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“J’ai demandé à l’IA de … “: de nombreux chômeurs utilisent l’outil dans leur quête d’un emploi

Ecrire un CV ou une lettre de motivation, passer un entretien fictif et “se mettre en confiance”: l’intelligence artificielle est de plus en plus utilisée par des salariés en quête d’un nouveau job ou des demandeurs d’emploi qui veulent maximiser leur chance d’être recrutés. “J’ai été entrepreneure pendant huit ans. Et l’été dernier, j’ai dû me reconvertir et retourner sur le marché de l’emploi”, explique à l’AFP Elodie Germain, 46 ans. Un bémol: “Je n’avais jamais vraiment passé d’entretien d’embauche. Je me suis alors dit : +Pourquoi pas utiliser l’IA ?+”. “J’ai donné une fiche de poste, je lui ai envoyé mon CV et lui ai demandé: +A partir de ces données, peux-tu simuler un entretien ?+”, détaille la quadragénaire enthousiaste.Simple, basique… voire trop: jugeant l’outil “un peu trop sympa”, Elodie demande à ChatGPT “de lui poser des questions pièges”. En retour, l’outil lui indique que “le fait d’avoir été entrepreneure (lui) a donné une vision globale des enjeux de l’entreprise”, “de quoi (lui) redonner confiance” et lui permettre, in fine, de décrocher un poste de responsable de la communication.Comme elle, de plus en plus de chômeurs, quel que soit leur niveau d’études, utilisent l’IA pour chercher un job, selon une enquête publiée jeudi par l’Observatoire de l’IA et de l’emploi. Qu’ils soient à l’aise (56% des personnes sondées) ou pas, pas moins de 77% des chômeurs, particulièrement les femmes (79% contre 74% des hommes sans emploi) ont ainsi utilisé l’IA dans cet objectif, détaille l’étude. Pour les chômeurs sondés, l’IA permet notamment d'”améliorer la qualité des candidatures” qu’il s’agisse de rédiger des CV ou des lettres de motivation (40%), “accéder à plus d’offres d’emploi ou mieux les cibler” (33%), “mieux connaître et caractériser ses compétences” (29%) ou “mieux se préparer aux entretiens d’embauche” (19%), par exemple.- “Se détacher” mais sans faute -Formateur au sein du réseau “Mon assistant numérique”, Clément Thonon aide chercheurs d’emploi, personnes en reconversion ou celles en quête de nouvelles compétences, à mieux maîtriser ces outils, “des bases de la bureautique jusqu’à des usages plus avancés”.Quand on recherche un emploi, il faut “de plus en plus envoyer en masse” ses candidatures, et l’IA permet aussi au postulant de “se détacher”. La contrepartie, c’est qu'”on ne peut plus avoir une faute dans un CV ou dans une lettre de motivation (…) C’est un peu l’exigence supplémentaire”.Kevin Garnier, marketeur de 30 ans, ne se lasse pas de ces outils. Outre la mise à jour du CV ou le premier jet d’une lettre de motivation, le jeune Rennais est allé jusqu’à mettre “une photo de lui lambda en vacances et l’IA l’a transformée en photo professionnelle”. De quoi économiser “quelque centaines d’euros” chez un photographe, se réjouit-il.Quid des données personnelles ? “Il y a un sujet, c’est vrai, surtout que ce sont des entreprises américaines… “, sourit-il, mais “ça permet un tel gain de temps, une telle praticité… qu’on ne peut le négliger”.”On a le +accepter cookie+ facile”, plaisante Nasser, jeune diplômé en marketing et communication de 24 ans, qui a récemment crée une vidéo à l’aide d’une IA pour répondre à une offre “de poste de chargé de création sur Youtube auprès d’un influenceur”.Et pour lui comme pour Kevin, les retours sont plutôt probants et les recruteurs reviennent vers eux.A l’inverse, pour Alice Collier Titécat, 52 ans et ancienne directrice stratégique, “c’est la désillusion absolue”.”L’IA peut être un formidable outil pour se préparer en amont sur la dynamique d’un secteur, être le plus au fait d’une entreprise avant un entretien”, souligne-t-elle, mais “ma candidature reste bloquée au premier tri”. “Ce sont des bots qui écrèment et un profil comme le mien, avec 30 ans d’expérience acquise à l’étranger, n’a aucune chance (…) s’il n’y a pas d’humain pour regarder mon parcours”.

Avec la bénédiction de Trump, le trublion de la tech Larry Ellison revient au centre du jeu

Du possible rachat de TikTok à un projet géant d’infrastructures pour l’intelligence artificielle (IA), le cofondateur du groupe américain Oracle Larry Ellison est impliqué dans plusieurs dossiers chauds, remis sur le devant de la scène par son ami Donald Trump.Le fantasque entrepreneur, qui reste président et responsable technique de la société qu’il a cofondée il …

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Avec la bénédiction de Trump, le trublion de la tech Larry Ellison revient au centre du jeu

Du possible rachat de TikTok à un projet géant d’infrastructures pour l’intelligence artificielle (IA), le cofondateur du groupe américain Oracle Larry Ellison est impliqué dans plusieurs dossiers chauds, remis sur le devant de la scène par son ami Donald Trump.Le fantasque entrepreneur, qui reste président et responsable technique de la société qu’il a cofondée il y a près d’un demi-siècle (1977), avait déjà favorablement positionné Oracle dans la course à l’IA. Spécialisée depuis ses débuts dans la gestion de bases de données, la société a ainsi fait sa révolution au milieu des années 2010 pour devenir un acteur majeur du “cloud” (informatique à distance), essentiel à l’IA.Mardi, lors d’un grand raoût à la Maison Blanche, le président américain Donald Trump a réuni Larry Ellison avec le patron de la société japonaise SoftBank et celui d’OpenAI pour annoncer un projet d’investissements privés massifs dans l’IA.La nouvelle coentreprise Stargate, qui réunit les trois partenaires, s’est engagée à injecter au moins 500 milliards de dollars dans la construction et la gestion de centres de données.”Le centre que nous bâtissons sera le plus grand ordinateur jamais construit”, a promis Larry Ellison à la sortie de la Maison Blanche.A 80 ans révolu, le natif de New York, troisième fortune mondiale (229 milliards de dollars) selon Forbes, se voit en rouage essentiel de la révolution IA, qui va notamment transformer la médecine, d’après lui.”On pourra faire de la détection de cancer en utilisant l’IA sur des prélèvements sanguins”, a-t-il pris comme exemple. En cas d’identification d’une tumeur, il sera possible de développer “un vaccin adapté spécifiquement à votre cancer, disponible en 48 heures. C’est la promesse de l’IA.”Le projet Stargate offre un accélérateur majeur à Oracle qui, s’il est un acteur reconnu du cloud, pèse moins de 5% du marché mondial, bien loin du trio composé de Google, Microsoft et Amazon, qui en contrôlent près des deux tiers.”Stargate apparaît plus gros que ce que nous anticipions depuis un an que les spéculations circulent”, a commenté Angelo Zino, analyste du cabinet CFRA. “Le projet peut offrir une croissance significative à Oracle.”- Au chevet de TikTok -Personnage haut en couleurs, Larry Ellison n’a jamais caché son immense ambition, clamant, à la fin des années 90, qu’il allait rendre Microsoft obsolète, puis promettant plus récemment de détrôner Amazon sur le cloud.Abandonné à quelques mois par sa mère, élevé dans un quartier populaire de Chicago, ce patron athlétique est une figure hors norme dans le milieu de la tech, pourtant peuplé d’individus atypiques.Sympathisant républicain de longue date, il s’est rapproché de Donald Trump dès sa première campagne, au point d’affecter, en 2016, des cadres d’Oracle à l’équipe de transition avant l’entrée du promoteur immobilier à la Maison Blanche.En 2020, le chef de l’Etat se tourne vers lui pour trouver une issue au dossier TikTok. Il donne sa bénédiction à un montage qui prévoit une prise de participation de Walmart et d’Oracle.Mais la transaction tombe à l’eau et Donald Trump prend un décret interdisant TikTok, lequel sera retoqué par la justice américaine. Pressé par le gouvernement américain, TikTok choisit Oracle comme unique prestataire de cloud aux Etats-Unis.Interrogé mardi, le président s’est dit favorable à un scénario incluant le rachat de la plateforme par Elon Musk pour la sauver d’une disparition aux Etats-Unis, prévue par une loi du Congrès. “J’aimerais bien aussi que Larry (Ellison) l’achète”, a-t-il enchaîné, l’intéressé qualifiant cette possible transaction de “bon deal”.Dans cette nouvelle ère marquée par les efforts ostensibles des grands patrons de la tech pour se faire une place dans le premier cercle Trump, Larry Ellison a une longueur d’avance.Mardi, le président a eu pour lui des mots louangeurs, comparables à ceux qu’il a utilisés pour parler d’Elon Musk, un proche désormais à qui il a confié une mission de réduction des dépenses publiques.”C’est un homme incroyable”, a dit Donald Trump, le présentant comme “le patron d’un peu tout”, en référence à sa diversification dans d’autres domaines que l’informatique.”Nous n’aurions pas pu faire ça sans vous”, lui a répondu Larry Ellison. “Cela aurait tout simplement été impossible.”

Elon Musk veut en découdre avec Wikipédia à cause d’une référence à son salut polémique

Maître absolu sur X, Elon Musk n’aime pas les déconvenues sur d’autres plateformes: le milliardaire s’en prend à Wikipédia, où la page qui lui est dédiée fait désormais référence à son salut polémique lors de l’investiture de Donald Trump, considéré comme nazi par certains.Mais Jimmy Wales, le fondateur de la célèbre encyclopédie en ligne, a …

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Elon Musk veut en découdre avec Wikipédia à cause d’une référence à son salut polémique

Maître absolu sur X, Elon Musk n’aime pas les déconvenues sur d’autres plateformes: le milliardaire s’en prend à Wikipédia, où la page qui lui est dédiée fait désormais référence à son salut polémique lors de l’investiture de Donald Trump, considéré comme nazi par certains.Mais Jimmy Wales, le fondateur de la célèbre encyclopédie en ligne, a fait comprendre qu’il ne comptait pas se laisser intimider.Propriétaire majoritaire de X, Elon Musk y a permis une désinformation encore plus abondante et, ses critiques l’en accusent, une mise en avant des idées de la droite radicale, à commencer par celles des partisans du président américain Donald Trump, dont il est devenu très proche.De son côté, Jimmy Wales se veut le chantre de la neutralité et des faits avérés. – “Propagande” et “faits” -L’objectif de Wikipédia est de permettre aux rédacteurs de créer un contenu “clair et reconnaissant les différents points de vue existants” malgré “la montée des sentiments de division, de l’esprit partisan, des guerres culturelles et de tout cela”, a-t-il affirmé en décembre dans une interview au média Intelligencer. A l’origine de la récente brouille: un geste troublant d’Elon Musk le jour de l’investiture de Donald Trump. Pour saluer la foule, il a fermement levé la main d’une manière semblable, selon ses détracteurs et des historiens, au salut nazi.Depuis mercredi, ce geste largement commenté aux Etats-Unis et à travers le monde figure sur la page biographique d’Elon Musk sur Wikipédia ainsi que sur celle consacrée au salut nazi.Sur la page d’Elon Musk, Wikipédia précise que le geste a été “perçu par un certain nombre d’observateurs comme un salut nazi” mais que le milliardaire s’en est défendu. Ce qui n’a pas empêché le principal intéressé d’attaquer le site, l’accusant de reprendre la “propagande” des médias traditionnels, l’une de ses cibles privilégiées. Il a appelé ses partisans à ne plus financer Wikipédia.Des “faits”, pas de la propagande, a répliqué Jimmy Wales, lui aussi sur X. “Elon n’est pas content que Wikipédia ne soit pas à vendre”, s’est-il amusé, référence au rachat en 2022 de X, alors Twitter, par l’homme d’affaires, pour 44 milliards de dollars.- “Déclin de la confiance” -Gérée par la fondation à but non lucratif Wikimedia Foundation, Wikipédia est une sorte d’ovni dans le monde de la tech, aujourd’hui dominé par des mastodontes comme Google et Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp). La plateforme se veut l’un des derniers symboles de l’idéalisme des débuts d’internet, donnant la parole aux internautes du monde entier.Fondée le 15 janvier 2001, Wikipédia a démarré en anglais mais s’est rapidement déployée à travers le monde avec, aujourd’hui, des contenus disponibles en plus de 300 langues.”Le déclin de la confiance dans le journalisme et la politique est très fort, ce qui, dans certains cas, se traduit chez les gens par un sentiment de colère et d’être perdus”, a estimé Jimmy Wales dans son interview à Intelligencer. Mais au sein de la communauté Wikipédia, a-t-il affirmé, “nous continuons à travailler, en essayant d’être neutres et clairs”. Après le rachat de Twitter par Elon Musk en 2022, qu’il a rebaptisé X, les équipes chargées de la modération des contenus ont été remplacées par des “community notes”, des messages postés par les utilisateurs pour contredire la véracité d’un message ou la nuancer en ajoutant du contexte. Elon Musk clame défendre ainsi la liberté d’expression mais les spécialistes estiment que la plateforme est devenue un paradis de la désinformation.

Musk critique le projet d’investissement dans l’IA présenté par Trump

Elon Musk a critiqué mercredi le projet d’investissements privés massifs dans l’intelligence artificielle (IA) présenté la veille par Donald Trump, affirmant que les partenaires de cette nouvelle coentreprise “[n’avaient] pas l’argent” pour le financer, ce qu’a contesté le patron d’OpenAI Sam Altman.Lors d’un grand raout à la Maison-Blanche, le président américain a dévoilé une société …

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Musk critique le projet d’investissement dans l’IA présenté par Trump

Elon Musk a critiqué mercredi le projet d’investissements privés massifs dans l’intelligence artificielle (IA) présenté la veille par Donald Trump, affirmant que les partenaires de cette nouvelle coentreprise “[n’avaient] pas l’argent” pour le financer, ce qu’a contesté le patron d’OpenAI Sam Altman.Lors d’un grand raout à la Maison-Blanche, le président américain a dévoilé une société commune baptisée “Stargate”, qui prévoit d’engager “au moins 500 milliards de dollars” dans des infrastructures IA aux États-Unis.Stargate réunit le spécialiste du “cloud” (informatique à distance) Oracle, le géant japonais des investissements SoftBank, et la start-up d’IA générative OpenAI (ChatGPT). Figure aussi parmi les financiers du projet le fonds d’investissement MGX, adossé aux Émirats arabes unis.Le flamboyant patron de SoftBank, Masayoshi Son, a précisé que la coentreprise allait “commencer à déployer immédiatement 100 milliards de dollars”, avec l’objectif d’atteindre un total de 500 sur quatre ans.”Ils n’ont pas l’argent” pour financer ce projet, a clamé mercredi Elon Musk sur son compte X. “SoftBank n’est assuré que de 10 milliards de dollars”, a-t-il affirmé, ajoutant: “je le tiens de bonne source.”Le patron de Tesla a dépensé de sa poche 277 millions de dollars pour financer la campagne de Donald Trump et s’est vu confier une mission extra-gouvernementale pour couper dans les dépenses publiques.”Faux, comme vous le savez probablement”, a rapidement rétorqué le patron d’OpenAI, Sam Altman, sur X, proposant à Elon Musk de “venir visiter le premier site en cours de construction”.”J’ai conscience que ce qui est bon pour le pays ne l’est pas toujours pour vos sociétés, mais j’espère que dans votre nouveau rôle, vous donnerez la priorité aux États-Unis”, a poursuivi Sam Altman.Elon Musk, qui fait partie des cofondateurs d’OpenAI, s’en prend régulièrement à Sam Altman, à qui il reproche notamment d’avoir dévoyé la mission initiale de la start-up, axée sur un développement raisonné de l’IA.De son côté, SoftBank, interrogé jeudi par l’AFP, s’est refusé à tout commentaire, renvoyant à son communiqué de presse de la veille.Le titre de SoftBank continuait de s’envoler à la Bourse de Tokyo, grimpant de 6% à la mi-journée jeudi après avoir gagné quelque 10% mercredi.-“Sur parole”-“Le peuple américain devrait croire le président Trump et ces PDG sur parole: ces investissements arrivent dans notre grand pays et les emplois américains arrivent avec eux”, a déclaré la porte-parole de Donald Trump, Karoline Leavitt, à la chaîne Fox News.Selon le Wall Street Journal, SoftBank dispose d’environ 30 milliards de dollars en liquidités disponibles, et Oracle d’environ 11 milliards de dollars en liquidités et en titres. Les dépenses d’Oracle dans son réseau de centres de données n’ont été que de quelques milliards lors de son dernier exercice.De son côté, selon un compte-rendu de Bloomberg, le site d’information The Information a affirmé jeudi que SoftBank et OpenAI prévoyaient d’investir chacun 19 milliards de dollars dans Stargate, et contrôleraient alors chacune 40% du capital.Oracle et MGX contribueraient chacun à hauteur d’environ 7 milliards de dollars, le reste provenant de commanditaires et de financements par emprunt.Stargate porte principalement sur la construction de centres d’hébergement et de traitement de données, les fameux “data centers”.Le développement du cloud (informatique à distance) et de l’IA, surtout générative, nécessite d’immenses capacités de stockage de données, ce qui a dopé les besoins en serveurs de pointe.Elon Musk est lui-même partie prenante dans la course à l’IA et les sociétés qu’il contrôle, notamment Tesla, ont massivement investi dans ce domaine.Sa start-up d’IA générative, xAI, lancée en 2023, veut construire une “usine à calcul géante” sur un ancien site industriel à Memphis (Tennessee).

“Merci Dorothée”: l’ex-idole des enfants célébrée sur TF1

Rare dans les médias après 20 ans de règne sur les programmes jeunesse, Dorothée retrouve le petit écran vendredi le temps d’une soirée hommage sur TF1, l’occasion pour l’idole des trentenaires et quadras de dévoiler une chanson inédite, sans augurer de la suite.”Je ne réagis que par coup de coeur”, a expliqué la vedette, âgée …

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“Merci Dorothée”: l’ex-idole des enfants célébrée sur TF1

Rare dans les médias après 20 ans de règne sur les programmes jeunesse, Dorothée retrouve le petit écran vendredi le temps d’une soirée hommage sur TF1, l’occasion pour l’idole des trentenaires et quadras de dévoiler une chanson inédite, sans augurer de la suite.”Je ne réagis que par coup de coeur”, a expliqué la vedette, âgée de 71 ans en décembre lors d’une conférence de presse, pour justifier sa participation à l’émission “Merci Dorothée”.A l’époque, rembobine-t-elle, “ce qui nous intéressait, la chose la plus importante, c’était le relais entre l’image et la vie (…) Les gamins qui ne pouvaient pas partir en vacances étaient avec nous, donc ils n’étaient pas tout seuls. On faisait un lien entre la famille, l’école”, pour s’amuser “tout en apprenant” des choses “de temps en temps”. Frédérique Hoschedé, de son vrai nom, a présenté “Le Club Dorothée” de 1987 à 1997 sur TF1, squattant l’antenne quelque 1.000 heures par an, après une décennie aux manettes de “Récré A2” sur Antenne 2. Elle a vendu au passage quelque 20 millions de disques. Animé par Nikos Aliagas, l’hommage de vendredi retrace surtout les années “Club Do” et leur cocktail de sketches, chansons, opérations caritatives, dessins animés majoritairement japonais comme “Dragon Ball” et séries à l’eau de rose (“Hélène et les garçons”, “Premiers baisers”…) produites par AB, le groupe fondé par Jean-Luc Azoulay et Claude Berda. Jacky et Patrick Simpson-Jones qui, aux côtés d’Ariane Carletti et François Corbier aujourd’hui décédés, accompagnaient Dorothée à la présentation. Ils ont répondu présents, tout comme Bernard Minet, membre du groupe Les Musclés et chanteur de génériques cultes, ou encore de nombreuses figures de sitcoms.S’y ajoutent d’autres célébrités (Nolwenn Leroy, Amir…) venues lui témoigner leur affection, notamment en interprétant certains de ses tubes.- “Responsabilité” -“Je me suis pris un grand coup d’amitié dans le coeur”, a résumé à la presse Dorothée, qui mesure encore mal son impact sur toute une génération. A l’époque, “on savait qu’on avait une responsabilité vis-à-vis de nos (millions de) téléspectateurs (…) qu’on avait un rôle à jouer”, mais “je ne pensais pas que ça avait une aussi belle ampleur”, relate-t-elle, récusant tout statut d'”icône”.Ses émissions n’en ont pas moins essuyé de nombreuses critiques, notamment pour la violence de ses dessins animés nippons, qui ont depuis contribué à faire de la France le deuxième consommateur de mangas (BD) derrière le Japon. Dès qu’il y a de la nouveauté, “tout le monde est critiqué”, balaye Dorothée, même “si ça fait toujours de la peine de se voir critiqué pour quelque chose en quoi on croit”. Pas rancunière envers TF1, elle assure ne pas avoir “pensé du tout” à l’arrêt brutal du Club Dorothée décidé par la chaîne il y a près de trente ans, sur fond de conflit avec le producteur AB. “Contente” de faire l’émission, la détentrice du record de concerts à Bercy pour une femme (59) a également repris le micro. – “Relais humains” -Dans sa valise, outre ses “chaussettes rouges et jaunes à petit pois”, un nouveau morceau, “J’ai dans mes souvenirs”, son premier inédit depuis 2010.De quoi espérer la revoir sur scène ? “L’occasion se représentera encore peut-être. Je ne sais pas”.De même, “les portes ne sont pas fermées” quant à un éventuel retour récurrent à la télévision, répond celle qui a déjà décliné plusieurs propositions.Cette téléphage revendiquée avait déjà fait une apparition remarquée en 2022 dans “La chanson secrète”, autre émission de Nikos Aliagas. Un animateur qu’elle apprécie… comme Cyril Hanouna.Interrogée sur le non-renouvellement de C8 en mars par le régulateur de l’audiovisuel, l’ancienne animatrice dit penser “surtout aux téléspectateurs”, “à tous ceux qui travaillaient sur la chaîne, sur toutes les émissions (…) Ca, c’est dur”.Plus généralement, elle regrette l’absence de “relais humain” dans les programmes jeunesse actuels, “dévidoirs à dessins animés”, selon elle, très souvent dépourvus d’animateurs.

La difficile ébauche de la Maison du dessin de presse, lancée après Charlie Hebdo

Fin du brouillard pour la Maison du dessin de presse : lancé début 2020 lors de commémorations de l’attentat contre Charlie Hebdo, ce projet présidentiel vient d’être relancé après une année en suspens mal vécue par certains de ses défenseurs.”J’ai vraiment pensé que ce n’était plus d’actualité”, affirme à l’AFP Natacha Wolinski, membre du comité d’orientation …

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