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Ligue 1: Monaco, insipide, perd son invincibilité à Louis-II et tombe de haut contre le PFC

Monaco, totalement insipide, a été logiquement battu par le Paris FC (1-0), samedi soir au Stade Louis-II, où la formation de la Principauté était pourtant invaincue cette saison, Ligue des champions incluse.Le nouvel entraîneur Sébastien Pocognoli n’aura donc été invaincu que durant quatre matches avec Monaco: trois en L1, un en C1. Mais après deux victoires d’affilée contre Toulouse (1-0) et à Nantes (5-3), et après être revenu à la place de dauphin du Paris Saint-Germain, Monaco est retombé dans ses travers. Ceux qui ont valu à Adi Hütter de se faire évincer.Sans vie, sans envie durant de longue minutes avant de tenter de sauver ce qui pouvait l’être dans le temps additionnel (reprise de Takumi Minamino à côté à la 90e+5), Monaco n’est jamais parvenu à imposer un rythme digne d’une équipe de Ligue des champions. Elle s’est donc inclinée à domicile pour la première fois de la saison (après quatre victoires et trois nuls, toutes compétitions confondue). Et Pocognoli a encore beaucoup de pain sur la planche, avant de se déplacer dans le cercle polaire, à Bodo (Norvège), mardi en C1, puis de recevoir Lens en championnat. Pour le Paris FC, déjà vainqueur à Brest cette saison, cette victoire permet de voir venir. Avec 14 points, les hommes de Stéphane Gilli, reviennent au milieu du classement.-Biereth sans confiance-Côté monégasque, Mika Biereth a été titularisé pour la première fois depuis le déplacement à Angers (1-1), premier match de Pocognoli. Sorti alors à la 62e minutes, il a ensuite été remplaçant trois rencontres consécutives.Le buteur danois, révélation de la deuxième partie de saison dernière (13 buts en 16 matches de L1), est en grande souffrance actuellement. Son seul but remonte à la victoire contre Metz (5-2), sous Hütter. Depuis, sa confiance le trahit. Cela s’est encore manifesté sur cette rencontre. Sa première frappe a été déviée (10e), sur lequel d’ailleurs Monaco a failli marquer. Mais Kevin Trapp, titulaire surprise pour la deuxième fois de la saison, après celle lors de la victoire contre Metz (3-2) le 31 août dernier, a été vigilant (10e).Sur son deuxième ballon exploitable, Biereth n’a même pas tenté sa chance. Il a décalé Aleksandr Golovin, moins bien placé et qui n’a pas cadré (14e). Par la suite, Biereth a été peu fiable offensivement. Sa première frappe cadrée a facilement été stoppée par Trappe (41e). Et Monaco a galéré.Même si Krepin Diatta a fait passer des frissons sur un tir de peu à côté, le PFC s’est créé la meilleure opportunité de la mi-temps. Sur le premier corner frappé par Ilan Kebbal, le ballon est parvenu à Jean-Philippe Krasso au deuxième poteau. Il a contrôlé, feinté Jordan Teze et frappé sur le poteau d’un Philipp Kohn battu (31e). Forcément, Pocognoli n’a pas apprécié. A la mi-temps, il a sorti Kassoum Ouattara pour lancer le Belge Stanis Idumbo, et surtout Biereth, pour l’Américain Folarin Balogun.Moins de dix minutes plus tard, Idumbo s’est fait mystifier par un grand pont de Maxime Lopez, qui a servi Moses Simon, logique buteur sur sa reprise en force sans contrôle (0-1, 52e).Pocognoli a alors fait entrer Ansu Fati et Takumi Minamino (61e), à la place de Golovin, trop faible, et Akliouche, qui, servi par Balogun, venait de rater une balle d’égalisation (58e). Ensuite, Monaco n’a plus rien montré.

Allemagne: reçu 15 sur 15, le Bayern continue d’écraser la Bundesliga

Malgré une importante rotation en vue du match contre le Paris SG mardi, le Bayern Munich s’est offert une nouvelle balade de santé en championnat en surclassant le Bayer Leverkusen (3-0), un 15e succès en autant de matches cette saison.Avec 27 points sur 27 possibles, le Bayern compte cinq points d’avance sur son premier poursuivant, le RB Leipzig (22), qui s’est difficilement imposé en fin d’après-midi sur sa pelouse contre Stuttgart (3-1). Le Borussia Dortmund, vainqueur au forceps à Augsbourg (1-0) vendredi, complète le podium avec 20 points, deux de plus que Stuttgart.C’est la deuxième fois dans l’histoire du Bayern que l’équipe remporte ses neuf premiers matches de championnat, après la saison 2015/16 sous les ordres de Pep Guardiola. À l’époque, la série s’était arrêtée lors de la 11e journée, avec un match nul (0-0) à Francfort.Samedi, l’entraîneur du Bayern Vincent Kompany s’est payé le luxe de laisser sur le banc trois des quatre membres de son carré magique offensif, à savoir Harry Kane, Michael Olise et Lius Diaz, et de tout de même survoler le sommet de la 9e journée de Bundesliga contre le Bayer Leverkusen, champion en 2024 et invaincu à l’extérieur en championnat depuis le 27 mai 2023 (37 matches consécutifs).En plus de ces trois joueurs, Kompany a également pu aussi reposer Dayot Upamecano et Aleksandar Pavlovic, soit au total près de la moitié de son équipe de base.Dans une première période à sens unique, l’ouverture du score est venue à la 25e minute d’une relance millimétrée de Manuel Neuer sur Tom Bischof. L’une des rares recrues estivales munichoises a alors trouvé Serge Gnabry, qui a remporté son duel avec Mark Flekken, alors que Jarell Quansah a mal apprécié l’ouverture de Bischof pour Gnabry.- Première pour Jackson -Sept minutes plus tard, sur une nouvelle construction partie de Neuer, Konrad Laimer a parfaitement trouvé Nicolas Jackson, libre de tout marquage entre Quansah et Loïc Badé. De la tête, le Sénégalais a inscrit son troisième but de la saison, le premier en Bundesliga.Et sur un pressing haut des Munichois à la 43e minute, Badé n’a pu que renvoyer dans son but un centre de Raphaël Guerreiro.À l’heure de jeu, Kane, Olise et Diaz sont entrés pour faire souffler Jackson, Gnabry et Karl, et continuer de contrôler la rencontre, face un Werkself un peu plus offensif.Les Munichois passeront mardi au révélateur au Parc des Princes contre le Paris SG, tenant du titre, lors de la 4e journée de la phase de groupe de la Ligue des champions.Derrière le Bayern, qui affiche le bilan de 33 buts inscrits en 9 matches de championnat (54 en 15 matches, toutes compétitions confondues), le RB Leipzig s’accroche comme il peut.Corrigés en ouverture de la saison à Munich (6-0), les hommes d’Ole Werner n’ont plus perdu ensuite, avec sept victoires et un match nul, pointant à cinq longueurs du leader (22 contre 25).À domicile contre Stuttgart, dans un duel animé entre poursuivants des intouchables Bavarois, ils ont pu compter sur Yan Diomande. L’attaquant ivoirien a d’abord provoqué le but contre son camp de Jeff Chabot en fin de première période (45e), puis il a doublé la mise au retour des vestiaires, en profitant d’une mésentente entre Maximilian Mittelstädt et Ramon Hendricks.La réduction du score pour Stuttgart par Tiago Tomas (64e) a redonné espoir aux Souabes, mais dans le temps additionnel, Romulo a contré la relance au pied d’Alexander Nübel, auteur d’une superbe parade quelques minutes plus tôt, pour tuer tout suspense.

Ligue 1: Paris bat Nice sur le fil et se libère d’un poids

Longtemps emprunté, le Paris SG a failli enchaîner un deuxième match nul d’affilée, samedi contre Nice au Parc des Princes, mais l’a emporté à la dernière seconde (1-0), s’assurant la première place de Ligue 1 avant de recevoir mardi le Bayern Munich.Décidément, la venue de Nice en championnat n’est jamais tranquille pour les Parisiens, battus en septembre 2023 (3-2) et en avril 2025 (3-1). Et le match nul qui s’est longtemps dessiné aurait encore frustré les Parisiens, qui souhaitaient enfin prendre leur revanche. Mais aussi tourner la page d’un nul médiocre à Lorient mercredi (1-1), où de surcroît Désiré Doué s’est blessé, et préparer idéalement la venue du Bayern en Ligue des champions.C’est bien une victoire qu’ils ont enregistré à la 94e minute, émargeant désormais à 24 points, devant Monaco (20) et Marseille (19) qui jouent en soirée.Le coup de tête de Gonçalo Ramos a eu un effet cathartique pour tout un club, un stade et même pour le joueur, qui disputait là son centième match avec le PSG, souvent dans le rôle de remplaçant de luxe.Yehvann Diouf venait de sortir une parade extraordinaire devant le Portugais, déjà sur un corner. Mais le numéro 9, rentré quelques minutes auparavant, a profité cette fois du relais de la tête de Khvicha Kvaratskehlia pour tromper le gardien (90+4). A la baguette des deux corners, Lee Kang-in, lui aussi rentré en cours de match. La joie rageuse des joueurs et du staff en disaient long sur leur soulagement.Dommage pour Nice, qui aurait avec un nul au Parc souligné s’il en était besoin l’excellente tournure prise par l’équipe sous les ordres de Franck Haise, pour sa deuxième saison au club: les Azuréens viennent de battre Lille, Lyon et Rennes et mis en échec Monaco. Ils restent bloqués à la 8e place avec 17 points.- Accélération -La rencontre a été essentiellement un jeu d’attaque-défense, avec évidemment le PSG dans le rôle offensif. Mais il s’est cassé les dents sur le bloc bas parfaitement mis en place et tenu par le “Gym”. Le premier tir parisien n’est arrivé qu’à la 15e minute, par Bradley Barcola, et il a été inoffensif.Khvicha Kvaratskhelia a l’instant d’après voulu y aller seul en slalomant sur le flanc droit, en vain, signe d’une forme d’impuissance. Une frappe au-dessus d’Achraf Hakimi (36e), les tergiversations ou un tir au-dessus de Senny Mayulu (46e), titularisé à la place d’Ousmane Dembélé, préservé en vue de mardi, ou encore un tir trop mou et centré de Barcola (38e) ont symbolisé les imprécisions parisiennes.Le plan niçois était aussi de se projeter vite en contre mais sur cet aspect-là, il a fait chou blanc, la faute au pressing parisien et à une arrière-garde Pacho-Zabarnyi vigilante. Seul un corner très bien tiré a gêné la défense parisienne qui a eu du mal à dégager le ballon (30e). Beaucoup plus tard, Jeremie Boga réalisera aussi un beau raid conclu par une frappe trop tendre (82e).Avec lors du dernier tiers la rentrée de Fabian Ruiz, qui n’avait plus joué depuis le 1er octobre, le jeu parisien s’est accéléré, avec notamment deux centres au cordeau de l’Espagnol. Un tir de Vitinha vers la lucarne a obligé Yehvann Diouf à se détendre parfaitement (68e).Et la rentrée très acclamée d’Ousmane Dembélé a achevé de revigorer les supporters. Gonçalo Ramos, entré quelques minutes plus tôt, a failli les récompenser rapidement avec une frappe en pivot qui a frôlé la lucarne (80e). Mais c’est le spectre du piège des deux dernières défaites au Parc contre Nice en Ligue 1 qui a ressurgi lorsque Salis Abdul Samed a plongé dans le dos de la charnière parisienne pour solliciter Lucas Chevalier (90e). A cet instant précis, peut-être, le PSG aurait signé pour un match nul… Cela aurait été dommage pour lui, au vu du dénouement.