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La nouvelle console de Nintendo attendue sous peu, les spéculations s’intensifient

Les spéculations sur la nouvelle console de Nintendo, destinée à succéder à sa très populaire Switch, se sont intensifiées cette semaine, des médias spécialisés misant sur une annonce imminente du géant japonais des jeux vidéo.Le groupe basé à Kyoto avait précédemment annoncé qu’il présenterait d’ici fin mars sa prochaine console, destinée à prendre la relève de la Switch vieillissante, sortie en 2017 et dont le succès s’érode.Le calendrier pourrait-il s’accélérer? Le site Eurogamer a fait état d'”échos dans le secteur” selon lesquels la “Switch 2” pourrait être dévoilée dès ce jeudi, date également avancée par un influent podcasteur. Une journaliste du média spécialisé the Verge évoquait une annonce “cette semaine”, sans préciser de sources.”Il n’y a rien que nous puissions partager”, a simplement commenté jeudi un porte-parole de Nintendo interrogé par l’AFP.Ces différents échos, même hypothétiques, de médias spécialisés contribuent à exacerber sur les réseaux sociaux les interrogations de joueurs impatients de découvrir le successeur de la Switch.Sortie en mars 2017, cette console hybride jouable aussi bien en déplacement que connectée à une télévision, est devenue un immense succès pour Nintendo.Elle s’était vendue fin septembre 2024 à 146 millions d’exemplaires, ce qui en fait la troisième console la plus populaire de l’histoire du jeu vidéo derrière la PlayStation 2 de Sony et la Nintendo DS. Nintendo estime avoir écoulé au total 1,3 milliard de jeux fonctionnant sur la Switch, et il a annoncé début novembre que ces derniers seront compatibles avec sa nouvelle console. Certains titres, dont “Animal Crossing: New Horizons”, étaient devenus incontournables, toutes classes d’âge confondues, pendant les confinements liés au Covid-19.Mais dans l’attente de l’annonce d’un successeur à sa machine vieillissante, le géant japonais a vu son bénéfice net chuter de 60% sur un an au premier semestre de son exercice décalé entamé en avril 2024, et avait révisé en baisse en novembre ses prévisions annuelles.Si Nintendo refuse de commenter de supposées fuites, cette “Switch 2” est probablement déjà en cours de production dans les usines “pour garantir un stock suffisant, car la demande pour la nouvelle console sera certainement très élevée” dès sa commercialisation, a déclaré Darang Candra, du cabinet Niko Partners. Sony, son rival nippon dans les jeux vidéo, avait justement subi des failles d’approvisionnement l’empêchant de répondre à la demande lors du lancement de la PlayStation 5 en 2020.

La nouvelle console de Nintendo attendue sous peu, les spéculations s’intensifient

Les spéculations sur la nouvelle console de Nintendo, destinée à succéder à sa très populaire Switch, se sont intensifiées cette semaine, des médias spécialisés misant sur une annonce imminente du géant japonais des jeux vidéo.Le groupe basé à Kyoto avait précédemment annoncé qu’il présenterait d’ici fin mars sa prochaine console, destinée à prendre la relève …

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IA: l’AFP conclut un accord avec Mistral pour l’utilisation de ses dépêches

Acteur majeur de l’information mondiale, l’AFP (Agence France-Presse) et l’entreprise d’intelligence artificielle française Mistral, qui ambitionne de devenir le principal acteur européen de l’IA, ont signé un accord qui permet au robot conversationnel de la start-up d’utiliser les dépêches d’actualité de l’agence pour répondre aux requêtes de ses utilisateurs.Ni le montant ni la durée de …

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IA: l’AFP conclut un accord avec Mistral pour l’utilisation de ses dépêches

Acteur majeur de l’information mondiale, l’AFP (Agence France-Presse) et l’entreprise d’intelligence artificielle française Mistral, qui ambitionne de devenir le principal acteur européen de l’IA, ont signé un accord qui permet au robot conversationnel de la start-up d’utiliser les dépêches d’actualité de l’agence pour répondre aux requêtes de ses utilisateurs.Ni le montant ni la durée de ce contrat “pluriannuel” n’ont été dévoilés. C’est le premier accord de ce type pour l’agence mondiale, ainsi que pour Mistral AI, concurrent européen des géants américains comme OpenAI (concepteur de l’outil ChatGPT).Dans le monde, ce type d’accord reste relativement rare, même si les choses se sont accélérées en 2024. La plupart concerne pour l’heure OpenAI. La société californienne a notamment signé avec le journal économique britannique Financial Times, le quotidien français Le Monde ou encore le groupe allemand Springer (Bild).”C’est le premier accord entre deux acteurs aux ambitions mondiales, voire à l’empreinte mondiale concernant l’AFP, mais aux racines européennes affirmées”, a déclaré le PDG de l’agence, Fabrice Fries, dans une interview avec des journalistes de l’AFP.Cet accord fournira à l’AFP “un nouveau courant de revenus”, a-t-il souligné.Pour Mistral, “l’AFP apporte une source vérifiée, journalistique, dont on pense qu’elle est très importante”, a renchéri le patron de la start-up, Arthur Mensch.- Actu ou vie quotidienne ? -Dès jeudi, les dépêches de l’AFP en 6 langues (français, anglais, espagnol, arabe, allemand, portugais) peuvent être utilisées par le robot conversationnel de Mistral, Le Chat. Il fonctionne comme ChatGPT, qui a popularisé ces outils dans le grand public: l’utilisateur lui pose une question à laquelle il répond en quelques secondes.Quand la question a trait à l’actualité, Le Chat va formuler ses réponses en se servant des dépêches de l’AFP, c’est-à-dire les informations envoyées sous forme de textes par l’agence à ses clients abonnés (médias, institutions, entreprises…).Une phase de test a lieu dans un premier temps, auprès d’une partie seulement des utilisateurs.Le Chat peut puiser dans toutes les archives texte de l’agence depuis 1983, mais pas dans ses photos, vidéos ou infographies.Au total, cela représente 38 millions de dépêches, produites au rythme de 2.300 par jour, selon M. Fries.Cet usage vise selon lui “des professions libérales, des cadres de grandes entreprises”, par exemple pour “préparer des mémos” ou tout document lié à l’actualité.Dans le grand public, beaucoup de gens ont une utilisation différente de ces outils d’IA générative. Ils s’en servent pour des questions de vie quotidienne, auxquelles ces programmes répondent en piochant des éléments sur internet.Les deux usages “sont complémentaires”, a estimé M. Mensch. Pour des questions “qui nécessitent de l’information vérifiée, c’est l’AFP qui fournira” le matériau de base des réponses et, quand les requêtes porteront “sur le shopping ou la météo par exemple, c’est plutôt le web”, a-t-il expliqué.- “Diversification” -La signature intervient peu après l’annonce par le groupe Meta (Facebook, Instagram) de l’arrêt aux Etats-Unis de son programme de fact-checking. A l’échelle mondiale, l’AFP est en première ligne de ce programme.”Nos discussions avec Mistral ont démarré il y a une petite année, ce n’est donc pas corrélé à la décision de Meta”, a affirmé M. Fries, en revendiquant sa “stratégie de diversification” auprès des plateformes numériques alors que les médias traditionnels sont frappés par une grave crise.En 2023, l’AFP a réalisé un bénéfice pour la cinquième année consécutive, avec un résultat net de 1,1 million d’euros, selon les chiffres publiés en avril 2024.Outre ses revenus commerciaux, l’AFP reçoit par l’Etat français une compensation des coûts liés à ses missions d’intérêt général (113,3 millions d’euros en 2023).Contrairement à d’autres accords de ce type, les contenus AFP ne serviront pas à entraîner et faire progresser les modèles informatiques de Mistral, ont assuré les deux parties. Ces contenus sont “un module qui vient se brancher à notre système et peut être débranché” à expiration du contrat, a déclaré M. Mensch.”Ça n’est pas un paiement pour solde de tout compte, comme c’est souvent le cas dans les accords d’entraînement de modèles, mais du développement de revenus récurrents”, a fait valoir M. Fries.

Allemagne: le ministère de la Défense suspend son activité sur la plateforme X

Le ministère de la Défense allemand a annoncé mercredi suspendre son activité sur la plateforme X du milliardaire américain Elon Musk, déplorant la difficulté d’avoir un “échange objectif d’arguments” sur ce réseau de microblogage.”Nous allons mettre notre compte X en veilleuse à partir du 15 janvier et ne plus rien publier proactivement pour le moment …

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Allemagne: le ministère de la Défense suspend son activité sur la plateforme X

Le ministère de la Défense allemand a annoncé mercredi suspendre son activité sur la plateforme X du milliardaire américain Elon Musk, déplorant la difficulté d’avoir un “échange objectif d’arguments” sur ce réseau de microblogage.”Nous allons mettre notre compte X en veilleuse à partir du 15 janvier et ne plus rien publier proactivement pour le moment jusqu’à nouvel ordre”, a déclaré le ministère dans un bref communiqué, justifiant sa décision par la difficulté croissante d’y avoir “un échange objectif d’arguments”.Il s’agit du premier ministère régalien à prendre une telle décision en Allemagne. Le ministère précise toutefois se réserver le droit de réagir “exceptionnellement” sur la platforme X, par exemple en cas de “campagne de désinformation”.Depuis son rachat en 2022 par Elon Musk, X (anciennement Twitter) est accusé par de nombreux médias et utilisateurs de propager de fausses informations et de ne pas allouer suffisamment de moyens pour modérer les échanges sur la plateforme.Fervent soutien de Donald Trump, l’homme d’affaires défend une vision radicale de la liberté d’expression, affirmant rejeter toute forme de censure.Le gouvernement allemand a jusqu’ici défendu le maintien de sa présence sur la plateforme par la nécessité “d’aller là où les gens cherchent des informations”.Jusqu’à présent, Berlin estime que “se retirer de cette plateforme serait plus dommageable que bénéfique”, a expliqué début janvier le porte-parole du gouvernement Steffen Hebestreit, tout en disant que la question était évaluée en permanence.Les soutiens publics répétés au parti d’extrême droite AfD apportés depuis plusieurs semaines par Elon Musk, homme le plus riche du monde, ont créé l’indignation parmi les partis allemands de gouvernement.Plusieurs institutions ou médias ont déjà suspendu leur activité sur X en Allemagne et dans d’autres pays, comme la Cour fédérale de justice et des syndicats, dont celui des services (Verdi), qui qualifie la plateforme de “forum pour la haine, la désinformation et la propagande d’extrême droite”.Par ailleurs, une soixantaine d’établissements d’enseignement supérieur et d’instituts de recherches allemands ont annoncé vendredi leur départ de X. A l’automne dernier, des clubs de foot comme le Werder Brême, quadruple champion d’Allemagne, ou Sankt Pauli, basé à Hambourg, avaient également claqué la porte de X, tout comme les supermarchés Aldi Nord.

Aux Etats-Unis, des “réfugiés de TikTok” affluent sur une application chinoise

“Prenez mes données!” Furieux à l’idée d’une possible interdiction de TikTok, propriété du groupe chinois ByteDance, à partir de dimanche aux Etats-Unis, des internautes américains affluent sur l’application chinoise Xiaohongshu, expliquant ne pas se soucier de leurs données personnelles.Le gouvernement du président sortant Joe Biden accuse TikTok d’autoriser Pékin à recueillir des données des utilisateurs …

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Aux Etats-Unis, des “réfugiés de TikTok” affluent sur une application chinoise

“Prenez mes données!” Furieux à l’idée d’une possible interdiction de TikTok, propriété du groupe chinois ByteDance, à partir de dimanche aux Etats-Unis, des internautes américains affluent sur l’application chinoise Xiaohongshu, expliquant ne pas se soucier de leurs données personnelles.Le gouvernement du président sortant Joe Biden accuse TikTok d’autoriser Pékin à recueillir des données des utilisateurs et à les espionner, ce que réfutent la Chine et ByteDance.Une loi adoptée en avril 2024 donne jusqu’à dimanche au groupe chinois pour vendre la plateforme de courtes vidéos, sous peine d’interdiction sur le territoire américain. Une intervention de dernière minute de la Cour suprême américaine est considérée comme peu probable.A l’approche de cette date butoir, une application chinoise a bondi en tête des téléchargements de l’Apple Store américain lundi: Xiaohongshu (“Petit Livre Rouge” en mandarin), comparable à un croisement entre Instagram et Pinterest, avec des vidéos à faire défiler comme sur TikTok.Le hashtag “tiktokrefugee” (“réfugié de TikTok”) y comptabilisait mardi soir plus de 100 millions d’impressions.”Ils essaient d’interdire TikTok parce qu’ils disent que la Chine vole des données. Ils n’interdisent à aucune entreprise américaine de voler nos données”, affirme à l’AFP l’internaute penguinpepperpia. Ce créateur de contenus suivi par 264.000 personnes dit avoir choisi de télécharger Xiaohongshu plutôt que de retourner sur des plateformes américaines comme Instagram et Facebook, de Meta, des applications pour “personnes âgées” qui, elles aussi, “volent les données personnelles et les vendent à d’autres entreprises”, estime cet internaute.”C’est pour ça que beaucoup d’Américains s’en fichent maintenant, on préfère que la Chine ait nos données”, dit penguinpepperpia.D’autres utilisateurs se présentant comme des “réfugiés” partagent le même sentiment.”Je sais que notre gouvernement est un petit peu raciste, mais vous les Chinois, je vous aime. Je m’en fiche si vous prenez mes données. Prenez-les”, explique Adham, nouveau sur Xiaohongshu, dans une vidéo publiée lundi.- “Ironique” –  Le phénomène montre à quel point une interdiction serait “stupide”, dit à l’AFP Milton Mueller, professeur à l’Ecole de politiques publiques de Georgia Tech, aux Etats-Unis, qui a déposé auprès de la Cour suprême un dossier en opposition à la mesure.”Il est délicieusement ironique que la menace d’une interdiction ait un effet contre-productif si rapidement, avant même sa mise en place”, estime M. Mueller.”C’est comme si l’interdiction de TikTok poussait les utilisateurs vers d’autres applications qui ont une séparation bien moins claire entre le Parti communiste chinois et l’application elle-même”, observe Robyn Caplan, de l’université Duke, aux Etats-Unis.Ni Xiaohongshu ni ByteDance n’ont souhaité faire de commentaire.Pour Meng Bingchun, professeure à la London School of Economics, le phénomène montre l’inefficacité de la stratégie américaine envers le secteur chinois de la tech, résumée par l’expression “petit jardin, grande clôture”, qui consiste à restreindre un petit nombre de technologies considérées comme sensibles au regard de la sécurité nationale américaine.”Le jardin ne cesse de s’agrandir et la clôture est perméable”, juge Mme Meng. “Pire encore, dans ce cas précis, ceux qui vivent à l’intérieur de la clôture peuvent migrer dans l’espace numérique.”- “Court terme” -Jusqu’à lundi, Xiaohongshu (aussi appelée RedNote, en anglais) était avant tout populaire parmi les internautes sinophones. Fin 2023, la plateforme comptait quelque 300 millions d’utilisateurs mensuels actifs.Contrairement à l’application jumelle de TikTok, Douyin, ou au site de micro-blog Weibo, Xiaohongshu se tourne principalement vers des contenus de type lifestyle.La plateforme serait moins censurée que d’autres: on y trouve des utilisateurs publiant des contenus LGBT+ ou discutant des aspects positifs du célibat pour les femmes, des sujets souvent considérés comme sensibles en Chine.Demandes d’aide aux devoirs, de traduction de termes anglais familiers… Pour certains utilisateurs plus anciens de Xiaohongshu, l’afflux d’Américains offre par ailleurs la possibilité d’un échange culturel, d’après des messages publiés sur l’application.”Il est amusant et ironique que les Américains et les Chinois se rencontrent en ligne du fait de l’interdiction de TikTok par le gouvernement américain”, une chose “que le gouvernement chinois fait depuis des lustres avec les applications américaines”, juge Amanda Zhang, 26 ans.Cette créatrice de contenus animaliers à mi-temps et étudiante aux Etats-Unis partage à l’AFP son inquiétude vis-à-vis d’une éventuelle interdiction de Xiaohongshu dans le sillage de TikTok, si l’application chinoise continue à attirer les internautes américains.Le principal défi de Xiaohongshu en la matière réside dans la traduction au sein de l’application, estime Robyn Caplan.Meng Bingchun considère quant à elle que “ce à quoi nous assistons aujourd’hui est plus une réaction de court terme qu’une tendance de long terme”. La question est de savoir si “Xiaohongshu réagira assez vite pour garder les nouveaux utilisateurs”.

Deezer et la Sacem s’associent pour “une rémunération plus équitable” des artistes

La plateforme de streaming musicale française Deezer a annoncé mercredi, en association avec la Sacem, renforcer son modèle pour “une rémunération plus équitable” des droits d’auteur des artistes, davantage liée à ce que les abonnés écoutent.”Notre modèle garantit qu’une part plus importante de ce que les abonnés paient revient aux artistes qu’ils écoutent, tout en …

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Deezer et la Sacem s’associent pour “une rémunération plus équitable” des artistes

La plateforme de streaming musicale française Deezer a annoncé mercredi, en association avec la Sacem, renforcer son modèle pour “une rémunération plus équitable” des droits d’auteur des artistes, davantage liée à ce que les abonnés écoutent.”Notre modèle garantit qu’une part plus importante de ce que les abonnés paient revient aux artistes qu’ils écoutent, tout en permettant de lutter contre la fraude”, a souligné dans un communiqué Alexis Lanternier, directeur général de Deezer.Les auteurs, compositeurs et éditeurs de musique, représentés par la Sacem, sont concernés par cette redistribution basée sur le modèle dit “artist centric”.Il diffère du modèle initial des plateformes, au prorata des écoutes totales (“market centric”), qui a fait l’objet de vives critiques: un abonné qui paie environ 12 euros mensuels mais n’écoute pas les artistes dominants voit la majeure partie de son abonnement filer vers ces chanteurs plus “streamés”. Cette logique pénalise les artistes à l’audience moindre, dans des styles moins plébiscités.L’évolution opérée par Deezer permet de “valoriser la vraie musique, en excluant les contenus parasites et en tenant mieux compte de la diversité des esthétiques et des genres appréciés sur la plateforme”, a souligné Cécile Rap-Veber, directrice générale de la Sacem.Ces contenus parasites concernent les bruits blancs (vent, pluie, aspirateur…) qui polluent les plateformes. Avec cette mise à jour, ils ne pourront plus capter de royalties.Le modèle instaure aussi une prime aux “vrais” professionnels: les chansons des artistes ayant au moins 1.000 streams provenant de 500 abonnés différents chaque mois sont rémunérées deux fois plus par stream que les autres. Des garde-fous sont prévus pour éviter les “comportements frauduleux”, comme de faux streams générés artificiellement. Le montant reversé au titre des droits d’auteur n’a pas été précisé, ce calcul dépendant de multiples facteurs. Environ 70% des revenus générés sur les plateformes de streaming sont reversés sous forme des royalties aux ayants droit, qui les distribuent à leur tour selon des conditions pré-définies. Deezer avait déjà fait évoluer sa rémunération fin 2023 par une collaboration avec le géant Universal Music Group, qui concernait la musique enregistrée, soit une partie des droits. Dorénavant, l'”artist centric” s’applique aussi aux créateurs de l’oeuvre musicale.