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Aux Etats-Unis, les communautés numériques, refuges pour employés fédéraux licenciés

Hashtags et émojis variés, chanson qui dépasse le million de likes sur TikTok, forums de discussion en ligne… Aux Etats-Unis, internet est devenu un refuge pour les employés fédéraux limogés par l’administration Trump.Sur Reddit, réseau social très populaire en Amérique du Nord, la communauté “fednews” abrite plus de 550.000 membres et figure parmi le 1% …

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Aux Etats-Unis, les communautés numériques, refuges pour employés fédéraux licenciés

Hashtags et émojis variés, chanson qui dépasse le million de likes sur TikTok, forums de discussion en ligne… Aux Etats-Unis, internet est devenu un refuge pour les employés fédéraux limogés par l’administration Trump.Sur Reddit, réseau social très populaire en Amérique du Nord, la communauté “fednews” abrite plus de 550.000 membres et figure parmi le 1% des communautés les plus actives de la plateforme.Les utilisateurs, anonymes car cachés derrière des pseudos, s’y partageant conseils et recours possibles face aux licenciements massifs de fonctionnaires fédéraux menés au pas de course par la commission à l’efficacité gouvernementale (Doge) du multimillardaire Elon Musk, chargé par Donald Trump de tailler dans la dépense publique. Sur Reddit fusent les messages de détresse. “J’ai rendez-vous avec un avocat pour contester mon renvoi, envoyez-moi vos questions pour que je les lui transmette”, écrit un utilisateur. “Après des semaines d’angoisse, j’ai été viré hier”, publie un autre.”Les posts de fednews ont fourni des informations plus précises que tout ce qui venait de mes supérieurs ou de mon agence”, témoigne de manière anonyme un employé fédéral contacté par l’AFP. “Vous voyez d’autres personnes qui luttent avec les mêmes problèmes et vous savez que vous n’êtes pas seul. Je n’avais jamais utilisé Reddit avant janvier, mais la plateforme m’a vraiment sauvé la vie”, poursuit-il, évoquant une “communauté positive pour sa santé mentale”. – “Campagne de communication” -Helen – qui n’a souhaité donner que son prénom comme les autres personnes interviewées par l’AFP- anime un compte Instagram aux 16.000 abonnés intitulé “Feds work for you” (“les fonctionnaires travaillent pour vous”). Elle y partage des articles, des informations sur des manifestations de protestation ou encore des témoignages des personnes licenciées.Donald Trump et Elon Musk “disposent d’un très grand espace médiatique. (…) Alors qui va défendre les travailleurs fédéraux, qui n’ont pas une telle visibilité ?”, s’interroge cette employée fédérale, selon laquelle les fonctionnaires “ont besoin d’une opération de communication massive” pour faire face et “humaniser les travailleurs, expliquer ce qu’ils font” auprès d’une population américaine qui ignore souvent tout des rouages compliqués du système fédéral. Mais “je ne suis qu’une petite voix sur Instagram, je n’ai pas les fonds nécessaires pour lancer une grande campagne de publicité télévisée”, regrette Helen. John, fonctionnaire depuis dix ans, a quant à lui lancé un podcast sur YouTube avec cette même volonté “d’humaniser les fonctionnaires”, pour que “les gens comprennent qu’il s’agit de personnes qui travaillent pour les services publics, et (…) qu’elles sont diabolisées par le public et par l’administration”.Les réseaux sociaux sont aussi une manière pour les fédéraux de partager leur histoire tout en restant anonymes. “J’ai peur qu’ils découvrent qui je suis”, témoigne John, en référence à ses employeurs.Le fonctionnaire se rend lui aussi régulièrement sur fednews. “Il s’agit d’un +safe space+ (un endroit sûr)”, dit-il. “On voit ce qui se passe en dehors de notre propre agence (…),  c’est bien pour être en contact et se mettre à jour sur les dernières nouvelles”, explique-t-il.- Emoji cuillère -Hashtags, émojis et slogans publiés sur Internet ont également permis aux personnes limogées de gagner en visibilité. La chanson “Hostile government takeover” (“prise de contrôle par un gouvernement hostile”), initialement publiée sur TikTok, a été diffusée sur les plateformes d’écoute comme Spotify et reprise par le DJ américain mondialement connu Moby.L’émoji cuillère est également devenu un symbole de protestation, en référence à un courriel de Doge, intitulé “Fork in the Road” (une expression désignant la croisée des chemins, que l’on peut traduire littéralement par “une fourchette dans la route”), dans lequel les employés du gouvernement se sont vus proposer de partir avec huit mois de salaire ou de rester en prenant le risque d’être licenciés plus tard.Kevin a créé un compte sur Bluesky en janvier, où il vend des affiches de soutien aux employés fédéraux, dont les fonds sont reversés aux syndicats. “J’espère que la situation s’améliorera, et il y a de nombreuses organisations qui se battent”, mais “je pense que le soutien du public est particulièrement précieux”, dit-il.En attendant, il a installé une pancarte “Support federal workers” chez lui. 

Bourse: l’action BYD décolle après la révélation de son système de charge ultra-rapide

L’action du géant chinois des véhicules électriques BYD a décollé mardi matin à la Bourse de Hong Kong, après que le groupe a dévoilé la veille sa “Super e-Platform” capable de recharger une voiture électrique en très peu de temps.La société a révélé lundi un nouveau système de charge appelé “Super e-Platform”, offrant jusqu’à 1.000 kW de puissance de pic, et permettant aux voitures de récupérer jusqu’à 470 kilomètres d’autonomie après avoir été branchées pendant seulement cinq minutes.L’action de BYD à la Bourse de Hong Kong a bondi de plus de 6% pour atteindre un nouveau sommet mardi matin, avant de redescendre.Cette nouvelle technologie a pour objectif de “pallier fondamentalement l’anxiété des utilisateurs quant à la charge”, selon le fondateur de la société Wang Chuanfu.”Notre objectif est de faire en sorte que le temps de charge des véhicules électriques soit aussi court que celui des véhicules thermiques”, a-t-il déclaré lors de la cérémonie de lancement de lundi soir.Cette nouvelle annonce place BYD devant son principal concurrent Tesla, dont les Superchargers disposent d’une puissance de 500 kW à l’heure actuelle.BYD a présenté la Super e-Platform en même temps que deux nouveaux modèles de véhicules électriques qui seront les premiers à être équipés du système: la berline Han L et le SUV Tang L.L’entreprise dont le siège est à Shenzhen (au nord de Hong Kong) a par ailleurs dévoilé un plan pour construire plus de 4.000 stations de charge ultra rapide en Chine.Cette expansion ambitieuse fait suite à une croissance remarquable, les ventes de février ayant grimpé de 161% pour atteindre plus de 318.000 véhicules électriques. Pendant ce temps, Tesla a vu ses ventes chuter de 49% sur le marché chinois au cours de la même période.En parallèle mardi, le constructeur chinois Nio a annoncé avoir signé un accord avec CATL, quant à un réseau d’échange de batteries pour véhicules électriques.L’échange de batteries offre une alternative à la charge ultra-rapide pour les propriétaires de véhicules soucieux de l’autonomie, bien que sa mise en place demande une grosse infrastructure et une standardisation des modèles.CATL devrait investir un maximum de 2,5 milliards de yuans (un peu moins de 317 millions d’euros) dans le réseau d’échange de batteries de Nio.

La suspension de Radio Free Europe va aider “nos adversaires”, avertit l’UE

L’Union européenne a averti lundi les États-Unis que la suspension des émissions de médias qu’ils financent, dont Radio Free Europe, risquait de “bénéficier à nos adversaires communs”.Des centaines d’employés des radios Voice of America (VOA), Radio Free Asia, Radio Free Europe et d’autres organismes financés par des fonds américains ont reçu ce week-end un courrier électronique les informant qu’ils seraient interdits d’accès à leurs bureaux.”Il est triste d’apprendre que les États-Unis retirent leur financement”, a souligné la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas. Radio Free Europe fut un “phare de la démocratie” pendant la guerre froide, pour raconter ce qu'”il se passait réellement” dans le bloc soviétique, a-t-elle souligné.Le sort de cette radio a été évoqué lundi pendant le conseil des ministres des Affaires étrangères des 27. “Pouvons-nous apporter nos fonds pour combler le vide ? (…) La réponse à cette question n’est pas automatique, car de nombreuses organisations nous adressent la même demande mais les ministres des Affaires étrangères ont vraiment insisté pour que l’on discute de cette question et que l’on trouve une solution”, a-t-elle assuré.- “Racheter” Radio Free Europe ? -Un peu plus tôt, la porte-parole de la Commission européenne Paula Pinho avait elle aussi regretté la décision américaine qui risque de “profiter à nos adversaires communs”. “La liberté de la presse est essentielle à la démocratie”, avait-elle souligné.Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL), financée par le Congrès américain, a été fondée en 1950 pendant la Guerre froide pour émettre vers le bloc communiste. Elle a contribué, quatre décennies plus tard, à la chute des régimes totalitaires en Europe centrale et de l’Est.Ayant eu à l’origine son siège à Munich, la radio s’est déplacée à Prague en 1995. Aujourd’hui, elle émet toujours en 27 langues vers 23 pays pour beaucoup restreignant drastiquement la liberté des médias, avec un réseau d’environ 1.700 journalistes, permanents comme pigistes, et une audience de près de 50 millions de personnes chaque semaine.Le gouvernement tchèque a prôné dimanche des discussions avec les autres Européens afin de “préserver” Radio Free Europe face au désengagement américain.”J’ai soulevé cette question pour savoir si nos partenaires voient un intérêt à maintenir RFE/RL. Nous le pensons et si nous y voyons un intérêt, il est alors logique d’envisager des moyens d’assurer son avenir, y compris la possibilité de la racheter”, a dit à l’AFP à l’issue des discussions le ministre tchèque des Affaires étrangères Jan Lipavsky.Son homologue polonais, Radoslaw Sikorski, a estimé lundi que l’UE pourrait augmenter le budget du Fonds européen pour la démocratie, une ONG fondée pour promouvoir la démocratie dans les pays voisins de l’Union et ainsi contribuer au financement de cette radio.

La suspension de Radio Free Europe va aider “nos adversaires”, avertit l’UE

L’Union européenne a averti lundi les États-Unis que la suspension des émissions de médias qu’ils financent, dont Radio Free Europe, risquait de “bénéficier à nos adversaires communs”.Des centaines d’employés des radios Voice of America (VOA), Radio Free Asia, Radio Free Europe et d’autres organismes financés par des fonds américains ont reçu ce week-end un courrier …

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Visuel sur Hanouna: “Taisez-vous”… Mélenchon s’indigne des accusations d’antisémitisme

“Ca suffit maintenant !”. Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon s’est vivement indigné dimanche des accusations d’antisémitisme sur un visuel diffusé par LFI sur les réseaux sociaux – et retiré depuis – avec le visage de Cyril Hanouna, intimant au journaliste qui l’interrogeait de se taire.A la fin de l’émission Dimanche en politique sur France 3, l’ancien candidat à l’élection présidentielle a haussé le ton face au journaliste qui lui demandait si la publication de ce visuel était “une erreur” ou relevait de “l’antisémitisme”.”Pourquoi vous me posez cette question ? De quel droit ? Qui vous êtes ? Vous m’accusez ? Est-ce que vous m’accusez ? Alors taisez-vous !” a d’abord lancé le dirigeant Insoumis, estimant que l’intervieweur était “en train de continuer une campagne qui a démarré à l’extrême droite contre nous”.”Pourquoi ça serait de l’antisémitisme ? Ca suffit ! Ca suffit maintenant !” a-t-il ensuite repris en élevant la voix. L’émission s’est terminée dans la foulée.La France insoumise répond depuis plusieurs jours à de nombreuses interpellations après la publication d’un visuel destiné à battre le rappel pour participer aux manifestations du 22 mars contre le racisme. On y voyait l’animateur Cyril Hanouna, d’origine juive tunisienne, en noir et blanc, sourcils froncés et grimace agressive. Une image vue par de nombreux responsables politiques comme reprenant l’iconographie des caricatures antisémites des années 1930 et de l’Allemagne nazie.Divers responsables LFI ont admis une “erreur” ou une “maladresse”, reconnaissant ces derniers jours que l’image avait été générée par l’intelligence artificielle et particulièrement le logiciel Grok, développé par la société xAI du milliardaire américain Elon Musk. Un choix contraire aux règles internes des Insoumis, qui s’interdisent de recourir à ces logiciels.”Maintenant, on demande à l’extrême droite ce qu’on peut publier ou pas. Vous pensez que la tête de Monsieur Hanouna comme la mienne ne peut pas être caricaturée? Moi, je suis caricaturé continuellement”, a également martelé Jean-Luc Mélenchon sur France 3.Plusieurs responsables politiques, principalement de droite et d’extrême droite, ont dénoncé l’attitude du leader Insoumis sur le plateau de l’émission dominicale. “Après +la République c’est moi+, Mélenchon veut décider des questions des journalistes ! Honte à lui”, a écrit sur X le chef des députés Les Républicains, Laurent Wauquiez. Plusieurs députés du Rassemblement national, comme Matthias Renault ou Frédéric Falcon ont également fustigé un “dérapage” ou encore le ton “menaçant” du leader Insoumis.

Visuel sur Hanouna: “Taisez-vous”… Mélenchon s’indigne des accusations d’antisémitisme

“Ca suffit maintenant !”. Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon s’est vivement indigné dimanche des accusations d’antisémitisme sur un visuel diffusé par LFI sur les réseaux sociaux – et retiré depuis – avec le visage de Cyril Hanouna, intimant au journaliste qui l’interrogeait de se taire.A la fin de l’émission Dimanche en politique …

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Prague appelle à des discussions au sein de l’UE pour sauver Radio Free Europe

Le gouvernement tchèque a prôné dimanche des discussions avec ses partenaires européens afin de “préserver” Radio Free Europe, dont le siège est à Prague, au lendemain de la mise en congé du personnel par l’administration américaine.”C’est dans notre intérêt de ne pas voir fleurir des régimes totalitaires autour de nous”, a déclaré le ministre des Affaires étrangères Jan Lipavsky, lors d’un débat télévisé, en référence au rôle de la radio “pour ceux qui vivent sous l’oppression”.”Nous devons discuter des mesures à prendre pour préserver cette institution”, “de la volonté de l’Europe à cet égard”, a-t-il ajouté. Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL), financée par le Congrès américain, a été fondée en 1950 pendant la Guerre froide pour émettre vers le bloc communiste. Elle a contribué, quatre décennies plus tard, à la chute des régimes totalitaires en Europe centrale et de l’Est.Basée à l’origine à Munich, la radio s’est déplacée à Prague en 1995. Aujourd’hui elle émet toujours en 27 langues vers 23 pays pour beaucoup restreignant drastiquement la liberté des médias, avec un réseau d’environ 1.700 journalistes, permanents comme pigistes, et une audience de près de 50 millions de personnes chaque semaine.”Si elle ferme, il ne sera pas facile de la rebâtir”, a averti le ministre.Des centaines d’employés des radios Voice of America (VOA), Radio Free Asia, Radio Free Europe et d’autres organismes financés par des fonds américains ont reçu ce week-end un courrier électronique les informant qu’ils seraient interdits d’accès à leurs bureaux.Selon la Maison Blanche, ces mesures garantissent que “les contribuables n’aient plus à payer pour la propagande radicale”, une annonce sévèrement critiquée par les organisations de défense de la liberté de la presse.”Du Bélarus à l’Iran, de la Russie à l’Afghanistan, Radio Free Europe et Voice of America restent parmi les rares sources d’information libres”, avait rappelé Jan Lipavsky samedi sur X. “Les réduire au silence serait une perte non seulement” pour les auditeurs dans ces pays, “mais pour nous tous qui croyons en la démocratie”. C’est un “énorme cadeau aux ennemis de l’Amérique”, a aussi regretté le président de RFE/RL, Stephen Capus. 

Prague appelle à des discussions au sein de l’UE pour sauver Radio Free Europe

Le gouvernement tchèque a prôné dimanche des discussions avec ses partenaires européens afin de “préserver” Radio Free Europe, dont le siège est à Prague, au lendemain de la mise en congé du personnel par l’administration américaine.”C’est dans notre intérêt de ne pas voir fleurir des régimes totalitaires autour de nous”, a déclaré le ministre des …

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Le géant chinois Baidu lance deux modèles d’IA gratuits pour concurrencer DeepSeek

Le géant chinois de l’internet Baidu a mis en ligne dimanche deux nouveaux modèles d’intelligence artificielle générative gratuits, intégrés à son robot conversationnel Ernie Bot, alors que le secteur fait l’objet d’une concurrence féroce.Cette annonce intervient deux mois après que la start-up chinoise DeepSeek a bouleversé le monde de la tech avec son puissant robot conversationnel développé à bas coûts et fonctionnant avec moins de ressources.Dimanche, Baidu a annoncé dans un message sur le réseau social WeChat avoir lancé son dernier modèle d’IA, X1,  qui, selon l’entreprise, offre des performances similaires à celles de DeepSeek mais à un coût inférieur, ainsi qu’un nouveau modèle de base, Ernie 4.5.Ernie 4.5 “surpasse” le modèle GPT-4.5 de l’américain OpenAI dans “plusieurs tests de référence”, tandis qu’Ernie X1 présente “des capacités accrues en matière de compréhension, de planification, de réflexion et d’évolution”, a affirmé Baidu.Les deux outils gratuits, qui ont été sortis avec deux semaines d’avance sur le calendrier initial, sont disponibles par l’intermédiaire du robot conversationnel de Baidu, Ernie Bot.Jusque-là, les utilisateurs devaient payer un abonnement mensuel pour accéder aux derniers modèles d’IA de l’entreprise. Baidu a aussi fait part de sa volonté, suivant l’exemple de DeepSeek, de passer les modèles d’IA de son robot conversationnel en open source à partir du 30 juin.Baidu a été l’une des premières entreprises chinoises à déployer une plateforme d’IA générative en 2023, mais les robots conversationnels de sociétés rivales comme ByteDance, propriétaire de TikTok, ou Moonshot AI, ont rapidement saturé le marché.DeepSeek a, elle, rebattu les cartes en lançant en janvier un modèle qui se veut aussi performant que les américains comme ChatGPT, pour un coût de développement bien moindre.Des entreprises chinoises et des agences gouvernementales se sont ainsi empressées d’intégrer à leurs propres outils le logiciel de DeepSeek, rendu accessible au public.Baidu a par exemple intégré le modèle de raisonnement R1 de DeepSeek à son moteur de recherche traditionnel.En février, Tencent, propriétaire de WeChat, a aussi mis en ligne un nouveau modèle d’IA qui, selon lui, répond aux requêtes plus rapidement que DeepSeek, tout en utilisant la technologie de son rival pour sa plateforme de messagerie.Le même mois, Alibaba a annoncé investir 52 milliards de dollars sur les trois prochaines années pour développer l’IA. L’entreprise a également rendu disponible ce mois-ci une nouvelle version de son assistant recourant à l’intelligence artificielle.