AFP Sports

C1: aux portes de la finale, le PSG a rendez-vous avec son histoire

Sur la lancée de sa victoire à l’aller contre Arsenal (1-0), le PSG espère faire vivre à son public une soirée historique, mercredi au Parc des Princes, où se joue une place en finale de la Ligue des champions.Petite surprise, l’attaquant français Ousmane Dembélé, qui s’est mué en buteur prolifique cette saison, et remis officiellement de sa blessure à Londres, va débuter le match sur le banc. “Il est prêt mais il ne commence pas”, a déclaré Luis Enrique sur Canal+.Dembélé est remplacé par Bradley Barcola, buteur à Strasbourg samedi. Le reste de la composition parisienne est la même qu’à l’aller. Côté Arsenal, Thomas Partey va effectuer son retour et permettre à Declan Rice et Mikel Merino d’évoluer plus haut. Le défenseur Riccardo Calafiori, aussi de retour, va prendre place sur le banc.A en croire le latéral Achraf Hakimi, le PSG a bien conscience des attentes autour du match, qui sera “une soirée très particulière pour tous les Parisiens”.Et même pour des Strasbourgeois comme Elise Bourgeois, 21 ans et Ilies Cheriet, 20 ans, tout deux étudiants venus spécialement d’Alsace. “Ça fait 10 ans que je supporte le PSG, à force on veut les voir gagner” la Ligue des champions, a confié la première, en attendant le bus des joueurs.”Le match sera très serré, car c’est une demi-finale de Ligue des champions, mais on a fait le plus dur à l’extérieur, on va se qualifier”, a assuré de son côté Alan Moisan, planning manager de 42 ans, supporter depuis les années 90.Ainsi mercredi soir, le stade de la capitale va se parer de ses plus beaux atours pour soutenir son équipe, qui a su déjouer les pronostics après son début de saison laborieux en écartant déjà deux équipes anglaises: Liverpool en 8e de finale et Aston Villa en quart. Sans compter une renversante victoire en phase de groupe contre Manchester City, qui a fait office de déclic.C’est donc dans un Parc en fusion où tifo, chants et banderoles sont attendus que l’histoire du PSG doit s’écrire, que les Parisiens doivent livrer leur prestation la plus aboutie et que le destin du club de la capitale peut enfin basculer vers de grandes émotions.”Mercredi, peut-être vivrons-nous l’un des plus grands moments sous nos couleurs”, a insisté mardi dans un communiqué le Collectif Ultras Paris (CUP), prêt à “enflammer” l’enceinte parisienne.- Champs-Elysées -Plusieurs mois de rêve ont donné aux supporters l’espoir d’une première Ligue des champions, l’obsession du club depuis son rachat par Qatar Sports Investments en 2011.Le PSG a connu une finale, perdue en 2020 face au Bayern Munich à Lisbonne, mais la pandémie avait gâché la fête collective.Cette fois, Paris veut être une fête. A 18H30, les ultras avaient déjà commencé à chanter aux abords du stade, quitte à déborder sur la voirie et gêner la circulation. Quelque 500 personnes sont présentes sans billet pour entrer, selon la police.La préfecture de police de Paris a indiqué qu’elle déploierait 2.000 policiers autour du Parc et des lieux sensibles comme les Champs-Elysées que les fans rêvent d’envahir au coup de sifflet final.C’est en premier lieu sur cette atmosphère enfiévrée que compte l’entraîneur Luis Enrique. Malgré l’enjeu, le PSG va, comme toute la saison, “offrir une manière de jouer très attractive: c’est ça le foot, les gens paient une entrée pour voir un spectacle, comme au cinéma”, a-t-il dit.- Arteta: “On peut le faire” -A l’aller, le PSG avait surpris les Anglais dans leur stade avec un but précoce d’Ousmane Dembélé.”On va tout faire pour rendre (un renversement) possible sur le terrain. On a la conviction qu’on peut le faire”, a assuré mardi le coach des Gunners, Mikel Arteta. En cas de qualification en finale pour affronter l’Inter Milan qui a éliminé mardi le Barça au terme d’une double confrontation épique, le PSG jouera la huitième finale de Ligue des champions d’un club français. Ce sera le 31 mai à Munich, la ville où Marseille a offert en 1993 au football français la seule C1 de son histoire.”Cela ne peut être qu’un club français en face comme en 1993 et cela ne peut être qu’un club français qui gagne”, veut croire le supporter Alan Moisan.ali-bap-jta-sm/

Canoë ou course à pied, les sportifs s’adaptent au changement climatique

Renoncer à son footing parce qu’il fait plus de 30 degrés, en raison d’un risque d’incendie ou de pollution, ne plus pagayer parce que la rivière est à sec ou en crue: le changement climatique touche les pratiques sportives au quotidien.Devant le Gave de Pau, l’entreprise de sport en eaux vives “Tom Rafting” est “aux …

Canoë ou course à pied, les sportifs s’adaptent au changement climatique Read More »

C1: le soir où l’Inter Milan a rendu l’improbable possible

Lautaro Martinez, blessé, ne devait pas jouer, Francesco Acerbi n’avait jamais marqué en Ligue des champions: ils sont pourtant devenus mardi les improbables héros d’une folle soirée qui va longtemps hanter le FC Barcelone et entrer dans la légende de l’Inter.Quoi qu’il lui arrive le 31 mai à Munich, contre le Paris SG ou Arsenal, …

C1: le soir où l’Inter Milan a rendu l’improbable possible Read More »

C1: le soir où l’Inter Milan a rendu l’improbable possible

Lautaro Martinez, blessé, ne devait pas jouer, Francesco Acerbi n’avait jamais marqué en Ligue des champions: ils sont pourtant devenus mardi les improbables héros d’une folle soirée qui va longtemps hanter le FC Barcelone et entrer dans la légende de l’Inter.Quoi qu’il lui arrive le 31 mai à Munich, contre le Paris SG ou Arsenal, l’Inter, vainqueur 4-3 en prolongation à San Siro six jours après un nul spectaculaire (3-3), est déjà l’un des plus beaux finalistes de l’histoire de la C1, “mythique” même à en croire la Une ce mercredi de La Gazzetta dello Sport.Il le doit notamment à l’attaquant Lautaro Martinez, au milieu Denzel Dumfries, au défenseur Francesco Acerbi et au gardien Yann Sommer.. Lautaro Martinez, l’improbable retourLes deux jours qui ont suivi sa blessure du match aller, le capitaine argentin de l’Inter les a passés “à pleurer à la maison”, a-t-il confessé dans la nuit de San Siro.Obligé de quitter ses coéquipiers à la pause le 30 avril, le “Toro”, son surnom, souffre d’une élongation des ischio-jambiers de la cuisse gauche et la presse italienne table alors sur une absence d’au moins une semaine, ce qui le privait théoriquement du choc contre le Barça.”Au début, je n’arrivais même pas à lever la jambe, mais on a bien bossé avec le staff médical, j’ai doublé les séances de soins”.Résultat, il est de retour à l’entraînement lundi et fait tomber la foudre le lendemain sur le Barça en ouvrant la marque (21), puis en provoquant le pénalty du 2-0 (45+1).A bout de force, il a été remplacé à la 71e min et a suivi du banc l’étouffant dénouement de ce choc: “Cette équipe n’abandonne jamais”, a résumé l’Argentin qui depuis son arrivée à Milan en 2018 a collectionné sept titres et 151 buts.. Denzel Dumfries, l’improbable recordLe milieu défensif néerlandais revient lui aussi de blessure (élongation du biceps fémoral). Son absence a été plus longue, un mois, ce qui l’a notamment privé des quarts de finale contre le Bayern Munich.Son retour a été retentissant et il est pour beaucoup celui qui a mis KO le Barça, avec deux buts et une passe décisive à l’aller, deux passes décisives au retour.Dumfries, depuis 2021 en Italie, est devenu le troisième joueur à être impliqué sur cinq buts en demi-finales de Ligue des champions.Il faut remonter à l’édition 2017-18 pour trouver trace d’un tel impact, lorsque Roberto Firmino, avec Liverpool, avait écoeuré l’AS Rome avec lui aussi deux buts et trois passes décisives.. Yann Sommer, deux arrêts improbables !Quand l’Inter a sombré après la pause, le gardien de but suisse l’a sauvé des eaux: il a certes concédé deux buts en six minutes (54,60), mais il lui a évité le pire avec un total de sept arrêts, dont deux parades spectaculaires et improbables.A la 57e minute, il s’est retrouvé seul devant Eric Garcia qui a sans doute voulu trop assurer sa frappe, en la centrant, et qui ne s’attendait pas au plongeon du portier milanais.Déjà très fort à l’aller, Sommer, accueilli fraîchement par les tifosi intéristes à son arrivée en 2023, a ensuite écoeuré à la 114e min le phénomène  Lamine Yamal qui pensait avoir égalisé avec une frappe enroulée. Mais le Suisse s’est détendu de tout son long et a réussi à dévier le ballon du bout de son gant droit, “le plus bel arrêt de ma carrière”, a-t-il jugé.. Francesco Acerbi, l’improbable buteurA 37 ans, Acerbi pensait avoir tout connu dans le football, de ses profondeurs, comme ses débuts en 4e division italienne, jusqu’aux sommets avec le sacre de la Nazionale à l’Euro-2021.Mais mardi soir, le défenseur central rugueux, incarnation de la “grinta” tout italienne de cet Inter très cosmopolite, a arraché la prolongation au bout du temps additionnel (90+4) en égalisant à 3-3 d’un but digne d’un avant-centre.Acerbi, passé par l’AC Milan et la Lazio, n’avait jamais encore marqué en Ligue des champions: son but fait partie désormais de l’histoire de l’Inter.

Play-offs NBA: Haliburton punit Cleveland, les Warriors gagnent mais Curry sort blessé

Un dernier tir monumental de Tyrese Haliburton a permis à Indiana de renverser Cleveland pour mener 2-0 et Golden State a réussi à s’imposer dans le Minnesota malgré une blessure de Stephen Curry pour mener 1-0 au 2e tour des play-offs NBA mardi.. Haliburton bourreau de ClevelandLe meneur Tyrese Haliburton a réussi un incroyable tir …

Play-offs NBA: Haliburton punit Cleveland, les Warriors gagnent mais Curry sort blessé Read More »

Ligue des champions: Bukayo Saka, le visage et le coeur d’Arsenal

Arsenal, c’est lui! A 23 ans, dont quinze passés au club, Bukayo Saka est le visage brillant auquel les supporters s’identifient, celui d’un “Baby Gunner” devenu très grand, un attaquant attachant vers lequel tous les regards se tournent avant le sommet mercredi contre le PSG.L’espoir des “Gooners”, le surnom des fans d’Arsenal, repose très largement sur le délicieux pied gauche de leur ailier droit avant la demi-finale retour de Ligue des champions, une semaine après la défaite (1-0) concédée à Londres.Lui a une revanche à prendre face à Nuno Mendes, infranchissable à l’aller, et une première finale européenne à aller chercher avec son club de coeur, son club de toujours ou presque.L’avenir? “Je veux gagner (des titres) avec ce maillot, donc je pense que c’est assez clair”, a-t-il répondu en avril, balayant en conférence de presse un hypothétique départ. “Les supporters savent à quel point je les aime”.L’histoire d’amour est réciproque: les fans n’ont d’yeux que pour le gamin né à Ealing, dans l’ouest de Londres, couvé depuis ses huit ans dans la prestigieuse Hale End Academy, le centre de formation installé de l’autre côté de la capitale britannique.- “Impossible de ne pas l’aimer” -L’ovation à son retour le 1er avril contre Fulham, après une long passage à l’infirmerie, et l’explosion de joie qui a suivi son but sept minutes plus tard, a permis de mesurer l’adoration que voue le public de l’Emirates à son précieux N.7.”Après avoir marqué, sa réaction a été d’aller voir les physios et les membres du staff pour les remercier de toute l’aide qu’ils lui ont apportée au cours des quatre derniers mois. C’est tout lui. C’est impossible de ne pas l’aimer”, avait commenté son entraîneur, Mikel Arteta, sur les ondes de la BBC.Son retour est tombé à pic pour Arsenal, juste avant les quarts de finale contre le Real Madrid. L’ailier a participé au festival de l’aller (3-0) et à la fête du retour (2-1), avec un but dans l’intimidant Santiago-Bernabeu après avoir manqué un pénalty en début de match.Ce type d’épreuves ne fait pas peur à ce footballeur précoce, lancé dans le grand bain à 17 ans avec Arsenal (novembre 2018) et finaliste de l’Euro à même pas 20 ans avec l’Angleterre (juillet 2021).Le jeune ailier a su surmonter son échec dans la séance des tirs au but, à Wembley face à l’Italie de Gianluigi Donnarumma, et le torrent d’insultes notamment racistes qui lui est tombé dessus ensuite.- Tête bien faite -L’Anglais a la cuir épais et la tête bien faite, une vertu qu’il attribue notamment au caractère de son père, Yomi.Petit, “si j’étais contrarié par quelque chose à l’entraînement (…) et que j’allais me plaindre à mon père, il était toujours très calme. Il n’a jamais réagi de manière excessive. Il était rassurant, me disait de ne pas m’inquiéter, il me calmait et me disait quels enseignements je pouvais en tirer”, a-t-il expliqué auprès des médias d’Arsenal.Saka réfléchit vite sur le terrain, et bien en dehors. Il tire rarement la couverture à lui et prend toujours soin de dribbler les questions sur le Ballon d’or, par exemple.La semaine dernière, Sky Sports lui a demandé où il pensait se situer par rapport aux meilleurs joueurs du monde, et notamment Ousmane Dembélé. “Je n’aime pas trop m’immiscer dans ces conversations, chacun a sa propre opinion”, a-t-il esquivé. “Je me contente de jouer mon jeu et je vous laisse donner votre avis”.S’il prend de la place dans le vestiaire, c’est presque contre son gré, à l’écouter. “Je parle quand je sens qu’il faut parler, quand je sens qu’il faut dire quelque chose, mais à part ça, je suis plus un leader par l’exemple”, s’est-il décrit auprès du diffuseur anglais.