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OpenAI s’attaque aux appareils connectés, avec le designer historique d’Apple aux commandes

Le designer historique d’Apple Jony Ive, qui a notamment dirigé la création de l’iPhone, va intégrer, avec son équipe, OpenAI, avec “la mission de concevoir une famille d’appareils” connectés facilitant l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) générative, a indiqué mercredi son patron Sam Altman.L’événement marque une nouvelle étape pour OpenAI, qui va désormais chasser sur les terres des équipementiers électroniques, en premier lieu Apple, dont le titre a chuté de plus de 2% en Bourse après cette communication.Techniquement, la jeune société io fondée par Jony Ive va être absorbée par le géniteur de ChatGPT, a précisé son directeur général dans une vidéo postée sur X (ex-Twitter).Selon plusieurs médias, l’opération valorise io environ 6,5 milliards de dollars. Sollicité par l’AFP, OpenAI n’a pas donné suite dans l’immédiat.”Les produits que nous utilisons pour nous connecter et utiliser cette technologie inimaginable remontent à plusieurs décennies”, explique Jony Ive dans la vidéo, qui prend la forme d’un dialogue avec Sam Altman dans un café de San Francisco.”Il y a probablement autre chose à faire”, souligne-t-il.Jony Ive et OpenAI collaborent déjà depuis deux ans, a rappelé Sam Altman, dans un partenariat qui a abouti à des “designs concrets”.”Si je voulais demander aujourd’hui quelque chose à ChatGPT (…) je prendrais mon ordinateur port²able, je l’allumerais, je lancerais un navigateur internet, je taperais pour expliquer ce dont il s’agit”, a décrit Sam Altman dans la vidéo.”Je pense que cette technologie mérite quelque chose de mieux”, a-t-il conclu.Le patron d’OpenAI a révélé que l’équipe de Jony Ive avait déjà mis au point un prototype d’appareil connecté, sans plus de précision. “J’ai pu le tester et c’est un des appareils technologiques les plus cools que le monde ait jamais vu.”La bataille de l’IA générative se joue en grande partie sur le terrain de son utilisation au quotidien, qui serait facilitée par des appareils de nouvelle génération.Les grands acteurs de l’IA générative ont rapidement décliné leurs assistants numériques sous forme d’applications accessibles sur un smartphone, mais n’ont pas encore proposé d’appareil imaginé avec l’intelligence artificielle en tête.Fin février, Amazon a présenté une version modernisée de son assistant vocal Alexa, baptisée Alexa+ et dopée à l’IA, destinée prioritairement aux appareils connectés, au domicile principalement, tels les enceintes ou les télévisions intelligentes.- Mauvaise nouvelle pour Apple -En avril 2024, la jeune société Humane a lancé son AI Pin, un gagdet carré de quelques centimètres de côté qui se porte comme un badge ou une broche sur un vêtement.Il contenait un mini-ordinateur capable, grâce à l’IA générative, de répondre à des questions posées à l’oral, prendre des photos, passer des appels téléphoniques ou traduire des propos dans une autre langue.Mais son prix (699 dollars), considéré comme trop élevé, ainsi que ses capacités jugées limitées, ont pénalisé cette invention, qui n’a jamais trouvé son public.Le groupe informatique HP a fini par racheter, en février, la majeure partie de la technologie et des brevets utilisés par Humane, pour 116 millions de dollars, signant l’acte de décès de l’AI Pin.De nombreuses entreprises technologiques ont aussi lancé des lunettes connectées et utilisant l’IA générative, le modèle le plus connu étant les Ray-Ban Meta.Le Britannique Jony Ive a été employé d’Apple de 1992 à 2019, période durant laquelle il a supervisé la mise au point de tous les grands produits de la marque de l’iMac aux AirPods, en passant par l’iPod, l’iPhone et l’Apple Watch.Ces équipements ont relancé la firme à la pomme, au point d’en faire la troisième capitalisation boursière mondiale et une référence en matière de design et d’esthétique.En moins de trois ans, OpenAI est passé du statut de start-up de recherche à géant des logiciels grand public, acteur majeur des infrastructures physiques d’IA avec le projet Stargate, en attendant de faire son entrée sur le marché des objets connectés.Même si l’entreprise californienne n’a encore livré aucun calendrier quant à la production d’un ou plusieurs appareils de nouvelle génération, cette annonce fait encore monter la pression pour Apple.Quasiment un an après avoir annoncé, lors de sa grande conférence des développeurs (WWDC), l’intégration d’une multitude de fonctionnalités d’IA générative à son nouvel iPhone 16, le groupe de Cupertino (Californie) tarde à les mettre en place.Apple a également repoussé la mise en ligne de la version actualisée de son assistant vocal Siri à l’an prochain, au mieux.

OpenAI s’attaque aux appareils connectés, avec le designer historique d’Apple aux commandes

Le designer historique d’Apple Jony Ive, qui a notamment dirigé la création de l’iPhone, va intégrer, avec son équipe, OpenAI, avec “la mission de concevoir une famille d’appareils” connectés facilitant l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) générative, a indiqué mercredi son patron Sam Altman.L’événement marque une nouvelle étape pour OpenAI, qui va désormais chasser sur les …

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Porté par un vent d’optimisme, le bitcoin bat un nouveau record

Le bitcoin, la plus capitalisée des cryptomonnaies, a battu un nouveau record mercredi, poussé par un vent d’optimisme aux Etats-Unis autour de la réglementation du secteur qui s’ajoute au soulagement de voir s’atténuer la guerre commerciale lancée par le président Donald Trump.A plus de 109.856 dollars, il dépasse son précédent record atteint le 20 janvier, jour de l’investiture de M. Trump.Il était redescendu un temps, faute de mesures concrètes immédiates, attendues de pied ferme par le secteur, en faveur des cryptomonnaies et face aux remous sur les marchés provoqués par l’offensive douanière lancée par le président américain.La monnaie numérique profite désormais du “large soutien bipartisan” aux Etats-Unis sur la réglementation des stablecoins, des actifs numériques considérés comme plus sûrs que les jetons plus spéculatifs (tels que le bitcoin), explique John Plassard, de Mirabaud, interrogé par l’AFP.Les démocrates “se sont mis d’accord sur un cadre dicté par les républicains”, souligne l’analyste.Selon Susannah Streeter, analyste pour Hargreaves Lansdown, cet optimiste s’ajoute au “soulagement” qui “continue de traverser les marchés financiers que la guerre commerciale” menée par le président américain se soit “atténuée, pour l’instant”.Le bitcoin avait refranchi le 8 mai la barre des 100.000 dollars pour la première fois depuis février après l’annonce d’une trêve dans la guerre commerciale menée par Donald Trump, sous la forme d’un compromis “historique” avec le Royaume-Uni.La pause de 90 jours sur la majeure partie des droits de douane que s’imposaient mutuellement Chine et Etats-Unis a également contribué à améliorer les perspectives économiques.Depuis cet apaisement, “on a une reprise généralisée des actifs risqués et, finalement, les cryptos étaient peut-être légèrement en retard par rapport aux marchés actions, qui ont retrouvé leur niveau d’avant crise, voire même l’ont dépassé”, détaille à l’AFP Stéphane Ifrah, analyste chez Coinhouse, qui observe “un phénomène de rattrapage”.Le cours du bitcoin a également été dopé par les investissements dans les ETF, des produits de placements qui évoluent en fonction de la performance de la cryptomonnaie.- Montagnes russes -La devise numérique avait atteint son précédent record de 109.241,11 dollars le 20 janvier, quelques heures avant l’investiture de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis.Le républicain avait fait campagne en promettant un second mandat pro-crypto, et notamment la création d’une réserve stratégique nationale de bitcoins, depuis actée.Mais la vague de surtaxes douanières lancée par son administration a par la suite semé l’incertitude sur les marchés financiers.Si elles n’étaient pas directement concernées par ces droits de douane, les devises numériques ont subi leur réputation d’actif particulièrement volatil, et ont un temps été délaissées par les investisseurs au profit de valeurs plus sûres, comme l’or.Début avril, le bitcoin était même tombé sous la barre des 75.000 dollars.Le secteur a aussi connu son lot de controverses cette année, dont la mise en cause du président argentin Javier Milei, qui avait fait en février la promotion de la cryptomonnaie $Libra, dont l’effondrement a engendré selon l’opposition argentine des millions de dollars de pertes pour ses investisseurs.En février encore, des hackers nord-coréens ont dérobé 1,5 milliard de dollars à la plateforme Bybit, un vol historique.Précurseur parmi les devises numériques, né en 2008 du cerveau de son créateur anonyme Satoshi Nakamoto (un pseudonyme), le bitcoin vise depuis son origine à s’affranchir du contrôle des institutions financières.Il s’appuie pour cela sur une technologie (“blockchain”) qui permet d’enregistrer de manière décentralisée et infalsifiable les transactions grâce à un réseau d’ordinateurs dans le monde entier.Vers 17H10 GMT (19H10 à Paris), le bitcoin prenait 1,91% à 108.996,06 dollars.

Porté par un vent d’optimisme, le bitcoin bat un nouveau record

Le bitcoin, la plus capitalisée des cryptomonnaies, a battu un nouveau record mercredi, poussé par un vent d’optimisme aux Etats-Unis autour de la réglementation du secteur qui s’ajoute au soulagement de voir s’atténuer la guerre commerciale lancée par le président Donald Trump.A plus de 109.856 dollars, il dépasse son précédent record atteint le 20 janvier, jour …

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Google va intégrer de la publicité à son moteur de recherche renforcé à l’IA

Google va ajouter des publicités à ses modes de recherche en ligne renforcés à l’intelligence artificielle (IA), alors que son moteur longtemps dominant est menacé par la concurrence des services d’IA générative comme ChatGPT.”Aujourd’hui, nous étendons les publicités dans +AI Overviews+ aux ordinateurs de bureau, et nous introduisons les publicités dans AI Mode afin de …

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Google va intégrer de la publicité à son moteur de recherche renforcé à l’IA

Google va ajouter des publicités à ses modes de recherche en ligne renforcés à l’intelligence artificielle (IA), alors que son moteur longtemps dominant est menacé par la concurrence des services d’IA générative comme ChatGPT.”Aujourd’hui, nous étendons les publicités dans +AI Overviews+ aux ordinateurs de bureau, et nous introduisons les publicités dans AI Mode afin de créer de nouvelles opportunités pour nos clients”, a indiqué mercredi Vidhya Srinivasan, vice-président chargé de la publicité et du commerce sur Google, lors de l’événement marketing annuel de l’entreprise.Le géant américain des technologies propose depuis un an les “AI Overviews”, des réponses rédigées aux requêtes des utilisateurs, qui apparaissent dans un cartouche au-dessus des traditionnels liens vers les sites web.Mardi, il a annoncé le lancement aux Etats-Unis (dans un premier temps) de “AI Mode”, qui va encore plus loin : l’outil fournira des rapports détaillés et des graphiques, et va bientôt tester des réponses personnalisées en fonction des utilisateurs, s’ils ont donné accès à leur historique de recherche ou leur boîte mail.D’après Vidhya Srinivasan, la fonction AI Overviews apporte “plus de satisfaction” aux utilisateurs, et les encourage à faire des recherches “plus souvent”, y compris des requêtes commerciales, ce qui crée “davantage d’opportunités pour les annonceurs”.Sur AI Mode, ses équipes vont tester des réponses longues et détaillées intégrant des “publicités utiles”, comme par exemple un tutoriel complet rédigé, avec une annonce en rapport avec la question posée.L’objectif est de proposer des “publicités qui n’interrompent pas les clients, mais les aident à découvrir un produit ou un service”, a-t-il assuré.- Nouveaux rivaux -A l’origine limités à un corpus (immense) de données, les assistants IA marchent désormais sur les plates-bandes de Google, grâce à leur accès à internet.Perplexity AI, une start-up de San Francisco, ambitionne de devenir le principal rival du moteur de recherche dominant.ChatGPT surfe aussi sur le web pour apporter des réponses directes à ses utilisateurs, et a même ajouté, fin avril aux Etats-Unis, un service de shopping, qui va être progressivement accessible à l’ensemble de ses marchés.La plateforme star d’OpenAI propose ainsi des idées de produits avec une brève description, un résumé des avis de consommateurs et des liens vers les sites marchands pour procéder à l’achat final.Ces options “sont sélectionnées de manière indépendante et ne sont pas des publicités”, a précise la société, marquant sa différence avec Google, qui offre la possibilité aux marques de payer pour améliorer leur position dans les résultats de recherche.Aucun des grands assistants d’IA générative n’avait encore intégré de la publicité, comme va le faire Google, même si OpenAI étudie cette possibilité depuis plusieurs mois, selon plusieurs médias américains.Vidhya Srinivasan a aussi présenté de nouveaux outils pour les annonceurs, notamment pour générer plus facilement des illustrations et des vidéos grâce à ses modèles d’IA générative spécialisés, Veo et Imagen.Outre la pression de ses rivaux, Google affronte aussi le gouvernement américain dans deux affaires judiciaires majeures liées à sa position dominante sur internet.La firme de Mountain View a été jugée coupable de pratiques anticoncurrentielles dans la recherche en ligne ainsi que sur le marché de la publicité numérique. Le parquet réclame des cessions d’activités, comme le navigateur Chrome.

CNews: “Si on était raciste, on n’aurait pas eu des groupes en Afrique”, estime Cyrille Bolloré

“Si on était raciste, on n’aurait pas eu des groupes en Afrique”, a affirmé mercredi Cyrille Bolloré, PDG du groupe Bolloré, en réponse à un actionnaire qui l’interrogeait sur les critiques visant les médias de l’empire fondé par son père Vincent, en particulier la chaîne CNews.Cyrille Bolloré a été interrogé au cours de l’assemblée générale du …

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CNews: “Si on était raciste, on n’aurait pas eu des groupes en Afrique”, estime Cyrille Bolloré

“Si on était raciste, on n’aurait pas eu des groupes en Afrique”, a affirmé mercredi Cyrille Bolloré, PDG du groupe Bolloré, en réponse à un actionnaire qui l’interrogeait sur les critiques visant les médias de l’empire fondé par son père Vincent, en particulier la chaîne CNews.Cyrille Bolloré a été interrogé au cours de l’assemblée générale du groupe par un actionnaire, qui a observé “qu’autour de lui, depuis trois, quatre ans, de tous bords politiques confondus, on associe le groupe Bolloré à travers les médias comme quelque chose qui diffuse un petit peu de la discrimination. On me parle de CNews. Il faudrait mettre sur les débats télévisés des gens qui puissent apporter une juste contradiction, quelle que soit la tonalité”.”Est-ce que vous souhaitez corriger les choses?”, a-t-il conclu.CNews fait partir des médias qui sont dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, père de Cyrille Bolloré. CNews est accusée par de nombreux politiques de gauche de promouvoir des idées d’extrême droite, ce qu’elle conteste.”Ce que j’aime à rappeler, en tout cas pour répondre à votre question d’éthique dans ce groupe, et une des raisons personnelles en tant que jeune homme d’une quarantaine d’années, très attaché à son groupe, ce sont les gens qui le composent. Si on était raciste, on aurait pas eu des groupes en Afrique, des groupes partout, on s’est entendu avec tout le monde”, a répondu M. Bolloré.Evoquant “les 235 personnes de la holding”, “ce qui est très confortable c’est qu’on a des accointances de tous bords, il y a des gens qui sont très gauche, des gens qui sont très droite, et on arrive à discuter, on rame dans le même sens”, a-t-il ajouté.”La chaîne de télé, qu’on aime ou qu’on n’aime pas, je vous dis, je la suis peu, mais ce que j’observe, c’est ses audiences, et je vois même des gens dans l’autre sens qui disent +c’est pas la chaîne qui fait passer les gens vers la droite+”, a encore commenté Cyrille Bolloré.Il a également évoqué “une chaîne qui est devenue la première chaîne d’information française tout de même, c’est qu’il doit y avoir une certaine préoccupation de la population”.”Ce qu’on nous reproche, c’est ce que j’ai observé en face, quand on nous dit +les procès baîllon+, moi je n’ai jamais lancé de +procès baîllon+, j’ai pris la suite de procédures qui existaient déjà pour diffamation, quand on dit que votre groupe est corrompu, il faut répondre”, a-t-il ajouté.

La Tanzanie bloque X après le piratage d’un compte de sa police

Le réseau social X était bloqué mercredi en Tanzanie, a constaté le groupe de surveillance Internet NetBlocks, au lendemain du piratage d’un compte de la police sur lequel avait été faussement annoncée la mort de la présidente et où des vidéos pornographiques avaient été diffusées.La fermeture de X intervient dans un contexte de répression politique …

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La Tanzanie bloque X après le piratage d’un compte de sa police

Le réseau social X était bloqué mercredi en Tanzanie, a constaté le groupe de surveillance Internet NetBlocks, au lendemain du piratage d’un compte de la police sur lequel avait été faussement annoncée la mort de la présidente et où des vidéos pornographiques avaient été diffusées.La fermeture de X intervient dans un contexte de répression politique de la part de l’exécutif tanzanien, accusé par l’opposition et les ONG de défense des droits humains de retomber dans les pratiques autoritaires du précédent président John Magufuli (2015-2021).Lundi, le défenseur des droits de l’Homme kényan Boniface Mwangi et la journaliste ougandaise Agather Atuhaire, venus assister à une comparution du chef de l’opposition Tundu Lissu, ont disparu en Tanzanie après que la présidente Samia Suluhu Hassan a demandé aux forces de sécurité locales d’interdire l’accès au pays aux “activistes” étrangers qui tentent de “s’ingérer dans nos affaires”.Mercredi, les Tanzaniens ne pouvaient accéder à X qu’en utilisant un réseau privé virtuel (VPN), a constaté un correspondant de l’AFP.”Les métriques en temps réel montrent que X (anciennement Twitter) est devenu inaccessible sur les principaux fournisseurs d’Internet en #Tanzanie”, a annoncé NetBlocks dans un communiqué tard mardi.”L’incident survient alors qu’un compte de police compromis publie des affirmations selon lesquelles le président est décédé, provoquant la colère de la direction du pays”, a poursuivi ce groupe de surveillance en ligne.Le ministre tanzanien de l’Information, des Communications et de la Technologie, Jerry William Silaa, a confirmé le piratage au parlement, ajoutant que le compte YouTube de l’autorité fiscale du pays avait également été infiltré. La mort de la présidente Hassan y avait également été faussement annoncée.”La raison pour laquelle ces comptes ont été compromis est que leurs protocoles de sécurité n’étaient pas suffisamment robustes. Ces comptes ont depuis été restaurés”, a déclaré le ministre Silaa.La police a déclaré qu’elle recherchait “les criminels” qui ont “créé et distribué” des “informations trompeuses et contraires à l’éthique”, appelant les Tanzaniens à ne pas les partager.