AFP Tech

Le Figaro fêtera en janvier ses 200 ans, une longévité rare

Le Figaro, l’un des plus vieux quotidiens au monde, fêtera ses 200 ans lors de trois journées d’exposition et de conférences au Grand Palais à Paris du 14 au 16 janvier 2026, après de nombreuses parutions spéciales dès ce vendredi, a-t-il annoncé jeudi.”C’est un anniversaire exceptionnel pour un grand quotidien d’information, car nous sommes très …

Le Figaro fêtera en janvier ses 200 ans, une longévité rare Read More »

L’humoriste américain Jimmy Kimmel défend la liberté d’expression

L’humoriste américain Jimmy Kimmel, dont le talk-show a été temporairement suspendu le mois dernier après ses attaques contre la droite américaine, a souhaité que sa mésaventure serve de “ligne rouge” pour la liberté d’expression.”J’espère que nous, en tant qu’Américains, avons tracé une ligne rouge vraiment, vraiment audacieuse sur ce que nous accepterons et ce que nous n’accepterons pas”, a déclaré l’animateur au cours d’une conférence sur les médias à Los Angeles.”J’espère vraiment que c’est ce qui ressortira de tout cela”.Kimmel, une des grandes stars des émissions américaines de débats de la nuit ou “late night shows”, avait accusé la droite américaine d’exploiter politiquement l’assassinat de l’influenceur pro-Trump, Charlie Kirk. La chaîne ABC, propriété de Disney, avait dès lors suspendu d’antenne l’animateur le 18 septembre lorsque les groupes Sinclair et Nexstar ont annoncé qu’ils ne diffuseraient plus son programme sur les dizaines de chaînes locales qu’ils possèdent.Face au tollé provoqué par sa disparition de l’antenne et les accusations de censure, ABC a fait revenir M. Kimmel une semaine après son éviction, avant que les deux groupes ne mettent fin à leur tour à leur boycott. Donald Trump avait salué la suspension de l’humoriste comme une “grande nouvelle pour l’Amérique”, avant de dénoncer son retour sur “ABC fake news”.Pas rancunier, Jimmy Kimmel a indiqué qu’il adorerait “avoir Trump comme invité” dans l’avenir. “Je ne serais pas nécessairement intéressé d’avoir Brendan Carr”, a-t-il en revanche ajouté, épinglant le patron du gendarme américain de l’audiovisuel (FCC) qui avait dénoncé son “comportement scandaleux” à l’antenne juste avant sa suspension.Kimmel a par ailleurs reconnu avoir craint, après son boycott initial, la fin définitive de son talk-show. “J’ai dit à ma femme: +C’est fini. C’est terminé+”, a-t-il expliqué.Bien au contraire, le retour de Kimmel sur ABC s’est avéré un énorme succès d’audience. Il est désormais visible partout aux Etats-Unis.

L’humoriste américain Jimmy Kimmel défend la liberté d’expression

L’humoriste américain Jimmy Kimmel, dont le talk-show a été temporairement suspendu le mois dernier après ses attaques contre la droite américaine, a souhaité que sa mésaventure serve de “ligne rouge” pour la liberté d’expression.”J’espère que nous, en tant qu’Américains, avons tracé une ligne rouge vraiment, vraiment audacieuse sur ce que nous accepterons et ce que …

L’humoriste américain Jimmy Kimmel défend la liberté d’expression Read More »

Près de 7 millions de téléspectateurs pour l’interview de Lecornu sur France 2

Près de sept millions de téléspectateurs ont regardé l’interview du Premier ministre démissionnaire, Sébastien Lecornu, mercredi au JT de 20H00 de France 2, qui a largement distancé celui de TF1, selon les chiffres de Médiamétrie publiés jeudi.Très attendue en pleine crise politique, l’interview de près de 30 minutes a réuni 6,8 millions de téléspectateurs en moyenne (avec un pic à sept millions), ce qui représente 32,4% de part d’audience (PDA). Cela veut dire que près d’un tiers des personnes devant leur poste de télévision à ce moment-là la regardaient.En moyenne, le nombre de téléspectateurs du JT du 20H00 depuis que Léa Salamé en a pris les rênes début septembre s’établit à 3,9 millions (pour la première partie de journal), a indiqué la chaîne à l’AFP.En face, le 20H00 de TF1, qui distance traditionnellement celui de France 2, a rassemblé mercredi soir 4,7 millions de téléspectateurs en moyenne (22,7% de PDA).Selon France 2, qui a salué un record “historique”, il s’agit du plus grand nombre de téléspectateurs pour un de ses JT de 20H00 depuis trois ans. Début septembre, l’interview de François Bayrou, alors encore Premier ministre, au 20H00 de France 2 avait attiré 3,36 millions de téléspectateurs, soit 17,8% de PDA.

Près de 7 millions de téléspectateurs pour l’interview de Lecornu sur France 2

Près de sept millions de téléspectateurs ont regardé l’interview du Premier ministre démissionnaire, Sébastien Lecornu, mercredi au JT de 20H00 de France 2, qui a largement distancé celui de TF1, selon les chiffres de Médiamétrie publiés jeudi.Très attendue en pleine crise politique, l’interview de près de 30 minutes a réuni 6,8 millions de téléspectateurs en …

Près de 7 millions de téléspectateurs pour l’interview de Lecornu sur France 2 Read More »

Trump préside une réunion qui tourne au déchaînement contre la presse

“Ordures”: une réunion de commentateurs et créateurs de contenus ultraconservateurs à la Maison Blanche a tourné mercredi au déchaînement contre les médias traditionnels, avec les encouragements de Donald Trump.Le président américain avait invité celles et ceux qu’il présente comme des “journalistes indépendants” à témoigner contre les violences qu’ils disent avoir subies de la part de la mouvance “antifa”, considérée par l’exécutif comme une menace majeure contre la sécurité des Etats-Unis.Mais, autant que cette nébuleuse de groupes se réclamant de l’antifascisme et généralement associés à une frange de l’extrême gauche radicale, ce sont les reporters de télévision, presse écrite, agences de presse et radio présents, parmi eux une journaliste et un photographe de l’AFP, qui ont été pris pour cible.L’influenceur conservateur Nick Sortor a accusé la presse de mentir sur la politique anti-immigration du gouvernement Trump, que lui soutient ouvertement sur son compte X aux 1,2 million d’abonnés, alors que des associations de défense des libertés en dénoncent la brutalité.”Les gens croient sincèrement, sur la base de ce que produisent les ordures qui sont debout là, que vous arrêtez des citoyens américains”, accuse-t-il, pointant les journalistes alignés derrière un cordon de velours rouge.Lui est assis, comme les autres invités, autour d’une grande table en U, aux côtés de Donald Trump et de plusieurs membres de son gouvernement.Les ministres et les “journalistes indépendants” ne font aucun mystère de leurs affinités idéologiques.- “Je m’en fiche” -Le même Nick Sortor exhibe un drapeau américain en partie calciné, qu’il dit avoir récupéré à Portland (nord-ouest), théâtre de manifestations contre la politique anti-immigration du président américain, qui veut y envoyer l’armée.Cette ville démocrate est devenue l’un des symboles de l’offensive de son gouvernement contre la mouvance “antifa”.Donald Trump demande alors à l’influenceur de communiquer l’identité de l’homme qui brûlait le drapeau à la ministre de la Justice Pam Bondi, afin qu’elle engage des poursuites.”Je me fiche complètement de ce que vous pourrez bien dire de cette réunion”, lance Brandi Kruse, une autre créatrice de contenus affiliée au mouvement MAGA (Make America Great Again), en s’adressant à la presse.”Les mêmes journalistes qui sont dans cette salle nous ont décrits comme des nazis et des fascistes et ils le font depuis des années. Voilà pourquoi +les antifas+ se sentent autorisés à nous attaquer”, attaque Savanah Hernandez.Elle représente l’organisation de jeunes conservateurs Turning Point USA, dont le fondateur et proche allié du président, Charlie Kirk, a été assassiné.”Je pense qu’ils travaillent en coordination avec certains médias”, déclare Donald Trump, à propos de la mouvance antifa.- “La pire chaîne” -“Quelle est la pire chaîne de télévision?” demande aussi le président américain à l’un de ses invités, dans les rires.Puis le républicain de 79 ans, qui multiplie les attaques en justice contre des médias, dresse lui-même une liste, qualifiant la chaîne MSNBC, appréciée des progressistes, de “malade”, les chaînes ABC et NBC de “très mauvaises”.Il dit “avoir de l’espoir” pour CBS, où une figure du journalisme “anti-woke”, Bari Weiss, vient d’être nommée rédactrice en chef.Pendant une séance de questions-réponses, Donald Trump s’en prend à une journaliste qui tente de l’interroger sur le Moyen-Orient: “Voilà CNN, d’ailleurs. C’est l’une des pires journalistes … Je ne veux même pas prendre cette question.”Le président américain s’est beaucoup appuyé pendant sa campagne sur des personnalités des réseaux sociaux acquises à ses idées, et qui ont relayé ses déclarations parfois mensongères.Une fois revenu à la Maison Blanche, il leur a ménagé de nombreux accès, en les invitant à assister à ses prises de parole dans le Bureau ovale et pour certains à voyager dans l’avion présidentiel.L’un d’eux, Nick Shirley, dont la chaîne YouTube compte 865.000 abonnés, a commenté la rencontre à la Maison Blanche sur un ton revanchard.”La presse traditionnelle a échoué. Elle a tellement échoué que les journalistes indépendants sont maintenant devenus la source de la vérité”, a-t-il écrit sur X.

Trump préside une réunion qui tourne au déchaînement contre la presse

“Ordures”: une réunion de commentateurs et créateurs de contenus ultraconservateurs à la Maison Blanche a tourné mercredi au déchaînement contre les médias traditionnels, avec les encouragements de Donald Trump.Le président américain avait invité celles et ceux qu’il présente comme des “journalistes indépendants” à témoigner contre les violences qu’ils disent avoir subies de la part de …

Trump préside une réunion qui tourne au déchaînement contre la presse Read More »

Protection des enfants ou de la vie privée? L’UE relance un débat explosif

La protection des enfants justifie-t-elle de donner accès à ses messages privés? Cette question particulièrement délicate sera débattue mercredi par les 27 Etats membres de l’Union européenne, qui peinent à s’accorder sur un texte pour lutter contre la diffusion d’images pédopornographiques.Cette réunion à Bruxelles devrait déterminer l’avenir d’une initiative qui nourrit des débats enflammés depuis plusieurs années.Présentée en mai 2022 par la Commission européenne, la proposition vise à lutter contre la prolifération d’images et vidéos d’abus sexuels sur des enfants, et contre la sollicitation d’enfants par des pédocriminels.Soutenue par plusieurs associations de protection de l’enfance, elle permet d’obliger les plateformes et services de messagerie en ligne à détecter puis signaler de tels contenus.- “Stop Chat Control” -Mais les autorités européennes chargées de la protection des données, des eurodéputés et certains pays – dont l’Allemagne – estiment qu’elle constitue une atteinte “disproportionnée” au respect de la vie privée.Ces acteurs s’inquiètent tout particulièrement de l’utilisation d’une technologie qui permettrait de scanner les conversations privées d’utilisateurs, y compris sur des messageries cryptées comme Signal ou WhatsApp, à la recherche de matériel pédopornographique.Ce à quoi les messageries cryptées s’opposent fermement.”C’est la fin du secret de la correspondance, qui est essentiel pour les lanceurs d’alertes”, s’alarme le militant allemand Patrick Breyer, auprès de l’AFP. L’ancien eurodéputé craint qu’un tel texte soit, à terme, utilisé par des régimes autoritaires pour “réprimer des opposants politiques” en lisant leurs conversations.Les détracteurs du texte ont lancé une énorme campagne sur les réseaux sociaux pour tenter de bloquer son adoption. Sous la bannière “Stop Chat Control”, le surnom qu’ils ont donné au texte, ils inondent les responsables européens de messages en espérant peser sur les débats.”Je n’ai jamais vu ça sur aucun dossier”, confie un diplomate européen à l’AFP. “On reçoit des milliers de mails chaque jour”, affirme-t-il, sous couvert d’anonymat.Le Danemark, qui occupe la présidence de l’Union européenne et a confectionné la dernière mouture du texte, soutient qu’il est accompagné d’une série de garde-fous. A commencer par le fait que seules les images et les liens, pas les messages textes, pourraient être scannés par ce système. Et qu’il ne serait activé que par décision d’une autorité judiciaire ou administrative indépendante.- “Aucune surveillance généralisée” -“Soyons très clairs, il n’y a aucune surveillance généralisée des communications en ligne dans le cadre de cette proposition”, défend aussi un porte-parole de l’exécutif européen, Markus Lammert. “Il s’agit de protéger nos enfants contre un crime terrible, qui se répand en ligne”, affirme-t-il.Un rapport de l’organisation britannique Internet Watch Foundation (IWF) publié en 2024 estimait que 62% des contenus pédopornographiques étaient hébergés sur des serveurs situés dans l’UE.La détection de ces contenus par les plateformes se fait sur une base volontaire, ce que Bruxelles juge largement insuffisant étant donné l’ampleur du problème. Ces règles en vigueur courent jusqu’en avril 2026, en attendant l’adoption d’un nouveau texte qui ferait donc de cette détection une obligation légale pour tous.Quel avenir pour cette proposition? Deux pistes se dessineront à l’issue de la réunion de mercredi. – Soit l’Allemagne, dont le soutien est quasiment indispensable en raison de règles de majorité qualifiée, s’aligne sur la mesure. Ce qui permettrait aux Etats membres de l’adopter formellement lors d’une réunion à Luxembourg, prévue le 14 octobre.- Soit l’Allemagne s’abstient ou continue à s’opposer au texte, ce qui relancerait, une nouvelle fois, les tractations sur cet épineux dossier.Selon plusieurs responsables européens participant aux discussions, Berlin pourrait clarifier sa position au cours des prochaines heures.

Protection des enfants ou de la vie privée? L’UE relance un débat explosif

La protection des enfants justifie-t-elle de donner accès à ses messages privés? Cette question particulièrement délicate sera débattue mercredi par les 27 Etats membres de l’Union européenne, qui peinent à s’accorder sur un texte pour lutter contre la diffusion d’images pédopornographiques.Cette réunion à Bruxelles devrait déterminer l’avenir d’une initiative qui nourrit des débats enflammés depuis …

Protection des enfants ou de la vie privée? L’UE relance un débat explosif Read More »

Droits voisins: des médias français saisissent l’Autorité de la concurrence contre Meta

Deux organismes collectifs qui représentent des centaines de médias français ont saisi l’Autorité de la concurrence contre le géant américain Meta au sujet de la rémunération liée à l’utilisation des contenus de presse (droits voisins), a appris l’AFP mardi de sources internes.L’Apig (Alliance de la presse d’information générale) a déposé en septembre une saisine visant la maison mère de Facebook et Instagram “pour abus de position dominante”, selon un document interne consulté par l’AFP, confirmant une information du média spécialisé mind Media et du quotidien économique Les Echos. Cet organisme représente près de 300 quotidiens nationaux et locaux.De son côté, la société DVP (Droits voisins de la presse) a entamé la même démarche en juillet, a-t-on appris de source proche du dossier. La mission de DVP est de collecter et répartir les droits voisins entre ses adhérents, qui sont plus de 300 et représentent 850 publications et agences de presse(dont l’AFP).Selon le document interne à l’Apig, “cette action intervient après plus de dix mois de négociations infructueuses relatives à la rémunération des droits voisins des éditeurs de presse”. Ces négociations portent sur le renouvellement d’un accord signé en 2021 et arrivé à échéance fin 2024.”Les propositions financières faites jusqu’à présent par Meta n’ont rien à voir avec les rémunérations prévues pour la période précédente”, selon le document de l’Apig, qui pointe “une diminution massive et injustifiée”.Selon mind Media, la dernière offre présentée par Meta à l’Apig “dépassait tout juste les 4 millions d’euros, contre plus de 20 millions dans le contrat précédent”.Côté DVP, il s’agit de renouveler un accord portant sur la période 2019-2024.Les droits voisins du droit d’auteur ont été institués pour les plateformes numériques par une directive européenne de 2019. Ils permettent aux journaux, magazines ou agences de presse de se faire rémunérer lorsque leurs contenus sont réutilisés par les géants du numérique.Au terme d’une âpre bataille, la presse française avait signé des accords à partir d’octobre 2021 avec Meta et de mars 2022 avec Google. Après la période d’accalmie qui a suivi, les médias ont relancé des procédures contentieuses fin 2024, via des organismes collectifs ou à titre individuel, avec en toile de fond la renégociation de certains accords signés à partir de 2021. Des procédures sont ainsi en cours contre X, Microsoft ou LinkedIn.Pour sa part, l’accord entre l’Apig et Google a été renouvelé en janvier dernier.En mars 2024, l’Autorité de la concurrence avait infligé une amende de 250 millions d’euros à Google, en lui reprochant de ne pas avoir respecté certains engagements pris en 2022.Parallèlement au dossier des droits voisins, quelque 200 médias français, dont TF1, France Télévisions, Radio France et Le Figaro, ont attaqué Meta en justice en avril, en l’accusant de “pratiques illégales” dans la publicité en ligne.En Espagne, 80 médias poursuivent Meta pour la même raison.