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Foot: le PSG sur un fil face à la perpétuelle menace des blessures

Le spectre des blessures n’en finit pas de planer sur le PSG qui a de nouveau perdu mardi deux éléments majeurs face au Bayern Munich (défaite 2-1), Ousmane Dembélé et Achraf Hakimi, le reste de l’équipe n’étant pas non plus épargné par la fatigue.Le club parisien, peu gêné l’année dernière par les pépins physiques, n’arrive décidément pas à vider son infirmerie cette saison.Quasiment au complet mardi soir – hormis Désiré Doué -, le PSG retient désormais son souffle à propos du Ballon d’Or et du latéral marocain.Après la blessure à une cuisse de Doué à Lorient mercredi dernier (1-1), Luis Enrique préférait mettre l’accent sur la “récupération” récente de la plupart de ses joueurs, mais mardi soir il n’a pu que constater les dégâts.Qu’il paraît loin le sourire d’Ousmane Dembélé au Théâtre du Châtelet lors de la cérémonie du Ballon d’Or, le 22 septembre. Contre le Bayern au Parc des Princes, la mine était sombre.La raison n’en était pas son but refusé par l’arbitrage vidéo, mais bien de mauvaises sensations.Luis Enrique a assuré que sa sortie n’avait “rien à voir” avec sa blessure contractée à l’ichio-jambier droit en septembre, qui avait éloigné le numéro 10 pendant un mois et demi et semblait avoir ressurgi contre Nice samedi.- Staff affolé -Jusque-là imperméable aux soucis physiques, Achraf Hakimi a lui été victime d’un coup du sort: non pas une blessure de fatigue due à une trop longue saison dernière, mais à cause du tacle mal maîtrisé de Luis Diaz, qui a pris en tenaille sa cheville gauche.La douleur et les pleurs de Hakimi, sorti avec le soutien d’un staff affolé, ont plané sur le reste du match.Les deux joueurs doivent passer des examens mercredi dans la matinée dont une IRM pour le Marocain, a indiqué mardi soir le club à l’AFP, sans préciser la nature des blessures.Le PSG devrait publier un communiqué médical mercredi. “C’est très difficile de les perdre, ils sont importants pour nous”, a déploré Marquinhos.L’inquiétude est grande en particulier pour Achraf Hakimi, aux performances aussi impressionnantes que régulières depuis deux ans. Si une journaliste de l’AFP l’a vu esquisser un sourire en coulisses après le match, la jambe droite enserrée dans une botte, le Maroc tremble pour son meilleur joueur à l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations, le 21 décembre.Son indisponibilité pendant plusieurs semaines va forcément mettre en lumière l’absence d’un véritable spécialiste pour le remplacer au poste de latéral droit.Le PSG, qui a décidé sciemment de ne pas recruter cet été, va devoir une nouvelle fois composer.- Mea culpa de Luis Enrique -Sans latéral droit de métier, plusieurs possibilités se dégagent tout de même pour le suppléer: Warren Zaïre-Emery l’a déjà souvent remplacé mais le “titi” revient bien ces derniers matches à son poste naturel, dans l’entre-jeu. L’aligner dans le couloir pourrait lui faire perdre de nouveau ses repères. L’autre milieu Joao Neves peut aussi dépanner à ce poste, comme le défenseur central Marquinhos.Il y a aussi l’option “titi” avec David Boly, 16 ans et arrière droit.Il faudra voir dans les prochaines semaines comment le PSG va se comporter lors du mercato hivernal et s’il décide finalement de recruter un latéral ou un défenseur capable de jouer dans l’axe et dans le couloir droit, à l’image de Lucas Hernandez à gauche.Plus largement mardi, le PSG est apparu émoussé, dépassé physiquement et mentalement contre le Bayern, une machine parfaitement huilée qui vient de gagner son 16e match d’affilée, même réduit à 10 la moitié du match.”On a beaucoup de joueurs pas à 100%, moi y compris”, a confié Marquinhos, fautif sur le deuxième but. Il évoque ceux de retour de blessure comme Joao Neves et Fabian Ruiz, ou ceux qui ont eu des pépins à divers niveaux comme Khvicha Kvaratskhelia et Bradley Barcola. Cela “commence à tirer” au niveau de la fatigue, ont avoué mardi soir ces deux derniers.Luis Enrique a fait un mea culpa, lui qui avait souhaité aligner son équipe type: “Quand tu récupères des blessés, ils ne sont pas en forme, pas à 100%. C’est quelque chose qu’il faut que je gère mieux. Même avec mon expérience, il faut que je m’améliore beaucoup là-dessus”.

C1: contre l’Atalanta, des blessés, un piège et un tatouage pour l’OM

Affaibli par de très nombreuses blessures, l’OM ne traverse pas une période très faste mais a pourtant besoin de prendre des points mercredi en Ligue des champions face à l’Atalanta Bergame, un match qui tient particulièrement à coeur à son entraîneur Roberto De Zerbi.Une longue liste, un piège et un tatouage: la conférence de presse de De Zerbi, mardi au Stade Vélodrome, a tourné autour de ces trois thèmes principaux.La liste, c’est celle des blessés marseillais, et elle ne raccourcit pas. L’OM sera ainsi privé de neuf titulaires potentiels pour affronter l’Atalanta, un match crucial dans l’optique de la qualification pour les barrages, le club provençal ne comptant que trois points après trois matches.”Non, aucun des quatre. Donc on repart avec les mêmes joueurs qu’à Auxerre”, a déclaré De Zerbi en réponse à une question sur les possibles retours de Nayef Aguerd, Leonardo Balerdi, Timothy Weah et Bilel Nadir.Samedi après la laborieuse victoire de son équipe contre Auxerre (1-0), le technicien italien avait pourtant dit avoir bon espoir de retrouver au moins Aguerd, touché à une hanche, pour le match contre l’Atalanta.- Le souvenir de 2024 -Mais les absences de ces quatre joueurs viennent finalement s’ajouter à celles, plus anciennes, de Facundo Medina, Geoffrey Kondogbia, Amine Gouiri et Hamed Traoré. Emerson Palmieri est de son côté suspendu.”Trois points après trois matches, c’est peu et on aurait mérité plus à Madrid et à Lisbonne (deux défaites 2-1 après avoir mené 1-0, ndlr). Demain, ça sera donc un match important, à la maison. On doit essayer de prendre trois points”, a tout de même déclaré De Zerbi.”On aurait bien aimé avoir neuf points, mais on en a trois. Mais le niveau qu’on a montré sur ces matches prouve qu’on a quelque chose à faire dans cette compétition”, a de son côté jugé Pierre-Emile Hojbjerg.Malgré les absents et quatre dernières rencontres compliquées (défaites contre le Sporting Portugal et Lens, match nul contre Angers et difficile victoire à Auxerre), les Marseillais espèrent donc retrouver de l’allant contre l’Atalanta, qui ne semble pas non plus sur une dynamique très favorable.Seulement 11e de Serie A, corrigée en début de saison par le Paris SG (4-0) ou tenue en échec par le Slavia Prague, l’équipe lombarde, désormais coachée par Ivan Juric, semble assez loin de la superbe mécanique qui avait remporté la Ligue Europa en 2024, en éliminant au passage l’OM en demi-finale (1-1, 3-0).- L’ADN Brescia -Mais c’est justement là le piège que De Zerbi souhaite éviter. “L’Atalanta est toujours une équipe forte, encore cette année. Je ne tombe pas dans ce piège d’une Atalanta en crise”, a assuré l’entraîneur marseillais.”Ils n’ont perdu que deux matches cette saison, dont un contre le PSG. Ils sont un peu loin au classement mais avec deux victoires, ils seront revenus. Ils ont récupéré des joueurs forts, comme Lookman ou Ederson et je ne les vois pas du tout en crise”, a encore asséné De Zerbi.De toute façon, l’entraîneur de l’OM ne peut pas prendre un match contre l’Atalanta à la légère. Parce qu’il est né à Brescia, à 20 kilomètres à peine de Bergame, et que la rivalité entre les deux clubs, et même entre les deux villes, est intense.”Je suis né à 100 mètres du stade. Brescia c’est ma famille, c’est mon ADN. Quand il y avait match contre l’Atalanta, on y pensait du lundi au dimanche”, a raconté celui qui a porté le maillot de Brescia en tant que joueur professionnel et qui se définit comme un “tifoso” de toujours du club lombard. Au point, commme le dit la légende, d’avoir un tatouage représentant l’écusson de l’Atalanta barré d’un panneau sens interdit ? “Ca, je vous le dirai plus tard”, a-t-il souri mardi.

Ligue des champions: la poisse poursuit le PSG, qui tremble pour Dembélé et Hakimi

Le Paris SG croyait être sorti de la période des blessures mais y est retombé lourdement mardi lors de la défaite contre le Bayern Munich (2-1), avec les sorties d’Ousmane Dembélé et d’Achraf Hakimi sur des blessures à la gravité encore incertaine.On savait friables les piliers du champion d’Europe en cette première partie de saison percutée par les blessures, cela s’est confirmé mardi soir avec la rechute du Ballon d’Or.Ousmane Dembélé venait de suivre un long protocole de retour au jeu, lui qui était même allé jusqu’à une clinique qatarie pour se refaire une santé après sa blessure à une cuisse le 5 septembre avec l’équipe de France.Mais, en ce début novembre, six jours seulement après sa première titularisation depuis son retour, Ousmane Dembélé a de nouveau grimacé, dès le début de partie contre le redoutable Bayern Munich. Un match d’une telle intensité ne pouvait qu’éprouver son corps en redémarrage. Et après avoir cru marquer un but, ensuite refusé sur arbitrage vidéo, Ousmane Dembélé a parlementé avec son capitaine Marquinhos et Nuno Mendes, le visage fermé: quelque chose n’allait pas.Il est sorti quelques instants plus tard sous les applaudissements du public, avant de regagner le vestiaire sans passer par le banc. L’entraîneur Luis Enrique a assuré que “ça n’avait rien à voir avec la dernière blessure”, sans toutefois en connaître la nature et la gravité.- Mines affolées -A-t-il été sorti par prudence ou à cause d’une rechute de sa blessure à la cuisse? Mauvaise nouvelle en tout cas pour le PSG, moins d’une semaine après une blessure à la cuisse – également – de Désiré Doué, qui sera indisponible plusieurs semaines, peu après un retour de l’infirmerie lui aussi.Mené 2-0, le PSG a ensuite vu la poisse s’intensifier avec la blessure du pourtant solide Achraf Hakimi. Jamais blessé, quasiment toujours disponible malgré ses courses incessantes sur le côté droit, le Marocain est sorti la tête basse, en larmes et soutenu par le staff parisien, après un tacle mal maîtrisé de Luis Diaz.Le Colombien, double buteur de la soirée, venait de perdre un duel acharné et s’est jeté les deux pieds en avant, prenant en tenaille la cheville gauche de Hakimi. Une action qui lui a valu une exclusion après revisionnage vidéo, mais le PSG aurait signé pour n’avoir ni la blessure ni l’exclusion. Il n’y avait qu’à voir les mines affolées, sur le bord de la pelouse, des adjoints de Luis Enrique, qui parlaient au téléphone avec leur chef resté en tribunes pour mieux voir le jeu.”C’est le foot, un sport de contact, c’est dommage, parce que c’est compliqué pour le joueur, (…) ce n’est pas de chance, on en saura plus demain avec les examens médicaux”, a dit Luis Enrique.En effet, les communications du club seront très attendues pour savoir s’il faut redouter une longue indisponibilité. Le joueur de 27 ans doit passer une IRM mercredi, a indiqué le club à l’AFP. Mais les organisateurs de la Coupe d’Afrique des Nations, au Maroc cet hiver, vont probablement redouter l’absence de l’un des deux ou trois meilleurs joueurs du continent. Après le match, Hakimi est sorti du Parc des princes en béquilles et avec une botte de marche, a constaté une journaliste de l’AFP.Quelles qu’en soient les causes – mais la durée et l’intensité de la saison dernière n’expliquent pas celle de Hakimi -, la liste des blessures de cette saison s’allonge donc, après des pépins enregistrés aussi à divers niveaux par Joao Neves – remplaçant mardi -, Fabian Ruiz, Marquinhos, Bradley Barcola ou encore Khvicha Kvaratskhelia.Le Géorgien a d’ailleurs grimacé plusieurs fois mardi après des chocs, mais il s’est relevé. Toujours bon à prendre pour une équipe qui commence à être traumatisée.”C’est difficile de jouer tous les trois jours”, a affirmé le Géorgien après le match. “J’étais fatigué en seconde période, j’ai donné le maximum, mais cela commence à tirer”, a aussi reconnu Bradley Barcola. 

Ligue des champions: le Bayern fait tomber Paris, Liverpool domine le Real

Le Bayern Munich a enchainé une 16e victoire d’affilée en battant le Paris SG (2-1) mardi au Parc des Princes et occupe la place de leader au classement, alors que Liverpool a logiquement dominé Real Madrid dans l’autre choc de la soirée de Ligue des champions.- Le Bayern et Arsenal leaders -Un air de finale. D’un côté, les champions d’Europe, de l’autre l’équipe présentant le meilleur départ de l’histoire des grands championnats, avec notamment 56 buts marqués.Surpris par le but de Luis Diaz (4e) sur la première incursion bavaroise, le PSG a toutefois souffert en première période et le duel a failli tourner court, même si le club parisien a pensé égaliser à la 23e minute par Ousmane Dembélé, un but finalement annulé pour hors-jeu. Le Ballon d’Or, de retour de blessure, a ensuite pris prématurément la direction du vestiaire, puis Paris a encaissé un second but du même Luis Diaz (32e), qui s’est illustré de moins belle manière juste avant la pause en blessant le défenseur marocain du PSG Achraf Hakimi à la cheville gauche d’un tacle violent lui valant d’être exclu.A 11 contre 10, la rencontre a totalement changé de physionomie en seconde période, le PSG dominant largement. Joao Neves a redonné espoir aux Parisiens d’une volée autoritaire (74e, 2-1), suivie par les tentatives de Warren Zaïre-Emery et Neves (81e), dont la tête a frôlé le cadre. En vain.Avec cette première défaite européenne, le PSG, 9 points, sort du rythme des leaders. Le Bayern Munich (1er, +10) est lui accompagné avec 12 points en quatre matches d’Arsenal (2e), tombeur plus tôt dans la soirée du Slavia Prague (3-0).L’Inter aura l’opportunité mercredi de rejoindre ces deux clubs en recevant les Kazakhs du Kairat Almaty (21h00), qui n’ont pris qu’un point dans cette compétition qu’ils découvrent.- Le Real chute à Anfield -Dans l’autre choc de mardi soir, et remake de la finale 2022, les Merengues ont eux manqué l’occasion de suivre le rythme des leaders. Les Madrilènes ont cédé comme l’an passé à Anfield, face à des Reds offensifs.Le gardien Thibaut Courtois, déjà fortement mis à contribution sur une frappe à 25 m d’Alexis Mac Allister et par les multiples tentatives de Dominik Szoboszlai (27e, 37e, 43e, 52e), n’a rien pu faire sur la tête de l’Argentin (61e), trouvé sur coup franc par le milieu hongrois.Muet mardi soir et peu en vue, Kylian Mbappé reste co-meilleur buteur de la C1 (5 buts) avec Harry Kane. Marcus Rashford et Erling Haaland (4 buts), auront l’occasion de marquer des points, respectivement lors du déplacement de Barcelone à Bruges et de la réception de Dortmund par Manchester City.Liverpool, revenu à hauteur de son adversaire du soir et du PSG dans le groupe des poursuivants avec 9 points, confirme de son côté le sursaut entr’aperçu contre l’Eintracht Francfort (5-1) et face à Aston Villa (2-0) samedi en Premier League, après avoir perdu à Galatasaray (1-0) et accusé cinq défaites de rang en Angleterre.A une longueur des Reds, Tottenham (7e) est allé chercher un large succès à Copenhague (4-0). Un point derrière, le Sporting Portugal (10e) confirme ses bonnes dispositions après avoir tenu en échec la Juventus (1-1).- L’ASM se replace pour les barrages -A l’extrême nord de l’Europe, chez le champion de Norvège Bodoe Glimt, Monaco a dû faire preuve de patience pour s’imposer par le plus petit écart sur un tir de Folarin Balogun, bien servi par Maghnès Akliouche (43e).Dominée en deuxième période, l’équipe de la Principauté a tenu pour décrocher sa première victoire en C1 et se replace dans la course aux barrages avant un autre déplacement, chez les Chypriotes de Paphos, dans trois semaines.

Ligue des champions: Liverpool rugit de plaisir contre le Real Madrid

Au fond du trou cet automne, Liverpool a offert un redressement spectaculaire à son public d’Anfield mardi dans le choc des titans contre le Real Madrid (1-0), battu pour la première fois de la saison en Ligue des champions.Les Reds s’étaient avancés vers cette affiche avec les jambes tremblantes, secoués qu’ils étaient par six défaites dans leurs huit derniers matches. Ils l’ont dominée et maîtrisée avec panache.”Je pense qu’il y avait beaucoup d’énergie, de travail acharné mis dans la performance d’aujourd’hui”, a résumé le capitaine Virgil van Dijk sur Amazon Prime. “La qualité nous l’avons, ce n’est pas le problème”.Thibaut Courtois a sorti sa boîte à magie pour étouffer la révolte des locaux, mais le gardien a fini par s’incliner devant une tête puissante d’Alexis Mac Allister (61e), bien servi par l’excellent Dominik Szobozlai.C’est un coup d’arrêt pour le Real Madrid de l’entraîneur Xabi Alonso, ancienne légende de Liverpool revenu à Anfield avec un moral au plus haut, porté par treize victoires en quatorze matches cette saison.L’autre retour très attendu était celui de Trent Alexander-Arnold, l’ex-enfant chéri d’Anfield, pris en grippe par une partie du public pour avoir rejoint le Real cet été après deux décennies sous le maillot rouge.Le latéral droit a essuyé des sifflets appuyés à son entrée (82e) tandis que la fresque murale en son honneur, à deux pas du stade, a été dégradée par de la peinture et un message hostile.Son successeur à Liverpool, Conor Bradley, a lui délivré un match de patron face à Vinicius Junior et donné le tempo d’un match joué tambour battant par les Reds, bien plus entreprenants et tranchants.- Courtois sur-sollicité -Globalement, les locaux n’ont laissé que des miettes aux partenaires de Kylian Mbappé (tir dévissé à la 17e) et Jude Bellingham (tir arrêté à la 45e), et seule la masterclass de Courtois a repoussé l’inéluctable.Le gardien belge a déjoué une tête menaçante de Virgil van Dijk (48e), une autre de Hugo Ekitike juste après, et surtout brillé sur des tentatives de Szoboszlai de près (27e), de loin (43e) et sur coup franc direct (52e).Le milieu offensif hongrois, étincelant mardi, a également crû obtenir un pénalty mais l’arbitre a jugé, avec la VAR, que la main commise par Aurélien Tchouaméni sur sa frappe n’était pas intentionnelle (33e).La persévérance de l’élégant N.8 a fini par être récompensée sur un coup franc brossé qu’a coupé Mac Allister de la tête, à la limite du hors-jeu (61e).L’Argentin semble apprécier la venue du Real: il avait déjà ouvert le score, en novembre la saison dernière, à Anfield contre le club aux 15 titres en Ligue des champions, battu 2-0.Son coup de casque permet à l’entraîneur Arne Slot de retrouver le sourire et d’empocher une troisième victoire en quatre rencontres de Ligue des champions (contre une défaite à Galatasaray).”C’est une victoire importante, mais nous savons qu’elle ne signifie rien, car nous avons l’expérience de la saison dernière où nous avons terminé premiers de la phase de ligue, puis été éliminés assez tôt ensuite”, a nuancé Mac Allister. Mais il était “important de renforcer notre confiance, donc c’est une bonne journée”, a-t-il poursuivi. “Nous devons continuer sur notre lancée”.D’ici la fin de la phase de ligue, Liverpool aura deux déplacements délicats à négocier à l’Inter Milan et à Marseille, entre autres.Quant au Real, il devra notamment croiser le fer contre Manchester City en décembre et Monaco en janvier, à chaque fois à domicile.