AFP Tech

L’agence AP exhorte la justice à rétablir son accès à la Maison Blanche

Les représentants d’Associated Press ont exhorté jeudi la justice fédérale à ordonner à l’administration Trump de rétablir son plein accès à la Maison Blanche, suspendu depuis un mois et demi.Le 24 février, un juge fédéral avait rejeté le recours en référé présenté par AP, pilier du journalisme américain, pour rétablir son plein accès à la …

L’agence AP exhorte la justice à rétablir son accès à la Maison Blanche Read More »

Au salon de l’électronique de Shanghai, des exposants aspirent à la coopération internationale

Les professionnels réunis au Semicon, le salon des puces électroniques de Shanghai, aspirent à une plus grande coopération entre le secteur chinois et le reste du monde, malgré les tensions commerciales croissantes avec Washington. Les visiteurs se pressaient dès l’ouverture mercredi, au milieu des haut-parleurs et des bannières lumineuses.Si les exposants chinois vantent leurs listes de clients étrangers, l’un d’eux proclamant même son désir d'”inviter sincèrement un agent étranger”, des signes de malaise transparaissent, plusieurs entreprises chinoises et une européenne confiant à l’AFP que la question des restrictions sur le commerce des semi-conducteurs en Chine était trop sensible pour être discutée.”Les limitations imposées par les Etats-Unis ont un certain impact sur nous”, reconnaît Zhou Dongdong, chef de produit de l’équipementier Wuxi Evergrand Electronic Scientific Technology. Il estime cependant que ces restrictions pourraient inciter la chaîne d’approvisionnement en puces de la Chine à effectuer “des percées”. En plein essor, celle-ci a subi ces dernières années la pression des Etats-Unis et de certains gouvernements européens, Washington mettant sur liste noire des dizaines d’entreprises cette semaine pour des raisons de sécurité nationale. le président américain Donald Trump souhaite intensifier les restrictions commerciales imposées aux fabricants chinoises de puces électroniques et presse ses alliés de restreindre eux aussi leurs activités avec Pékin, qui depuis quelques années veut devenir autosuffisante en semi-conducteurs, via des milliards de dollars abondés à un fonds d’investissements spécialisé.   – Innovations et difficultés -“Notre rêve est de nous développer au niveau mondial” et “à l’avenir, nous pourrions avoir besoin de coopération dans toute la chaîne industrielle mondiale”, déclare à l’AFP Xiao Jincheng, cofondateur de l’équipementier Suzhou Zunheng Semiconductor Technology.Son sentiment est partagé par Ram Trichur, spécialiste du secteur chez le groupe allemand Henkel: “L’innovation dans le domaine des semi-conducteurs ne peut se faire de manière isolée” et tout l’écosystème doit coopérer “pour être productif”, relève-t-il.Selon lui, les difficultés rencontrées par les entreprises chinoises pourraient avoir pour effet de “catalyser leur innovation afin de réaliser des gains importants dans les technologies de pointe”. Les puces électroniques ont envahi tous les domaines, des réfrigérateurs aux aspirateurs en passant par les smartphones et les véhicules électriques, occupant aujourd’hui une place cruciale dans l’économie mondiale. La montée en puissance chinoise dans l’intelligence artificielle (IA), grosse consommatrice de puces, a été illustrée par la start-up chinoise DeepSeek, dont l’interface R1, lancée en janvier, a démontré des performances similaires aux grands modèles malgré des moyens financiers et techniques nettement moindres. Ce succès a aussi suggéré que les restrictions américaines n’ont pas été entièrement couronnées de succès. Pourtant les fabricants de puces électroniques chinois font face à des difficultés. SMIC, leader du secteur dans le pays, a annoncé en février un bénéfice 2024 quasiment divisé par deux à 492,7 millions de dollars (457 millions d’euros), malgré un chiffre d’affaires de 8 milliards, en hausse d’un tiers.

Au salon de l’électronique de Shanghai, des exposants aspirent à la coopération internationale

Les professionnels réunis au Semicon, le salon des puces électroniques de Shanghai, aspirent à une plus grande coopération entre le secteur chinois et le reste du monde, malgré les tensions commerciales croissantes avec Washington. Les visiteurs se pressaient dès l’ouverture mercredi, au milieu des haut-parleurs et des bannières lumineuses.Si les exposants chinois vantent leurs listes de …

Au salon de l’électronique de Shanghai, des exposants aspirent à la coopération internationale Read More »

Sous son “si grand soleil”, Montpellier poursuit son rêve de séries et de cinéma

Tiré à quatre épingles dans son costume de commissaire Becker, Yvon Back se prépare à une nouvelle longue journée de tournage du feuilleton quotidien “Un si grand soleil” dans le vaste studio de France Télévisions près de Montpellier.Après un passage rapide au maquillage, l’acteur de 63 ans rejoint le décor de commissariat sur l’un des quatre plateaux de tournage des Studios V à Vendargues, où la série est réalisée depuis 2018.A l’époque, France Télévisions cherchait un territoire pour, à la fois, produire sa nouvelle fiction quotidienne et y ancrer ses intrigues, mêlant enquêtes policières et démêlés sentimentaux.Pari d’audience gagné. “Un si grand soleil”, diffusée d’abord sur France 2 et depuis l’an dernier sur France 3, en est à sa septième saison et est la “première série quotidienne de France”. Chaque nouvel épisode rassemble quelque 2,9 millions de spectateurs.Succès pas uniquement dû aux “300 jours de soleil par an” et aux paysages grandioses vantés par les dépliants touristiques. En une dizaine d’années, la région montpelliéraine a vu se développer un secteur audiovisuel quasi-industriel.Pour “mettre en boîte” chaque année 260 épisodes de 22 minutes, “il faut travailler en flux tendu”, explique à l’AFP le producteur exécutif de la série, Olivier Roelens. A lui seul, “Un si grand soleil” a généré “plus de 63.000 journées de travail, pour plus de 2.500 salariés, dont 55 comédiens recrutés localement sur un total de 200”, selon France Télévisions.Chaque jour, quelque 250 personnes (figurants, comédiens, réalisateurs, maquilleurs, techniciens, monteurs, spécialistes des effets spéciaux…) s’activent dans le hangar de 16.000 m2 où sont installés studios, bureaux, salles de post-production, loges et autres locaux techniques.Si l’activité se concentre principalement sur USGS, les moyens développés à Vendargues par france.tv studio, filiale commerciale du groupe public, accueillent aussi des productions extérieures. – M6 à pied d’oeuvre -La chaîne privée M6 a ainsi choisi d’y tourner la partie plateau de son futur feuilleton quotidien, attendu dans les prochains mois.Et France Télévisions n’a pas fini d’investir à Vendargues, où quatre nouveaux plateaux sont en construction, avec l’aide du plan public d’investissement France 2030.Le groupe veut y accueillir “tous les types de projets créatifs: longs-métrages, fictions, documentaires, jeux vidéos, clips musicaux, divertissements”, souligne Laurence Schwob, directrice du développement de france.tv studio.Désormais, “si +Un si grand soleil+ devait s’arrêter, Montpellier y survivrait”, assure Jean-Michel Giraud, directeur du pôle attractivité de la métropole de Montpellier, qui estime que les ICC (cinéma, images animées, audiovisuel, jeux vidéos) représentent sur son territoire quelque 3.500 emplois.Montpellier accorde à ces entreprises une aide annuelle de 720.000 euros et le cinéma peut aussi compter sur le fonds régional d’aide à la création, doté de 4,5 millions d’euros.En 2023, la région a adoptée une stratégie baptisée “Occitanie, ça tourne”, afin de “faire de l’Occitanie la première région européenne de l’audiovisuel, avec la création de plus de 5.000 emplois d’ici 2028, et la première destination en France pour les productions internationales”, a indiqué jeudi à l’AFP un responsable de la région.Le développement de la formation, du soutien à la création audiovisuelle et au développement économique et à l’innovation bénéficie d’un investissement de 80 millions d’euros sur la période 2023-2028, selon la même source.Rien qu’autour de Montpellier, “en 2010, il y avait 90 jours de tournage par an, aujourd’hui nous sommes à plus de 1.000 jours”, relève Sophie Menanteau, responsable cinéma, audiovisuel et création numérique à la métropole.Et de souligner le rôle de catalyseur joué par la présence sur le territoire d’écoles formant aux effets spéciaux et à l’animation, comme l’ESMA et ARTFX, et de studios de jeux vidéo, comme le géant français Ubisoft.- Nature et IA -Le secteur privé n’est pas en reste. 2027 devrait voir le démarrage des activités de Pics Studio, complexe de 10 plateaux de tournage qui sortira de terre à Saint-Gély-du-Fesc, au pied du Pic Saint-Loup, l’un des plus beaux décors naturels du sud de la France.”On aura des espaces de tournage, dedans et dehors, qui sont les meilleurs” et “un campus qui va former des professionnels et densifier l’écosystème”, se réjouit Benoit Ruiz, l’un des dirigeants de Pics Studio, selon qui “l’intelligence artificielle et le tournage physique vont marcher ensemble”. Et dans un marché mondialisé “en termes de prix pour les productions, on sera bien moins cher que nos camarades anglais”.Initiative d’envergure internationale pilotée par les groupes immobiliers privés GGL et Spag, ces nouveaux studios ont également bénéficié de l’aide de France 2030. 

Sous son “si grand soleil”, Montpellier poursuit son rêve de séries et de cinéma

Tiré à quatre épingles dans son costume de commissaire Becker, Yvon Back se prépare à une nouvelle longue journée de tournage du feuilleton quotidien “Un si grand soleil” dans le vaste studio de France Télévisions près de Montpellier.Après un passage rapide au maquillage, l’acteur de 63 ans rejoint le décor de commissariat sur l’un des …

Sous son “si grand soleil”, Montpellier poursuit son rêve de séries et de cinéma Read More »

Jeux vidéo: Ubisoft s’offre “un nouveau chapitre” avec une filiale centrée sur ses marques phares

Empêtré dans des difficultés financières, le géant français des jeux vidéo Ubisoft accélère sa transformation en annonçant jeudi une nouvelle filiale, lancée en partenariat avec le groupe chinois Tencent et qui réunira ses marques les plus fortes, dont sa série à succès Assassin’s Creed.Valorisée 4 milliards d’euros, cette entité sera détenue à hauteur d’environ 25% par Tencent, qui apportera 1,16 milliard d’euros d’argent frais, et réunira également les sagas Far Cry et Rainbow Six, qui comptent parmi les plus populaires et lucratives du groupe tricolore.Cette annonce, qui intervient une semaine après le lancement réussi du jeu “Assassin’s Creed Shadows” dont dépendait une partie de l’avenir d’Ubisoft, est assortie de plusieurs conditions: l’entreprise française ne pourra pas perdre sa majorité dans la nouvelle entité créée pendant deux ans et Tencent ne pourra pas augmenter sa participation pendant cinq ans, à moins que son partenaire ne perde sa majorité.”Ubisoft ouvre un nouveau chapitre de son histoire”, a affirmé dans un communiqué son PDG, Yves Guillemot, alors que le groupe a connu une année 2024 difficile, émaillée de lancements décevants et d’une dégringolade boursière.Avec cette filiale, qui doit être finalisée avant la fin de l’année et dont la dénomination n’est pas encore connue, “nous renforçons notre bilan et créons les meilleures conditions pour la croissance et le succès à long terme de ces franchises”, a-t-il ajouté.Cette transaction permet aussi au géant chinois de la tech, avec qui les frères Guillemot ont scellé une union en 2022, d’affirmer encore un peu plus sa position au sein de l’entreprise.Tencent détient en effet près de 10% du capital d’Ubisoft – seuil qu’il n’a pas le droit de franchir avant 2030, selon l’accord -, tandis que la famille Guillemot en possède autour de 15%.- “Marques multimilliardaires”La mise sur pied de cette filiale conclut le processus enclenché en janvier par Ubisoft, qui souhaitait étudier diverses options pour son avenir, sur fond de rumeurs de rachat.”On a reçu de multiples expressions d’intérêt qui se sont traduites par plusieurs offres non engageantes sur différentes options”, a indiqué jeudi Frédérick Duguet, son directeur financier, lors d’une conférence téléphonique.Le choix des dirigeants d’Ubisoft s’est porté sur la création de cette filiale car “elle permettait à Ubisoft de garder le contrôle de ses actifs clés, en vue de créer de très grosses marques multimilliardaires dans les prochaines années”, a-t-il poursuivi, alors que davantage de détails sur le fonctionnement du groupe seront annoncés dans un second temps.A la clôture de la Bourse de Paris jeudi soir, l’actuel Ubisoft était valorisé à hauteur de 1,7 milliard d’euros, soit plus de deux fois moins que la nouvelle filiale à elle seule.Basée en France et consolidée dans les comptes d’Ubisoft, cette nouvelle structure aura sous sa responsabilité les équipes travaillant sur les trois principales sagas de l’éditeur, notamment dans les locaux de Montréal qui comptent parmi les plus importants de l’entreprise.L’éditeur compte près de 18.000 salariés dans le monde, dont environ 4.000 en France.Après plusieurs lancements en demi-teinte, Ubisoft a retrouvé cette semaine le chemin du succès avec “Assassin’s Creed Shadows”, dernier épisode en date de sa saga phare, qui a rassemblé plus de 3 millions de joueurs depuis sa sortie le 20 mars.Malgré cela, il compte poursuivre son plan de réduction des coûts entamé début 2023 et qui a déjà entraîné des fermetures de studios à l’étranger et le départ de près de 2.000 salariés.Il s’inscrit dans une crise de croissance plus large que traverse le secteur du jeu vidéo dans le monde depuis deux ans.

Jeux vidéo: Ubisoft s’offre “un nouveau chapitre” avec une filiale centrée sur ses marques phares

Empêtré dans des difficultés financières, le géant français des jeux vidéo Ubisoft accélère sa transformation en annonçant jeudi une nouvelle filiale, lancée en partenariat avec le groupe chinois Tencent et qui réunira ses marques les plus fortes, dont sa série à succès Assassin’s Creed.Valorisée 4 milliards d’euros, cette entité sera détenue à hauteur d’environ 25% …

Jeux vidéo: Ubisoft s’offre “un nouveau chapitre” avec une filiale centrée sur ses marques phares Read More »

La fonctionnalité d’achat TikTok Shop arrive lundi en France, en Allemagne et en Italie

Le réseau social TikTok prend d’assaut le e-commerce et lance lundi en France, en Allemagne et en Italie sa nouvelle fonctionnalité, baptisée TikTok Shop, qui permet de faire des achats directement dans l’application, a annoncé jeudi l’entreprise. TikTok Shop est déjà présent en Espagne et en Irlande depuis décembre 2024.Concrètement, cela permettra aux utilisateurs d’acheter des produits grâce à des liens d’achats présents dans des vidéos et des contenus en direct mais aussi à travers une boutique en ligne, sans jamais quitter l’application.Sur l’onglet boutique, les clients pourront chercher “des produits spécifiques, découvrir les promotions en cours et gérer leurs commandes, tout en accédant à des recommandations personnalisées sous forme de listes et de contenu interactif avec fonctionnalité d’achat intégrée”, a précisé TikTok. Au-delà de l’Union européenne, TikTok Shop est déjà présent dans une dizaine de pays, du Royaume-Uni à la Thaïlande en passant par l’Arabie saoudite et les Etats-Unis. En France, plusieurs marques accompagnent le lancement de TikTok Shop comme le fabricant de sacs Cabaïa ou le lunetier Izipizi. Les personnes de moins de 18 ans n’auront pas accès “au contenu comportant des liens vers des produits TikTok Shop”, a détaillé la plateforme à l’AFP, ajoutant que la boutique TikTok bénéficierait d’une “modération proactive”.Pour rappel, une commission d’enquête a été créée par des députés français sur les effets psychologiques de TikTok sur les enfants et adolescents, le réseau social étant particulièrement populaire chez les jeunes.L’arrivée de TikTok, dont la maison-mère est chinoise, dans le e-commerce inquiète par ailleurs de nombreux commerçants français.Les grandes fédérations du commerce ont demandé la semaine dernière au gouvernement que “des mesures immédiates” soient prises pour protéger les entreprises françaises face aux plateformes Temu, Shein, et TikTok Shop, accusées d’exercer “une concurrence déloyale” dans le contexte de pression douanière exercée par les Etats-Unis.   

La fonctionnalité d’achat TikTok Shop arrive lundi en France, en Allemagne et en Italie

Le réseau social TikTok prend d’assaut le e-commerce et lance lundi en France, en Allemagne et en Italie sa nouvelle fonctionnalité, baptisée TikTok Shop, qui permet de faire des achats directement dans l’application, a annoncé jeudi l’entreprise. TikTok Shop est déjà présent en Espagne et en Irlande depuis décembre 2024.Concrètement, cela permettra aux utilisateurs d’acheter des …

La fonctionnalité d’achat TikTok Shop arrive lundi en France, en Allemagne et en Italie Read More »

La BBC lance un vaste sondage auprès de son public sur son avenir

La BBC va interroger son public sur son avenir dans ce qu’elle décrit comme “le plus grand sondage jamais entrepris” depuis sa création, a annoncé jeudi le groupe audiovisuel public britannique.Ce dernier a été sous le feu des critiques ces dernières années pour sa gestion de plusieurs scandales à caractère sexuel, qui ont choqué le …

La BBC lance un vaste sondage auprès de son public sur son avenir Read More »