AFP Tech

Vidéosurveillance: une ville de l’Isère enjointe à renoncer au logiciel Briefcam

La justice a ordonné jeudi à une commune de l’Isère de ne plus utiliser le logiciel de vidéosurveillance Briefcam, qui permet la reconnaissance faciale.”Il est enjoint à la commune de Moirans de cesser sans délai l’utilisation du logiciel Briefcam”, écrit le tribunal administratif de Grenoble dans sa décision consultée par l’AFP.En 2017, le préfet de …

Vidéosurveillance: une ville de l’Isère enjointe à renoncer au logiciel Briefcam Read More »

Vidéosurveillance: une ville de l’Isère enjointe à renoncer au logiciel Briefcam

La justice a ordonné jeudi à une commune de l’Isère de ne plus utiliser le logiciel de vidéosurveillance Briefcam, qui permet la reconnaissance faciale.”Il est enjoint à la commune de Moirans de cesser sans délai l’utilisation du logiciel Briefcam”, écrit le tribunal administratif de Grenoble dans sa décision consultée par l’AFP.En 2017, le préfet de l’Isère avait autorisé le maire de cette ville de 7.500 habitants à mettre en Å“uvre un système de vidéosurveillance sur son territoire.La mairie avait décidé un an plus tard d’utiliser le logiciel d’analyse d’images de la société israélienne Briefcam, aujourd’hui détenue par le géant japonais Canon.Dénonçant un “excès de pouvoir”, l’association de défense des internautes la Quadrature du Net avait introduit un recours en justice.La mairie s’était défendue, arguant ne pas faire usage de l’algorithme de reconnaissance faciale.Dans son jugement, le tribunal administratif fait valoir que les images d’une personne physique collectées par une caméra constituent “une donnée à caractère personnel” et que cela n’est légalement autorisé que si elles répondent “à des finalités légitimes”.Or, d’après les pièces du dossier, la commune a mis en Å“uvre le logiciel sans “aucune finalité déterminée et explicite” et sans garantir “le droit au respect de la vie privée des administrés”, estime le tribunal.C’est une “victoire sans précédent dans notre lutte contre la vidéosurveillance algorithmique”, “un outil inefficace et utilisé surtout pour le contrôle des populations dans l’espace public”, a réagi dans un communiqué la Quadrature du Net.La Cnil, autorité de contrôle du respect de la vie privée, a mené l’an dernier des contrôles sur l’utilisation du logiciel Briefcam par des services de police et huit communes, à la suite d’une enquête du média Disclose.En décembre, elle a mis en demeure le ministère de l’Intérieur de brider la fonction de reconnaissance faciale et six des huit communes pour qu’elles mettent fin à des “manquements constatés” dans l’utilisation de caméras augmentées. La Cnil a rappelé qu’en dehors du cadre légal d’expérimentation prévu pour les Jeux olympiques 2024, l’utilisation de caméras augmentées en temps réel était interdite. L’utilisation de logiciels d’analyse automatique d’images déjà enregistrées est autorisée dans le cadre d’enquêtes judiciaires mais strictement encadrée.

IA: SoftBank envisage d’investir jusqu’à 25 milliards de dollars dans OpenAI

Le géant japonais de l’investissement dans les technologies SoftBank Group est en pourparlers pour investir entre 15 et 25 milliards de dollars dans OpenAI, champion américain de l’intelligence artificielle et créateur de ChatGPT, a rapporté jeudi le Financial Times (FT).Un tel apport pourrait faire de SoftBank le principal bailleur de fonds de la startup américaine, …

IA: SoftBank envisage d’investir jusqu’à 25 milliards de dollars dans OpenAI Read More »

IA: SoftBank envisage d’investir jusqu’à 25 milliards de dollars dans OpenAI

Le géant japonais de l’investissement dans les technologies SoftBank Group est en pourparlers pour investir entre 15 et 25 milliards de dollars dans OpenAI, champion américain de l’intelligence artificielle et créateur de ChatGPT, a rapporté jeudi le Financial Times (FT).Un tel apport pourrait faire de SoftBank le principal bailleur de fonds de la startup américaine, selon le quotidien financier, qui rappelle toutefois qu’aucun accord n’est encore finalisé.SoftBank et OpenAI sont tous les deux associés au projet “Stargate” d’investissements massifs dans les infrastructures d’IA aux Etats-Unis, dévoilé la semaine dernière par le président américain Donald Trump, et qui vise à déployer au total 500 milliards de dollars sur quatre ans.L’investissement envisagé par le groupe japonais dans OpenAI viendrait s’ajouter à son engagement immédiat de plus de 15 milliards de dollars dans Stargate, déclare le FT, citant des personnes sans les identifier des sources proches des négociations.OpenAI va également investir 15 milliards de dollars dans Stargate, et la participation de SoftBank dans la société américaine pourrait couvrir l’engagement de cette dernière dans le projet, précise le quotidien financier.Sollicité par l’AFP, SoftBank s’est refusé à commenter ces informations. Vers 05H00 GMT, le titre SoftBank Group reculait de 0,84% à la Bourse de Tokyo, à rebours d’un marché en hausse de 0,28%.Ces informations du FT surviennent peu après l’onde de choc provoquée par la start-up chinoise DeepSeek, dont le nouveau robot conversationnel –extrêmement puissant mais développé à une fraction du coût de ses rivaux américains– a semé la panique dans la Silicon Valley et fait dévisser les valeurs tech à Wall Street.Masayoshi Son, le flamboyant fondateur et patron de SoftBank, est connu pour avoir fait des paris colossaux, risqués et finalement très rémunérateurs, sur Yahoo! et sur le géant chinois du commerce électronique Alibaba dans les années 1990.Mais certains de ses autres investissements se sont révélés de cuisants échecs.Masayoshi Son a récemment réorienté ses priorités vers l’intelligence artificielle –notamment avec la société Arm, détenue majoritairement par SoftBank, un concepteur britannique de puces dont la technologie est présente dans 99% des smartphones.Outre OpenAI et SoftBank, le projet Stargate associe également le spécialiste du “cloud” (informatique à distance) Oracle et le fonds d’investissement MGX, adossé aux Émirats arabes unis.Elon Musk, patron de Tesla et nommé par M. Trump à la tête d’une mission extra-gouvernementale, a ouvertement critiqué Stargate sur son réseau X, estimant que les participants “n’ont pas l’argent” nécessaire pour le financer. Ce que Sam Altman, patron d’OpenAI, avait aussitôt démenti.Certains analystes avaient de leur côté estimé que SoftBank pourrait réduire sa participation dans Arm pour garantir ses financements dans Stargate.burs-stu/jug/cg/alh

Les Beatles concourent aux Grammy Awards grâce à l’intelligence artificielle

Cette année aux Grammy Awards, les nominés au prestigieux prix du meilleur enregistrement comprennent des poids lourds contemporains comme Beyoncé et Kendrick Lamar, mais aussi les Beatles, séparés depuis plus de cinquante ans.Une prouesse permise par l’intelligence artificielle, qui a inévitablement déclenché une polémique.Le mythique groupe britannique a sorti une nouvelle chanson “Now and Then”, …

Les Beatles concourent aux Grammy Awards grâce à l’intelligence artificielle Read More »

Les Beatles concourent aux Grammy Awards grâce à l’intelligence artificielle

Cette année aux Grammy Awards, les nominés au prestigieux prix du meilleur enregistrement comprennent des poids lourds contemporains comme Beyoncé et Kendrick Lamar, mais aussi les Beatles, séparés depuis plus de cinquante ans.Une prouesse permise par l’intelligence artificielle, qui a inévitablement déclenché une polémique.Le mythique groupe britannique a sorti une nouvelle chanson “Now and Then”, alors que seuls deux de ses membres sont encore en vie. Contrairement aux craintes des fans, le morceau ne comprend aucun “deepfake” imitant les Beatles. L’intelligence artificielle a simplement été utilisée sur une démo remplie de bruits parasites, enregistrée il y a des décennies, ce qui a permis d’isoler la voix de John Lennon.Les créateurs y ont ensuite ajouté des guitares électriques et acoustiques enregistrées en 1995 par George Harrison, puis ont complété la chanson avec la batterie de Ringo Starr et la basse, le piano et la guitare slide de Paul McCartney, ainsi que des chÅ“urs supplémentaires.”Rien n’a été créé artificiellement” sur cette chanson, a d’ailleurs insisté Paul McCartney.Mais la nomination de “Now and Then” pour le prix du meilleur enregistrement et celui de la meilleure performance aux Grammy Awards, qui auront lieu dimanche à Los Angeles, a quand même fait tiquer de nombreux aficionados.L’usage de l’IA provoque de nombreux débats éthiques dans l’industrie. En 2023, l’Académie des Grammys s’est dotée d’une règle selon laquelle “seuls les créateurs humains sont éligibles” pour ses prestigieux prix.”Une Å“uvre qui ne contient aucun auteur humain n’est éligible dans aucune catégorie”, stipule le règlement. – “Intégrité” -Autrement dit, les chansons générées entièrement grâce à l’IA sont automatiquement exclues. Mais le règlement prévoit une clause qui permet aux chansons d’origine humaine, simplement polies par IA, d’être considérées.Pour Mary Bragg, auteure, compositrice et interprète de Nashville (Tennessee), la polémique autour de “Now and Then” est exagérée.La technologie utilisée sur ce titre est une “révélation” dans l’univers des ingénieurs sons. Mais cette évolution n’est qu’un prolongement naturel des techniques utilisées habituellement pour produire un morceau.S’il est ici respectueux, l’usage de l’IA reste toutefois “une pente glissante”, rappelle Mme Bragg à l’AFP. “Si l’intégrité de l’art n’est pas préservée, c’est là que le bât blesse.”La technologie fait craindre que des Å“uvres soient utilisées sans autorisation pour former des logiciels d’IA, ou que des artistes voient leur voix dupliquée sans leur consentement.Des inquiétudes tout à fait légitimes, mais qui ne s’appliquent pas au nouveau morceau des Beatles, rappelle Linda Bloss-Baum, membre du conseil d’administration de l’association Songwriters of North America.”L’IA peut avoir beaucoup de conséquences négatives pour les artistes, mais c’est un exemple de quelque chose de vraiment bon”, estime l’experte, en soulignant que la chanson a été recréée avec l’aval de la famille de John Lennon.Pour elle, “Now and Then” est “un très bon exemple de la manière dont l’IA peut profiter aux artistes, s’ils le souhaitent.”- “Futur” -Un demi-siècle après leur séparation, les Beatles se retrouvent donc en lice pour le prix du meilleur enregistrement pour la cinquième fois – leur dernière nomination dans cette catégorie remonte à 1971, pour “Let It Be”.Ils n’ont jamais remporté ce trophée, tout comme leurs concurrents Beyoncé et Kendrick Lamar. Certains fans et observateurs se sont interrogés sur la pertinence de faire concourir des artistes d’époques si différentes dans la même catégorie. Comment choisir un vainqueur lorsque tant d’années musicales séparent les univers des concurrents ?Mais les Grammys, décernés par les professionnels de l’industrie, nourrissent souvent des réflexions éloignées du grand public.Le prix de l’enregistrement de l’année n’est ainsi pas seulement décerné à un artiste, rappelle Mme Bragg. Il récompense aussi les ingénieurs du son et les producteurs de l’Å“uvre.Dans cette perspective, inclure les Beatles dans cette catégorie est “un clin d’Å“il au futur probable du monde de l’enregistrement”.

Les profits de Meta bondissent, mais le marché attend des résultats dans l’IA

Meta a conclu l’année 2024 avec des revenus et profits en forte hausse et supérieurs aux prévisions, mais le marché n’a d’yeux que pour l’intelligence artificielle (IA), à cause des investissements mirobolants engagés par le géant des réseaux sociaux.La maison mère de Facebook, Instagram, et WhatsApp a réalisé 48,4 milliards de dollars de chiffre d’affaires au quatrième trimestre (+21% sur un an), dont elle a dégagé 20,8 milliards de bénéfice net (+50% sur un an), sans susciter d’enthousiasme à Wall Street.”La solide croissance des recettes de Meta masque un problème imminent”, a réagi l’analyste Debra Aho Williamson.”Ses perspectives de revenus pour le premier trimestre sont inférieures aux attentes, et elle prévoit des dépenses exorbitantes dans l’IA en 2025. La situation est donc préoccupante”, a détaillé l’experte de Sonata Insights.Le marché attend des preuves que les investissements colossaux des géants de la tech sont justifiés et vont porter leurs fruits, alors que la start-up chinoise DeepSeek vient de montrer qu’il était possible de rivaliser avec ChatGPT (OpenAI), Gemini (Google) et Llama (Meta) pour une fraction des coûts.Meta a annoncé la semaine dernière que ses dépenses d’investissement seraient comprises entre 60 et 65 milliards de dollars cette année, soit 50% de plus qu’en 2024, principalement pour renforcer sa position dans la course à l’intelligence artificielle (IA) générative.”Je n’arrête pas de répéter à mes équipes que (l’année 2025) va être intense”, a dit Mark Zuckerberg, patron du groupe californien, lors de la conférence aux analystes. – Objectif “vague” -Le groupe californien a intégré Meta AI, à ses différents services et sur ses lunettes connectées Ray-Ban, dans l’espoir qu’il devienne l’assistant IA le plus utilisé dans le monde, malgré l’avance de ChatGPT.En décembre 2024, 3,35 milliards de personnes dans le monde se connectaient tous les jours sur au moins une des plateformes de Meta.Le recours à Meta AI “croît le plus vite sur WhatsApp”, a indiqué Susan Li, la directrice financière de l’entreprise. “Les utilisateurs s’en servent pour trouver des informations et du soutien émotionnel”.”L’objectif de Mark Zuckerberg d’atteindre 1 milliard de personnes avec Meta AI en 2025 est suffisamment vague pour qu’il soit certainement possible d’y arriver”, a commenté Debra Aho Williamson. Face au succès de DeepSeek, Meta a entrepris de disséquer le nouveau modèle chinois pour améliorer Llama.Mais selon Mark Zuckerberg, cela ne veut pas dire que les coûts vont baisser.”Je continue de penser que le fait d’investir massivement dans les infrastructures constituera un avantage stratégique. Il est possible que nous apprenions le contraire à un moment donné, mais c’est beaucoup trop tôt”, a-t-il déclaré, soulignant que Meta “sert beaucoup de gens”.Les dépenses de la firme américaine sont d’autant plus scrutées qu’elle perd plusieurs milliards tous les trimestres dans sa branche “Reality Labs”, dédiée au métavers, un univers ou le réel et le virtuel se mélangent via les écrans et les lunettes et casques de réalité mixte (virtuelle et augmentée).En 2024, Reality Labs a creusé ses pertes à 17,7 milliards de dollars.- Annonceurs “préoccupés” -“Meta sort de son adolescence et de ses obsessions maladroites sur le +métavers+ et se transforme en géant de la publicité numérique, plus musclé et plus concentré”, estime Jeremy Goldman de Emarketer. Mais les récents changements de politique, pour aligner les plateformes avec la nouvelle administration américaine et Donald Trump, inquiètent les analystes.Mark Zuckerberg a notamment mis fin au programme de vérification indépendante des faits aux Etats-Unis, conçu pour lutter contre la désinformation, et assoupli la modération des contenus, autorisant plus de discours haineux, notamment.”Les prévisions plus légères qu’attendu pour ce trimestre montrent que ces récentes modifications (…) pourraient avoir un impact sur les recettes”, a souligné Debra Aho Williamson. “Les annonceurs sont préoccupés, ils ont en tête les performances habituellement fortes de la pub sur Meta mais aussi le risque que le ton des conversations sur ses réseaux puisse être moins sûr pour les marques à l’avenir.”Susan Li a assuré que les changements apportés au règlement n’avaient pas eu d’impact “remarquable” sur les dépenses des annonceurs pour l’instant.Et Mark Zuckerberg s’est félicité que les Etats-Unis aient désormais un “gouvernement fier de nos grandes entreprises, attaché à la victoire des technologies américaines”.Meta a accepté mercredi de payer 25 millions de dollars de dédommagements à Donald Trump pour mettre fin à ses poursuites engagées après la suspension en 2021 de ses comptes Facebook et Instagram, pour avoir encouragé ses partisans lors de l’assaut du Capitole à Washington.

Les profits de Meta bondissent, mais le marché attend des résultats dans l’IA

Meta a conclu l’année 2024 avec des revenus et profits en forte hausse et supérieurs aux prévisions, mais le marché n’a d’yeux que pour l’intelligence artificielle (IA), à cause des investissements mirobolants engagés par le géant des réseaux sociaux.La maison mère de Facebook, Instagram, et WhatsApp a réalisé 48,4 milliards de dollars de chiffre d’affaires au quatrième …

Les profits de Meta bondissent, mais le marché attend des résultats dans l’IA Read More »

Hommage au journaliste Jean-François Kahn, en présence de François Bayrou

Près de 200 personnes, dont le Premier ministre François Bayrou, la journaliste Anne Sinclair ou l’éditorialiste Franz-Olivier Giesbert, ont rendu mercredi un dernier hommage à Mussy-sur-Seine (Aube) au fondateur de l’Événement du Jeudi et de Marianne Jean-François Kahn, décédé le 22 janvier à 86 ans.Sa famille, dont son épouse Rachel Kahn, et ses proches ont ensuite …

Hommage au journaliste Jean-François Kahn, en présence de François Bayrou Read More »

Hommage au journaliste Jean-François Kahn, en présence de François Bayrou

Près de 200 personnes, dont le Premier ministre François Bayrou, la journaliste Anne Sinclair ou l’éditorialiste Franz-Olivier Giesbert, ont rendu mercredi un dernier hommage à Mussy-sur-Seine (Aube) au fondateur de l’Événement du Jeudi et de Marianne Jean-François Kahn, décédé le 22 janvier à 86 ans.Sa famille, dont son épouse Rachel Kahn, et ses proches ont ensuite accompagné le cercueil jusqu’au cimetière de cette commune où il avait des attaches familiales.Le Premier ministre a salué un ami proche politiquement, rappelant qu’il était l'”inventeur de ce concept qui a fait beaucoup sourire à l’époque, sauf nous (…) de centrisme révolutionnaire”.Jean-Francois Kahn, a-t-il ajouté, a “manifesté cette vertu de fidélité contre vents et contre marées, spécialement pour nous, dans cette famille politique improbable que nous construisions”.Jean-François Kahn, qui s’était présenté aux élections européennes de 2009 sur une liste MoDem, avait apporté son soutien à la candidature de M. Bayrou à la présidentielle en 2007 puis 2012.Au cours de la cérémonie, qui a duré plus d’une heure dans une salle communale décorée de fleurs blanches, souvenirs joyeux et larmes se sont entremêlés. Première à prendre la parole, Anne Sinclair a estimé que Jean-François Kahn était “un journaliste comme il n’en existe plus, un intellectuel avant tout, un amoureux du doute contre les certitudes totalitaires”.L’ancien directeur de Libération Laurent Joffrin, le co-fondateur de Marianne Maurice Szafran, ou l’ex-dirigeante du magazine et éditorialiste Natacha Polony étaient également présents. Dans la salle étaient affichées des photos de Jean-François Kahn lisant une édition des Nouvelles Littéraires, revue qu’il avait également dirigée, ou encore au cours d’un discours électoral, le poing levé.Des chansons de Barbara, “Que Marianne était jolie” de Michel Delpech et “les Moulins de mon cÅ“ur” de Michel Legrand avec lequel il était ami, ont été interprétées pendant la cérémonie.