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La BBC trouve un accord avec quatre femmes journalistes qui l’attaquaient pour discrimination

La BBC a annoncé vendredi avoir trouvé un accord avec quatre femmes journalistes expérimentées qui l’avaient attaquée pour discrimination, après avoir été écartées de postes de présentation lors d’une réorganisation de ses chaînes.Figures connues des téléspectateurs de la BBC, Martine Croxall, Karin Giannone, Kasia Madera et Annita McVeigh ont accusé l’an dernier le groupe audiovisuel …

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Procès en diffamation d’un journaliste du Point: Corbière et Garrido fixés le 12 mai

La déontologie journalistique a été passée à la loupe vendredi lors du procès en diffamation intenté par les ex-LFI Raquel Garrido et Alexis Corbière, accusés dans un article du Point en 2022 d’avoir employé une femme de ménage sans papiers.Le tribunal correctionnel de Paris rendra sa décision le 12 mai.”Vous avez une source unique qui est frelatée, des faits non vérifiés, un contradictoire qui est une farce: cette enquête ne tient tout simplement pas debout!” a fustigé dans sa plaidoirie l’avocat des parties civiles. “Juger de la qualité de cette enquête, c’est comme jouer au jeu des sept erreurs”, a poursuivi Me Xavier Sauvignet, qualifiant de “buzz organisé” l’article du Point.Ce dernier avait été publié en ligne le 21 juin 2022 avec la mention “Exclusif” et s’intitulait: “L’employée sans papiers de Raquel Garrido et Alexis Corbière”.Le journaliste Aziz Zemouri y mettait en cause les deux membres du couple, tous deux alors députés LFI de Seine-Saint-Denis, les accusant d’exploiter une femme de ménage sans papiers qu’ils auraient par ailleurs “soumise à des cadences infernales”.L’article affirmait également que les députés, résidant à Bagnolet, scolarisaient leurs enfants à Paris.Dès le lendemain, l’hebdomadaire avait retiré l’article de son site et admis publiquement son caractère “faux” et “mensonger”.Aziz Zemouri, qui a quitté l’hebdomadaire après cette affaire, avait aussi présenté ses “excuses les plus sincères”, estimant avoir été “victime d’une manipulation”.”Le contradictoire est une farce” dans cette affaire, a dénoncé Me Sauvaget, rappelant qu’Aziz Zemmouri n’a contacté qu’une seule fois par SMS les députés tout juste élus, avant la publication de son article, leur demandant s’ils comptaient régulariser la situation de leur femme de ménage.A son tour, le procureur de la République a évoqué “un manquement à la prudence” et des informations qui n’ont pas été vérifiées comme elles auraient dû l’être. “Il s’est fait avoir! Tout a été fabriqué pour que ça ressemble à quelque chose qui soit totalement vrai”, a soutenu Me David-Olivier Kaminski dans sa plaidoirie en défense.L’avocat du reporter a défendu le professionnalisme de son client, un journaliste “qui est connu de tous pour sa probité professionnelle”.”Même les meilleurs se font avoir”, a conclu le conseil d’Aziz Zemouri avant de demander la relaxe. – “Vérifier l’information” -L’ancien journaliste du Point a toujours affirmé devant les enquêteurs avoir été dupé par une de ses sources, un policier qui lui a donné le tuyau de la femme de ménage sans papiers.Les investigations ont ensuite permis de remonter jusqu’à Rudy Succar, un ex-chauffeur de Jean-Christophe Lagarde, député sortant et candidat UDI opposé à Raquel Garrido.Après plusieurs interrogatoires, l’ex-chauffeur avait reconnu s’être fait passer pour la femme de ménage auprès du journaliste sur demande pressante voire “obsessionnelle” de Jean-Christophe Lagarde, car celui-ci aurait voulu obtenir un élément compromettant contre sa concurrente. L’ex-député a dénoncé les mensonges “les plus absolus et les plus absurdes”.A l’audience, Raquel Garrido a regretté l’absence des deux prévenus, l’auteur de l’article, mais aussi le directeur de la publication du Point, Étienne Gernelle, tous deux responsables selon elle d’une “des pires fake news de l’histoire politique moderne”.Dénonçant un travail bâclé et un article politique, Raquel Garrido a rappelé à la barre que d’autres journalistes ont très vite démonté l’enquête du Point.”Il suffit de poser la question à n’importe qui à Bagnolet, c’est un village, tout le monde sait où on habite et où nos enfants vont à l’école et lui le grand reporter il n’a pas été capable de le faire!”, a ironisé l’ancienne députée.”Comment est-il possible qu’un grand hebdomadaire publie cela ?”, s’est interrogé Alexis Corbière à la barre. “La différence entre un blogueur, un influenceur et un journaliste, c’est le fait que le journaliste, normalement, vérifie l’information”, a poursuivi le député, qui siège aujourd’hui avec les écologistes. Dans l’autre volet de l’affaire, Jean-Christophe Lagarde, Rudy Succar et Noam Anouar, le contact policier d’Aziz Zemouri, sont mis en examen notamment pour escroquerie en bande organisée. Aziz Zemouri est lui partie civile aux côtés du couple Garrido-Corbière.

Procès en diffamation d’un journaliste du Point: Corbière et Garrido fixés le 12 mai

La déontologie journalistique a été passée à la loupe vendredi lors du procès en diffamation intenté par les ex-LFI Raquel Garrido et Alexis Corbière, accusés dans un article du Point en 2022 d’avoir employé une femme de ménage sans papiers.Le tribunal correctionnel de Paris rendra sa décision le 12 mai.”Vous avez une source unique qui …

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Procès en diffamation d’un journaliste du Point: Raquel Garrido et Alexis Corbière dénoncent un travail “bâclé”

“Nous vivons en +mythocratie+ et notre dernier rempart c’est le travail des journalistes”, a déclaré vendredi à la barre Raquel Garrido, au procès en diffamation d’un ancien journaliste du Point, qui avait accusé à tort l’ex-députée et Alexis Corbière d’employer une femme de ménage sans papiers, dans un article paru en juin 2022.Vêtue d’un pantalon beige et d’un pull de la même couleur, Raquel Garrido a pris la parole la première, dénonçant l’absence des deux prévenus, l’auteur de l’article, Aziz Zemouri, et le directeur de la publication du Point, Étienne Gernelle. “Il a pris ce qu’on lui a dit pour argent comptant et même avec gourmandise!”, a estimé devant le tribunal correctionnel de Paris Mme Garrido, en commentant le travail de l’ancien journaliste du Point. L’affaire remonte au 21 juin 2022 avec la parution d’un article sur le site internet du Point portant la mention “Exclusif” et intitulé: “L’employée sans papiers de Raquel Garrido et Alexis Corbière”.Le journaliste y mettait en cause le couple de députés LFI de Seine-Saint-Denis, les accusant d’exploiter une femme de ménage sans papiers qu’ils auraient par ailleurs “soumise à des cadences infernales”. L’article affirmait également que les députés, résidant à Bagnolet, scolarisaient leurs enfants à Paris.Dès le lendemain, le journal avait retiré l’article et admis publiquement son caractère “faux” et “mensonger”.”Les vérifications complémentaires que nous avons menées nous ont révélé que des erreurs et des manquements à la prudence ont été commis”, avait reconnu le directeur du Point, Étienne Gernelle, dans un message publié sur Twitter (devenu X) et le site du magazine.”Il suffit de poser la question à n’importe qui à Bagnolet, c’est un village, tout le monde sait où on habite et où nos enfants vont à l’école et lui le grand reporter il n’a pas été capable de le faire!”, a ironisé l’ancienne députée.Aziz Zemouri, qui a quitté l’hebdomadaire après cette affaire, avait présenté ses “excuses les plus sincères”, estimant avoir été “victime d’une manipulation”.Aux enquêteurs, le journaliste avait expliqué avoir été contacté fin mai 2022 par une de ses sources policières, qui lui aurait donné le tuyau sur la femme de ménage sans papiers.Les investigations ont ensuite permis de remonter jusqu’à Rudy Succar, un ex-chauffeur de Jean-Christophe Lagarde, député sortant et candidat UDI opposé à Raquel Garrido. – “Vérifier l’information” -Après plusieurs interrogatoires, l’ex-chauffeur avait reconnu s’être fait passer pour la femme de ménage auprès du journaliste sur demande pressante voire “obsessionnelle” de Jean-Christophe Lagarde, car celui-ci aurait voulu obtenir un élément compromettant contre sa concurrente. L’ex-député a lui dénoncé des mensonges “les plus absolus et les plus absurdes”.”Comment est-il possible qu’un grand hebdomadaire publie cela?”, s’est interrogé Alexis Corbière à la barre. “La différence entre un blogueur, un influenceur et un journaliste, c’est le fait que le journaliste, normalement, vérifie l’information” a-t-il poursuivi. Selon Raquel Garrido et Alexis Corbière, Aziz Zemouri ne les aurait contactés qu’une seule fois par sms la veille de la publication de son article, leur demandant s’ils comptaient régulariser la situation de leur femme de ménage.Dénonçant un travail bâclé et un article politique, Raquel Garrido a rappelé à la barre que d’autres journalistes ont très vite démonté l’enquête du Point. “En tant que militants, personnalités politiques, on est habitué à être attaqués, mais ce moment a été très dur pour notre famille”, a dit Alexis Corbière à la barre. Le procès se poursuit avec les plaidoiries des avocats. 

60 millions de consommateurs: réunion vendredi pour “assurer le maintien” du magazine

Un conseil d’administration doit se réunir ce vendredi afin “d’organiser les moyens d’assurer le maintien et le développement” du magazine 60 millions de consommateurs, a indiqué Véronique Louwagie, ministre déléguée chargée du Commerce et de la Consommation vendredi sur Sud Radio.”Aujourd’hui, il y a un conseil d’administration qui va confier une mission au nouveau directeur général, que nous aurons dans quelques jours, d’organiser les moyens d’assurer le maintien et le développement de ce journal”, a-t-elle détaillé.”Il peut y avoir la recherche d’un repreneur mais cela peut passer aussi par beaucoup d’autres solutions”, a-t-elle ajouté.”Il nous faut trouver une situation pour assurer un maintien et un développement pérenne dans le temps”, a-t-elle poursuivi.Les représentants des quelque 60 salariés de l’Institut national de la consommation (INC), l’établissement public basé à Malakoff (Hauts-de-Seine) qui édite depuis 1970 le magazine “60 millions de consommateurs”, ont appelé mercredi le Parlement à empêcher la privatisation du magazine. INC est dans une situation financière très dégradée.e journal connaît un certain nombre de difficultés conjoncturelles avec une baisse du nombre d’abonnés qui a diminué de moitié en cinq ans”, a souligné la ministre. Il existe aussi “des difficultés structurelles” en raison de “la forme juridique de l’opérateur” qui l’oblige à “passer par une commande publique pour faire un certain nombre de travaux”.

60 millions de consommateurs: réunion vendredi pour “assurer le maintien” du magazine

Un conseil d’administration doit se réunir ce vendredi afin “d’organiser les moyens d’assurer le maintien et le développement” du magazine 60 millions de consommateurs, a indiqué Véronique Louwagie, ministre déléguée chargée du Commerce et de la Consommation vendredi sur Sud Radio.”Aujourd’hui, il y a un conseil d’administration qui va confier une mission au nouveau directeur …

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Argentine: un journaliste grièvement blessé dans une manifestation de retraités

Un photojournaliste argentin est sorti jeudi d’une chirurgie d’urgence à la tête qui, selon son père, lui a “sauvé la vie”, après avoir reçu la veille un tir de projectile alors qu’il couvrait une marche pour la défense des retraités à Buenos Aires, qui a dégénéré en affrontements entre police et manifestants.Dans ces heurts, parmi les plus violents en 15 mois de présidence de Javier Milei, des pierres et projectiles divers ont visé la police, qui a fait usage de balles en caoutchouc, de canons à eau et de gaz lacrymogène à de nombreuses reprises pour repousser les manifestants, venus par centaines, sur la place du Parlement et devant la Casa Rosada, siège du gouvernement national.Le bilan est de 45 blessés, parmi lesquels 20 policiers et 25 civils blessés, dont le photojournaliste Pablo Grillo, a indiqué la mairie de Buenos Aires.Agé de 35 ans, le journaliste indépendant a été touché à la tête par un projectile alors qu’il prenait des photos de la manifestation mercredi, comme le montre un vidéo relayée sur les réseaux sociaux.Transporté dans un hôpital de la capitale, il a subi une chirurgie qui “lui a sauvé la vie”, a déclaré jeudi matin son père Fabian Grillo à la chaîne de télévision locale C5N. “Le processus de récupération possible commence”, a-t-il ajouté, en précisant qu’une autre intervention était prévue dans la journée “pour mesurer la pression de l’autre côté du cerveau”.Les proches du journaliste attribuent la blessure à la police, à un tir tendu de capsule de gaz lacrymogène.Depuis des années, chaque mercredi à Buenos Aires, les retraités – parfois juste quelques dizaines, parfois plus – se mobilisent contre la dégradation de leur pouvoir d’achat de longue date, en particulier une chute brutale aux premiers mois de la présidence de l’ultralibéral Milei.Cette fois, des supporters de divers clubs de football du pays s’étaient joints à la manifestation. A la fois pour appuyer les revendications de leurs aînés, et protester contre la dureté de la réponse policière lors des mercredis précédents, notamment lorsqu’un vétéran d’un club de supporters a été blessé.Quelques syndicats et organisations de gauche radicale étaient également présents.- “Accident imprévu” ou “cibles” -Le maire de Buenos Aires, Jorge Macri, a estimé lors d’une conférence de presse jeudi que les troubles observés la veille étaient le fait de “groupes violents très organisés” ayant causé des dommages évalués à 260 millions de pesos (environ 225.000 euros). La ministre de la Sécurité, Patricia Bullrich, a estimé jeudi lors d’une autre conférence de presse que les fauteurs de troubles appartiennent à “différents secteurs qui cherchent la déstabilisation totale et absolue” du gouvernement. Elle a évoqué des “hooligans” détenteurs d’armes blanches et d’armes à feu, et entend “demander aux clubs de football (…) qu’ils expulsent tous leurs membres qui ont participé à la marche”.Le chef de cabinet de Javier Milei, Guillermo Francos, a lui comparé la manifestation à “une sorte de coup d’Etat” et parlé de la blessure infligée à Pablo Grillo comme d’un “accident imprévu”.Jeudi après-midi, des photographes se sont réunis devant le Parlement, brandissant leurs appareils pour exiger la démission de Mme Bullrich.”Nous devons exiger de l’Etat qu’il garantisse le droit de manifester et la liberté d’expression”, a déclaré le secrétaire général du syndicat des journalistes de Buenos Aires, Agustín Lecchi.L’Association des reporters graphiques d’Argentine (ARGRA), au sein de laquelle Pablo Grillo a suivi des études, a condamné que les photo-reporters soient “des cibles à réprimer” aux yeux du ministère de la Sécurité.En plus de Pablo Grillo, une vingtaine de journalistes qui couvraient la manifestation ont été touchés par des balles en caoutchouc tirées par les forces de l’ordre, selon l’association.Sur les 124 personnes arrêtées, 114 ont été libérées jeudi matin par une juge qui a estimé que les informations concernant leur interpellation étaient “imprécises”, dépourvues de données “relatives au délit spécifique” censé avoir été commis.Une décision vivement critiquée par la présidence argentine. “Ceux qui militent pour l’impunité à chaque décision sont également complices”, a réagi son porte-parole Manuel Adorni.

Argentine: un journaliste grièvement blessé dans une manifestation de retraités

Un photojournaliste argentin est sorti jeudi d’une chirurgie d’urgence à la tête qui, selon son père, lui a “sauvé la vie”, après avoir reçu la veille un tir de projectile alors qu’il couvrait une marche pour la défense des retraités à Buenos Aires, qui a dégénéré en affrontements entre police et manifestants.Dans ces heurts, parmi …

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Inquiétudes et tensions sociales au sein du groupe Nice Matin

Les journaux du groupe Nice Matin n’ont pas paru jeudi en raison d’un mouvement de grève déclenché face à un risque de délocalisation de l’impression, tandis que la rédaction a adressé une motion de défiance à la direction pour dénoncer une dégradation “insupportable” des conditions de travail.Contactée par l’AFP, la direction du groupe n’a pas répondu.Les inquiétudes tournent d’abord autour de l’impression: dans un tract, la Chambre syndicale typographique niçoise (CSTN/CGT) a exprimé sa colère face à une potentielle remise en cause d’un projet de centre d’imprimerie commun entre les groupes Nice Matin et La Provence au Muy, dans le Var. Les salariés redoutent que Xavier Niel, qui détient le groupe Nice Matin depuis 2019, via sa holding NJJ, opte pour une délocalisation de la production à Vitrolles, dans les Bouches-du-Rhône.”L’avenir s’annonce sombre et les conséquences sociales dramatiques. La faute à un actionnaire milliardaire qui renonce à investir pour préserver nos emplois, satisfaire son lectorat, ou même maintenir un journal digne de ce nom alors que le papier représente toujours 80% de nos revenus !”, dénonce la CGT.Mais la tension monte aussi au sein de la rédaction du groupe, dont les éditions couvrent les Alpes-Maritimes, le Var et Monaco.Une motion de défiance contre le comité de direction a été adoptée à la majorité lors de deux assemblées générales à Nice et Toulon les 6 et 7 mars et adressée jeudi à la direction, selon le syndicat SNJ.La motion dénonce essentiellement “une dégradation des conditions de travail devenue insupportable à la suite de dizaines de départs depuis cinq ans”. “Comment faire face aux municipales, +notre coupe du monde+ comme le dit le directeur de la rédaction, quand ce dernier assume le non-remplacement dans ses équipes ?”, interroge le texte, qui demande “une réponse concrète et précise” avant une nouvelle assemblée générale prévue mardi.

Inquiétudes et tensions sociales au sein du groupe Nice Matin

Les journaux du groupe Nice Matin n’ont pas paru jeudi en raison d’un mouvement de grève déclenché face à un risque de délocalisation de l’impression, tandis que la rédaction a adressé une motion de défiance à la direction pour dénoncer une dégradation “insupportable” des conditions de travail.Contactée par l’AFP, la direction du groupe n’a pas …

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