les nombreux contrats signés dans d’autres pays du monde, notamment à Taïwan et aux Emirats arabes unis pour de grands projets d’infrastructure IA.”Il y a une puce derrière la révolution IA et c’est une Nvidia”, ont estimé les analystes de Wedbush Securities.Jensen Huang a tenu un discours optimiste sur la stratégie de Donald Trump, malgré les restrictions pour le marché chinois.”Le président Trump (…) réalise que nous ne sommes pas le seul pays dans la course”, a dit le responsable. “Il veut voir les Etats-Unis l’emporter et il comprend que nous devons diffuser nos produits dans le monde.”Au premier trimestre (de fin janvier à fin avril), le chiffre d’affaires ressort à 44,1 milliards de dollars, en hausse de 69% sur un an et au-delà des projections des analystes.Le bénéfice net s’affiche à 18,8 milliards de dollars (+26%), et à 96 cents par action hors éléments exceptionnels, soit mieux que les 89 cents qu’indiquait le consensus établi par FactSet.”Nvidia a dépassé les attentes mais sur un marché où il devient plus difficile de maintenir sa domination”, a réagi Jacob Bourne, analyste du cabinet Emarketer.”Les tensions commerciales et l’impact potentiel des droits de douane pourraient ralentir la demande de puces IA sur les trimestres à venir”, a-t-il prévenu.

Nvidia s’en sort mieux que prévu mais s’attend à un fort impact chinois au prochain trimestre

Le géant américain des semi-conducteurs Nvidia a surpassé les attentes pour les résultats du premier trimestre de son exercice décalé, grâce notamment à un impact moindre que prévu des restrictions américaines à l’export de ses puces vers la Chine, mais voit ses ventes pâtir de ces mesures pour la période en cours.Ces restrictions ont contraint …

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