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Mondial des clubs: à Miami, la fièvre Boca

“Dale Boca! Dale Bo!” (Allez Boca! Allez Bo!”) chanté en boucle, du jaune et du bleu à perte de vue, au Hard Rock Stadium comme sur les plages de North Beach où ils se rassemblent… l’internationale des supporters de Boca Juniors met la fièvre à Miami.”Boca c’est tout pour moi. Ca va au-delà de l’amour, du pays, de tout”, clame Ignacio Tedesco, 24 ans, venu de la province de Buenos Aires pour assister aux deux premiers matches de son équipe de coeur au Mondial des clubs.Depuis le début de la compétition, ceux qui électrisent l’ambiance mieux que personne dans les stades sont les fans sud-américains, ceux des équipes brésiliennes Flamengo, Botafogo, Palmeiras et Fluminense, mais aussi de l’autre formation argentine River Plate. Mais si un titre de champion du monde devait être décerné aux supporters, il le serait probablement aux survoltés de Boca.Comme lundi à la veille de l’entrée en lice du CABJ face à Benfica (2-2), un nouveau moment de communion s’est imposé au programme d’Ignacio ce jeudi après-midi avec un nouveau “banderazo”, un lever de drapeaux, organisé au North Shore Oceanside Park, dans la partie nord de Miami Beach.Et malgré la très forte chaleur (37 degrés), ils étaient plusieurs centaines de Bosteros (supporters de Boca) au rendez-vous annoncé sur les réseaux sociaux – et même par la presse argentine – avant de se retrouver au Hard Rock Stadium vendredi où ils ont été bien plus nombreux encore, plusieurs dizaines de milliers, pour encourager les leurs malgré la défaite (2-1) face au Bayern Munich.- Asados, cumbia et fumigènes -Certains sont venus de très loin, comme Emanuel Fernandez Galasso, 42 ans, fondateur du consulat de Boca Juniors à Malaga. Ses membres, une centaine, ont le statut de socios internationaux. Selon la Fédération argentine de foot, on en recense plus de 320.000 dans le monde. “Tous les Bosteros que vous rencontrez ne peuvent imaginer une vie sans Boca. J’ai besoin d’avoir des gens de Boca à mes côtés et c’est pour cela que ce projet a vu le jour en 2001. Et là où Boca va, nous allons: à Dubaï, en Argentine, à Miami… Boca est tout pour nous”, dit-il fièrement.Asados (barbecues de viandes), musique cumbia, bannières de peñas, drapeaux de Diego Maradona, fumigènes, chants collectifs, la fête bat son plein dans ce parc et sur la plage le long de l’océan Atlantique, devenus en quelques jours l’épicentre de la passion Boca. Et ici, pas de violence, loin des joutes parfois meurtrières entre barras bravas (groupes de supporters) en Amérique du Sud, sous les yeux mi-amusés mi-intrigués des habitants et des policiers.Passion, c’est le mot qui revient inlassablement dans la bouche des Bosteros.Pour Fernando Pascual, 23 ans, étudiant en psychologie vivant à General Pico, dans la province de Pampa, tout ceci s’explique naturellement. “Les passions vous aident à vous lever, elles vous aident dans vos pensées, elles vous aident dans votre philosophie de vie et c’est beau de partager une si grande passion avec tant de gens.”- “La moitié de mon coeur” -“En Argentine, nous sommes des gens très passionnés, de politique, de football, de tout. C’est pourquoi nous entrevoyons tout avec tant d’affect, avec tant de force et que nous nous impliquons tellement (…) Dans la société américaine on ne vit pas les choses avec autant de passion, parce qu’en fin de compte, cela ne vous fait pas gagner d’argent. Cela ne vous procure rien d’autre que la joie de savoir que votre club favori est en train de gagner”, développe-t-il.Gabriela González, 46 ans, a elle fait le voyage avec sa famille depuis la Californie. “Nous avons tout quitté: travail, petits-enfants, tout… pour soutenir Boca avec mon mari, mes enfants, mon père et ma mère. On n’a jamais perdu le contact avec le club, nous sommes des socios internationaux depuis 2001″, raconte celle qui réside aux Etats-Unis depuis cette date.”On fait la promotion de Boca auprès de nos amis américains et latino-américains. Les amis de mes amis sont déjà fans et vont voir les matches. On propage cette culture”, poursuit-elle. “Boca, c’est la moitié de mon cÅ“ur.”Pour Ignacio Tedesco, c’est tout aussi viscéral: “Je suis fan depuis que j’ai été dans le ventre de ma mère, qui m’a emmené à la Bombonera (le stade du club) quand elle était enceinte. Si Boca gagne, je suis heureux. Si Boca perd ou fait match nul, je suis triste. Si Boca a de bons résultats, je me sens rassasié. Dans le cas contraire, je me sens vide”.

Top 14: Jiuta Wainiqolo, le funambule toulonnais

Longtemps critiqué pour ses erreurs défensives ou son manque de constance, l’explosif ailier de Toulon Jiuta Wainiqolo, flamboyant depuis plusieurs semaines, est une des armes du RCT avant d’affronter Bordeaux-Bègles en demi-finale du Top 14 samedi (21h05).”C’est l’un des joueurs les plus prometteurs à son poste. Beaucoup de clubs l’ont sollicité et il a préféré …

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Top 14: face à Toulon, l’UBB doit replonger dans le combat

Sacré en Champions Cup en mai au terme d’une campagne européenne parfaite, Bordeaux-Bègles doit remettre le bleu de chauffe pour répondre au combat que vont proposer des Toulonnais aux dents longues, samedi en demi-finale de Top 14, et faire un nouveau pas vers un doublé retentissant.Un jeu léché, les flèches Damian Penaud et Louis Bielle-Biarrey …

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Mondial des clubs: Flamengo terrasse les Blues et se qualifie pour les 8es

Flamengo a créé une nouvelle sensation en terrassant Chelsea (3-1) lors du choc du groupe D du Mondial des clubs, obtenant sa qualification pour les 8es de finale, vendredi à Philadelphie. Décidément, cette Coupe du monde n’en finit pas de sourire aux formations brésiliennes. Au lendemain du succès de Botafogo face au champion d’Europe parisien (1-0), c’est une autre équipe de Rio qui a fait mordre la poussière à un illustre représentant européen, vainqueur de la Ligue Conference cette saison.Ce résultat, combiné à la défaite du Los Angeles FC d’Olivier Giroud et de Hugo Lloris contre l’Espérance de Tunis (1-0), propulse les Cariocas au prochain tour.    Après leur victoire face au LAFC (2-0), les Blues s’attaquaient à un bien plus gros morceau en se frottant à des Brésiliens qui avaient fait forte impression au cours de leur premier match contre les Tunisiens (2-0). Ils ont été servis en étant bousculés durant plus de 90 minutes par un adversaire complétement déchaîné et soutenu par une forte colonie rouge et noir, les couleurs de Flamengo. Chelsea, 4e de Premier League, a ainsi été sérieusement malmené par le prestigieux club de Rio, qui a vu passer dans ses rangs des légendes telles que Garrincha, Zico, Romario ou Bebeto. Malgré l’ouverture du score rapide de Portugais Pedro Neto, auteur de son deuxième but du tournoi après une perte de balle au milieu du terrain du jeune défenseur Wesley França (21 ans), Flamengo a réussi à refaire son retard après la pause grâce à Bruno Henrique (62e), avant de doubler la mise par l’intermédiaire de l’arrière brésilien Danilo, un ancien du Real Madrid et de la Juventus Turin (65e). L’exclusion de Nicolas Jackson côté Chelsea a ensuite grandement facilité sa tâche (68e), Wallace Yan scellant définitivement le sort de la rencontre (83e).  Le dénouement est logique pour l’actuel leader du championnat brésilien qui s’est montré beaucoup plus dangereux, déployant un jeu léché et résolument tourné vers l’offensive. Le but de Neto aura été l’un des rares éclairs de Chelsea, qui n’a pas pu compter sur sa pépite Cole Palmer, très discret dans l’ensemble. Flamengo s’est lui appuyé sur ses deux remuants ailiers, Luiz Araujo et Gerson, deux ex de la Ligue 1, pour semer la panique dans la défense anglaise. L’ancien Marseillais Gerson a notamment eu deux grosses occasions (44e, 54e) avant que ses coéquipiers ne finissent par faire plier l’arrière-garde des Blues.Pour Chelsea, le billet pour les 8es de finale passera désormais par un bon résultat contre l’Espérance de Tunis, mercredi, alors que Flamengo pourra dans le même temps tranquillement faire tourner son effectif face à Los Angeles, déjà éliminé.