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Au procès Mimi Marchand, coup d’éclat de Piotr Pavlenski et décryptage de la presse people

Le procès de la papesse de la presse people Mimi Marchand, soupçonnée d’avoir fait chanter l’animatrice Karine Le Marchand, s’est ouvert lundi devant le tribunal de Paris sur un volet annexe, avec un coup d’éclat de l’artiste russe Piotr Pavlenski aussitôt expulsé de la salle d’audience.Piotr Pavlenski, concerné par cet autre volet, était arrivé en short et imperméable noirs, claquettes en plastique, bracelet électronique bien apparent à la cheville.Quand la présidente déclare l’audience ouverte, il se lève, au milieu du public.”Mesdames et Monsieur, je dois vous dire une chose”, lance d’une voix forte l’homme au crâne rasé et visage émacié. “Mimi Marchand doit être complétement relaxée, il n’y a pas de préjudice, pas d’infraction dans cette affaire qui concerne du porno politique”, poursuit-il pendant que le tribunal et plusieurs policiers lui ordonnent de se taire.En vain: ils finissent par l’attraper par les bras et le traînent hors de la salle. A l’extérieur, il est plaqué au sol par quatre policiers, puis embarqué. Aucune procédure n’a été ouverte à son encontre, a précisé le parquet sollicité par l’AFP.Une scène qui ressemble étrangement à celle qui vaut sa venue ici: dans le volet annexe du procès, des policiers sont jugés notamment pour violation du secret professionnel pour avoir donné en 2020 “l’info” de la possible interpellation “du Russe” au célèbre paparazzo Sébastien Valiela. Les photos de Piotr Pavlenski, plaqué au sol en pleine rue, menotté dans le dos, avaient été vendues 15.000 euros à Paris Match via Michèle – dite Mimi – Marchand et son agence Bestimage, et s’étaient retrouvées en Une du magazine.Dans ce volet, contrairement à ce que semble penser Piotr Pavlenski, Mimi Marchand a bénéficié d’un non-lieu. Pas concernées, Mimi Marchand et Karine Le Marchand ont rapidement quitté le tribunal et reviendront mardi.Piotr Pavlenski, 41 ans, connu pour des performances extrêmes en Russie et réfugié en France depuis 2017, avait été arrêté par les policiers deux jours après la diffusion sur son site “Pornopolitique” de vidéos à caractère sexuel de Benjamin Griveaux, qui avaient précipité la chute du candidat LREM à la mairie de Paris.- “Rien de mal” -L’artiste et activiste avait été condamné à six mois de prison sous bracelet électronique et n’avait pas fait appel, expliquant que son “oeuvre d’art +Pornopolitique+ se terminait avec la condamnation du juge” – pas tout à fait visiblement, vu la séquence du jour.Il n’avait pas souhaité porter plainte pour la diffusion des images de lui menotté – pourtant interdites en France -, se disant “content” que “Mimi Marchand ait organisé et coordonné les journalistes et policiers” pour filmer son interpellation.Le paparazzo Sébastien Valiela, 54 ans, comparait pour recel de violation du secret professionnel. La présidente s’indigne qu’il ne soit pas “choqué” qu’un policier donne des informations sur une affaire en cours à des journalistes – une pratique courante dans les faits. “Je fais rien de mal, je fais mon travail”, se défend-t-il. “J’ai Mimi Marchand qui me dit être dans le bureau de Laurent Nunez” (à l’époque bras droit du ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, aujourd’hui préfet de police de Paris, ndlr), et “on m’explique qu’au ministère ils trouvent ça très bien”.La présidente veut connaître l’organisation de son travail, à l’époque principalement pour la presse people via Bestimage.”C’est familial, Mimi est un peu la mère de tout le monde”, décrit le paparazzo connu pour avoir photographié Mazarine Pingeot avec François Mitterrand en 1994 et qui a réalisé les clichés volés de François Hollande et Julie Gayet en 2014. Il détaille les “commandes” des magazines ou les “trucs arrangeants” pour les nombreux amis célèbres de Mimi Marchand : “il y en a qui ont besoin pour une raison X ou Y d’être dans la presse, de passer un message ou de faire croire quelque chose, et on fait des photos qui ont l’air volées”, explique-t-il. Des “fausses paparazzades” qu'”on appelle dans le jargon l’actualité heureuse”.”Et les tromperies ?”, demande la présidente en référence à la “fameuse photo” de M. Hollande. “Votre fait d’armes… c’est pas une commande rassurez-moi ?”. “Le scooter ? Ah non, c’est pas eux qui m’ont appelé”.  

Au procès Mimi Marchand, coup d’éclat de Piotr Pavlenski et décryptage de la presse people

Le procès de la papesse de la presse people Mimi Marchand, soupçonnée d’avoir fait chanter l’animatrice Karine Le Marchand, s’est ouvert lundi devant le tribunal de Paris sur un volet annexe, avec un coup d’éclat de l’artiste russe Piotr Pavlenski aussitôt expulsé de la salle d’audience.Piotr Pavlenski, concerné par cet autre volet, était arrivé en …

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Le procès de la reine des paparazzi Mimi Marchand s’est ouvert, avec un coup d’éclat de Piotr Pavlenski

Le procès de la papesse de la presse people Michèle (dite Mimi) Marchand, soupçonnée d’avoir fait chanter l’animatrice Karine Le Marchand, s’est ouvert lundi devant le tribunal de Paris avec un coup d’éclat de l’artiste russe Piotr Pavlenski, aussitôt expulsé de la salle d’audience.Piotr Pavlenski, concerné par un autre volet du dossier, était arrivé en short et imperméable noirs, claquettes en plastique, bracelet électronique bien apparent à la cheville.Quand la présidente déclare l’audience ouverte, il se lève, au milieu du public.”Mesdames et Monsieur, je dois vous dire une chose”, lance d’une voix forte l’homme au crâne rasé et visage émacié. “Mimi Marchand doit être complétement relaxée il n’y a pas de préjudice, pas d’infraction dans cette affaire qui concerne du porno politique”, poursuit-il pendant que le tribunal ainsi que plusieurs policiers lui intiment l’ordre de se taire.En vain: ils finissent par l’attraper par les bras et le traînent hors de de la salle. A l’extérieur, il est selon des journalistes de l’AFP plaqué au sol par quatre policiers, puis embarqué. Aucune procédure n’a été ouverte à son encontre, a précisé le parquet, sollicité par l’AFP.Une scène qui ressemble étrangement à celle qui vaut sa venue ici: dans ce volet annexe à celui qui concerne Karine Le Marchand, des policiers sont jugés notamment pour violation du secret professionnel pour avoir donné “l’info” de la présence du “Russe” à Paris au célèbre paparazzi Sébastien Valiela. Cela avait permis à ce dernier de photographier l’arrestation de Piotr Pavlenski, plaqué au sol, menotté dans le dos, en pleine rue en 2020. Les photos avaient été vendues 15.000 euros à Paris Match via Mimi Marchand et son agence Bestimage, et s’étaient retrouvées en Une du magazine.Dans ce volet, contrairement à ce que semble penser Piotr Pavlenski, Mimi Marchand avait finalement bénéficié d’un non lieu.L’artiste et activiste de 41 ans est connu pour des performances extrêmes en Russie et est réfugié en France depuis 2017. Il avait été arrêté en février 2020, deux jours après la diffusion sur son site “Pornopolitique” de vidéos à caractère sexuel de Benjamin Griveaux, alors candidat LREM à la mairie de Paris, précipitant son retrait de la bataille des municipales.- Interpellation coordonnée -Piotr Pavlenski avait été condamné à six mois de prison aménagés sous bracelet électronique dans cette affaire et n’avait pas fait appel, expliquant que son “oeuvre d’art +Pornopolitique+ se terminait avec la condamnation du juge” – pas tout à fait visiblement, vu la séquence du jour. Il a ensuite été condamné à une peine d’un an de prison aménagée pour des violences en 2024, celle qui lui vaut a priori son actuel bracelet à la cheville.Dans le volet Paris Match, Piotr Pavlenski n’avait pas souhaité porter plainte pour la diffusion des images de lui menotté – pourtant interdites en France -, se disant “content” que “Mimi Marchand ait organisé et coordonné les journalistes et policiers” pour filmer son interpellation.La journée de lundi est uniquement consacrée à ce volet, dans lequel le paparazzo est jugé aux côtés des policiers, lui pour recel de violation du secret professionnel.Mardi, le tribunal se penchera sur les faits d’extorsion reprochés à Michèle Marchand. Veste noire, courts cheveux cendrés, la redoutée papesse de la presse people, 78 ans, a quitté la salle en début d’après-midi, après y avoir été autorisée par la présidente. Karine Le Marchand, en blazer bleu marine, a fait de même un peu plus tard.En février 2020, l’animatrice de “L’amour est dans le pré” avait été avertie par Mimi Marchand, communicante de l’ombre pour des stars et des politiques, que des photos de sa fille mineure sortant de garde à vue avaient été prises par un “jeune” photographe. La papesse de la presse people avait assuré avoir “bloqué” les photos en payant 3.000 euros, remboursés en partie par Karine Le Marchand. Les photos venaient en fait du paparazzo Sébastien Valiela et avaient été réclamées selon ce dernier par Mimi Marchand, qui s’était ainsi procuré un “moyen de contrainte”, selon les juges d’instruction.Mimi Marchand est par ailleurs mise en examen dans le dossier sur la rétractation, possiblement monnayée, de l’intermédiaire Ziad Takieddine concernant ses accusations de financement libyen contre Nicolas Sarkozy.

franceinfo: des journaux toutes les heures et Loïc de la Mornais en plateau

La chaîne télé franceinfo profite de son changement de numéro pour évoluer: elle proposera désormais des journaux toutes les heures et repense sa case 21h/23h, confiée à Loïc de la Mornais, a-t-elle annoncé lundi.Passer du canal 27 de la TNT (télévision numérique terrestre) au 16 est “une opportunité magnifique”, a déclaré le directeur de l’information …

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franceinfo: des journaux toutes les heures et Loïc de la Mornais en plateau

La chaîne télé franceinfo profite de son changement de numéro pour évoluer: elle proposera désormais des journaux toutes les heures et repense sa case 21h/23h, confiée à Loïc de la Mornais, a-t-elle annoncé lundi.Passer du canal 27 de la TNT (télévision numérique terrestre) au 16 est “une opportunité magnifique”, a déclaré le directeur de l’information du groupe public France Télévisions, Alexandre Kara, lors d’une conférence de presse.Effectif à partir du 6 juin, ce changement s’inscrit dans une vaste modification de la numérotation décidée par l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel.Les quatre chaînes info seront toutes regroupées: outre franceinfo, BFMTV basculera sur le numéro 13 (au lieu du 15 auparavant), CNews sur le 14 (au lieu du 16) et LCI sur le 15 (au lieu du 26).Jusque-là dernière dans la numérotation des chaînes TNT gratuites, franceinfo l’est aussi au classement des audiences des chaînes info (0,8% en avril selon Médiamétrie, contre 1,8% pour LCI, 2,7% pour BFMTV et 3,3% pour CNews). Avancer sur la grille pourrait donc lui permettre de faire mieux.”Il n’y aura pas d’effet miracle (…), tout dépend de ce qu’on mettra à l’antenne”, a tempéré Romain Messy, directeur de la rédaction depuis mars.Pour “trouver l’essentiel de l’actu à heure fixe”, comme à la radio, la chaîne télé proposera toute la journée des journaux de 6 ou 7 minutes chaque heure, et les rappels des titres chaque demi-heure.En outre, franceinfo “redéfinit” sa tranche 21h-23h, confiée à Loïc de la Mornais, jusque-là grand reporter à France 2.”Il est l’incarnation du terrain, du reportage, de cette coloration qu’on veut donner à l’antenne”, a commenté Muriel Pleynet, directrice de franceinfo.Autre nouveauté, l’arrivée d’un 18h-20h le week-end, présenté par Myriam Encaoua (ex-LCP). En semaine, cette tranche est animée par Sonia Chironi.Toujours le week-end, la chaîne proposera du direct non-stop, ce qui n’était pas le cas jusque-là.”On avait une faiblesse globale le week-end”, a analysé M. Messy.Enfin, franceinfo a opéré une “réorganisation structurelle” après deux polémiques en début d’année liées à la couverture de la situation à Gaza. Cela avait abouti à la mise en retrait de son directeur Laurent Delpech.Pour la campagne de communication accompagnant le changement de numérotation, franceinfo a choisi le slogan “L’information n’est pas une opinion”, qui sonne comme une pique envers CNews, contrôlée par le milliardaire conservateur Vincent Bolloré.”Les faits, c’est une ligne qui n’est pas celle prise par un certain nombre de médias aujourd’hui”, a estimé M. Kara sans citer de noms.

Le procès de la reine des paparazzi de Mimi Marchand s’est ouvert, avec un coup d’éclat de Piotr Pavlenski

Le procès de la papesse de la presse people Mimi Marchand, soupçonnée d’avoir fait chanter l’animatrice Karine Le Marchand, s’est ouvert lundi devant le tribunal correctionnel de Paris avec un coup d’éclat de l’artiste russe Piotr Pavlenski, aussitôt expulsé de la salle d’audience.Piotr Pavlenksi, concerné par un autre volet du dossier, était arrivé devant la salle d’audience en short noir et claquettes en plastique, bracelet électronique bien apparent à la cheville.Alors que la présidente venait de déclarer l’audience ouverte, il s’est levé, au milieu du public.”Mesdames et Monsieur, je dois vous dire une chose”, a lancé l’homme au crâne rasé et visage émacié. “Mimi Marchand doit être complétement relaxée il n’y a pas de préjudice, pas d’infraction dans cette affaire qui concerne du porno politique”, a-t-il lancé pendant que le tribunal ainsi que plusieurs policiers lui ordonnaient de se taire.Ils ont fini par l’attraper par les bras et le traîner hors de de la salle, sous les yeux de son ex-compagne Alexandrea de Taddeo et de Karine Le Marchand sur le banc des parties civiles, et Mimi Marchand du côté des prévenus.A l’extérieur de la salle, des journalistes de l’AFP l’ont vu être plaqué au sol par quatre policiers, puis embarqué.Une scène qui ressemble étrangement à celle qui lui vaut d’être venu ici: dans un volet annexe à celui qui concerne Karine Le Marchand, un paparazzo et des policiers sont jugés parce qu’une photo de lui, plaqué au sol, menotté dans le dos par des policiers, avait fait la Une de Paris Match en février 2020. Dans ce volet, Mimi Marchand avait finalement bénéficié d’un non lieu.C’est par cette affaire que commence le tribunal. Celle concernant Karine Le Marchand et Mimi Marchand sera examinée mardi.Veste noire, courts cheveux cendrés, Mimi Marchand, 78 ans, a quitté la salle rapidement après y avoir été autorisée par la présidente, et reviendra mardi.La communicante de l’ombre pour des stars comme des politiques est jugée pour extorsion, accusée d’avoir fait chanter l’animatrice de “L’amour est dans le pré”.- “Merci Mimi” -L’affaire débute en février 2020, avec le dépôt de plainte de la présentatrice de M6 à l’IGPN, la police des polices.Sa fille, mineure, a été photographiée quelques jours plus tôt, sortant de garde à vue pour acquisition de cannabis. Elle l’a appris grâce à une “source” qui a pu “bloquer” la publication des photos contre rémunération. Mais l’animatrice en est convaincue, les paparazzi ont forcément été informés par des policiers. Elle porte plainte.Elle ne le dit pas encore mais cette source, c’est Mimi Marchand. Elles s’étaient rencontrées en 2016, quand Mimi Marchand avait joué l’intermédiaire pour tenter de convaincre Emmanuel Macron de participer à “Une ambition intime”, l’émission politique de Karine Le Marchand. Après la garde à vue, Mimi Marchand prévient l’animatrice qu’un “jeune photographe” inconnu est venu à son agence Bestimage avec les photos: “Je l’ai pourri, je lui ai dit que c’était débile parce que ta fille était mineure et tu es même pas sur la photo, c’est invendable”, assure-t-elle, disant avoir récupéré les images contre 3.000 euros. “Merci Mimi, je te le revaudrai. Déjà je te dois des sous. Ma fille, c’est ma princesse”, écrit l’animatrice. Un déjeuner est rapidement organisé, Karine Le Marchand “rembourse” la moitié environ et promet de compléter rapidement. Le temps passe. Mimi Marchand prend des nouvelles pendant l’été.Karine Le Marchand: “Comment vas-tu ? Je te dois des sous, je n’oublie pas”.Un an plus tard, l’animatrice rappelle l’IGPN. Elle est “harcelée” par Mimi Marchand qui n’arrête pas de lui demander de la rappeler. L’animatrice dit qu’elle est trop occupée en ce moment et Mimi Marchand écrit: “Ce sera trop tard… c’est dommage pour la petite”.  La justice la soupçonne d’avoir œuvré à récupérer les photos pour exercer ce chantage. Elle avaient été prises non pas par un jeune photographe mais par le célèbre paparazzo Sébastien Valiela (lui aussi jugé).Mimi Marchand est par ailleurs mise en examen dans le dossier sur la rétractation, possiblement monnayée, de l’intermédiaire Ziad Takieddine concernant ses accusations de financement libyen contre Nicolas Sarkozy.

La reine des paparazzi Mimi Marchand face à la justice, soupçonnée de chantage sur Karine Le Marchand

Papesse de la presse people, communicante de l’ombre pour des stars comme des politiques, Mimi Marchand est jugée à partir de lundi par le tribunal correctionnel de Paris, soupçonnée d’avoir fait chanter l’animatrice Karine Le Marchand.Elles vont se retrouver dans la même salle d’audience jusqu’au 2 juin. Côté prévenus: Mimi Marchand, 78 ans, jugée pour extorsion. De l’autre, l’animatrice de “L’amour est dans le pré”, Karine Le Marchand, partie civile. Entre les deux femmes, une affaire qui remonte à février 2020 avec le dépôt de plainte de la présentatrice de M6 à l’IGPN, la police des polices.Sa fille, mineure, a été photographiée quelques jours plus tôt, sortant de garde à vue pour acquisition de cannabis. Elle l’a appris grâce à une “source” qui a pu “bloquer” la publication des photos contre rémunération. Mais l’animatrice en est convaincue, les paparazzi ont forcément été informés par des policiers. Elle porte plainte.Elle ne le dit pas encore mais cette source, c’est Mimi Marchand, la redoutée papesse de la presse people à l’impressionnant carnet d’adresses. Elles s’étaient rencontrées en 2016, quand Mimi Marchand avait joué l’intermédiaire pour tenter de convaincre Emmanuel Macron de participer à “Une ambition intime”, l’émission politique de Karine Le Marchand. Après la garde à vue, Mimi Marchand prévient l’animatrice qu’un “jeune photographe” inconnu est venu à son agence Bestimages avec les photos: “Je l’ai pourri, je lui ai dit que c’était débile parce que ta fille était mineure et tu es même pas sur la photo, c’est invendable”, assure-t-elle, disant avoir récupéré les images contre 3.000 euros. “T’inquiète pas ça va pas sortir”, rassure Mimi Marchand.”Merci Mimi, je te le revaudrai. Déjà je te dois des sous. Ma fille, c’est ma princesse, elle morfle déjà d’avoir une mère célèbre, je veux qu’elle soit apaisée (et sans pétard)”, écrit l’animatrice. Un déjeuner est rapidement organisé, Karine Le Marchand “rembourse” la moitié environ et promet de compléter rapidement. Le temps passe. Mimi Marchand prend des nouvelles pendant l’été.- “C’est dommage pour la petite…” -Karine Le Marchand: “Comment vas-tu ? Je te dois des sous, je n’oublie pas”.Mimi Marchand: “On verra ça à la rentrée, les temps sont durs. Me serais pas permise de te relancer!” Un an plus tard, l’animatrice rappelle l’IGPN. Elle est “harcelée” par Mimi Marchand qui n’arrête pas de lui demander de la rappeler. L’animatrice dit qu’elle est trop occupée en ce moment et Mimi Marchand écrit: “Ce sera trop tard… c’est dommage pour la petite”.  En interrogatoire, Mimi Marchand a contesté toute forme de pression et assuré que c’était Karine Le Marchand qui avait “insisté” pour qu’elle prenne l’argent.La reine du people a expliqué avoir relancé l’animatrice télé par téléphone afin qu’elle prépare une réponse si l’affaire sortait dans la presse. La justice la soupçonne au contraire d’avoir œuvré à récupérer les photos pour exercer ce chantage.L’enquête révélera par ailleurs que le photographe n’était pas du tout un petit jeune mais le célèbre paparazzo Sébastien Valiela (lui aussi jugé), 53 ans, connu pour avoir photographié Mazarine Pingeot avec François Mitterrand en 1994. Il a aussi réalisé les clichés volés de François Hollande et Julie Gayet publiés en janvier 2014 par Closer.Plusieurs policiers sont également jugés pour avoir fourni l’information de la garde à vue au paparazzo. Des hommes qui apparaissent par ailleurs dans un autre dossier qui sera jugé en même temps que l’affaire Karine Le Marchand.Ces policiers sont soupçonnés d’avoir donné des informations au photographe concernant l’arrestation à venir d’Alexandra de Taddeo et de son compagnon d’alors, Piotr Pavlenski, trois jours avant la garde à vue de la fille de l’animatrice de M6.Les clichés de l’artiste russe à plat ventre au sol, menotté dans le dos, avaient fait la une de Paris Match.Deux jours auparavant, Piotr Pavlenski avait revendiqué la diffusion de vidéos à caractère sexuel de Benjamin Griveaux, alors candidat LREM à la mairie de Paris, précipitant son retrait de la bataille des municipales le 14 février 2020.Alexandra de Taddeo sera également partie civile au procès.

Cannes: jusqu’à 2,3 millions de téléspectateurs devant la cérémonie de clôture

La cérémonie de clôture du 78e Festival de Cannes, diffusée samedi sur France 2, a rassemblé jusqu’à 2,3 millions de téléspectateurs en direct, soit moins qu’en 2024, d’après des données publiées dimanche par Médiamétrie.Présentée par Laurent Lafitte, la cérémonie a culminé avec la remise de la Palme d’or au réalisateur iranien Jafar Panahi pour son film “Un simple accident”, sur la tranche 19h25-19h50, qui a affiché une part d’audience de 18,8%.De 18h45 à 19h25, pour le début de cette cérémonie, les téléspectateurs étaient au nombre de 1,8 million, soit 17,7% de part d’audience.En 2024, la cérémonie avait compté en moyenne 2,5 millions de téléspectateurs en direct, soit 20,8% de part d’audience. France Télévisions s’est félicité dimanche dans un communiqué d’avoir à nouveau “partagé et célébré avec tous le plus grand festival de cinéma au monde”.Brut, autre partenaire média du festival, a comptabilisé “plus de 727 millions de vues à date à travers le monde” sur toutes les plateformes, un “nouveau record”, a-t-il indiqué dans un autre communiqué.  France Télévisions et Brut sont devenus en 2022 diffuseurs officiels de la compétition cannoise à la place de Canal+.

Cannes: jusqu’à 2,3 millions de téléspectateurs devant la cérémonie de clôture

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Une panne du réseau X pousse Elon Musk à se réorienter vers ses entreprises

Une brève panne du réseau social X samedi a poussé son patron Elon Musk à affirmer qu’il allait devoir se reconcentrer sur la gestion de ses différentes entreprises, et à diminuer encore le temps consacré au gouvernement de Donald Trump.L’entrepreneur milliardaire a un emploi du temps chargé puisque outre le fait qu’il doit diriger le …

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