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TikTok annonce sa fermeture quasi certaine dimanche aux Etats-Unis après la décision de la Cour suprême

“TikTok sera malheureusement contraint de fermer le 19 janvier”, soit dimanche, a annoncé la populaire application sur X vendredi soir, à moins que “le gouvernement de Joe Biden ne garantisse la non-application de la loi” qui interdit la plateforme aux Etats-Unis sauf si son propriétaire chinois accepte de la vendre.TikTok se bat depuis des mois …

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TikTok annonce sa fermeture quasi certaine dimanche aux Etats-Unis après la décision de la Cour suprême

“TikTok sera malheureusement contraint de fermer le 19 janvier”, soit dimanche, a annoncé la populaire application sur X vendredi soir, à moins que “le gouvernement de Joe Biden ne garantisse la non-application de la loi” qui interdit la plateforme aux Etats-Unis sauf si son propriétaire chinois accepte de la vendre.TikTok se bat depuis des mois contre cette loi adoptée en mars dernier par le Congrès au nom de la sécurité nationale, mais la Cour suprême américaine a refusé vendredi de la suspendre, scellant le sort du réseau social dans le pays, sauf intervention de dernière minute.”Il ne fait pas de doute que, pour plus de 170 millions d’Américains, TikTok offre un important mode d’expression, d’interaction et d’appartenance à une communauté”, ont estimé les neuf hauts magistrats, unanimes.”Mais le Congrès a établi que sa cession était nécessaire pour répondre à ses inquiétudes bien fondées en matière de sécurité nationale”, ont-ils observé.La décision de la plus haute juridiction américaine est intervenue à un peu plus de 36 heures de la limite imposée par le Congrès à la maison mère de TikTok, le groupe chinois ByteDance, pour vendre sa filiale.La loi impose théoriquement aux fournisseurs d’accès d’internet et aux boutiques d’applications de bloquer téléchargements et mises à jour à partir de minuit dans la nuit de samedi à dimanche. Les principales d’entre elles, contactées par l’AFP, n’ont pas répondu.La Maison Blanche a estimé que “l’application de la loi (devait) revenir au prochain gouvernement, qui prendra ses fonctions lundi”, selon une déclaration de la porte-parole, Karine Jean-Pierre.- “Besoin de temps” -Le ministère américain de la Justice a de son côté fait savoir vendredi que l’application de la loi allait s’étaler dans le temps, ce qui pose la question de ses effets à très court terme.”Les déclarations publiées aujourd’hui par la Maison Blanche et le Département de la Justice n’ont pas apporté la clarté et l’assurance nécessaires aux fournisseurs de services qui font partie intégrante du maintien de la disponibilité de TikTok pour plus de 170 millions d’Américains”, a indiqué TikTok, avant de prévenir TikTok serait donc certainement contraint d’afficher un écran noir dimanche.Donald Trump s’est, à plusieurs reprises, dit favorable à ce que l’application soit préservée aux Etats-Unis, et avait même plaidé en ce sens auprès de la Cour suprême, en vain.Vendredi, il a souligné que la décision de la Cour devait être “respectée”, mais dit avoir “besoin de temps” pour statuer sur le sort du réseau social, promettant une décision “dans un avenir assez proche”.Celui qui doit prendre ses fonctions lundi à midi a évoqué le sort de TikTok lors d’une conversation téléphonique vendredi avec le président chinois, Xi Jinping.Signe de l’ouverture de Donald Trump vis-à-vis du réseau social favori des jeunes, le patron de TikTok, Shou Chew, fait partie des invités d’honneur pour sa cérémonie d’investiture.”Je tiens à remercier le président Trump pour son engagement à travailler avec nous afin de trouver une solution qui permette à TikTok de rester disponible aux États-Unis”, a déclaré Shou Chew dans une vidéo postée sur la plateforme vendredi.”Nous allons mettre en place des mesures pour empêcher que TikTok n’éteigne la lumière” aux Etats-Unis, a assuré jeudi, sur la chaîne Fox News, l’élu républicain à la Chambre des représentants Mike Waltz, nommé conseiller à la Sécurité nationale par Donald Trump.- “Victoire” -Les élus américains avaient adopté, en avril 2024, cette loi destinée à empêcher les autorités chinoises d’accéder aux données des utilisateurs aux Etats-Unis du réseau social ou de tenter de manipuler l’opinion américaine.ByteDance a jusqu’ici systématiquement refusé de céder TikTok, même si plusieurs investisseurs américains se sont positionnés, en premier lieu l’homme d’affaires Frank McCourt, prêt à mettre 20 milliards de dollars sur la table.”Les créateurs de contenu présents sur TikTok se préparent à une possible interdiction, dans un contexte de grande incertitude”, explique Courtney Spritzer, patronne de l’agence de marketing numérique Socialfly, spécialisée dans les réseaux sociaux.Quant aux annonceurs, “certains parient sur une extinction (de la plateforme), tandis que d’autres sont plus optimistes et pensent qu’elle continuera après dimanche”, a-t-elle ajouté.La perspective d’une possible disparition de TikTok agitait internet, les trois applications les plus téléchargées sur la boutique d’Apple étant trois plateformes vidéo, à savoir la chinoise Xiaohongshu, Lemon8, autre filiale de ByteDance, et l’Américaine Clapper. TikTok figurait lui-même dans le top 10.

“Plus tristes que choqués”, les créateurs de contenus de TikTok se préparent à sa possible disparition

“Je ne sais même plus vraiment comment me définir sans TikTok”, soupire Ayman Chaudhary, une créatrice de contenus inquiète à l’idée que son application préférée ne disparaisse dimanche aux Etats-Unis par la volonté des autorités.Après des mois de tribulations judiciaires, la Cour suprême a approuvé vendredi la loi qui interdit le réseau social fréquenté par …

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“Plus tristes que choqués”, les créateurs de contenus de TikTok se préparent à sa possible disparition

“Je ne sais même plus vraiment comment me définir sans TikTok”, soupire Ayman Chaudhary, une créatrice de contenus inquiète à l’idée que son application préférée ne disparaisse dimanche aux Etats-Unis par la volonté des autorités.Après des mois de tribulations judiciaires, la Cour suprême a approuvé vendredi la loi qui interdit le réseau social fréquenté par 170 millions d’Américains, au nom de la sécurité nationale, à moins que sa maison mère chinoise ne le vende.”Nous sommes plus tristes que choqués, parce qu’on s’y attendait”, résume la jeune femme de 24 ans. “Mais c’est quand même très décevant que le gouvernement et les élus arrivent à se mettre d’accord pour bannir une application et pas pour voter des lois importantes, sur la santé ou l’éducation.”Il n’est pas certain que TikTok éteigne la lumière dimanche, ou pour toujours. Des racheteurs potentiels existent, mais ByteDance, le propriétaire de TikTok, a jusqu’ici systématiquement refusé de céder son joyau.Surtout, Donald Trump, qui sera investi président lundi, a dit avoir “besoin de temps” pour statuer sur le sort du réseau social, promettant de décider “dans un avenir assez proche” d’appliquer ou non la loi.En attendant, Ayman et de nombreux autres créateurs de contenus contemplent la perspective d’un avenir sans TikTok.- “Mandarin par dépit” -“J’ai commencé pendant les confinements à cause de la pandémie et maintenant c’est comme si j’étais au chômage”, raconte cette passionnée de lecture, qui recommande des livres sur la plateforme, et reçoit suffisamment de revenus de la publicité et des sponsors pour subvenir à ses besoins.Comme des milliers d’autres utilisateurs de TikTok, elle s’est créé un profil sur Xiaohongshu (“Petit Livre Rouge”). Ce réseau social chinois similaire à Instagram, surnommé “Red Note” par les Américains, est en tête des téléchargements d’applications gratuites cette semaine sur l’Apple Store américain (la boutique d’applications mobiles d’Apple).”J’ai l’impression que c’est un mouvement de protestation. TikTok est interdit parce qu’il appartient à un groupe chinois, donc les gens vont sur une alternative chinoise”, s’amuse-t-elle.”Vous apprenez le mandarin par dépit ? Vous n’êtes pas le seul”, a déclaré Duolingo, une application pour apprendre les langues étrangères, sur X mardi.”Nous avons constaté une augmentation de 216% du nombre de nouveaux apprenants de chinois (mandarin) aux États-Unis par rapport à l’année dernière à la même époque”.Sur TikTok, de nombreux créateurs américains ont publié des vidéos combinant leurs moments favoris sur l’appli et des messages d’adieu appelant à les suivre sur d’autres plateformes, y compris Xiaohongshu, en se moquant ouvertement des inquiétudes de leurs élus.- “Micro-influenceurs” -“Mes élèves n’adhèrent pas à l’idée que des espions chinois contrôlent l’algorithme et tout le reste”, souligne Chris Dier, un professeur d’histoire qui réalise des vidéos éducatives sur la plateforme et s’en sert dans ses cours.”La plupart d’entre eux pensent que le gouvernement des États-Unis n’aime pas TikTok parce qu’il (…) ne peut pas facilement le contrôler.”Au-delà du pied-de-nez des utilisateurs américains, il n’est pas sûr que Xiaohongshu, qui est entièrement en mandarin, constitue une solution de long terme.Déjà très populaire avant la pandémie, TikTok a été largement adopté pendant les confinements et est devenue essentielle pour de nombreuses petites et très petites entreprises.”C’est une période effrayante pour beaucoup de petits créateurs, parce que TikTok est l’une des rares plateformes sur Internet où les micro-influenceurs peuvent vraiment prospérer”, note Nathan Espinoza, qui a plus de 550.000 abonnés sur l’appli.Le réseau social a en effet bâti son succès non sur les connexions avec les proches, mais sur son algorithme ultra puissant, capable d’identifier rapidement les centres d’intérêt d’un utilisateur et de lui proposer des clips appropriés.”Je suis plus concentré sur YouTube maintenant, mais je ne serais pas là où j’en suis aujourd’hui sans TikTok”, explique Nathan. “Ma première vidéo virale m’a montré que c’était possible et qu’il y avait un public pour le type de vidéos que je faisais.”

Confusion autour du sort de TikTok, la Cour suprême ouvre la voie à une interdiction

La Cour suprême américaine a refusé vendredi de suspendre une loi menaçant le réseau social TikTok d’interdiction, mais le futur président Donald Trump a réclamé du temps pour décider de l’appliquer ou non.La décision de la plus haute juridiction américaine est intervenue à un peu plus de 36 heures de la limite imposée par le …

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Confusion autour du sort de TikTok, la Cour suprême ouvre la voie à une interdiction

La Cour suprême américaine a refusé vendredi de suspendre une loi menaçant le réseau social TikTok d’interdiction, mais le futur président Donald Trump a réclamé du temps pour décider de l’appliquer ou non.La décision de la plus haute juridiction américaine est intervenue à un peu plus de 36 heures de la limite imposée par le Congrès à la maison mère de TikTok, le groupe chinois ByteDance, pour vendre sa filiale. “Il ne fait pas de doute que, pour plus de 170 millions d’Américains, TikTok offre un important mode d’expression, d’interaction et d’appartenance à une communauté”, ont estimé les neuf hauts magistrats.”Mais le Congrès a établi que sa cession était nécessaire pour répondre à ses inquiétudes bien fondées en matière de sécurité nationale”, ont-ils observé.Les élus américains avaient adopté, en avril 2024, cette loi destinée à empêcher les autorités chinoises d’accéder aux données des utilisateurs aux Etats-Unis du réseau social ou de tenter de manipuler l’opinion américaine.”La dimension de TikTok et sa vulnérabilité au contrôle d’un adversaire étranger, combinées à la vaste gamme de données collectées par la plateforme, justifient un traitement différencié”, ont martelé les juges de la Cour suprême.Plusieurs personnalités républicaines ont salué la décision, dont l’ancien vice-président Mike Pence, qui a parlé d’une “victoire pour la protection (des données personnelles) et la sécurité du peuple américain”.La loi impose théoriquement aux fournisseurs d’internet et aux boutiques d’applications de bloquer téléchargements et mises à jour à partir de dimanche minuit.Les principales d’entre elles, contactées par l’AFP, n’ont pas répondu.Le ministère américain de la Justice a fait savoir vendredi que l’application de la loi allait s’étaler dans le temps, ce qui pose la question de ses effets à très court terme.- “Besoin de temps” -La Maison Blanche a estimé que “l’application de la loi (devait) revenir au prochain gouvernement, qui prendra ses fonctions lundi”, selon une déclaration de la porte-parole, Karine Jean-Pierre.Donald Trump s’est, à plusieurs reprises, dit favorable à ce que l’application soit préservée aux Etats-Unis, et avait même plaidé en ce sens auprès de la Cour suprême, en vain.Vendredi, il a souligné que la décision de la Cour devait être “respectée”, mais dit avoir “besoin de temps” pour statuer sur le sort du réseau social, promettant une décision “dans un avenir assez proche”.Le promoteur immobilier a évoqué le sort de TikTok lors d’une conversation téléphonique vendredi avec le président chinois, Xi Jinping.Signe de l’ouverture de Donald Trump vis-à-vis du réseau social favori des jeunes, le patron de TikTok, Shou Chew, fait partie des invités d’honneur pour sa cérémonie d’investiture, lundi.”Je tiens à remercier le président Trump pour son engagement à travailler avec nous afin de trouver une solution qui permette à TikTok de rester disponible aux États-Unis”, a déclaré Shou Chew dans une vidéo postée sur la plateforme vendredi.”Nous allons mettre en place des mesures pour empêcher que TikTok n’éteigne la lumière” aux Etats-Unis, a assuré jeudi, sur la chaîne Fox News, l’élu républicain à la Chambre des représentants Mike Waltz, nommé conseiller à la Sécurité nationale par Donald Trump.”Cela donnera du temps au président Trump pour maintenir TikTok en activité”, a expliqué l’élu de Floride”Il est clair qu’il faut plus de temps afin de pouvoir trouver un acheteur américain pour TikTok”, a abondé l’influent sénateur démocrate Chuck Schumer.ByteDance a jusqu’ici systématiquement refusé de céder TikTok, même si plusieurs investisseurs américains se sont positionnés, en premier lieu l’homme d’affaires Frank McCourt, prêt à mettre 20 milliards de dollars sur la table.”Les créateurs de contenu présents sur TikTok se préparent à une possible interdiction, dans un contexte de grande incertitude”, explique Courtney Spritzer, patronne de l’agence de marketing numérique Socialfly, spécialisée dans les réseaux sociaux.Quant aux annonceurs, “certains parient sur une extinction (de la plateforme), tandis que d’autres sont plus optimistes et pensent qu’elle continuera après dimanche”, a-t-elle ajouté.La perspective d’une possible disparition de TikTok agitait internet, les trois applications les plus téléchargées sur la boutique d’Apple étant trois plateformes vidéo, à savoir la chinoise Xiaohongshu, Lemon8, autre filiale de ByteDance, et l’Américaine Clapper. TikTok figurait lui-même dans le top 10.

USA: la Cour suprême ouvre la voie à l’interdiction de TikTok, Trump réclame du temps pour statuer

La Cour suprême américaine a validé vendredi à l’unanimité l’entrée en vigueur d’une loi menaçant le réseau social TikTok d’interdiction, mais le futur président Donald Trump a réclamé du temps pour décider de l’appliquer ou non.La décision de la plus haute juridiction américaine est intervenue à un peu plus de 36 heures de la limite imposée par le Congrès à la maison mère de TikTok, le groupe chinois ByteDance, pour vendre sa filiale. “Il ne fait pas de doute que, pour plus de 170 millions d’Américains, TikTok offre un important mode d’expression, d’interaction et d’appartenance à une communauté”, ont estimé les neuf hauts magistrats.”Mais le Congrès a établi que sa cession était nécessaire pour répondre à ses inquiétudes bien fondées en matière de sécurité nationale”, ont-ils observé.Les élus américains avaient adopté, en avril 2024, cette loi destinée à empêcher les autorités chinoises d’accéder aux données des utilisateurs aux Etats-Unis du réseau social ou de tenter de manipuler l’opinion américaine.”La dimension de TikTok et sa vulnérabilité au contrôle d’un adversaire étranger, combinées à la vaste gamme de données collectées par la plateforme, justifient un traitement différencié”, ont martelé les juges de la Cour suprême.Plusieurs personnalités républicaines ont salué la décision, dont l’ancien vice-président Mike Pence, qui a parlé d’une “victoire pour la protection (des données personnelles) et la sécurité du peuple américain”.Sollicité par l’AFP, TikTok n’a pas donné suite dans l’immédiat.La loi impose théoriquement aux fournisseurs d’internet et aux boutiques d’applications de bloquer téléchargements et mises à jour à partir de dimanche minuit.Les principales d’entre elles, contactées par l’AFP, n’ont pas répondu.Le ministère américain de la Justice a fait savoir vendredi que l’application de la loi allait s’étaler dans le temps, ce qui pose la question de ses effets à très court terme.- “Besoin de temps” -La Maison Blanche a estimé que “l’application de la loi (devait) revenir au prochain gouvernement, qui prendra ses fonctions lundi”, selon une déclaration de la porte-parole, Karine Jean-Pierre.Donald Trump s’est, à plusieurs reprises, dit favorable à ce que l’application soit préservée aux Etats-Unis, et avait même plaidé en ce sens auprès de la Cour suprême, lui demandant de surseoir à sa décision, en vain.Vendredi, il a souligné que la décision de la Cour devait être “respectée”, mais dit avoir “besoin de temps” pour statuer sur le sort du réseau social, promettant une décision “dans un avenir assez proche”.Le promoteur immobilier a évoqué le sort de TikTok lors d’une conversation téléphonique vendredi avec le président chinois, Xi Jinping.Signe de l’ouverture de Donald Trump vis-à-vis du réseau social favori des jeunes, le patron de TikTok, Shou Chew, fait partie des invités d’honneur pour sa cérémonie d’investiture, lundi.”Nous allons mettre en place des mesures pour empêcher que TikTok n’éteigne la lumière” aux Etats-Unis, a assuré jeudi, sur la chaîne Fox News, l’élu républicain à la Chambre des représentants Mike Waltz, nommé conseiller à la Sécurité nationale par Donald Trump.”La loi permet un report si une transaction reste possible”, a expliqué l’élu de Floride. “Cela donnera du temps au président Trump pour maintenir TikTok en activité.”Pour Mike Waltz, le futur chef de l’Etat entend préserver le réseau social tout en réglant les questions relatives au possible accès des autorités chinoises aux données des utilisateurs américains de TikTok.ByteDance a jusqu’ici systématiquement refusé de céder TikTok, même si plusieurs investisseurs américains se sont positionnés, en premier lieu l’homme d’affaires Frank McCourt, prêt à mettre 20 milliards de dollars sur la table.”Les créateurs de contenu présents sur TikTok se préparent à une possible interdiction, dans un contexte de grande incertitude”, explique Courtney Spritzer, patronne de l’agence de marketing numérique Socialfly, spécialisée dans les réseaux sociaux.Quant aux annonceurs, “certains parient sur une extinction (de la plateforme), tandis que d’autres sont plus optimistes et pensent qu’elle continuera après dimanche”, a-t-elle ajouté.

USA: la Cour suprême ouvre la voie à l’interdiction de TikTok, Trump réclame du temps pour statuer

La Cour suprême américaine a validé vendredi à l’unanimité l’entrée en vigueur d’une loi menaçant le réseau social TikTok d’interdiction, mais le futur président Donald Trump a réclamé du temps pour décider de l’appliquer ou non.La décision de la plus haute juridiction américaine est intervenue à un peu plus de 36 heures de la limite …

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L’UE annonce approfondir son enquête sur X après des provocations de Musk

La Commission européenne a approfondi vendredi son enquête sur le réseau social X, soupçonné de répandre de fausses informations et de manipuler le débat public en Europe, après des provocations d’Elon Musk.”Aujourd’hui, nous prenons de nouvelles mesures pour faire la lumière sur la conformité des systèmes de recommandation de X” avec le règlement sur les …

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L’UE annonce approfondir son enquête sur X après des provocations de Musk

La Commission européenne a approfondi vendredi son enquête sur le réseau social X, soupçonné de répandre de fausses informations et de manipuler le débat public en Europe, après des provocations d’Elon Musk.”Aujourd’hui, nous prenons de nouvelles mesures pour faire la lumière sur la conformité des systèmes de recommandation de X” avec le règlement sur les services numériques (DSA) de l’Union européenne, a déclaré la commissaire européenne à la Souveraineté technologique, Henna Virkkunen.Bruxelles est sous la pression d’eurodéputés et d’États membres, dont la France, pour agir fermement, alors que le patron de X est soupçonné de manipuler ses algorithmes pour soutenir l’extrême droite en Europe.A l’approche des élections de fin février en Allemagne, Elon Musk a affiché régulièrement son soutien à l’AfD, parti d’extrême droite allemand.Le chancelier allemand Olaf Scholz a accusé vendredi le milliardaire américain, proche de Donald Trump, de menacer la démocratie en Europe. “Il soutient l’extrême droite partout en Europe. C’est inacceptable”, a estimé le dirigeant social-démocrate.Mais les nouvelles mesures européennes sont “indépendantes” des prises de position politiques de Musk qui relèvent de la liberté d’expression, a assuré l’UE.La Commission a demandé vendredi au réseau de microblogs américain de fournir avant le 15 février “une documentation interne sur ses systèmes de recommandation et sur toute modification récente apportée à ceux-ci”.De plus, elle a annoncé une “ordonnance de conservation”, qui contraint la plateforme à “préserver les documents internes et les informations concernant les changements futurs dans la conception et le fonctionnement de ses algorithmes de recommandation, pour la période allant du 17 janvier 2025 au 31 décembre 2025”, sauf si l’enquête en cours de la Commission est conclue avant cette date. Cette enquête a été ouverte en décembre 2023.- Évaluation des “risques systémiques” -Enfin, la Commission a émis une “demande d’accès à certaines API commerciales de X”, des interfaces techniques permettant un accès direct aux contenus pour vérifier la modération et la viralité des comptes.”Ces mesures permettront aux services de la Commission de prendre en compte tous les faits pertinents dans l’évaluation complexe des risques systémiques” de la plateforme et de la façon dont elle les atténue, a expliqué l’exécutif européen dans un communiqué.Depuis l’ouverture de cette enquête sur X, aucune mise en cause officielle n’a été annoncée concernant les soupçons de manipulation des algorithmes, qui rendraient plus visibles les messages d’Elon Musk ou de la droite radicale.En revanche, le réseau social a été mis en cause formellement en juillet dernier pour trois infractions présumées: tromperie des utilisateurs avec les coches bleues censées certifier les sources d’informations, transparence insuffisante autour des publicités, non respect de l’obligation d’accès aux données de la plateforme par des chercheurs agréés.Pour chacune d’elles, et faute de mise en conformité, la Commission pourrait infliger à Elon Musk de lourdes amendes.- Bataille idéologique -De son côté, le milliardaire, mène une bataille idéologique, en phase avec la droite américaine, contre le DSA qu’il décrit comme un instrument de censure.Ce nouveau règlement, pleinement entré en vigueur l’an dernier, vise à faire respecter au sein de l’UE des limites à la liberté d’expression, généralement définies par le droit national, et qui étaient déjà existantes, comme l’interdiction des insultes racistes en France ou la diffusion de symboles nazis en Allemagne.”Nous sommes déterminés à faire en sorte que toutes les plateformes opérant dans l’UE respectent notre législation”, a souligné Mme Virkkunen.Paris avait mis la pression sur Bruxelles la semaine dernière jugeant trop faible la réaction initiale de l’exécutif européen aux interventions de Musk. “Je me réjouis que la Commission ait entendu l’appel (…) en faveur d’une application rigoureuse du DSA pour protéger nos démocraties et nos élections”, a réagi Clara Chappaz, ministre déléguée française chargée du Numérique. Une trentaine d’eurodéputés avaient aussi exprimé jeudi leurs “vives préoccupations face aux “ingérences” d’Elon Musk en Europe, exhortant la Commission à agir, dans une lettre à Mme von der Leyen.Un débat est prévu mardi au Parlement européen à Strasbourg sur les accusations visant le patron de X et la façon d’y répondre.