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Zimbabwe: une journaliste arrêtée pour avoir critiqué le président

Une journaliste zimbabwéenne a été arrêtée mercredi en raison de la publication d’un article satirique critiquant le président Emmerson Mnangagwa, une nouvelle attaque contre la liberté de la presse dénoncée par les médias et les défenseurs des droits humains.Les procureurs de ce pays d’Afrique australe ont déclaré que Faith Zaba, 55 ans, était responsable de …

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Caricature en Turquie: les quatre membres du magazine en détention

Les quatre membres et responsables du magazine satirique turc Leman, accusé d’avoir publié une caricature du prophète, ont été placés en détention mercredi malgré leurs dénégations et les appels inquiets à protéger la liberté de la presse.Le directeur du contrôle de gestion Ali Yavuz, le graphiste Cebrail Okçu, l’auteur du dessin Dogan Pehlevan et le directeur de la rédaction Zafer Aknar, qui tous nient tout lien entre le dessin et Mahomet, avaient été interpellés lundi soir, déclenchant une série d’incidents.”Quatre suspects, interpellés dans le cadre de l’enquête ouverte par le parquet d’Istanbul concernant le dessin irrespectueux du prophète Mahomet, ont été placés en détention. Un mandat d’arrêt a été émis contre deux suspects se trouvant à l’étranger. L’enquête se poursuit avec la plus grande attention”, a annoncé sur X le ministre de la Justice Yilmaz Tunç.La publication du dessin en cause le 25 juin puis l’interpellation des membres de Leman, magazine satirique d’opposition, une semaine plus tard, ont donné lieu à des heurts lundi soir à Istanbul.Selon le site d’information T24 qui rapporte sa déposition devant la police, le dessinateur de Leman, Dogan Pehlevan, a affirmé vouloir “parler de paix dans ce dessin” et dénoncé les agissements de “provocateurs”.”Je dessine en Turquie depuis de nombreuses années. La première règle que l’on apprend est de ne pas aborder les questions religieuses et de ne pas se moquer de la religion. J’ai toujours adhéré à ce principe. Je récuse les accusations portées contre moi”, a-t-il déclaré.Le dessin en question montre deux personnages se rencontrant au ciel au-dessus d’une ville écrasée sous les bombes, l’un appelé Mohammed l’autre Musa (Moïse). – “L’absurdité de la guerre” -“J’ai juste voulu souligner l’absurdité de la guerre; montrer que les âmes peuvent s’entendre mais faut-il être mort pour s’en rendre compte ? C’est mon seul message”, a insisté M. Pehlevan.Lundi soir, le bar favori des employés de la revue Leman a été attaqué dans le quartier d’Istiklal. L’incident a dégénéré en bataille rangée de quelque 300 personnes avec les défenseurs de Leman, rendus furieux par les arrestations.Mardi le président Recep Tayyip Erdogan a fustigé une “provocation infâme” et un “crime de haine”, dont les auteurs devront rendre compte pour “avoir manqué de respect au prophète”.Malgré une interdiction de rassemblement, environ 300 personnes se sont également retrouvées autour de la mosquée de Taksim, au centre d’Istanbul, aux cris de “Leman, salauds, n’oublie pas Charlie Hebdo” – référence explicite aux attentats jihadistes contre l’hebdomadaire satirique français qui ont fait 12 morts et 11 blessés en janvier 2015.Joint par l’AFP, le rédacteur en chef de Leman, Tuncay Akgun, a affirmé que le dessin en cause “n’a rien à voir avec le prophète Mahomet. Nous ne prendrions jamais un tel risque”.”Le personnage est un musulman tué à Gaza (…) Il a été appelé Mohammed (comme) plus de 200 millions de personnes dans le monde musulman”, a-t-il défendu.Dans une déclaration commune, le Syndicat de la presse (TGS) et les organisations professionnelles disent observer “avec une grande inquiétude la récente augmentation des attaques et des discours violents (…) en raison d’une caricature publiée dans Leman Magazine”.De leur côté, Reporters sans frontières (RSF), le réseau international Cartooning for Peace et l’association américaine Cartoonist Rights ont déploré, dans un communiqué, “une nouvelle attaque contre la liberté de la presse en Turquie” et appelé les autorités turques à “garantir la sécurité de l’ensemble de la rédaction menacée”.Terry Anderson, de Cartoonists Rights, a en outre dénoncé un “mensonge” exploité “par des opportunistes politiques à des fins d’intimidation et de répression”.Par ailleurs, de nombreux Turcs et les organisations de presse dressaient mercredi un parallèle entre l’attaque contre Leman et le massacre de Sivas (est) le 2 juillet 1993: 33 personnes, artistes et intellectuels alévis (une secte dérivée du chiisme), avaient été brûlées vives dans leur hôtel par des islamistes radicaux.

Caricature en Turquie: les quatre membres du magazine en détention

Les quatre membres et responsables du magazine satirique turc Leman, accusé d’avoir publié une caricature du prophète, ont été placés en détention mercredi malgré leurs dénégations et les appels inquiets à protéger la liberté de la presse.Le directeur du contrôle de gestion Ali Yavuz, le graphiste Cebrail Okçu, l’auteur du dessin Dogan Pehlevan et le …

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Accusé de partialité par Trump, Paramount verse 16 millions, des démocates s’insurgent

Paramount, société mère de CBS, va verser 16 millions de dollars pour solder un contentieux judiciaire avec Donald Trump, qui accusait la chaîne d’avoir édité une interview de Kamala Harris pour la valoriser, une décision fustigée par plusieurs élus démocrates.Cet accord est la dernière concession en date d’un grand média face aux attaques du président républicain, et intervient au moment où Paramount cherche l’approbation de l’administration Trump pour un projet de fusion avec la société de production Skydance.Elle évite au groupe un procès consécutif à la plainte déposée par le milliardaire en octobre 2024 devant un tribunal fédéral du Texas, alors qu’il était candidat à la Maison Blanche.Les avocats de Donald Trump réclamaient 20 milliards de dollars.Le montant de 16 millions de dollars sera versé à la future bibliothèque présidentielle de Donald Trump et non directement au président, a fait savoir Paramount à l’AFP. La société a aussi affirmé que l’accord ne prévoyait aucune excuse publique de sa part.La sénatrice démocrate Elizabeth Warren a dénoncé l’accord qui voit Paramount “plier face à Donald Trump” dans sa quête d’un feu vert de l’administration du républicain à “sa fusion à plusieurs milliards de dollars” avec Skydance.”Cela pourrait être de la corruption au vu et au su de tous”, a-t-elle déclaré dans un communiqué.La sénatrice appelle également à une “enquête complète” pour déterminer “si des lois anticorruption ont été enfreintes” avec cet accord.Elle a annoncé qu’elle introduirait bientôt au Congrès une proposition de loi pour “restreindre la corruption à travers les dons aux bibliothèques présidentielles”.- “Perturbations” -En pleine campagne présidentielle, Donald Trump avait assigné en justice la chaîne CBS accusant son célèbre magazine d’information “60 minutes” d’avoir modifié de façon trompeuse une interview de sa rivale démocrate Kamala Harris. Plus précisément, il accusait CBS News, la rédaction d’information de CBS, d’avoir édité un passage de l’entretien dans lequel la candidate avait répondu de façon “incohérente” à une question sur la guerre entre Israël et le Hamas. CBS News avait rejeté ces accusations, en expliquant notamment qu’il était courant dans la profession de sélectionner les passages à diffuser dans une interview.Le bras de fer judiciaire entamé par Donald Trump contre CBS News a fait des vagues et provoqué le départ en avril du producteur et pilier de “60 minutes”, Bill Owens. Il avait déploré des atteintes à son indépendance journalistique.Un mois plus tard, la patronne de CBS News, Wendy McMahon, avait également remis sa démission.”Les entreprises concluent souvent des accords pour mettre fin à un contentieux et éviter d’assumer des frais de justice imprévisibles”, ainsi que de courir le risque d’un jugement défavorable, a précisé Paramount.Une longue procédure peut aussi occasionner des “perturbations dans la bonne marche des activités” de la société concernée, a fait valoir le groupe.Paramount s’est aussi engagé à publier le texte intégral de futures entretiens réalisés avec des candidats à la présidence des Etats-Unis.La décision de Paramount “ne va faire que conforter Donald Trump dans ses attaques, ses actions en justice et ses manoeuvres d’intimidation envers les médias”, a regretté le sénateur démocrate Bernie Sanders.Très critique des médias traditionnels, Donald Trump a lancé des attaques judiciaires contre d’autres entreprises de presse, notamment le journal local The Des Moines Register, et fait plier ABC (groupe Disney), qui a versé 15 millions de dollars sous la menace d’un procès en diffamation.

Accusé de partialité par Trump, Paramount verse 16 millions, des démocates s’insurgent

Paramount, société mère de CBS, va verser 16 millions de dollars pour solder un contentieux judiciaire avec Donald Trump, qui accusait la chaîne d’avoir édité une interview de Kamala Harris pour la valoriser, une décision fustigée par plusieurs élus démocrates.Cet accord est la dernière concession en date d’un grand média face aux attaques du président …

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Revers judiciaire pour Google dans sa collecte de données mobiles

Un jury californien a estimé mardi que Google devrait verser plus de 314 millions de dollars aux utilisateurs de smartphones Android dans cet État américain pour avoir collecté leurs données sans accord clair de leur part.Le jury a donné raison aux plaignants, qui avaient engagé un recours collectif en 2019 au nom d’un nombre de Californiens estimé à 14 millions, a confirmé leur avocat mercredi. La plainte accuse Alphabet, la maison mère de Google, d’être responsable d’un système de collecte abusive de données mobiles, à l’insu des propriétaires de smartphone fonctionnant avec le système d’exploitation Android, y compris quand leur appareil est inactif.Ces données — ensuite exploitées à des fins commerciales, notamment pour des publicités ciblées —, entament de surcroît les forfaits des utilisateurs, dénonçaient les plaignants.  Dans sa défense, Google avait contesté tout préjudice causé aux consommateurs par cette collecte de données, prévue selon l’entreprise dans le contrat commercial d’utilisation. “Les preuves présentées lors du procès ont révélé que Google collectait secrètement une quantité massive d’informations provenant des smartphones Android et consommait inutilement les données mobiles des propriétaires d’Android sans leur consentement”, a commenté Glen Summers, avocat des plaignants, dans une déclaration à l’AFP mercredi.”Avec son verdict, le jury envoie un message fort à Google, lui demandant de réellement honorer son engagement à respecter le choix des utilisateurs et de ne pas simplement l’affirmer sans agir”, a-t-il salué.De son côté, Google a indiqué qu’il allait faire appel de la décision. “Ce jugement est un revers pour les utilisateurs, car il interprète de travers des services qui sont critiques pour la sécurité, la performance et la fiabilité des appareils Android”, a ainsi estimé mercredi José Castaneda, un porte-parole du groupe de Mountain View, dans un courriel à l’AFP.

Revers judiciaire pour Google dans sa collecte de données mobiles

Un jury californien a estimé mardi que Google devrait verser plus de 314 millions de dollars aux utilisateurs de smartphones Android dans cet État américain pour avoir collecté leurs données sans accord clair de leur part.Le jury a donné raison aux plaignants, qui avaient engagé un recours collectif en 2019 au nom d’un nombre de …

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Harcèlement chez Ubisoft: jusqu’à trois ans avec sursis pour trois ex-cadres

Des années à rabaisser, insulter ou sexualiser des collègues sous couvert de ce qui était pour eux “la culture Ubisoft”: trois anciens cadres de la société de jeux vidéos ont été condamnés mercredi à Bobigny à jusqu’à trois ans de prison avec sursis.Figure de proue de l’entreprise avant d’être licencié pour faute grave après la révélation du scandale dans la presse, Thomas François a été condamné à la peine la plus lourde, soit trois ans de prison avec sursis et 30.000 euros d’amende, pour harcèlement moral, sexuel et une tentative d’agression sexuelle.Contraindre une jeune subalterne en jupe à faire le poirier au milieu de l’open space, lancer des “bitch” ou “morue” en guise de salut, jouer à chat-bite ou embrasser des collègues masculins par surprise… Telles étaient des habitudes de travail du vice-président du tout puissant service éditorial.La “culture Ubi” avait été un calvaire pour la poignée de jeunes ayant brisé le silence et porté plainte dans ce dossier qui fait figure d’un Me Too des jeux vidéos. L’ex-numéro 2 d’Ubisoft, Serge Hascoët, a été condamné par la justice à 18 mois de prison avec sursis et à 45.000 euros d’amende pour harcèlement moral et complicité de harcèlement sexuel. Un troisième cadre, Guillaume Patrux, a été condamné à 12 mois de prison avec sursis et 10.000 euros d’amende.”C’est une très bonne décision aujourd’hui et également pour la suite. Pour toutes les sociétés, cela veut dire que quand on a un management toxique, les managers doivent être condamnés et les employeurs ne peuvent plus laisser passer”, s’est félicitée Me Maude Beckers, avocate de parties civiles.En se constituant parties civiles, un petit groupe solidaire s’est constitué et s’est renforcé au fil des douloureux témoignages et des interrogatoires recueillis par le tribunal correctionnel de Bobigny lors de l’audience du mois dernier.Thomas François, qui avait entre 38 et 46 ans au moment des faits retenus par la justice entre 2012 et 2020, a confessé à la barre avoir “manqué de recul” car il avait eu “à l’époque l’impression d’être dans le respect des gens”.Des propos sexistes, des bizutages dégradants qui se déroulaient à quelques mètres de son bureau vitré, Serge Hascoët a affirmé au tribunal n’en avoir jamais eu connaissance.- “Caprices” -Numéro 2 d’Ubisoft en sa qualité de directeur créatif, il avait démissionné à l’été 2020 dès que les enquêtes du quotidien Libération et du média en ligne Numérama avaient révélé la toxicité de cet univers de travail.Le tribunal a pu constater les difficultés que l’homme, aujourd’hui âgé de 60 ans, pouvait avoir à séparer vie privée et vie professionnelle, assignant ses employées à des tâches personnelles sans lien aucun avec leurs compétences.Aller chercher sa plus jeune fille de six ans à la sortie de l’école ou traverser Paris pour acheter des cacahuètes à coque…  malgré leur fonction d’assistantes de direction, elles ont été contraintes à ces “caprices” comme l’a qualifié le ministère public. “C’est aussi ce qu’on voit dans les films,” s’est défendu Serge Hascoët devant le tribunal dont la présidente, atterrée, a eu à lui signaler que “les films, ça n’est pas la réalité”. Dans son réquisitoire, le procureur avait précisé que les actes de harcèlement moral de M. Patrux avaient été “à une échelle plus réduite que Serge Hascoët et Thomas François, mais particulièrement intense pour son équipe”.Durant le procès, les avocats de la défense n’ont eu de cesse de répéter que leurs clients n’avaient jamais reçu “aucun avertissement disciplinaire, aucun entretien avec les RH”.  Au grand dam de toutes les parties, ni la personne morale Ubisoft, ni son PDG Yves Guillemot ni sa responsable des ressources humaines Marie Derain n’ont fait l’objet de poursuites dans ce dossier. 

Harcèlement chez Ubisoft: jusqu’à trois ans avec sursis pour trois ex-cadres

Des années à rabaisser, insulter ou sexualiser des collègues sous couvert de ce qui était pour eux “la culture Ubisoft”: trois anciens cadres de la société de jeux vidéos ont été condamnés mercredi à Bobigny à jusqu’à trois ans de prison avec sursis.Figure de proue de l’entreprise avant d’être licencié pour faute grave après la …

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Microsoft va licencier plusieurs milliers de personnes supplémentaires

Microsoft va licencier plusieurs milliers de personnes supplémentaires après une première vague en mai, a indiqué mercredi le groupe à l’AFP, notamment en réduisant certains échelons hiérarchiques.”L’impact total représente moins de 4% des effectifs”, selon une porte-parole, soit jusqu’à environ 9.000 employés, sur la base d’un effectif total de 228.000 personnes selon le dernier rapport …

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