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Ligue des champions: en attaque, le PSG doit toujours composer

Sans Désiré Doué, blessé à une cuisse et avec l’incertitude autour de la titularisation d’Ousmane Dembélé, souffrant de l’ischio-jambier, l’attaque du PSG face au Bayern Munich mardi (21h00) ne sera toujours pas celle alignée en finale de Ligue des champions.A l’inverse dans l’entre-jeu, Luis Enrique retrouve ses trois milieux, Vitinha, Fabian Ruiz et Joao Neves, tous aptes à commencer le choc de la 4e journée au Parc des Princes.Mais en attaque, les soucis persistent car les champions d’Europe n’ont finalement pas tourné totalement la page des blessures.  Mercredi à Lorient (1-1), Désiré Doué – de retour depuis trois matches de sa blessure au mollet droit – est sorti sur une civière à la suite d’une “lésion musculaire de la cuisse droite” et sera absent “quelques semaines”.Samedi après le court succès contre Nice (1-0), Ousmane Dembélé – blessé à l’ischio-jambier en septembre et qui n’a toujours pas joué de match entier – s’est plaint de sa cuisse, selon des images diffusées par Ligue 1+. Le Ballon d’Or, qui s’est entraîné dimanche et lundi sans gêne apparente, ne devrait pas être aligné d’entrée mardi à cause de ses pépins persistants, même si Luis Enrique n’a rien exclu lundi.”Aucun risque avec aucun joueur. Mais Ousmane est en condition. Il a fait tous les entraînements ces dernières semaines, il a participé aux deux derniers matches, et a amélioré sa condition physique. Il va jouer demain bien sûr, je ne sais pas combien de minutes mais il est prêt pour la compétition”, a expliqué l’entraineur.”Je le vois bien, il s’entraîne, il est content. S’il est là, c’est encore mieux”, a aussi déclaré Vitinha.Avec ces probables absences au coup d’envoi, le coach devra remodeler son trident offensif comme il est contraint de le faire cette saison.Le PSG ne souffre pas de cette réorganisation en Ligue des champions alors même que ses autres options offensives ne sont pas dans leurs meilleures formes, loin de celles étincelantes des attaquants du Bayern.- “Kvara”, Barcola et Mayulu ? -Mais “Kvara”, seul rescapé du grand soir européen, se montre davantage en Ligue des champions qu’en championnat.Buteur face à l’Atalanta Bergame (4-0) et à Leverkusen (7-2), il n’a toujours pas marqué en Ligue 1, même s’il a été passeur (d’une déviation de la tête) samedi.Marquant les esprits la saison dernière par ses prises de balles tranchantes et ses dribbles, l’ailier de 24 ans monte doucement en puissance, étant de plus en plus actif dans le jeu.Toujours utile défensivement grâce à son pressing intense et son repli intelligent, le Géorgien est plus à l’aise dans le couloir gauche, comme Bradley Barcola. Les deux ailiers traversent peu ou prou la même période, sachant qu’ils devraient être des leaders de l’attaque.Mais Barcola peine à être efficace malgré les différences qu’il provoque facilement avant de frapper. Avec quatre buts cette saison mais un seul lors des 8 derniers matches, l’international français de 23 ans cale après avoir fait un très bon début de saison: trois buts et une passe décisive en quatre rencontres de championnat en septembre. Responsabilisé par Luis Enrique cet été quand il a été courtisé par d’autres clubs (Liverpool et le Bayern), il n’a pas confirmé sa bonne forme de septembre. Dans l’axe, le “titi” de 19 ans Senny Mayulu est devenu la doublure d’Ousmane Dembélé comme faux N.9, titulaire lors des trois matches européens.Buteur face au Barça, le milieu offensif est finalement le Parisien qui marque le plus de points et bénéficie le plus de ces absences.”C’est un joueur très important pour nous, par sa qualité individuelle, technique et physique, mais aussi pour sa mentalité et sa capacité à jouer dans différentes positions”, a commenté lundi l’entraineur.Ses autres alternatives en attaque sont l’avant-centre Gonçalo Ramos, remplaçant de luxe et buteur sur le gong samedi et Lee Kang-In, qui peut être aligné dans un couloir ou dans l’axe.Les “titis” Ibrahim Mbaye et Quentin Ndjantou sont encore en rodage mais restent des options. Offensivement, le PSG peut aussi compter sur ses latéraux, Achraf Hakimi et Nuno Mendes, toujours aussi impressionnants.

Italie: l’Inter et l’AC Milan reviennent sur les talons de Naples

L’Inter Milan qui arrache la victoire à Vérone (2-1), l’AC Milan qui calme la Roma (1-0): le Championnat d’Italie a été complètement relancé dimanche, les quatre premiers se tenant désormais en un point.Attention à l’embouteillage en tête de la Serie A ! Naples reste leader (22 pts), mais le champion en titre, tenu en échec à domicile par Côme (0-0) samedi, n’a qu’une longueur d’avance sur l’Inter Milan, l’AC Milan et l’AS Rome. Après un premier mois compliqué, l’Inter tutoie à nouveau les sommets grâce à son laborieux mais précieux succés à Vérone. Contre l’Hellas, toujours sans victoire cette saison et coincé à la 18e place, les Nerazzurri ont ouvert la marque dès la 16e minute avec un but superbe de Piotr Zielinski. Dans une combinaison travaillée “une seule fois” à l’entraînement, a assuré Zielinski, le milieu polonais a repris d’une volée limpide à l’entrée de la surface de réparation un corner tendu d’Hakan Calhanoglu (1-0).Mais les vice-champions d’Europe 2025, toujours privés de Marcus Thuram, se sont fait surprendre par un tir lointain de Giovane (1-1, 40e).La seconde période, disputée sous la pluie, a perdu en intensité, jusqu’à ce que l’Inter s’impose dans le temps additionnel grâce à un centre de Nicolo Barella repoussé dans son propre but par Martin Frese (90e+3).”C’est le genre de match qui est plus facile à perdre qu’à gagner, on s’en sort bien, ce groupe a encore montré son caractère”, a analysé Cristian Chivu dont l’équipe pointait en 11e position après la troisième journée.- Maignan détourne un penalty -Après cette sixième victoire lors des sept dernières journées, l’Inter est passé de la troisième à la deuxième place mais est marqué de près par son grand rival milanais.A San Siro, l’AC Milan a passé une sale première demi-heure face à une Roma offensive et séduisante qui s’est crée trois occasions nettes par Bryan Cristante (2e), Wesley (13e) et Paulo Dybala (16e), mais a buté sur Mike Maignan ou manqué de précision.Le Milan a fini par sortir de l’étreinte romaine et a pris l’avantage sur un contre parti de sa surface de réparation, accéléré par Rafael Leao, intenable, et conclu par Aleksandar Pavlovic à la réception du centre en retrait de son coéquipier portugais (39e).Les Rossoneri, encore privés d’Adrien Rabiot et de Christian Pulisic, ont poursuivi leur domination, sans concrétiser à l’image de Leao, dont la reprise à bout portant a été miraculeusement sauvée sur sa ligne par Mario Hermoso (68e).Cela aurait pu leur coûter cher quand la Roma a obtenu un penalty pour un main de Youssouf Fofana dans sa surface, mais Maignan a détourné la tentative de Dybala avec un spectaculaire plongeon (81e).”Ce sont trois points importants, le résultat du travail d’une belle équipe (…) Mais il faut garder la tête sur les épaules, pas s’emballer”, a prévenu Maignan.La Fiorentina, elle, est en crise après sa défaite à domicile face à Lecce (1-0), un rival direct pour le maintien. Avec quatre points après dix journées (4 nuls, 6 défaites), jamais la Viola, 19e, n’avait aussi mal débuté une saison de Serie A.Raccompagné aux vestiaires par des sifflets nourris, Stefano Pioli pourrait rapidement faire les frais de ce désastre, quatre mois seulement après son arrivée.

Ligue 1: en infériorité numérique, Lyon ramène un point de Brest

Rapidement réduit à dix, Lyon a fait le dos rond et ramené sans beaucoup trembler un nul de Brest (0-0), qui lui permet de ne pas trop décrocher de la tête du classement, dimanche en clôture de la 11e journée de Ligue 1.Avec 20 points, Lyon glisse à la sixième place du classement, devancé seulement à la différence de buts par Monaco (5e) et Lille (4e), et à deux longueurs seulement de Lens (3e) et Marseille (2e).Brest, quant à lui, pointe à la 13e place, avec 10 unités, à portée immédiate de la zone rouge puisque les hommes d’Eric Roy n’ont que deux points de plus que Metz et trois de mieux qu’Auxerre, qui sont avant-dernier et dernier.Quatre jours après avoir laissé filer un avantage de trois buts contre le Paris FC (3-3), Lyon ne s’est pas facilité le tâche en se retrouvant en infériorité numérique dès le tout début du match.Pris de vitesse par l’ailier Pathé Mboup, le défenseur Hans Hateboer est intervenu pied en avant sur le tibia du Camerounais, ce qui a valu aux Néerlandais un carton d’abord jaune puis rouge après visionnage des images par Clément Turpin (7e).Malgré ce coup dur, les Rhodaniens ont fait plus que jeu égal avec Brest en grande difficulté dès qu’il s’agit d’attaquer le but adverse.- Greif encore très précieux -Repositionné en 4-4-1, avec l’ancien Brestois Martin Satriano en pointe, Lyon a montré beaucoup de calme et de sérénité, faisant apprécier un jeu collectif et une qualité technique bien supérieurs à ceux de Brest.Les Gones ont même su imposer des séquences de conservation de balle à leurs adversaires et s’approcher des buts finistériens même si, dans les 30 derniers mètres, ils n’ont pas su non plus créer de grosses différences.La meilleure occasion est restée aux locaux avec une frappe en demi-volée de Ludovic Ajorque repoussée par Dominik Greif qui a ensuite bien bouché l’angle face à Mboup à l’affût (27e).Mais l’un des problèmes de l’OL depuis le début de la saison a souvent été de tenir les 90 minutes et Brest a semblé beaucoup misé sur le fait qu’il baisserait de rythme sur la seconde période.Plus entreprenant, le SB29 a même cru ouvrir le score sur une très belle frappe enveloppée de Mboup dans la lucarne de Greif (58e), mais le drapeau levé par l’arbitre assistant est vite venu coupe court à la joie bretonne.Le gardien slovaque a encore dû s’employer face à Rémy Labeau-Lascary qui a manqué la balle de match en face-à-face à la 82e minute, alors que, côté visiteur, un coup-franc de Tyler Morton au tout début du temps additionnel a offert à Radoslaw Majecki l’opportunité de faire une belle horizontale (90e+1).Au final, Lyon a obtenu ce qu’il a cherché sur ce match avant une semaine particulièrement relevée avec un déplacement à Séville pour affronter le Betis, jeudi, et la réception du Paris SG, dimanche.

Ligue 1: Lens remonte sur le podium, Beye reste sur le banc rennais grâce à Lepaul

Un triplé d’Esteban Lepaul et la victoire 4-1 contre Strasbourg ont préservé la position de l’entraîneur de Rennes Habib Beye dimanche, pour la 11e journée de Ligue 1 où Lens a repris la troisième place en battant Lorient (3-0).En danger à la suite des mauvais résultats du club breton, mais maintenu à son poste après le nul à Toulouse (2-2) mercredi, l’ancien consultant de Canal Plus a cette fois gagné du répit grâce notamment au coup du chapeau de son attaquant.Lepaul prend la deuxième place du classement des buteurs de L1 avec 8 buts, une longueur derrière le Strasbourgeois Joaquin Panichelli (9 buts). Cette fois l’Argentin est resté muet et le Racing recule à la 7e place du classement.Les Alsaciens sont notamment doublés par Lens, qui s’est imposé à l’usure contre Lorient. Odson Edouard a ouvert le score et Wesley Saïd a signé le but du K.-O. au moment où Lorient poussait pour égaliser. Les Merlus ont manqué un penalty par Mohamed Bamba peu après l’heure de jeu.En toute fin de match Samson Baidoo a donné plus de relief au score des Sang et Or, qui se sont bien repris après leur défaite inattendue à Metz (2-0), alors lanterne rouge, mercredi. Avec 22 points, ils reviennent à la hauteur de l’Olympique de Marseille (2e), à deux longueurs du leader PSG.L’autre club nordiste, Lille (4e), passe aussi devant Strasbourg grâce à sa victoire contre Angers (1-0) signée Félix Correia.Lyon (6e) double aussi le Racing dans un haut du classement toujours aussi serré. L’OL n’a pris qu’un point à Brest (0-0) mais a tenu le choc en jouant à dix contre onze pendant presque toute la partie après l’exclusion de Hans Hateboer dès la 7e minute.Malgré leurs efforts, les Brestois (13e) n’ont pas réussi à marquer et ne comptent qu’un point d’avance sur le barragiste Lorient (16e). Dans le bas du classement, Metz sonne la révolte en s’imposant à Nantes (2-0), la deuxième victoire de rang des Grenats, leurs deux premières de la saison. Les Lorrains (17e) laissent la dernière place à l’AJ Auxerre, battue samedi par l’OM (1-0).Enfin Toulouse et Le Havre (0-0) ne se sont pas départagés.