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Cryptomonnaies: un homme libéré deux jours après son enlèvement contre rançon, quatre interpellations

Trois mois et demi après le kidnapping contre rançon du cofondateur de Ledger, le père d’un homme ayant fait fortune dans les cryptomonnaies a été libéré samedi soir lors d’un assaut deux jours après son enlèvement en plein Paris, et quatre personnes ont été interpellées.L’homme avait été enlevé jeudi vers 10H30 dans le 14e arrondissement, a précisé le parquet de Paris. Selon une source policière, l’action avait été menée devant témoins par quatre hommes cagoulés qui l’avaient emmené à bord d’un fourgon de livraison.”La victime s’avérait être le père d’un homme ayant fait fortune dans les cryptomonnaies, les faits étant accompagnés d’une demande de rançon”, a souligné le parquet, sans en préciser le montant.D’après le journal Le Parisien, “les malfaiteurs auraient réclamé entre 5 à 7 millions d’euros sous forme de virements en échange de sa libération”.Une source proche du dossier a précisé à l’AFP qu’une somme “très élevée” avait été réclamée par les ravisseurs mais n’avait pas été versée. Les “nombreuses investigations” menées ont permis la libération samedi vers 21H00 de “la victime retenue dans un logement situé dans l’Essonne”, a indiqué le parquet.Blessé, l’homme a été pris en charge par les secours, a-t-on ajouté de même source, sans préciser la nature de ses blessures.Selon la source proche du dossier, l’homme a eu un doigt sectionné.”Lors de cette intervention, quatre individus ont été interpellés” et “placés en garde à vue”, a précisé le parquet.L’otage a été libéré lors d’un assaut de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) dans le pavillon où l’homme était séquestré, a relaté la source proche.Le lieu où il était retenu a été localisé grâce à une “enquête hors norme”, “d’anthologie”, a souligné cette source, ajoutant que “d’autres mutilations étaient à craindre” si les policiers n’étaient pas intervenus.”Un immense bravo aux enquêteurs qui ont fait un travail exceptionnel pour libérer cet homme et pour interpeller ses ravisseurs”, a réagi sur X le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, saluant l'”engagement décisif” du préfet de police Laurent Nuñez et de ses effectifs.L’épouse de la victime, entendue par les policiers, avait précisé que son mari et son fils, qui détiennent une société de marketing gérant de la cryptomonnaie à Malte, avaient fait l’objet de menaces par le passé, selon la source policière.- Mode opératoire similaire -Une enquête a été ouverte pour arrestation, enlèvement, séquestration et détention arbitraire d’otage pour obtenir l’exécution d’un ordre ou d’une condition, extorsion avec arme, le tout en bande organisée, et participation à une association de malfaiteurs criminelle.  La brigade de répression du banditisme (BRB) et la police judiciaire sont chargées des investigations.Selon la source proche de l’enquête, la brigade de lutte contre la cybercriminalité (BL2C) et la BRI ont également été mobilisées dans cette enquête.Cet enlèvement suivi d’une séquestration avec demande de rançon en cryptomonnaie intervient un peu plus de trois mois après le rapt du cofondateur de Ledger, société spécialisée dans les cryptoactifs.Le 21 janvier, au petit matin, David Balland et sa compagne avaient été kidnappés à leur domicile à Méreau (Cher).L’alerte avait été donnée par Eric Larchevêque, cofondateur de Ledger, qui avait reçu une vidéo d’un doigt coupé de David Balland, accompagnée d’une importante demande de rançon en cryptomonnaie. Séquestré à Châteauroux, David Balland a été libéré le 22 janvier. Sa compagne a été retrouvée ligotée dans le coffre d’un véhicule dans l’Essonne le lendemain.Au moins neuf suspects ont été mis en examen dans cette affaire, dont le commanditaire présumé de cet enlèvement.Par ailleurs, début janvier, un homme de 56 ans avait été retrouvé dans le coffre d’une voiture près du Mans, à plusieurs centaines de kilomètres de son domicile situé dans l’Ain.Selon plusieurs médias, il s’agissait du père d’un influenceur en cryptomonnaies basé à Dubaï, qui publie régulièrement des vidéos sur ses gains, et une demande de rançon avait été faite.mlf-sm-sc-mk/bfa/tmt

Cryptomonnaies: un homme libéré deux jours après son enlèvement contre rançon, quatre interpellations

Trois mois et demi après le kidnapping contre rançon du cofondateur de Ledger, le père d’un homme ayant fait fortune dans les cryptomonnaies a été libéré samedi soir lors d’un assaut deux jours après son enlèvement en plein Paris, et quatre personnes ont été interpellées.L’homme avait été enlevé jeudi vers 10H30 dans le 14e arrondissement, …

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Le projet d’Elon Musk de créer une ville en passe de devenir réalité au Texas

Des électeurs du Texas sont appelés à se prononcer samedi sur le projet du milliardaire Elon Musk de créer une ville autour du complexe industriel de son entreprise spatiale SpaceX dans le sud des Etats-Unis.Un peu moins de 300 personnes, en majorité des employés de SpaceX, pourront voter jusqu’à 19H00 locales (01H00 GMT dimanche) pour …

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Le projet d’Elon Musk de créer une ville en passe de devenir réalité au Texas

Des électeurs du Texas sont appelés à se prononcer samedi sur le projet du milliardaire Elon Musk de créer une ville autour du complexe industriel de son entreprise spatiale SpaceX dans le sud des Etats-Unis.Un peu moins de 300 personnes, en majorité des employés de SpaceX, pourront voter jusqu’à 19H00 locales (01H00 GMT dimanche) pour transformer le complexe de Starbase, un terrain côtier de 4 km2 situé à la frontière avec le Mexique, en une ville à part entière.La majorité d’entre eux ont déjà voté par anticipation.Elon Musk figure sur la liste des électeurs, a déclaré à l’AFP Remi Garza, le responsable des élections du comté de Cameron. Il a précisé que le milliardaire ne s’était pas encore prononcé au 29 avril, date de clôture du vote anticipé.La création de cette ville serait un succès pour Elon Musk, qui s’est investi dans la commission chargée par Donald Trump de sabrer dans les dépenses publiques, mais sans remplir ses objectifs, et fait face à des difficultés avec son entreprise automobile Tesla.SpaceX a installé son complexe industriel dans cette zone humide côtière, bordée par le fleuve Rio Grande et des zones naturelles, pour mener des tests et des lancements de fusées. Le site est opérationnel depuis 2019.Le projet d’Elon Musk d’en faire une ville “ne fera que causer plus de destruction environnementale dans la région”, dénonce auprès de l’AFP Bekah Hinojosa, cofondatrice d’une organisation locale de défense de l’environnement.”Il y aura plus de décharges illégales, ils augmenteront leurs dangereuses opérations de fusées et provoqueront plus d’activité sismique qui secouera nos maisons, et détruira plus d’habitats naturels”, anticipe-t-elle.- Infrastructures -C’est Elon Musk lui-même, homme le plus riche du monde selon le magazine de référence Forbes, qui avait proposé le nom de Starbase dans une publication sur les réseaux sociaux à l’issue d’une visite du site il y a quatre ans.La demande officielle visant à en faire une ville à part entière avait été déposée auprès des autorités locales en décembre 2024.SpaceX a fait valoir qu’elle y assure déjà la gestion d’infrastructures, dont des routes, et de services de santé ou d’éducation.L’entreprise a par ailleurs promis que la création de la ville ne remettrait pas en cause ses efforts pour réduire son impact environnemental.Sollicitée par l’AFP, SpaceX n’a pas donné suite.En 2024, l’Agence américaine de protection de l’environnement avait infligé une amende à SpaceX pour des déversements illégaux dans des cours d’eau du Texas.La société a également été accusée d’avoir endommagé des nids d’oiseaux sauvages avec ses fusées.”Pour compenser ce crime odieux, je m’abstiendrai de manger de l’omelette pendant une semaine”, avait ironisé, en réponse, Elon Musk sur les réseaux sociaux.

Apple s’ouvre aux paiements hors de sa boutique d’applications, un tournant

Apple autorise désormais les éditeurs d’applications aux Etats-Unis à passer, sans frais ou commission, par une autre plateforme de paiements que la boutique du groupe, l’App Store, pour se mettre en conformité avec une décision de justice, un tournant.Le groupe a acté ce changement majeur en mettant à jour son règlement sur les applications, publié …

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Apple s’ouvre aux paiements hors de sa boutique d’applications, un tournant

Apple autorise désormais les éditeurs d’applications aux Etats-Unis à passer, sans frais ou commission, par une autre plateforme de paiements que la boutique du groupe, l’App Store, pour se mettre en conformité avec une décision de justice, un tournant.Le groupe a acté ce changement majeur en mettant à jour son règlement sur les applications, publié sur son site.Mercredi, la juge fédérale d’Oakland (Californie) Yvonne Gonzalez Rogers avait accusé la firme à la pomme de ne pas se plier à sa décision rendue il y a plus de trois ans et qui l’oblige théoriquement à ouvrir les iPhone à des boutiques d’applications concurrentes à la sienne.En septembre 2021, la magistrate avait estimé qu’Apple ne pouvait plus imposer aux éditeurs d’applis de passer par l’App Store, sa boutique en ligne, ainsi que par son système de paiement, qui prélève en moyenne une commission de 30%.L’exclusivité de l’App Store était jusqu’ici une immense source de revenus pour Apple.L’activité de services, qui comprend la boutique d’applications, les plateformes de streaming musical (Apple Music) et vidéo (Apple TV), ainsi que le stockage de données à distance (iCloud) pèse désormais 28% des revenus de l’entreprise.En Europe, le Règlement sur les marchés numériques (“Digital Markets Act” ou DMA), entré en vigueur l’an dernier, oblige les six plus gros acteurs mondiaux de la tech, dont Apple, à ouvrir leurs plateformes à la concurrence.Sous pression des régulateurs et de la justice, Apple avait déjà permis à certains éditeurs d’en passer par un autre système de paiement, via une page internet, mais prélevait encore 27% de commission.La nouvelle mouture du règlement ne mentionne pas de commission, ce qui signifie que le recours à une plateforme tierce est désormais sans frais. Le changement ne s’applique, en l’état, qu’aux Etats-Unis.Dans sa décision rendue mercredi, Mme Gonzalez Rogers ordonne notamment à Apple de ne plus prélever aucune commission sur les transactions réalisées hors de sa boutique d’applications.Elle lui intime également de ne plus envoyer de message aux usagers qui souhaitent passer par une boutique ou une application tierce, sauf pour leur indiquer qu’ils ne passent pas par l’App Store.- “Un nouveau monde” -Apple a expliqué, dans un message posté sur son site, que la mise à jour de son règlement visait à se mettre “en conformité avec une décision de justice aux Etats-Unis”. Le groupe a indiqué qu’il prévoyait de faire appel.”La défaite d’Apple en justice ouvre un nouveau monde aux développeurs d’applications”, a estimé, sur X (ex-Twitter), David Heinemeier Hansson, responsable technique de la société de création d’applis 37signals. “Des modèles économiques entiers étaient impossibles sous le régime des 30%” de commissions.”Les cartes sont rebattues”, a abondé, sur X également, Hamza Alsamraee, fondateur de la start-up d’intelligence artificielle (IA) NewForm.Vendredi, la plateforme de streaming audio Spotify a annoncé qu’Apple l’avait autorisé à mettre à jour son application pour offrir désormais la possibilité de payer en dehors de l’App Store.”Si Apple perd des commissions sur l’App Store, ils pourraient essayer d’augmenter les revenus provenant d’autres sources, comme les frais imputés aux développeurs ou pour la publicité, ce qui pourrait créer de nouvelles difficultés” pour les clients de la société, prévient Jin-Hyuk Kim, professeur d’économie à l’université de Colorado.Avi Greengart, analyste du cabinet Techsponential, ne s’attend pas à ce que cette refonte “ait tant d’impact que cela sur le chiffre d’affaires d’Apple”.”Apple Services bat des records trimestre après trimestre”, dit-il, “parce qu’il y a de plus en plus d’appareils Apple en circulation et que les gens font de plus en plus de choses depuis leur téléphone”.Sur l’exercice 2024, clôturé fin septembre, le chiffre d’affaires des services a frôlé les 100 milliards de dollars (96).”Pour les petits développeurs, l’App Store reste la meilleure façon de trouver des consommateurs sans avoir à investir les sommes que vont dépenser Epic Games ou Spotify pour mettre en place des moyens de paiement alternatifs”, a jugé Carolina Milanesi, du cabinet Creative Strategies.”Et pour la plupart des consommateurs, les étapes supplémentaires (que nécessite le paiement hors du système Apple) ne valent pas le coup s’ils ne dépensent pas beaucoup”, a-t-elle poursuivi. “C’est plus simple de passer par l’App Store.”

Le gouvernement américain demande à une juge de démanteler l’activité publicitaire de Google

Le gouvernement américain a réclamé vendredi le démantelement de l’activité de Google dans la publicité en ligne à la juge fédérale chargée de déterminer le sort du groupe, après l’avoir reconnu coupable de monopole.La représentante du ministère de la Justice Julia Tarver Wood a fait valoir, lors d’une audience à Alexandria (Virginie), que la filiale …

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Le gouvernement américain demande à une juge de démanteler l’activité publicitaire de Google

Le gouvernement américain a réclamé vendredi le démantelement de l’activité de Google dans la publicité en ligne à la juge fédérale chargée de déterminer le sort du groupe, après l’avoir reconnu coupable de monopole.La représentante du ministère de la Justice Julia Tarver Wood a fait valoir, lors d’une audience à Alexandria (Virginie), que la filiale d’Alphabet avait déjà “trouvé des moyens de se soustraire à la loi”.Laisser intact “un monopoliste récidiviste” ne permettrait donc pas, selon le ministère public, de régler le problème posé par la position dominante de Google sur le marché de la publicité numérique.L’audience de vendredi était une étape avant un nouveau procès pour déterminer la peine infligée à Google, qui doit se tenir fin septembre.La juge Leonie Brinkema a estimé, dans sa décision rendue mi-avril, que le groupe de Mountain View (Californie) était bien en situation de monopole dans le domaine des logiciels de placement de publicités sur des sites en ligne ainsi que pour les plateformes mettant en relation annonceurs et éditeurs de site.Le gouvernement souhaite que Google se sépare de ces deux outils.Dans un autre dossier, le juge fédéral de Washington Amit Mehta a déterminé que Google était en situation d’abus de position dominante pour la recherche sur internet.Un procès se tient actuellement pour déterminer la peine imposée au groupe. Dans cette affaire, le gouvernement demande, entre autres, la cession par Google de son navigateur Chrome.”Des modifications de comportement ne seraient pas suffisantes”, a fait valoir Julia Tarver Wood, concernant la publicité, “car cela n’empêcherait pas Google de trouver d’autres moyens de s’assurer une position dominante”.Google a suggéré lui de prendre des engagements consistant à partager, avec annonceurs et éditeurs, des données relatives à ses plateformes.L’avocate du groupe, Karen Dunn, a pris acte des “questions de crédibilité” visant Google dans le dossier et indiqué que l’entreprise accepterait que la mise en oeuvre de ces engagements fasse l’objet d’une supervision.La juge Brinkema a recommandé aux parties de s’accorder avant le procès, pour éviter des coûts et des délais supplémentaires.

La sortie du jeu “GTA VI” repoussée à mai 2026, le titre de l’éditeur Take-Two plonge

La sortie du jeu vidéo “Grand Theft Auto VI” (“GTA VI”) a été décalée vendredi de l’automne 2025 au 26 mai 2026, ses créateurs expliquant vouloir le peaufiner, une annonce qui a fait plonger le cours du groupe américain Take-Two Interactive, la maison mère de l’éditeur du jeu, Rockstar Games.”Nous espérons que vous comprendrez que …

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La sortie du jeu “GTA VI” repoussée à mai 2026, le titre de l’éditeur Take-Two plonge

La sortie du jeu vidéo “Grand Theft Auto VI” (“GTA VI”) a été décalée vendredi de l’automne 2025 au 26 mai 2026, ses créateurs expliquant vouloir le peaufiner, une annonce qui a fait plonger le cours du groupe américain Take-Two Interactive, la maison mère de l’éditeur du jeu, Rockstar Games.”Nous espérons que vous comprendrez que nous avons besoin de davantage de temps pour vous apporter le niveau de qualité que vous attendez”, a souligné Rockstar Games, dans un communiqué publié vendredi.L’enjeu est majeur pour l’entreprise, alors que “GTA V” reste l’un des titres les plus populaires, douze ans après sa commercialisation.Depuis son lancement initial sur Playstation 3 et Xbox 360, il a été adapté sur toutes les nouvelles consoles de Sony et Microsoft ainsi que sur PC, prolongeant ainsi sa durée de vie et ses ventes, qui dépassent désormais les 200 millions d’exemplaires.Dans ce nouveau volet, sur lequel peu de détails ont filtré, les joueurs sillonneront Vice City, un cadre inspiré de Miami qui figurait déjà dans un “Grand Theft Auto” sorti en 2002.La première bande-annonce du jeu, dévoilée en décembre 2023, laissait entrevoir des courses-poursuites, des fêtes sur des yachts et, pour la première fois, un personnage féminin parmi les protagonistes principaux. Elle a depuis été visionnée 250 millions de fois sur la page YouTube de Rockstar Games.Les ventes de la version en ligne de “GTA”, version antérieure à “GTA VI”, s’essoufflent et la croissance de Take-Two est, pour l’instant, surtout tirée par la simulation de basket “NBA 2K”.”Nous nous attendons à ce que l’année 2025 marque un point d’inflection pour Take-Two”, avait expliqué le groupe de New York début février, évoquant, en premier, “GTA VI”, finalement repoussé.Wall Street a sanctionné Take-Two après cette communication et vers 16H10 GMT, le titre abandonnait 6,12%.”L’action ne devrait pas chuter autant”, a réagi auprès de l’AFP Michael Pachter, analyste de Wedbush Securities, “mais les gens se demandent s’il n’y aura pas d’autres reports.””Ce décalage de six à sept mois pour GTA VI est une déconvenue mais n’est pas désastreux”, a abondé, dans une note, Eric Handler, de la banque d’investissement ROTH. “Cela ne modifie pas notre vision de la qualité attendue du jeu et nos prévisions de ventes” de “GTA VI”.- Un secteur convalescent -Au-delà de Rockstar Games, c’est toute l’industrie qui avait les yeux rivés sur ce lancement, alors que le secteur connaît une panne de croissance depuis deux ans, après avoir profité des confinements liés au Covid pour battre des records en termes de chiffre d’affaires.Les analystes s’attendaient ainsi à ce que “GTA VI” et la nouvelle console Switch 2 de Nintendo, prévue le 5 juin, fassent redémarrer le secteur.Jusqu’ici, les précommandes pour la machine devant succéder à la très populaire Switch semblent au rendez-vous et dépassaient fin avril les 2 millions, uniquement pour le Japon.Coup dur pour cette industrie en mal de croissance, Sony et Microsoft ont annoncé, ces dernières semaines, des hausses de prix de la PS5 et de la Xbox, en réponse aux droits de douane imposés par les Etats-Unis à la Chine, où ils produisent l’essentiel de ces consoles.Le retard dont a fait état Rockstar Games vendredi a profité au concurrent de Take-Two Electronic Arts (EA), dont le titre bondissait de 3,37%, de même qu’à Roblox (+6,14%) et à Microsoft (+2,82%), devenu un géant du secteur avec le rachat d’Activision Blizzard, fin 2023.”EA est le mieux placé pour bénéficier” de ce report, considère Mike Hickey, analyste de Benchmark.La nouvelle version du jeu de tir à la première personne “Battlefield”, annoncée par EA, avant le printemps 2026, “aura moins de concurrence” à son lancement, anticipe Michael Pachter.”GTA VI devait être proposé exclusivement pour console au début de la période des fêtes de fin d’année et s’annonçait donc comme un moteur pour les ventes de Xbox et PlayStation, ce qui aurait été favorable à Microsoft et Sony et positif pour les autres éditeurs de jeux sur ce support”, a commenté Mathew Ball, patron du cabinet de conseil Epyllion.Mais une sortie en novembre aurait aussi “cannibalisé les autres jeux” et pénalisé leurs éditeurs, a-t-il ajouté.Le succès de la saga “GTA” n’a pas été exempt de polémiques, notamment en raison de son aspect sulfureux qui met en scène des individus aux comportements délictueux et qui incite, selon ses détracteurs, les joueurs à reproduire dans la vie réelle les actes de leur personnage. Des accusations rejetées par ses développeurs.