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Martin Ajdari désormais à la tête du régulateur de l’audiovisuel, l’Arcom

Chambardement sur la TNT, régulation des plateformes: de nombreux dossiers attendent le haut fonctionnaire Martin Ajdari, qui a succédé dimanche à Roch-Olivier Maistre à la présidence de l’Arcom, le super-régulateur de l’audiovisuel.M. Ajdari, 56 ans, était directeur général adjoint de l’Opéra de Paris depuis 2020. Il a été proposé par Emmanuel Macron et son nom a été validé par le Parlement en décembre.Dès ce mois de février, l’actualité de l’Arcom va être nourrie, avec l’arrêt programmé le 28 de C8 et NRJ12, décidé par l’autorité indépendante. Ces chaînes télé le contestent devant le Conseil d’Etat.Deux nouvelles chaînes, T18 du groupe CMI France et l’autre lancée par Ouest-France, doivent démarrer dans les prochains mois.L’Arcom (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) a succédé en 2022 à l’ancien Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) avec des prérogatives élargies.Elle a notamment pour mission d’attribuer les fréquences télé et radio, de garantir le pluralisme à l’antenne, mais aussi de superviser le respect des obligations des plateformes en ligne établies en France.La récente loi visant à sécuriser internet a aussi étendu ses pouvoirs dans le blocage de sites pornographiques. De plus en plus connue, l’Arcom a enregistré un record de saisines en 2024, plus de 110.000. Devant les députés, M. Ajdari a estimé en décembre que l’Arcom était “plus régulateur que gendarme” et qu’elle avait un “rôle de premier plan” dans un “environnement ouvert et fragmenté”, marqué par la puissance des géants américains du numérique.Le nouveau dirigeant a précédemment occupé plusieurs fonctions en lien avec l’audiovisuel.Il a notamment été directeur général délégué de Radio France à partir de 2004, puis directeur général délégué aux ressources et secrétaire général de France Télévisions (2010 à 2014).Il a ensuite dirigé le cabinet de la ministre de la Culture et de la Communication (Aurélie Filippetti puis Fleur Pellerin), avant de devenir directeur général des médias et des industries culturelles au sein de ce ministère (2015).Candidat à la présidence de Radio France en 2014, Martin Ajdari avait déjà été pressenti à la tête du CSA en 2019.Le mandat de six ans de Roch-Olivier Maistre, 69 ans, était arrivé à son terme. Il va retrouver la Cour des comptes. Jeudi, devant l’Association des journalistes médias (AJM), M. Maistre a salué son successeur, “compétent avec une très solide expérience”.”L’enjeu vraiment prioritaire pour les années qui viennent est la robustesse du modèle économique de nos médias”, a-t-il estimé, en préconisant de “revisiter nos règles en France de concentration”.  

En Chine, un village touristique met en scène la nostalgie paysanne

Un paysan guide un buffle dans la brume, suivi d’une femme en chapeau de paille… devant 50 smartphones: en Chine, des villageois simulent un quotidien rural révolu, pour attirer touristes avides de souvenirs et d’ambiance photogénique.Cette représentation d’une vie campagnarde idéalisée, où animaux et paysans jouent des rôles soigneusement orchestrés, est ponctuée par le vrombissement des drones et les exclamations des visiteurs.Grâce aux photos et vidéos virales publiées sur les réseaux sociaux, le canton de Xiapu, région aux allures de carte postale située dans la province côtière du Fujian (est), a acquis une notoriété nationale.Au point d’attirer de nombreux touristes, prêts à dépenser jusqu’à 300 yuans (40 euros) pour se faire photographier avec les habitants dans ce décor de Chine rurale fantasmée, depuis longtemps remplacée par l’urbanisation et le développement industriel.Venue en vacances depuis la région du Guangxi (sud-ouest), Liang Liuling, 72 ans, se remémore, face à ce paysage, sa jeunesse. Comme des millions de jeunes gens de sa génération, elle a été contrainte de travailler durement dans des régions rurales reculées durant la Révolution culturelle, lancée en 1966 par le dirigeant de l’époque, Mao Tsé-toung. “Quand on nous a envoyé à la campagne, on utilisait des buffles pour labourer”, raconte-t-elle. “Maintenant, ce sont devenus en quelque sorte des accessoires de théâtre pour nous, les vieux”, sourit Mme Liang. “Les voir ici, c’est tout simplement merveilleux.”- Fausse brume -En 1980, seulement 20% de la population chinoise vivait en ville. Aujourd’hui, c’est environ deux-tiers, conséquence du développement rapide du pays.Ce changement soudain des modes de vie alimente une tendance à la nostalgie pour des temps qui étaient économiquement plus difficiles, mais aussi perçus comme plus simples.Une recherche sur Xiapu, qui compte 480.000 habitants, génère des centaines de milliers de publications sur Douyin, la version chinoise de TikTok, ou encore sur le réseau social Xiaohongshu – connu sous le nom de RedNote à l’international.De nombreux utilisateurs y publient des photographies travaillées et proposent leur conseils pour réussir les meilleures prises de vue.Pour parfaire l’ambiance, des villageois brûlent même des végétaux afin de produire une fausse brume qui magnifie l’ambiance des photos.Mais toute cette mise en scène ne semble pas tarir l’enthousiasme des centaines de visiteurs quotidiens qui arrivent en autocar.”On a vu cet endroit pittoresque sur internet et on a changé notre programme à la dernière minute pour venir”, déclare Huang Jumei, une guide touristique, à la tête d’un groupe de seniors qui “aurait bien eu envie de rester davantage”.”Cela ravive des souvenirs d’enfance pour beaucoup d’entre nous qui venons de familles paysannes”, explique-t-elle à l’AFP.- “Plus relax” -Les visiteurs doivent négocier un prix avec le propriétaire des buffles, Chen Weizuo, avant qu’il ne les autorise à prendre des photos de lui et de ses animaux.L’homme de 62 ans propose également des costumes traditionnels à la location.Ancien agriculteur, il a emprunté il y a environ 10 ans le buffle d’un villageois et commencé à faire payer des touristes, d’abord uniquement des locaux, pour des photos.Des groupes plus nombreux ont ensuite commencé à arriver, puis il a importé son propre bovin du Vietnam, car “personne en Chine ne vend plus de buffles”.Il dit être heureux de ne plus devoir travailler dans les champs. “Maintenant, je passe mes journées sous les arbres. L’été, il fait frais, et quand les clients viennent, je discute et je plaisante avec eux”, explique-t-il. “C’est beaucoup plus relax.”

En Chine, un village touristique met en scène la nostalgie paysanne

Un paysan guide un buffle dans la brume, suivi d’une femme en chapeau de paille… devant 50 smartphones: en Chine, des villageois simulent un quotidien rural révolu, pour attirer touristes avides de souvenirs et d’ambiance photogénique.Cette représentation d’une vie campagnarde idéalisée, où animaux et paysans jouent des rôles soigneusement orchestrés, est ponctuée par le vrombissement …

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À Pont-Aven, l’artiste Corinne Vionnet interroge l’usure du regard numérique

Entre “la froideur du numérique et la peinture”, les Å“uvres de l’artiste franco-suisse Corinne Vionnet, constituées de milliers d’images glanées sur internet, interrogent sur l’usure du regard à l’ère des clichés répétitifs du tourisme de masse.Le musée de Pont-Aven (Finistère) lui consacre jusqu’au 4 mai une exposition monographique, baptisée “Écran total” et retraçant 20 ans d’exploration numérique. Pour cette première exposition d’art contemporain dans ce musée consacré à l’école de Pont-Aven (Paul Gauguin, Émile Bernard, Paul Sérusier, etc.), “on voulait faire entrer une Å“uvre à la fois accessible et qui soulève aussi des interrogations”, explique Sophie Kervran, directrice du musée, lors d’une visite de presse.L’origine de la démarche de l’artiste remonte à un voyage à Pise, en Italie, en 2005. “Lorsqu’on va à Pise, on va voir la tour de Pise. Et on a tendance à tous faire la même photo du même lieu”, raconte-t-elle.  En rentrant en Suisse, elle voit défiler sur internet des centaines d’images de la fameuse tour penchée, qui toutes se ressemblent. “Je me suis demandé pourquoi on a besoin de faire ces images. Pourquoi ces images se ressemblent? Et pourquoi on tente de faire une image que tout le monde connaît? Puis de les partager sur les réseaux?”, explique-t-elle.Sans prétendre apporter une réponse définitive à ces interrogations, l’artiste a commencé à récolter des photos pour les assembler les unes sur les autres, en transparence. Une centaine d’images assemblées donnent un aspect flou, presque impressionniste, à des vues mille fois aperçues.Certaines Å“uvres représentant Notre-Dame ou la Seine à Paris évoquent des tableaux de Monnet. Résultat un peu inattendu de la superposition des images, “cette connotation à la peinture m’avait séduite, m’avait interpellée”, reconnaît l’artiste. “J’utilise les images comme une palette de peinture”, dit-elle.- “60.000 images” par seconde -Se basant sur des statistiques touristiques, Mme Vionnet a reproduit le procédé sur quelques-uns des lieux les plus emblématiques du tourisme mondialisé, du Taj Mahal au Mont Fuji, en passant par les pyramides d’Égypte ou le Parthénon d’Athènes. “Il y a 60.000 images dans le monde qui sont faites par seconde. Et 95% seraient faites avec un smartphone. Le problème c’est que je vais toutes les voir!”, plaisante l’artiste.Pour une série sur les parcs nationaux américains, l’artiste dit avoir visualisé 200.000 images de Monument Valley, en avoir téléchargé 7.000 et travaillé 1.600. Le visiteur peut admirer une sélection de 988 photos dans un couloir du musée.Corinne Vionnet s’est aussi intéressée aux touristes photographiant avec leur smartphone, dans une série de photos en noir et blanc réalisées en face du Sacré-CÅ“ur, à Paris, où l’appareil semble comme un prolongement du visage. “On fait des photos sans même le voir, ça fait une sorte de masque ou de barrière entre le lieu et nous. On n’interagit plus avec le lieu mais avec une image du lieu”, décrit-elle.Née d’un “sentiment d’usure du regard”, une série de photos géantes baptisée “Total Palm Tree” reproduit la même image de palmier, scannée puis photographiée à de multiples reprises, jusqu’à ce qu’il ne reste de l’image qu’un tronc calciné, comme en écho à l’incendie des forêts californiennes.  Niant toute volonté de critique du tourisme de masse, l’artiste assure faire, dans un lieu touristique, les mêmes images que tout le monde. “Mon but c’est de questionner”, dit-elle, en soulignant “la poésie” et la “douceur” de son travail.

À Pont-Aven, l’artiste Corinne Vionnet interroge l’usure du regard numérique

Entre “la froideur du numérique et la peinture”, les Å“uvres de l’artiste franco-suisse Corinne Vionnet, constituées de milliers d’images glanées sur internet, interrogent sur l’usure du regard à l’ère des clichés répétitifs du tourisme de masse.Le musée de Pont-Aven (Finistère) lui consacre jusqu’au 4 mai une exposition monographique, baptisée “Écran total” et retraçant 20 ans …

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Recyclage d’eau, immersion: comment les centres de données tentent de limiter leur impact environnemental

Sur le port de Marseille (sud de la France), à proximité des navires de croisière et de fret, les trois centres de données du groupe américain Digital Realty sont refroidis avec l’eau d’une ancienne mine de charbon.Grâce à ce “river cooling”, l’entreprise assure avoir quasiment réduit à néant son usage de la climatisation, très énergivore, …

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Recyclage d’eau, immersion: comment les centres de données tentent de limiter leur impact environnemental

Sur le port de Marseille (sud de la France), à proximité des navires de croisière et de fret, les trois centres de données du groupe américain Digital Realty sont refroidis avec l’eau d’une ancienne mine de charbon.Grâce à ce “river cooling”, l’entreprise assure avoir quasiment réduit à néant son usage de la climatisation, très énergivore, et abaissé de 20% l’empreinte énergétique de ces centres de données. Le refroidissement des serveurs est l’un des leviers sur lesquels essaient d’agir les acteurs de l’IA pour limiter leur voracité énergétique, au coeur du sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle à Paris les 10 et 11 février.”Nous pompons de l’eau à raison de 3000 m3 par heure”, explique à l’AFP Fabrice Coquio, président de Digital Realty France, qui compte parmi ses clients toutes les plateformes, de Microsoft à Disney et TikTok. Il s’agit d’une eau “impropre à la consommation” car “chargée en minéraux et particules”, poursuit-il, en déambulant sur le site ultra sécurisé qui accueille depuis quelques mois un supercalculateur dédié à l’IA de la start-up Sesterce et où chaque porte s’ouvre à l’aide d’une empreinte digitale. Cette eau souterraine, à 14 degrés toute l’année, est envoyée dans les salles de serveurs au sein d’une boucle fermée pour les refroidir par échange thermique.La température devant les machines doit être maintenue en permanence à 25 degrés et “entre 60 et 80% d’humidité” pour le fonctionnement optimal des micro-processeurs, détaille M. Coquio.- 45 degrés en dix minutes -“Si le système de refroidissement s’arrête, n’importe quelle salle informatique monte à 45°C en dix minutes”, prévient-il, et les ordinateurs stoppent. “Le froid est aussi vital que la prise électrique qui alimente les machines.”D’autant plus que les micro-processeurs nécessaires au développement de l’intelligence artificielle générative sont plus puissants et produisent plus de chaleur que les puces traditionnelles. Les dernières puces de Nvidia, leader américain du secteur, sont l’équivalent de “radiateurs” à “plusieurs centaines de watts”, note auprès de l’AFP Jacques Sainte-Marie, directeur du programme numérique et environnement de l’Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (Inria), en France.Avec l’essor de l’IA, “les densités électriques réclamées par nos clients sont sans commune mesure à ce que nous faisions depuis 25 ans”, abonde Fabrice Coquio. Beaucoup d’autres centres de données ont encore recours à la climatisation ou à un système d’évaporation de l’eau, dit adiabatique, utilisé chez Microsoft par exemple. L’usage de l’eau est ainsi devenu l’autre enjeu majeur de leurs opérateurs. – 9.600 piscines olympiques -La consommation des data centers de Google a ainsi augmenté de 14% en 2023, pour atteindre 24 millions de m3, soit l’équivalent de 9.600 piscines olympiques de 2 mètres de profondeur. Microsoft, principal actionnaire d’OpenAI qui a popularisé l’IA générative avec ChatGPT en 2022, a lui vu sa consommation grimper de 22% en 2023, à 7,8 millions de m3.”Notre stratégie vis-à-vis de l’eau est spécifique aux zones où nous opérons car elles ont des contraintes hydriques différentes”, développe auprès de l’AFP Alistair Speirs, directeur des infrastructures Azure, la plateforme de cloud de Microsoft.Le géant américain teste aussi des techniques dites de refroidissement par “immersion” dans un liquide “non-corrosif et non-conducteur”.  “Mais les produits chimiques qui rendent cela possible ont généralement d’importants taux de polluants éternels”, détaille M. Speirs, cette technologie restant donc à un stade expérimental.Le secteur se tourne aussi vers d’autres méthodes comme l’utilisation de l’air ambiant adoptée ailleurs par Digital Realty, l’entreprise Data4 qui opère 34 centres de données en Europe ou encore OpCore, filiale du groupe Iliad, et Microsoft en Europe du Nord. Les méthodes présentées comme plus “vertes” ont aussi leurs détracteurs. A Marseille, l’adjoint au maire Sébastien Barles et le collectif “Le nuage était sous nos pieds” dénoncent un accaparement des ressources par Digital Realty. Certes, l’eau du “river cooling” n’est pas “directement potable mais elle pourrait servir à relancer des projets d’agriculture de proximité, au nettoyage des rues, à l’arrosage des parcs”, énumère à l’AFP Antoine Devillet, membre du collectif. “S’il est indéniable que les technologies de refroidissement des data centers s’améliorent avec le temps”, reconnaît-il, gare au “greenwashing”. “Il s’agit d’une forme de diversion de l’attention”, soutient-il. “Quand on parle de l’impact des centres de données, il faut regarder toute la chaîne de production, qui va du minerai jusqu’à la puce avec, à chaque niveau, des enjeux énormes en termes de consommation électrique, de consommation d’eau et de consommation de matières premières qui sont potentiellement rares”. 

Le Monde des ados mêle papier et numérique pour informer les 10-15 ans

L’info pour les 10-15 ans sur tous les supports: le journal Le Monde des ados vient d’inaugurer sa nouvelle formule, avec une version papier pour l’actualité hebdomadaire et le format numérique pour l’actualité quotidienne.Ces offres “sont complémentaires”, explique la rédactrice en chef, Lise Martin, à l’AFP.”Beaucoup d’enfants n’ont pas encore accès à un smartphone et …

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Le Monde des ados mêle papier et numérique pour informer les 10-15 ans

L’info pour les 10-15 ans sur tous les supports: le journal Le Monde des ados vient d’inaugurer sa nouvelle formule, avec une version papier pour l’actualité hebdomadaire et le format numérique pour l’actualité quotidienne.Ces offres “sont complémentaires”, explique la rédactrice en chef, Lise Martin, à l’AFP.”Beaucoup d’enfants n’ont pas encore accès à un smartphone et leurs parents ont envie qu’ils gardent un lien avec le papier”, poursuit-elle. “En même temps, on propose une plateforme numérique avec les codes des réseaux sociaux, où ils scrollent et swipent (font défiler les contenus avec le doigt, ndlr) mais dans un environnement beaucoup plus sécurisé que sur TikTok”.Le Monde des ados, qui utilise la marque du quotidien de référence, n’est pas réalisé par la rédaction de ce dernier mais édité sous licence par Unique Heritage Media. Ce groupe comprend d’autres titres jeunesse (les licences Disney comme Picsou Magazine) et le magazine scientifique Epsiloon.Auparavant, la version papier du Monde des ados sortait tous les 15 jours. Elle est désormais hebdomadaire, seulement pour les abonnés (9,25 euros par mois, 99 euros par an). En kiosque, seul un de ces numéros sort par mois car une parution hebdomadaire était trop lourde économiquement.Son deuxième numéro est sorti mercredi et met à la Une l’auteur de BD Théo Grosjean à l’occasion de Festival d’Angoulême.Parmi les autres sujets d’actualité, le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas est traité en une page qui récapitule cinq choses à savoir.La rubrique “C’est perso” répond à la question “Que faire si je perds un parent proche ?”.”Nos trois piliers sont l’actualité, la culture et les sujets plus personnels pour les collégiens”, souligne Lise Martin.Le site lemondedesados.fr propose des contenus vidéo, des quizz et un “fil info” quotidien qui résume l’actualité en quelques brèves. Tout est pour l’instant en accès libre mais, à terme, certains contenus seront réservés aux abonnés.Le Monde des ados a en outre une chaîne d’actualité WhatsApp avec près de 100.000 abonnés.Comment informer ces jeunes lecteurs, y compris sur des sujets difficiles ? En leur parlant “à hauteur d’ado, pour qu’ils se sentent concernés”, répond Lise Martin.Elle cite ainsi un prochain reportage en Syrie, centré sur “un groupe d’adolescents qui raconte son quotidien”.”A travers ça, on raconte l’histoire actuelle de la Syrie, avec des encadrés expliquant qui est le nouveau président”, détaille-t-elle.

Podcasteurs et influenceurs: une nouvelle ère dans la salle de presse de la Maison Blanche

Les médias traditionnels sont-ils “déconnectés des Américains” ? Le gouvernement de Donald Trump, qui les conspue régulièrement, a d’ores et déjà ouvert la Maison Blanche aux nouveaux médias, qui ont contribué à son élection.La première question posée lors d’un briefing à la Maison Blanche vendredi l’a été par un animateur de podcasts politiques, média choisi …

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