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C1: le PSG à l’assaut d’Arsenal et de l’histoire

La pression monte progressivement mardi autour de l’Emirates, l’antre d’Arsenal où le PSG espère écrire une page dorée de son histoire, mardi en demi-finale aller de Ligue des champions.”Je suis en panique, je vois un petit match nul, si on gagne, ce serait un exploit”, déclare Shakib Hourzikem, supporter parisien sans billet, venu s’imprégner de l’ambiance autour du stade.Cet ancien ultra, conseiller patrimonial dans une banque, ne fait plus les déplacements depuis sept ans, mais il a fait “une exception” pour l’occasion, car il “espère que ce sera un match historique”.”Paris fait une super saison, ce serait dingue que cela se finisse sur une happy end à Munich le 31 mai”, assure-t-il.Les supporters du PSG – qui seront autour de 2.500 à Londres – ont coché la date de la finale en Allemagne, mais il faudra déjà franchir l’obstacle des Gunners, invincibles depuis deux ans à domicile en Ligue des champions, et que le PSG n’a jamais battu en cinq affrontements précédents (3 défaites, 2 nuls).- “La Ligue des champions est pour nous” -“On espère gagner ce soir. Depuis le départ de Mbappé, l’équipe s’est vraiment améliorée. Cette année, la Ligue des champions est pour nous”, veut croire Hamza Edassouki, un lycéen de 17 ans. Lui pronostique “un très beau match et serré”, avec Ousmane Dembélé en héros: “il est fait pour ce genre de match”.L’attaquant est impliqué dans dix buts en C1 cette saison (7 buts, 3 passes décisives), à une unité du record parisien, celui de Mbappé version 2020/2021 (un but en plus).Il a été titularisé mardi dans une attaque où figurent également Désiré Doué et Khvicha Kvaratskhelia.Le trident offensif va tenter de transpercer l’actuelle meilleure défense de Premier League, celle de William Saliba.Quel visage montreront les Parisiens au coup d’envoi (21h00)? Celui qui a éliminé le puissant Liverpool en quarts de finale? Ou celui, moins fringuant, qui a enchaîné les déceptions depuis un mois ?”C’est un jour spécial pour tout le monde, on est prêt pour la soirée, on est là pour montrer notre niveau, on veut donner notre meilleure version”, a promis mardi l’entraîneur Luis Enrique, très souriant et détendu au micro de Canal Plus. “On n’a pas peur, on veut être agressif, offensif, on est l’une des meilleures équipes d’Europe et on veut le montrer, c’est le moment”, a-t-il ajouté avant d’enchainer les accolades. – Elan à reprendre – Cette saison en Ligue des champions, les Parisiens ont frôlé la correction durant la phase de ligue, frôlé la perfection contre Liverpool en quarts, puis senti le souffle de l’élimination face à Aston Villa.Après un début d’année 2025 enflammé, la belle mécanique parisienne s’est un peu grippée, de la défaite 3-2 à Birmingham à celle de vendredi contre Nice (3-1), la première de la saison en championnat.Pour rejouer une finale de Ligue des champions, cinq ans après la première perdue contre le Bayern Munich, il faudra désormais franchir un gros obstacle avec Arsenal, tombeur du Real Madrid au tour précédent (3-0 et 2-1).Les Gunners auront le soutien de leur public, dans un stade plutôt policé mais capable de faire monter les décibels quand l’hymne de la Ligue des champions retentit. “Jouons chaque ballon ensemble!”, a lancé Mikel Arteta aux supporters, lundi.Les Gunners n’ont, comme le PSG, disputé qu’une seule finale de C1, en 2006 (défaite contre Barcelone).”L’histoire n’est pas pertinente”, a coupé Arteta, l’entraîneur qui a ramené Arsenal dans la grande Europe après une longue absence. “Je suis davantage intéressé par le passé très (récent) pour être meilleur demain”.

Tour de Romandie: Evenepoel se “teste” en vue de la Grande Boucle

Après sa déconvenue sur les routes de Liège-Bastogne-Liège dimanche, Remco Evenepoel a signé mardi une belle huitième place lors du prologue du Tour de Romandie, sa cinquième course de la saison et première à étapes de l’année.”Je suis toujours dans une sorte de progression après ma grosse chute de cet hiver, je suis ici pour …

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C1: le PSG en quête d’un nouvel élan face à Arsenal

Moins brillant récemment, le PSG de Luis Enrique veut frapper fort chez les Gunners d’Arsenal, mardi en demi-finale aller de Ligue des champions, pour mettre en sourdine la petite musique des critiques et se rapprocher de la finale espérée.C’est “un défi canon” qui attend le champion de France chez les Gunners, proclame le quotidien sportif L’Equipe. “Go!”, lance de son côté Le Parisien, avec une photo du capitaine Marquinhos, l’air déterminé, à la une.Le défenseur brésilien traverse pourtant une période moins faste depuis quelques matches, comme ses partenaires du milieu de terrain Fabian Ruiz, Vitinha et Joao Neves, et comme le leader d’attaque Ousmane Dembélé.Après un début d’année 2025 enflammé, la belle mécanique parisienne s’est en effet mise à grincer, de la défaite 3-2 contre Aston Villa à Birmingham à celle de vendredi contre Nice (3-1), la première de la saison en championnat.Autrement dit, les voyants ne sont pas au vert avant d’affronter le club londonien, invaincu chez lui depuis deux saisons en Ligue des champions, et invaincu face au PSG en cinq confrontations.- “Je ne crains rien” -Mais ne parlez pas de baisse de forme à l’entraîneur parisien, “cela ne (le) préoccupe pas”.”L’état d’esprit est exceptionnel. Le plus triste du groupe, c’est moi donc imaginez comment se sentent les autres… Vous pouvez me poser des questions parfois négatives, je ne crains rien”, a répondu Luis Enrique avec agacement, lundi devant l’auditorium rempli de l’Emirates.Pour rejouer une finale de Ligue des champions, cinq ans après la première perdue contre le Bayern Munich, il faudra que Paris franchisse l’obstacle Arsenal, tombeur du Real Madrid au tour précédent (3-0 et 2-1).L’équipe de Mikel Arteta a soufflé le champion sortant grâce à un collectif solide et bien huilé, et des performances majuscules de Declan Rice et Bukayo Saka, entre autres.Le PSG, lui, s’est fait faucher la saison dernière par l’outsider Dortmund en demi-finales, après des défaites à l’aller et au retour, comme en 2021 contre Manchester City.L’ivresse des sommets fait-elle tourner la tête du PSG, jamais sacré dans la compétition reine en Europe? “L’objectif est difficile à atteindre. Cette pression ne nous étouffe pas pour autant, on est ambitieux”, répond l’entraîneur. “L’équipe a beaucoup de confiance, parfois on est moins brillant mais cela fait partie de la vie”, a ajouté l’Espagnol, champion d’Europe 2015 sur le banc du Barça.- Dembélé contre Saliba -L’étoile d’Ousmane Dembélé a elle pâli depuis le 1er avril, date de ses deux derniers buts, contre Dunkerque en Coupe de France (4-2). Des tirs forcés ou non cadrés, des choix moins judicieux, ont fait ressurgir le fantôme de l’ancien grand maladroit.A Londres, Paris aura besoin de retrouver l’efficacité de son dribbleur virtuose, numéro 9 inarrêtable entre mi-décembre et fin mars.Il défiera son coéquipier en équipe de France, William Saliba, tête de gondole de la meilleure défense de Premier League. Le défenseur central a réalisé une prestation remarquable contre le Real et Kylian Mbappé à l’aller, mais offert un but à Vinicius au retour.Mardi, Arsenal aura le soutien de son public, dans un stade plutôt policé mais capable de faire monter les décibels quand l’hymne de la Ligue des champions retentit. “Jouons chaque ballon ensemble!”, a lancé Mikel Arteta aux supporters, lundi.Dans le parcage visiteur, ils seront environ 2.500 à pousser les Parisiens, huit jours avant la manche retour au Parc des Princes.Les Gunners n’ont, comme le PSG, disputé qu’une seule finale de C1, en 2006 (défaite contre Barcelone).”L’histoire n’est pas pertinente”, a coupé Arteta, l’entraîneur qui a ramené Arsenal dans la grande Europe après une longue absence. “Je suis davantage intéressé par le passé très (récent) pour être meilleur demain”.Arsenal fait actuellement partie des “quatre meilleures équipes d’Europe”, en dépit des multiples blessures qui ont émaillé la saison, “c’est une belle histoire mais nous en voulons plus”, a-t-il lancé. Le club anglais évolue sans avant-centre de métier depuis les blessures de Kai Havertz et Gabriel Jesus et sera privé du milieu Thomas Partey (suspendu mardi), voire de Mikel Merino (incertain).

C1: le rêve de triplé pulvérisé, la saison de l’Inter peut virer au cauchemar

Il y a une semaine encore l’Inter Milan rêvait d’un incroyable triplé, mais les Nerazzurri viennent d’enchaîner trois défaites et ont le moral dans les chaussettes avant leur demi-finale aller de Ligue des champions contre le Barça mercredi (21h00).Il y a, à n’en pas douter, contexte plus favorable pour préparer son duel contre l’une des meilleures, si ce n’est la meilleure, équipes d’Europe: l’Inter a implosé au pire des moments et de ses trois chances de titre, il n’en reste plus qu’une et… demie. L’équipe de Simone Inzaghi ne remportera pas la Coupe d’Italie: elle a été humiliée par l’AC Milan (3-0 en demi-finale retour) qui lui a infligé une troisième défaite (pour deux nuls) en cinq derbys disputés depuis août.Lautaro Martinez et ses coéquipiers ont ensuite fortement compromis leurs chances de conserver leur titre de champion d’Italie: battus tour à tour à Bologne (1-0) et à domicile par la Roma (1-0), ils ont abandonné la première place de la Serie A à Naples qui dispose de trois points d’avance à quatre journées du terme de la saison.Il ne leur reste donc plus que la Ligue des champions, une compétition que l’Inter, finaliste de l’édition 2023 (défaite 1-0 contre Manchester City), n’a plus remporté depuis 2010, année où sous la conduite de José Mourinho, le club lombard avait réalisé le triplé Championnat-Coupe-C1, inédit et toujours unique dans l’histoire du football italien.Avant d’aborder la première manche, les Nerazzurri sont dans une mauvaise dynamique: pour la première fois depuis qu’ils sont entraînés par Inzaghi, en poste depuis 2021, ils ont enchaîné trois défaites de suite, trois matches sans marquer un but et neuf rencontres en encaissant au moins un but.- Forfait de Pavard, Thuram de retour ? -Mais le technicien italien reste positif: “ce sont des défaites qui font mal, on n’est pas habitués à perdre trois fois de suite, mais on ne va pas remettre en cause nos principes, on va repartir de l’avant en jouant ensemble comme on l’a toujours fait”, a martelé Inzaghi dès dimanche soir.Son optimisme a sans doute pris un coup lorsque le forfait de Benjamin Pavard, blessé à la cheville gauche, lui a été confirmé lundi.Mais plus que sa défense ou encore l’état de fatigue physique et mentale de son équipe qui a déjà disputé 52 matches, ce qui inquiéte Inzaghi et les tifosi intéristes est l’inefficacité des attaquants en l’absence de Marcus Thuram.Touché à une cuisse, l’avant-centre des Bleus a manqué les trois derniers matches, tous perdus par l’Inter.Thuram, 17 buts cette saison, est devenu quasiment indispensable. Quand il joue, l’Inter marque en moyenne 2,3 buts et empoche 2,2 points par match. Quand il ne joue pas, cela chute à 0,3 but et un point par match !Mais “Tikus”, remplacé sans succès par Mehdi Taremi, Marko Arnautovic ou Joaquin Correa qui ne figure pas parmi les joueurs inscrits pour la Ligue des champions, pourrait débuter la demi-finale retour.Une décision définitive sera prise mercredi matin. Avec son retour et celui de Denzel Dumfries, absent un mois, l’Inter espére contrarier le Barça.”En 2023 aussi, beaucoup doutaient de douter de nous et on était arrivés en finale”, a rappelé Inzaghi la semaine dernière.