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Chantage sur Karine Le Marchand: Mimi Marchand condamnée à 18 mois de prison avec sursis

Le tribunal correctionnel de Paris a condamné mardi la papesse de la presse people Mimi Marchand à une peine de 18 mois de prison avec sursis pour avoir exercé un chantage contre l’animatrice Karine Le Marchand avec des photos volées de sa fille mineure.Michèle dite Mimi Marchand, présente pour écouter la décision, a également été …

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Organisation d’événements à Nice: toutes les gardes à vue levées sans poursuites (parquet)

Les gardes à vue des dix personnes, dont le maire de Nice Christian Estrosi, son épouse et la présidente de France Télévisions Delphine Ernotte-Cunci, entendues dans l’enquête sur l’organisation de plusieurs événements à Nice, ont été levées sans poursuites, a précisé mardi le parquet de Marseille.Outre le maire Horizons de Nice, son épouse Laura Cohen-Tenoudji, avec laquelle il est marié depuis 2016, et Delphine Ernotte-Cunci, le président de La Tribune Jean-Christophe Tortora, également directeur général de CMA Média, avait aussi été convoqué lundi par les gendarmes.”A l’issue des auditions, les gardes à vue ont été levées en fin de journée”, a indiqué mardi le parquet de Marseille dans un communiqué.Les avocats des mis en cause ont désormais un délai de deux mois “pour présenter des observations”, à l’issue desquelles “le procureur de la République (de Marseille) décidera des suites à donner”, ajoute le parquet.Au total, dix personnes avaient été convoquées lundi à Marseille, Fréjus et Nice, dans le cadre d’une “enquête ouverte par le parquet de Marseille, au titre de la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS), des chefs de prise illégale d’intérêts, détournement de fonds publics, recel, faux dans un acte authentique par personne dépositaire de l’autorité publique et usage”, précise-t-il.L’enquête porte sur les conditions dans lesquelles la ville de Nice, que Christian Estrosi dirige de façon presque ininterrompue depuis 2008, et la métropole de Nice Côte d’Azur, qu’il préside depuis 2012, ont “été conduites à accorder des aides publiques, directes et indirectes, courant 2023 à La Tribune Nouvelle pour l’organisation” du colloque Nice Climat Summit, et à France TV Studio pour celle du concours de chant Eurovision Junior”, au regard des liens existants entre ces sociétés et Laura Cohen-Tenoudji”, salariée du groupe France TV, qui collaborait aussi avec le média économique La Tribune, note le parquet de Marseille.”Le périmètre de l’enquête a ensuite été étendu à plusieurs autres événements organisés à Nice par France Télévision, dont la fête de la musique 2018 et 2019, et par La Tribune nouvelle courant 2020 à 2022, ayant de la même manière bénéficié d’aides publiques”, ajoute le communiqué.”S’il respecte le travail légitime des enquêteurs, mon client dénonce l’instrumentalisation politique de la justice à laquelle se livrent ses opposants. Il rappelle qu’une plainte en dénonciation calomnieuse a été déposée à leur encontre”, avait déclaré lundi à l’AFP Me Mathias Chichportich, l’avocat de M. Estrosi. Le maire de Nice, qui doit fêter mardi ses 70 ans, a déjà annoncé qu’il serait candidat à sa réélection, pour un quatrième mandat, en 2026.

Organisation d’événements à Nice: toutes les gardes à vue levées sans poursuites (parquet)

Les gardes à vue des dix personnes, dont le maire de Nice Christian Estrosi, son épouse et la présidente de France Télévisions Delphine Ernotte-Cunci, entendues dans l’enquête sur l’organisation de plusieurs événements à Nice, ont été levées sans poursuites, a précisé mardi le parquet de Marseille.Outre le maire Horizons de Nice, son épouse Laura Cohen-Tenoudji, …

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Organisation d’événements à Nice: gardes à vue levées pour le couple Estrosi et Delphine Ernotte

Le maire de Nice Christian Estrosi (Horizons), son épouse Laura Tenoudji et la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte Cunci, sont ressortis libres lundi soir après avoir été placés en garde à vue toute la journée dans le cadre d’une enquête sur l’organisation d’événements à Nice, dont l’Eurovision Junior.”A l’issue des réponses que Christian Estrosi a apportées, il a été décidé de lever la mesure sans lui notifier la moindre poursuite”, a déclaré son avocat, Me Mathias Chichportich.”S’il respecte le travail légitime des enquêteurs, mon client dénonce l’instrumentalisation politique de la justice à laquelle se livrent ses opposants. Il rappelle qu’une plainte en dénonciation calomnieuse a été déposée à leur encontre”, a-t-il souligné. “Cette mise en cause par des élus de l’opposition, à la veille d’une nouvelle échéance électorale, est particulièrement choquante”, a insisté Me Marie-Alix Canu-Bernard, avocate de Mme Tenoudji. M. Estrosi, qui doit fêter mardi ses 70 ans, a déjà annoncé qu’il serait candidat à sa réélection en 2026.”S’en prendre à la femme de M. Estrosi, du seul fait qu’elle est son épouse, en dit long sur leur conception de la place et de l’indépendance des femmes qui travaillent!”, a ajouté l’avocate.La patronne de France Télévisions est également “ressortie libre et sans charges retenues contre elle”, a indiqué son entourage à l’AFP.Au total, une dizaine de personnes ont été convoquées lundi dans le cadre d’enquêtes initialement ouvertes à Nice puis transférées à la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Marseille, sur l’organisation de deux événements à l’automne 2023 à Nice.Il s’agit du concours de chant Eurovision Junior, organisé et retransmis par France Télévisions, et du colloque Nice Climate Summit, organisé par le média économique La Tribune, avait affirmé la semaine dernière à l’AFP une autre source proche, confirmant une information du site Mediapart.- Animation -Le président de La Tribune, Jean-Christophe Tortora, également directeur général de CMA Média, a lui aussi été convoqué lundi.Interrogé par l’AFP sur ce dossier, le parquet de Marseille a répondu qu’il “n’entend(ait) pas communiquer à ce stade de la procédure”.France Télévisions avait confirmé dès vendredi dans un communiqué “la convocation de sa présidente”, “ainsi que de salariés du groupe et d’une filiale, pour être entendus dans le cadre d’une enquête judiciaire portant sur l’organisation d’événements dans la ville de Nice”.Le groupe de télévision publique “collaborera pleinement à cette enquête (et) entend réserver ses explications aux autorités judiciaires”, avait ajouté France TV.Les enquêtes sont notamment ouvertes pour “détournement de fonds publics”, “prise illégale d’intérêts” ou encore “faux en écriture publique”, selon une source proche du dossier et Mediapart. Le site d’information assure qu’elles “vise(nt) directement” les époux Estrosi, mariés depuis 2016, “lesquels contestent avoir commis toute infraction”.Une première enquête avait été ouverte après un signalement d’élus écologistes niçois concernant le Nice Climate Summit. Chroniqueuse à Télématin sur France 2 et salariée du groupe France TV, Laura Tenoudji-Estrosi, qui collaborait aussi avec La Tribune, devait animer deux tables rondes, “à titre bénévole” selon la ville. Face à la polémique, elle y avait renoncé, mais l’opposition avait relevé que M. Estrosi ne s’était pas absenté, malgré le conflit d’intérêts potentiel, lors du vote d’une subvention de 20.000 euros à La Tribune pour ce colloque.Concernant l’Eurovision Junior, les doutes portaient en particulier sur le choix de confier à Laura Tenoudji la co-animation de la cérémonie d’ouverture, malgré un niveau d’anglais inférieur aux standards dans ce genre d’émissions internationales.La justice doit vérifier si ce choix relevait d’une décision interne à France Télévisions ou s’il avait fait l’objet d’un accord explicite ou implicite lors des négociations avec la ville.Nice a en effet versé une importante subvention – 605.000 euros selon Mediapart – pour l’organisation de ce concours de chant, au long duquel la ville et la métropole ont été particulièrement mises en valeur.sm-so-reb-mdv-fcc/ol/jnd/pta

Organisation d’événements à Nice: gardes à vue levées pour le couple Estrosi et Delphine Ernotte

Le maire de Nice Christian Estrosi (Horizons), son épouse Laura Tenoudji et la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte Cunci, sont ressortis libres lundi soir après avoir été placés en garde à vue toute la journée dans le cadre d’une enquête sur l’organisation d’événements à Nice, dont l’Eurovision Junior.”A l’issue des réponses que Christian Estrosi …

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Jugement mardi pour Mimi Marchand, accusée de chantage sur Karine Le Marchand

La papesse de la presse people Mimi Marchand, jugée le mois dernier devant le tribunal correctionnel de Paris pour extorsion sur l’animatrice Karine Le Marchand, sera fixée mardi sur son sort.L’accusation a réclamé une peine d’un an de prison avec sursis et 20.000 euros d’amende à l’encontre de Michèle dite Mimi Marchand, 78 ans, soupçonnée d’avoir fait du chantage à la célèbre animatrice à l’aide de photos de sa fille mineure sortant de garde à vue.En février 2020, Mimi Marchand avait alerté l’animatrice de “L’amour est dans le pré” qu’un “jeune” photographe inconnu avait tenté de lui vendre ces photos. Elle l’avait rassurée, disant les avoir “bloquées” en donnant 3.000 euros au photographe.A la barre, Mimi Marchand a reconnu avoir “menti” – les images avaient été faites par l’un de ses paparazzi habituels, Sébastien Valiela. “Merci Mimi”, avait répondu soulagée Karine Le Marchand, avant de “rembourser” une première partie de l’argent avancé, 1.600 euros.Devant le tribunal, Mimi Marchand, s’est “traitée d’idiote et d’abrutie” mais n’a pas donné plus d’explications, et il n’y a pas eu de “remise en cause”, a insisté pendant ses réquisitions la procureure, évoquant un sentiment de “toute-puissance”. Elle a rappelé que Mimi Marchand avait, après ce “service”, multiplié les demandes auprès de l’animatrice, maintenant une “pression”.”Il s’agit pour Karine Le Marchand de sauver la réputation de sa fille, ça l’a placée dans des conditions qui l’ont conduite à remettre des fonds, une contrainte morale insidieuse”.La défense de Mimi Marchand a plaidé la relaxe. Dans cette “affaire croustillante (qui) n’en est pas une”, où apparaît une “façon de profiter de la situation qui n’avait pas lieu d’être”, il n’y a juridiquement pas d’extorsion, a soutenu son avocate Me Caroline Toby.La procureure avait aussi réclamé deux ans de prison avec sursis pour violation du secret professionnel contre le policier qui avait donné l’information de la garde à vue au paparazzo Sébastien Valiela, et un an avec sursis contre ce dernier pour recel.Ils étaient tous deux aussi jugés pour les mêmes infractions dans un dossier annexe, également en février 2020: le premier avait alerté le second de la possible arrestation de l’artiste russe Piotr Pavlenski dans l’affaire des vidéos à caractère sexuel de Benjamin Griveaux.A l’ouverture du procès, Piotr Pavlenski s’était fait expulser de la salle après avoir réclamé la relaxe de Mimi Marchand (qui a bénéficié d’un non-lieu sur ce volet), estimant que la diffusion des images de son interpellation participaient à son oeuvre de “pornopolitique”.

Meta débauche à prix d’or pour rebondir dans l’IA, mais des doutes subsistent

En état d’alerte, Mark Zuckerberg et Meta déboursent actuellement des milliards pour étoffer leur équipe d’intelligence artificielle (IA) et se replacer dans la course, mais cette stratégie fait des sceptiques.Mi-juin, l’empire américain des réseaux sociaux n’a pas hésité à lâcher plus de 14 milliards de dollars pour acquérir 49% du capital de Scale AI, spécialisé dans la mise en état de données utilisées pour développer les modèles d’IA.Le groupe de Menlo Park (Californie) avait auparavant approché plusieurs cibles, dont Perplexity AI, rival autoproclamé de Google, ou encore le joyau de la vidéo IA, Runway.Selon le patron d’Open AI, Sam Altman, Meta a offert une prime individuelle à la signature de plus de 100 millions de dollars à “beaucoup” d’employés d’OpenAI et environ le même montant annuel en salaire.Lundi, dans un memo interne, dont Meta a confirmé le contenu, le PDG Mark Zuckerberg a assuré que pas moins de sept d’entre eux avaient changé d’écurie, tout comme le directeur général de Scale AI, Alexandr Wang, et plusieurs éléments des rivaux Anthropic et Google. D’autres vont suivre, selon lui.Dans un courrier interne, relayé par le site Wired, le responsable de la recherche d’OpenAI, Mark Chen, a dit avoir l’impression que “quelqu’un (s’était) introduit chez (lui) et (avait) volé quelque chose”.Il a assuré que le créateur de ChatGPT était en train de revaloriser des salaires pour contrer l’offensive de Meta et espérait même retenir les partants.Selon plusieurs médias, c’est Mark Zuckerberg lui-même qui a sonné la charge, inquiet de voir Meta distancé dans l’IA générative, malgré des investissements de plusieurs dizaines de milliards.Son dernier grand modèle d’IA, Llama 4, lancé début avril, a déçu.Il arrive derrière tous les poids lourds, américains, chinois et français, dans le classement établi par la plateforme d’évaluation indépendante LMArena sur l’écriture de code, et même derrière son prédécesseur Llama 3 pour l’interface texte.Meta veut intégrer ses nouvelles recrues à une nouvelle équipe dédiée au développement de la “superintelligence”, qui correspond à une IA supérieure aux capacités humaines de compréhension et de réflexion.- “Dépenses incontrôlées” -“Je pense qu’il va réussir à attirer des vrais talents, et il n’avait pas trop le choix”, commente auprès de l’AFP le blogueur Zvi Mowshowitz, “mais ce côté mercenaires est très problématique, sans compter que personne ne veut travailler”, sauf rémunération très élevée, “pour cette société et ces produits”.”Du coup, je ne m’attends pas pas à ce que ça +marche+”, dit-il, c’est-à-dire que Meta reprenne la main dans l’IA.A Wall Street, le titre a enregistré lundi un nouveau sommet historique et la capitalisation approche des 2.000 milliards de dollars, mais des dents commencent à grincer.”Les investisseurs institutionnels se soucient avant tout des liquidités” que dégage l’entreprise (cash-flow) “et de la bonne gestion des capitaux”, décrit Ted Mortonson, analyste chez Baird. “Et en ce moment, il n’y a aucun contre-pouvoir” à Mark Zuckerberg.”Ceux qui ont des actions les gardent pour la publicité IA, sur laquelle Meta est extrêmement bien positionné”, selon lui. “Mais ils sont aussi inquiets de voir ces dépenses incontrôlées.”Lors d’une interview pour le podcast Stratechery, Mark Zuckerberg a expliqué que son groupe comptait offrir bientôt une solution de création publicitaire clef en main directement aux annonceurs et ouvrir ainsi une nouvelle source de revenus.”Cela ne change rien au potentiel de rentabilité à court terme”, considère, pour sa part, Angelo Zino, analyste de CFRA, qui se dit également confiant à un horizon plus lointain, “car cela va créer davantage d’opportunités, de façons de monétiser l’IA, que ce soit via la publicité, les appareils connectés (lunettes et casques) ou même Llama.”Quant à la “superintelligence”, ou l’IA générale, la seconde égalant l’homme et la première le dépassant, “il va encore falloir attendre au moins trois à cinq ans”, prévoit Angelo Zino. “Mais il vous faut recruter ces gens et investir massivement pour être prêt quand on passera à cette phase.””Meta se trouve dans une position unique pour amener la superintelligence au monde”, a écrit Mark Zuckerberg dans son memo, initialement évoqué par Bloomberg. Il voit son équipe “atteindre” un nouveau modèle d’IA “à la frontière”, c’est-à-dire supérieur aux produits existants “dans environ un an”.

Meta débauche à prix d’or pour rebondir dans l’IA, mais des doutes subsistent

En état d’alerte, Mark Zuckerberg et Meta déboursent actuellement des milliards pour étoffer leur équipe d’intelligence artificielle (IA) et se replacer dans la course, mais cette stratégie fait des sceptiques.Mi-juin, l’empire américain des réseaux sociaux n’a pas hésité à lâcher plus de 14 milliards de dollars pour acquérir 49% du capital de Scale AI, spécialisé …

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Audiovisuel public: le texte rejeté dès l’entame des débats à l’Assemblée

Les députés ont rejeté dès le début des débats lundi la réforme de l’audiovisuel public, énième péripétie pour un texte au parcours chaotique, rejeté par les salariés concernés, mais que la ministre de la Culture Rachida Dati continue à défendre bec et ongles.La proposition de loi du sénateur Laurent Lafon (UDI, centre), prévoit de créer …

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Audiovisuel public: le texte rejeté dès l’entame des débats à l’Assemblée

Les députés ont rejeté dès le début des débats lundi la réforme de l’audiovisuel public, énième péripétie pour un texte au parcours chaotique, rejeté par les salariés concernés, mais que la ministre de la Culture Rachida Dati continue à défendre bec et ongles.La proposition de loi du sénateur Laurent Lafon (UDI, centre), prévoit de créer le 1er janvier 2026 une holding, France Médias, qui chapeauterait France Télévisions, Radio France et l’Ina (Institut national de l’audiovisuel), sous l’autorité d’un président-directeur général.Les députés de gauche, rejoints de manière inattendue par ceux du Rassemblement national, ont voté largement (94 voix dont 16 RN contre 38) une motion de rejet du groupe écologiste et social, face aux bancs clairsemés de la coalition gouvernementale.Les représentants des groupes de gauche se sont réjouis à l’unisson de ce vote. “C’est un immense revers pour Rachida Dati et elle le mérite, parce que sa réforme était mal préparée”, s’est félicité le député PS Emmanuel Grégoire, qui ambitionne d’affronter Mme Dati à Paris lors des élections municipales de mars 2026.”La gauche ne voulait pas débattre. C’est une étape franchie. Le texte ira plus vite au Sénat”, a commenté le cabinet de la ministre auprès de l’AFP.La chambre haute pourrait examiner le texte dès la semaine prochaine selon une source parlementaire. Une source gouvernementale assure, de son côté, que “ce n’est pas arbitré”. Le Premier ministre François Bayrou avait apporté son soutien à la réforme dimanche sur RTL.Face à la presse, comme dans l’hémicycle, Mme Dati a défendu une réforme qu’elle porte à bout de bras depuis des mois, et qui serait l’un des rares trophées dont elle puisse se prévaloir rue de Valois.”Il nous faut un chef d’orchestre, sortir du fonctionnement en silo, avoir des stratégies très claires, réellement unifiées avec un PDG unique, une stratégie cohérente et coordonnée”, a-t-elle dit.- “Gâchis” -Pour le RN, le vote de la motion était une manière d’abréger les débats, alors que près de 1.300 amendements avaient été déposés, principalement par la gauche. “Il y en a marre de voir la gauche faire de l’obstruction systématique sur quasiment tous les textes dans l’hémicycle”, a expliqué à la presse le député RN Philippe Ballard.Le député du groupe MoDem Erwan Balanant a lui regretté un “gâchis démocratique” et un “gâchis pour l’audiovisuel”, alors même que son groupe avait des “réticences” sur le texte.Ce rejet signe-t-il une défaite personnelle pour la ministre, accusée d’avoir contribué à tendre les débats ces derniers mois ?”Dati a été trop violente ces dernières semaines. Elle s’est mis à dos beaucoup de députés centristes qui ne veulent plus lui offrir une victoire politique”, a décrypté lundi une source au sein de l’audiovisuel public.En avril, un incident avait opposé en commission la ministre à une fonctionnaire de la chambre basse. Plus récemment, Mme Dati a créé l’émoi en s’en prenant au journaliste Patrick Cohen sur le plateau de C à vous, sur France 5, ou en affirmant sur France Inter que les auditeurs du service public étaient un “club” de “CSP+” (membres de catégories socioprofessionnelles favorisées).Dans l’hémicycle, Mme Dati a dénoncé les “violentes attaques contre (sa) personne”. “Cette réforme n’est pas la réforme de Rachida Dati”, c’est une réforme “dans l’intérêt évidemment de l’ensemble des Français”, a-t-elle soutenu.Un point de vue combattu par les syndicats des médias concernés. Une grève illimitée a démarré jeudi à Radio France pour s’opposer aux restrictions budgétaires et à ce projet de réforme, que les syndicats jugent “extrêmement dangereux” tant pour l’avenir des salariés que pour l’indépendance de l’information. Le Syndicat national des journalistes (SNJ) comptait lundi 67% de grévistes dans les rédactions du groupe.A France Télévisions, où le mouvement a débuté lundi, la direction a compté 15% de grévistes au cours de la journée.Plusieurs centaines de salariés s’étaient rassemblées lundi à la mi-journée à proximité du ministère de la Culture, scandant “Rachida Dati démission”.