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Montée en Ligue 1 du Paris FC: la quête du “Graal” pour Pierre Ferracci

La montée du Paris FC en Ligue 1, validée vendredi après un match nul à Martigues (1-1), représente une quête du “Graal” pour Pierre Ferracci, président depuis 2012, six ans après son arrivée au club en tant qu’administrateur.L’homme d’affaire de 72 ans, qui laissera sa place en 2027 à l’un des enfants Arnault, probablement Antoine, …

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Montée en Ligue 1 du Paris FC: la quête du “Graal” pour Pierre Ferracci

La montée du Paris FC en Ligue 1, validée vendredi après un match nul à Martigues (1-1), représente une quête du “Graal” pour Pierre Ferracci, président depuis 2012, six ans après son arrivée au club en tant qu’administrateur.L’homme d’affaire de 72 ans, qui laissera sa place en 2027 à l’un des enfants Arnault, probablement Antoine, nouveaux propriétaires du club avec Red Bull, a dû, non sans mal, stabiliser le club en L2 avant “l’accomplissement” de l’accession dans l’élite. Il raconte à l’AFP la construction de son club.. “Mauvais moments”Lors de ses premières années de présidence, l’objectif de Pierre Ferracci était avant tout d’ancrer l’équipe parisienne en deuxième division, tâche qui s’est révélée délicate. En 13 ans, le fondateur du groupe de conseil Alpha aura connu deux relégations sportives et cinq barrages d’accession perdus. “Perdre un barrage, c’est terrible, mais cela fait partie de la vie”, affirme-t-il.En 2012-2013, pour sa première année en tant que président, le club, alors en National, est relégué en CFA (devenu National 2, 4e div.). “C’était l’année où il y avait six relégations pour faire passer le championnat de 20 clubs à 18”, se remémore Pierre Ferracci. “Trois dépôts de bilan au dessus de nous dont celui de Sedan, nous ont permis de nous maintenir. Mais si j’étais tombé en National 2, j’aurais alors peut-être jeté l’éponge”.  Lors de la saison 2016-17, le club, à nouveau redescendu en National, après un début de championnat raté, échoue en barrage d’accession à la L2 face à Orléans. “Bastia, en dépôt de bilan malheureusement pour eux, nous a donné la possibilité de remonter tout de suite, de gagner du temps et je n’ai cette fois pas eu trop d’états d’âme”.A partir de 2017, le PFC se stabilise en L2 et se structure pour rêver plus grand. . Les années L2″A Paris, c’est un peu plus difficile qu’ailleurs, je l’ai souvent dit, parce que le PSG occupe toute la place depuis 40 ans, mais surtout depuis 15 ans, depuis que les Qataris ont investi avec des moyens extrêmement puissants”.”On a trouvé un stade, Charléty, auquel on est très attaché, mais qui manque de chaleur, où les tribunes sont loin du terrain. Il nous a fallu bricoler un peu pour les hospitalités et il n’était pas possible d’y jouer en Ligue 1. Il nous a fallu négocier une arrivée à Jean-Bouin où nous sommes très contents désormais de cohabiter avec le Stade français. J’espère que les rugbymen vont rester en Top 14. Avec la Ligue 1, il attire plus que la Pro D2.””Ce même travail a été fait avec le centre d’entrainement. Avant Orly (où le club a élu domicile, NDLR), c’était un peu n’importe quoi et aujourd’hui, on est déjà à l’étroit, parce qu’il faut y héberger les deux équipes premières, masculine et féminine, et désormais les deux centres de formation, masculin et féminin. Nous devons l’agrandir, il y a des charges qui sont assez lourdes, on est en train de le régler, mais ça va prendre quelque temps”.. La transition”En arrivant en Ligue 1, on a des bases solides, un club structuré. C’est sans doute aussi pour ça que les Arnault et Red Bull ont investi chez nous. Nos fondations sont robustes, les résultats de nos équipes premières le montrent”. Le PFC féminin dispute ce samedi la finale de la Coupe de France contre le PSG. “C’est le cas aussi de notre formation, avec notre centre pour lequel j’ai embauché l’été dernier pour le diriger, Yannick Menu, qui a été pendant trois ans à Monaco, pendant 10 ans à Rennes, le meilleur centre de formation de France aujourd’hui, et pendant cinq ans à Reims également. Nos équipes U17 et U19 valident notre politique”.”Les Arnault ne seront restés que très peu en Ligue 2, et je m’en félicite parce qu’ils n’ont pas vécu le chemin que j’ai été obligé de prendre, mais ils héritent d’un club dont l’ADN est connu, plutôt respecté, dont on sait qu’il est plutôt bien géré, où son président ne mélange pas tout, ne l’a jamais mis en danger, même si parfois j’ai mis à l’épreuve mes finances personnelles, mais je l’ai toujours protégé”.. Et maintenant ?”Je regarde le parcours accompli avec sérénité, je prendrai un plaisir fou à intégrer la Ligue 1 parce que c’est le Graal pour nous. Il y aura d’autres Graal, quand on sera stabilisés en L1. Il y aura d’autres ambitions avec les moyens dont on dispose, et même si je passerai la main en 2027, je serai toujours attentif au développement de ce club: j’y ai passé du temps et de l’énergie”.

Athlétisme: l’Américain Cordell Tinch impressionne sur 110 m haies à Shanghai

Le hurdleur américain Cordell Tinch a impressionné samedi en remportant le 110 mètres haies du meeting Ligue de diamant de Shanghai/Keqiao en 12 sec 87 pour devenir le quatrième meilleur performeur de l’histoire de la discipline.A 24 ans et en l’absence de son compatriote Grant Holloway, champion olympique de la discipline qui a renoncé à …

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Ligue 1: mission gestion pour Paris avant Arsenal

Déjà champion et privé de record d’invincibilité, le Paris SG se déplace samedi en Ligue 1 à Strasbourg (17h00) avec pour seule mission de gérer l’effectif et sa récupération avant le match retour contre Arsenal mercredi en Ligue des champions.Si la défaite contre Nice (3-1), la semaine dernière lors de la 31e journée, aura eu un bénéfice, c’est de permettre aux hommes de Luis Enrique de ne pas trop se mettre la pression à la Meinau samedi, et de surtout se focaliser sur la compétition reine.Jusque-là, l’entraîneur avait convoqué la nécessité de battre le record d’invincibilité de Nantes (32 matches sans défaite) pour “marquer l’histoire” et maintenir ses troupes en éveil. Sa série s’est arrêtée à 30 au Parc des Princes.Cela n’a pas été de mauvais augure avant la demi-finale aller de Ligue des champions puisque quatre jours plus tard, le PSG surprenait Arsenal à l’Emirates stadium (1-0). Le club est aux portes d’une deuxième finale historique, après celle perdue contre le Bayern Munich en 2020 (1-0).Néanmoins, il est conseillé à Paris de ne pas se relâcher samedi, puisqu’une seconde défaite d’affilée en championnat ferait mauvais genre. Le PSG n’est pas encore tout à fait sorti de sa période de moins bien (moins d’intensité, de pressing, de buts et de victoires en avril), par rapport à son début d’année 2025 tonitruant.”C’est une fin de saison un peu étrange, on est déjà champions mais on sait que ces matches nous préparent pour les autres compétitions, il faut que chaque minute soit utile pour la Ligue des champions et la Coupe de France”, dont Paris jouera la finale contre Reims le 24 mai, a confié Luis Enrique vendredi.”On est dans un moment de la saison extrêmement important”, a souligné Luis Enrique vendredi. “C’est le meilleur moment de la saison, et l’équipe montre de l’envie”, a-t-il ajouté.- Dembélé se remet -Il en faudra malgré le manque d’enjeu comptable contre Strasbourg (7e, à égalité de points avec Lyon et Nice), l’une des meilleures équipes de Ligue 1 sur la phase retour. Depuis décembre, les Strasbourgeois n’ont perdu qu’une seule rencontre (Rennes, 1-0 en février) en 18 matches et restent sur une série de onze rencontres sans défaite (8 victoire et 3 nuls) après leur solide succès (3-1) contre Saint-Etienne samedi dernier.”Ils marquent des buts, ils défendent bien, c’est l’une des meilleures équipes du championnat, ce ne sera pas facile”, a anticipé Luis Enrique.”Nous sommes habitués à un calendrier aussi serré, on veut jouer la finale de la Ligue des champions, mais il y a ce match retour, il n’y a pas beaucoup de temps pour se reposer”, a assuré l’Espagnol.Se reposer, Ousmane Dembélé en aura besoin. Le meilleur joueur cette saison du PSG – et l’un des buteurs les plus prolifiques en Europe ces derniers mois – est sorti blessé contre Arsenal. Le club a indiqué vendredi qu’il souffrait d’un “étirement musculaire des ischio-jambiers de la cuisse droite”, mais que sa situation “évoluait favorablement”.L’espoir est donc de mise pour sa présence contre le club londonien, mais “il ne jouera pas demain”, a prévenu Luis Enrique.

Allemagne: première balle de titre pour le Bayern de Kompany

Une victoire et le sacre: le Bayern joue samedi (15h30) la première de ses trois balles de titre pour remporter pour la 34e fois de son histoire le championnat d’Allemagne, en cas de succès sur la pelouse du RB Leipzig.A trois journées de la fin de la saison, le Bayern compte 75 points, soit huit de plus que son dernier concurrent dans la course au titre, le Bayer Leverkusen (67), qui atteindra au maximum 76 points à la fin de la saison.Pour se mettre mathématiquement hors d’atteinte du champion en titre, les hommes de Vincent Kompany ont donc besoin d’une victoire à Leipzig, même si, avec leur différence générale de buts largement favorable (+61 contre +31), 76 points seront très probablement suffisants aux Munichois en fin de saison pour retrouver leur place au sommet du football allemand.”On doit se concentrer sur le match et non sur la célébration. Ils ont beaucoup de talent et de qualité, beaucoup de bons jeunes joueurs. Ils ont perdu à Francfort (4-0), mais je pense qu’ils vont jouer avec toute leur énergie. Je pense que l’on aura la meilleure version de Leipzig”, a prévenu l’entraîneur munichois vendredi.Après onze saisons consécutives (2013-2023), le Bayern a perdu au printemps 2024 son précieux titre de champion d’Allemagne, vaincu par la saison quasiment parfaite du Werkself -le onze de l’usine, surnom de l’équipe du club fondé en 1904 par le chimiste Bayer- de Xabi Alonso (28 victoires, 6 matchs nuls).En cas de match nul ou de défaite munichoise samedi, les regards seront tournés dimanche (17h30) vers Fribourg, où se rend le Bayer Leverkusen qui doit absolument s’imposer contre l’actuel quatrième du championnat, à la lutte pour une qualification pour la prochaine Ligue des champions.- Sans Kane -Pour ce premier duel décisif, l’attaquant anglais de Munich Harry Kane purgera son match de suspension après avoir écopé d’un cinquième carton jaune dans la saison samedi dernier contre Mayence (contestation), l’obligeant à suivre la rencontre dans les tribunes de la Red Bull Arena.”Ce n’est pas comme une finale de coupe, c’est juste un autre match de Bundesliga. C’est une grande chance pour nous de célébrer ce qui a été une bonne saison en Bundesliga”, avait estimé Kane, énervé par le carton jaune reçu contre Mayence et surtout la suspension qui en découle.”Cette saison, nous avons été assez dominants dès le début de la Bundesliga et nous avons marché en tête. Il n’y a pas de tournants qui me viennent à l’esprit”, a glissé l’attaquant allemand Thomas Müller, qui a atteint la semaine dernière la barre symbolique des 500 matchs de Bundesliga avec un seul club.Son histoire d’un quart de siècle avec le Bayern, débutée à l’été 2000 au centre de formation qu’il a rejoint à 10 ans et poursuivie ensuite au sein de l’effectif professionnel, va prendre fin dans trois semaines.Une fois le titre en poche, le Bayern pourra poursuivre la construction de son effectif pour les saisons à venir, entamée avec les prolongations de son joyau Jamal Musiala (2030), de son “capitaine à l’avenir” Joshua Kimmich (2029) et de son latéral gauche Alphonso Davies (2030).Selon la presse allemande, la direction bavaroise a jeté son dévolu sur le maître à jouer de Leverkusen Florian Wirtz (22 ans samedi), avec une offensive ces dernières semaines pour le convaincre de rejoindre la Bavière et constituer avec Musiala (son aîné de deux mois) le duo offensif qui a fait rêver l’Allemagne à l’Euro-2024.