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Stéphane Bern va se lancer sur YouTube avec Gaspard G

Après Elise Lucet et Claire Chazal, l’animateurStéphane Bern débarquera sur YouTube en septembre pour des entretiens avec des personnalités “un peu éloignées” de son “univers”, épaulé par l’agence du YouTubeur Gaspard G, a-t-il annoncé mercredi à l’AFP.Avec “Le confident”, format nommé en référence au double fauteuil en forme de S “qui aide à la conversation”, …

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La journaliste Adeline François quitte la matinale de BFMTV pour LCP

La journaliste Adeline François, qui coprésentait depuis huit ans la matinale de BFMTV, va rejoindre LCP à la rentrée pour y animer une émission quotidienne d’actualité en début de soirée, a annoncé la chaîne parlementaire mercredi.Diffusé du mardi au vendredi de 19h30 à 20h30, “ce grand rendez-vous quotidien d’actualité débutera courant septembre, en remplacement de +Ça vous regarde+ qui occupait jusqu’alors cette case”, a indiqué la chaîne dans un communiqué.”Cette émission d’actualité et de débats (…) prendra le temps de décrypter et de donner la parole à tous, avant les grandes échéances électorales qui nous attendent”, avec les élections municipales en 2026 puis l’élection présidentielle en 2027, a commenté Adeline François, citée dans le communiqué.La journaliste a fait ses adieux mercredi à la matinale de BFMTV, “Première édition”, qu’elle coprésentait depuis 2017 avec Christophe Delay, qui quitte également la matinale pour la tranche de la mi-journée sur BFMTV.”Je suis heureux et fier d’accueillir Adeline François sur LCP, au moment où, avec notre arrivée sur le canal 8, un nouvel élan s’annonce pour notre chaîne”, a assuré le PDG Emmanuel Kessler, également cité dans le communiqué.LCP dépend de l’Assemblée nationale, qui la finance et décide de sa présidence. Auparavant installée sur le canal 13 de la TNT, elle occupe le canal 8 depuis le 6 juin, en vertu d’un vaste changement de numérotation décidé par l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel.LCP partage ce canal avec Public Sénat, qui dépend de l’autre chambre du Parlement.

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Une IA pourra être nourrie avec un livre sans autorisation ni droits d’auteur, dit la justice américaine

Un juge américain a estimé lundi que la société Anthropic pouvait entraîner ses modèles d’intelligence artificielle (IA) avec des livres protégés par des droits d’auteur sans la permission de ces derniers, une décision qui peut marquer une étape majeure dans le développement de l’IA.Selon un juge fédéral de première instance à San Francisco, l’entraînement de ces modèles d’IA Claude avec des livres, achetés ou non, est permis par la doctrine de “l’usage raisonnable” de la législation américaine sur les droits d’auteur.”L’utilisation des livres en question dans le but d’entraîner Claude a engendré des évolutions spectaculaires et relevait de l’usage raisonnable”, écrit le juge dans sa décision.Il a qualifié l’IA de “technologie parmi les plus révolutionnaires que beaucoup d’entre nous verront dans leur vie” et comparé l’apprentissage d’une IA à celui que les êtres humains effectuent en lisant des livres.D’énormes quantités de données sont nécessaires pour entraîner les modèles linguistiques l’IA générative, comme ChatGPT, un des rivaux de Claude.Anthropic, évaluée à 61,5 milliards de dollars et largement soutenue par Amazon, a été fondée en 2021 par d’anciens ingénieurs d’OpenAI, la société qui a développé Chat GPT. Elle promeut, plus ostensiblement que ses concurrents, un développement responsable de l’IA.Nombre de musiciens, artistes, médias et écrivains -comme Andrea Bartz, Charles Graeber et Kirk Wallace Johnson avec Anthropic- ont intenté des actions en justice contre plusieurs sociétés d’IA ayant utilisé leurs données sans permission ni paiement.Ces sociétés se défendent en général en brandissant la doctrine de l’usage raisonnable, arguant que l’entraînement d’IA sur de larges quantités de données transforme radicalement les contenus originaux et est nécessaire pour l’innovation.Par la voix d’un porte-parole, Anthropic s’est félicité que “le juge ait reconnu qu’utiliser des travaux pour entraîner les grands modèles était source d’innovation”. Cette décision “est cohérente avec l’objectif de la législation sur les droits d’auteur de permettre la créativité et de favoriser le progrès scientifique”, selon la même source.Le juge s’est toutefois gardé d’accorder à Anthropic un blanc-seing, estimant que sa pratique de télécharger des millions de livres piratés pour constituer une bibliothèque numérique permanente n’était pas compatible avec un usage raisonnable.Car en plus d’avoir téléchargé des livres piratés, la société a acheté des livres pour les scanner et les conserver en format numérique, selon des documents de justice.Et Anthropic visait à assembler une bibliothèque “de tous les livres du monde” pour entraîner ses modèles d’IA à loisir, selon le juge qui a estimé qu’il s’agissait là d’une violation des droits d’auteur, quel que soit l’objectif poursuivi.La décision rendue lundi est préliminaire et le dossier va ensuite faire l’objet d’un procès au civil pour déterminer s’il convient d’infliger à Anthropic d’éventuels dommages et intérêts.”La décision du juge est un mélange”, a déclaré Keith Kupferschmid, à la tête de l’ONG américaine Copyright Alliance. “Dans certains cas, les entreprises d’intelligence artificielle devraient être satisfaites de la décision et dans d’autres cas, les détenteurs de droits d’auteur devraient l’être également”, a-t-il commenté.

Une IA pourra être nourrie avec un livre sans autorisation ni droits d’auteur, dit la justice américaine

Un juge américain a estimé lundi que la société Anthropic pouvait entraîner ses modèles d’intelligence artificielle (IA) avec des livres protégés par des droits d’auteur sans la permission de ces derniers, une décision qui peut marquer une étape majeure dans le développement de l’IA.Selon un juge fédéral de première instance à San Francisco, l’entraînement de …

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Amazon investit massivement au Royaume-Uni, bol d’air pour le gouvernement

Le géant de la distribution en ligne Amazon va investir 40 milliards de livres (46 milliards d’euros) au Royaume-Uni, un engagement titanesque présenté comme un signal fort par le gouvernement britannique, confronté à des difficultés économiques.Le Premier ministre Keir Starmer, qui a rencontré le directeur général du groupe de Seattle Andy Jassy la semaine dernière, voit dans cet investissement sur trois ans (dont une partie était déjà connue) une “grande victoire”, ainsi qu'”un vote de confiance” pour le Royaume-Uni.De fait, cet engagement tombe à pic pour l’exécutif travailliste, qui peine à tenir sa promesse de relancer la croissance, ballotée entre les droits de douane américains, les tensions géopolitiques et les critiques internes sur sa politique économique –avec des hausses d’impôts et des investissements publics jugés peu réalistes par l’opposition.Le géant américain s’offre pour sa part une nouvelle annonce d’envergure, lui qui investit à coup de dizaines de milliards dans le monde entier depuis des années.En février dernier, Andy Jassy affichait l’ambition d’investir plus de 100 milliards de dollars (87 milliards d’euros) sur l’année, principalement dans le cloud (informatique à distance) et l’intelligence artificielle (IA).- James Bond -Les milliards d’Amazon au Royaume-Uni coïncident opportunément avec le lancement par le gouvernement d’une stratégie industrielle sur dix ans, visant à en faire “le meilleur pays pour investir”, selon le ministre du Commerce, Jonathan Reynolds, cité dans le communiqué.”Le fait que de grandes entreprises internationales comme Amazon misent sur le Royaume-Uni montre que nous sommes sur la bonne voie”, insiste le ministre, attendu mardi au siège du groupe à Londres.Les 40 milliards de livres serviront à construire quatre centres de distribution à Hull, Northampton (tous deux déjà connus) et dans les East Midlands.Une partie de la somme financera aussi la réhabilitation des studios de cinéma historiques de Bray, acquis en juillet 2024, pour y tourner des films et des séries.Amazon a d’ailleurs signé en décembre un accord avec Games Workshop, l’entreprise britannique détentrice des droits de Warhammer 40.000, pour produire des films et séries tirés de cet univers de fantasy futuriste, un projet qui inclut l’acteur Henry Cavill, interprète de “Superman” et “The Witcher”.Le groupe a également pris en février le contrôle créatif de la franchise James Bond après un accord avec les producteurs historiques des films, la famille Broccoli, qui resteront cependant copropriétaires.- Enquête ouverte -L’investissement d’Amazon inclut aussi une part des 8 milliards de livres (prévus sur cinq ans) déjà annoncés en septembre dernier pour construire et exploiter des centres de données, essentiels pour l’IA et le cloud.Le Royaume-Uni n’est pas le seul à bénéficier de la stratégie d’expansion d’Amazon en la matière ces derniers temps: la semaine dernière, 20 milliards de dollars australiens (11 milliards d’euros) ont été promis pour des datas centers en Australie, le plus gros investissement technologique jamais réalisé dans le pays.Amazon avait aussi annoncé en juin 10 milliards de dollars (8,7 milliards d’euros) en Caroline du Nord et 20 milliards (17,3 milliards d’euros) en Pennsylvanie, là encore pour des centres de données et de l’IA.Le groupe fondé par Jeff Bezos, qui emploie pour l’instant 75.000 personnes au Royaume-Uni sur plus de 100 sites, affirme avoir avoir déjà investi 56 milliards de livres (65 milliards d’euros) au Royaume-Uni entre 2010 et 2022.Il fait depuis peu l’objet d’une enquête du régulateur britannique des produits alimentaires, qui le soupçonne de paiements tardifs à des fournisseurs du secteur, une pratique interdite par les règles de l’industrie.Si l’infraction était avérée, Amazon pourrait écoper d’une amende pouvant atteindre 1% de son chiffre d’affaires annuel au Royaume-Uni.Il a aussi été confronté ces dernières années à des grèves et des débrayages pour de meilleurs salaires dans certains des entrepôts du pays.

Amazon investit massivement au Royaume-Uni, bol d’air pour le gouvernement

Le géant de la distribution en ligne Amazon va investir 40 milliards de livres (46 milliards d’euros) au Royaume-Uni, un engagement titanesque présenté comme un signal fort par le gouvernement britannique, confronté à des difficultés économiques.Le Premier ministre Keir Starmer, qui a rencontré le directeur général du groupe de Seattle Andy Jassy la semaine dernière, …

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De Pékin à Rihanna, les poupées Labubu mascottes du soft power chinois

Air espiègle et crocs affûtés, les poupées Labubu de la marque chinoise Pop Mart déferlent sur la planète, des boutiques new-yorkaises aux sacs de stars comme Rihanna et Dua Lipa, donnant de la Chine une nouvelle image branchée.Basée à Pékin, la chaîne de magasins Pop Mart, qui vend des figurines et divers personnages à collectionner, s’inscrit dans la vague montante des produits culturels chinois qui séduisent à l’étranger.Les Labubu (prononcer “Laboubou”) sont devenues au fil des semaines les ambassadrices d’une Chine plus cool. Même là où l’image du géant asiatique dans l’opinion est souvent majoritairement négative, comme en Europe de l’Ouest ou en Amérique du Nord.Ces poupées sont “un peu étranges, laides, mais très inclusives, donc les gens s’y identifient”, affirme à l’AFP Lucy Shitova, une décoratrice d’intérieur, dans un magasin Pop Mart de Londres.Par crainte de débordements après les attroupements de clients qui s’étaient formés devant les boutiques, les ventes de Labubu y sont désormais uniquement réalisées en ligne.Contrairement au Japon et à la Corée du Sud, reconnus en Asie et au-delà pour leur cinéma, leur mode et leur musique, la Chine peine souvent à exporter sa culture, freinée par la censure imposée par le Parti communiste.Peu d’entreprises chinoises parviennent à imposer leurs marques sur le marché du haut de gamme, plombées par le stéréotype de mauvaise qualité associée au “made in China”.”C’est difficile pour les consommateurs dans le monde de percevoir la Chine comme une nation créatrice de marques”, souligne Fan Yang, professeure à l’Université du Maryland (États-Unis).- L’effet TikTok -Pop Mart a toutefois réussi à aller contre cette tendance, au point d’être désormais victime de contrefaçon. Et ces dernières années, des marques haut de gamme comme Shushu/Tong (prêt-à-porter féminin) ou Songmont (sacs) ont percé à l’international.”Ce n’est qu’une question de temps avant que d’autres marques chinoises ne deviennent reconnaissables à l’échelle mondiale”, estime Mme Yang.Grâce aux succès viraux comme celui des Labubu, “les produits et l’image (de la Chine) gagnent en attractivité auprès des jeunes Occidentaux”, estime par ailleurs Allison Malmsten, analyste du cabinet Daxue Consulting.Les réseaux sociaux aidant, l’image du géant chinois pourrait évoluer positivement comme celle “du Japon entre les années 1980 et 2010 avec les Pokémon et Nintendo”, souligne-t-elle.L’application TikTok, conçue par le chinois ByteDance, a ouvert la voie à l’ascension des Labubu en leur permettant de devenir le premier produit chinois quasi-indispensable à la jeunesse mondiale.La plateforme “a probablement contribué à changer la perception des consommateurs envers la Chine”, affirme Joshua Kurlantzick, expert du groupe de réflexion américain Council on Foreign Relations.TikTok revendique plus d’un milliard d’utilisateurs dans le monde, dont près de la moitié de la population américaine.L’application, dans le collimateur de la Maison Blanche au nom de la sécurité nationale, a failli être interdite aux Etats-Unis, poussant ses utilisateurs américains vers Rednote, une autre plateforme chinoise qui a accueilli à bras ouvert ces “réfugiés numériques”.- Labubumania -TikTok héberge plus de 1,7 million de vidéos sur le seul sujet Labubu et le réseau social est devenu un vecteur important de diffusion des tendances venues de Chine.Tous ces produits culturels peuvent “améliorer l’image de la Chine en tant que pays capable de produire des biens et services attractifs à l’échelle mondiale”, déclare Joshua Kurlantzick.En parallèle, l’image écornée des États-Unis sous Donald Trump a pu bénéficier à la Chine, estime Fan Yang de l’Université du Maryland.”Le lien que beaucoup établissent entre le déclin apparent du soft power américain et l’amélioration de l’image de la Chine reflète à quel point ces deux pays sont imbriqués dans l’esprit des gens”, note-t-elle.Les Labubu semblent en tout cas susciter un intérêt croissant pour la Chine auprès des plus jeunes. Dans un petit parc d’attractions Pop Mart à Pékin, Maryam Hammadi, une Qatarienne de 11 ans, posait ainsi cette semaine avec sa famille devant une statue Labubu.”Dans mon pays, tout le monde adore les Labubu”, affirme-t-elle à l’AFP. 

De Pékin à Rihanna, les poupées Labubu mascottes du soft power chinois

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Vérification de l’âge: les géants du X à nouveau accessibles en France après un revers gouvernemental

Les géants du X Youporn et Pornhub sont à nouveau accessibles en France vendredi, après la suspension ordonnée par la justice d’un arrêté gouvernemental imposant aux plateformes pornographiques situées dans l’Union européenne de vérifier l’âge de leurs utilisateurs.Début juin, le groupe Aylo, qui possède ces deux sites pornographiques hébergés à Chypre, les avait rendu inaccessibles en France pour protester contre une loi obligeant les éditeurs de sites X à mettre en place un système d’identification empêchant les mineurs d’y accéder, sous peine de sanctions pouvant aller jusqu’au blocage. Cette interdiction avait notamment été mise en musique par un arrêté interministériel pris en mars qui frappait les sites comme Youporn et Pornhub hébergés dans l’Union européenne mais dans un autre pays que la France. Le gouvernement avait alors salué une “avancée majeure dans la protection de nos enfants et adolescents en ligne”. Les éditeurs de sites porno devaient alors exiger l’envoi d’une photo ou d’un document d’identité par exemple, en proposant au moins une méthode respectant le principe de double anonymat qui permet de prouver sa majorité sans divulguer son identité.Saisi en référé par un des éditeurs, la justice administrative a toutefois infligé un revers au gouvernement en décidant lundi de suspendre l’arrêté de mars. Dans son jugement, le tribunal administratif de Paris a estimé qu’il existait un “doute sérieux quant à la légalité” de ce texte au regard d’une directive européenne qui garantit notamment “la libre circulation des services de la société de l’information”.Le gouvernement a annoncé mercredi qu’il allait contester cette décision devant le Conseil d’Etat et a minimisé la portée du jugement. “Ce type de contentieux n’est ni nouveau, ni exceptionnel”, avait alors affirmé à l’AFP la ministre en charge du Numérique, Clara Chappaz, très en pointe dans ce dossier. Elle avait aussi alors dénoncé la “résistance juridique forte” de la part des sites concernés “qui utilisent tous les moyens pour s’exonérer de leurs obligations”.L’Arcom, le gendarme de l’audiovisuel et du numérique qui a notamment la charge de prononcer les sanctions, avait, pour sa part, fait savoir qu’elle continuerait d’agir “à l’encontre des sites établis en France et en dehors de l’Union européenne”.- Message politique -Prenant acte de la suspension de l’arrêté, le groupe Aylo a de nouveau rendu disponibles ses sites en France, qui affichent un message très politique illustré par une Marianne brandissant le drapeau français comme dans le tableau de Delacroix “La liberté guidant le peuple”.”Nous maintenons que les citoyens français méritent une réglementation qui empêchera les mineurs d’accéder à des contenus pour adultes et qui pourra être appliquée de manière efficace”, proclame ce message, qui plaide d’abord pour que chaque téléphone, tablette ou ordinateur soit un “appareil sécurisé pour les enfants.” “Seuls les adultes identifiés devraient être autorisés à déverrouiller l’accès à des contenus inappropriés pour leur âge”, selon ce texte. Les utilisateurs majeurs de sites X “méritent (…) que leur vie privée et leurs données sensibles soient protégées”, ajoute-t-il, reprenant un des arguments des sites X qui assuraient que la vérification de l’âge permettait aux autorités de collecter leurs données.La semaine dernière, lors de la séance des questions au gouvernement, Clara Chappaz s’était élevée contre cette accusation, dénonçant “des méthodes de mensonges et d’intimidation”. “Si ces sites veulent utiliser ces méthodes pour continuer à se faire de l’argent sur le dos de nos enfants, nous leur répondons qu’ils s’en aillent”, avait-elle poursuivi. Le système de vérification de l’âge est réclamé de longue date par les associations de protection de l’enfance en France, où 2,3 millions de mineurs fréquentent des sites pornographiques, selon l’Arcom.D’autres pays comme le Royaume-Uni ou l’Allemagne imposent eux aussi des restrictions d’accès aux sites X liés à l’âge.