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Cyclisme: le Slovène Tadej Pogacar remporte son deuxième Tour des Flandres

Le Slovène Tadej Pogacar a remporté dimanche son deuxième Tour des Flandres en s’imposant en solitaire avec 1:01 d’avance sur le Danois Mads Pedersen et le Néerlandais Mathieu van der Poel.Déjà vainqueur du Ronde en 2023, Pogacar a multiplié les accélérations dans les cinquante derniers kilomètres avant de partir seul dans le troisième passage du …

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Tennis: Sinner est “innocent et extrêmement malchanceux”, estime Casper Ruud

Le N.6 mondial Casper Ruud a déclaré, dans un entretien accordé à l’AFP jeudi, qu’il avait toujours considéré que Jannik Sinner était “innocent” et avait été “extrêmement malchanceux” dans l’affaire de dopage le concernant.”J’ai toujours considéré qu’il était innocent et extrêmement malchanceux par rapport à la façon dont la substance a pénétré son organisme”, a …

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NBA: Les Bucks valident leur qualification pour les play-offs

Les Milwaukee Bucks ont décroché la dernière place automatique qualificative pour les play-offs de la conférence Est de la NBA samedi, grâce à leur victoire 121-115 après prolongation sur le parquet du Heat de Miami.A quatre matches de la fin de la saison régulière, la franchise du Wisconsin, cinquième au classement, ne peut plus être …

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L1: L’OM et Roberto De Zerbi sur un volcan

Volcanique par essence, l’OM s’est approché de l’éruption cette semaine après la défaite ramenée de Reims, la quatrième en cinq matchs, qui a alourdi l’atmosphère entre Roberto De Zerbi et ses hommes et les oblige à une réaction dimanche contre Toulouse.Vendredi, les 15 premières minutes d’entraînement étaient ouvertes à la presse. Les journalistes présents ont donc pu voir au bord du terrain le directeur du football Medhi Benatia et le conseiller sportif Fabrizio Ravanelli, ce qui est habituel, mais aussi le président Pablo Longoria, ce qui l’est moins.Le propriétaire Frank McCourt sera là lui aussi dimanche au Vélodrome et l’ambiance semble donc à l’union, alors que l’actuelle série de mauvais résultats a mis en péril une qualification directe pour la Ligue des Champions qui semblait immanquable il y a un mois et demi.Les quatre revers subis lors des cinq dernières journées ont également porté sur les nerfs de tout le monde et notamment de De Zerbi, qui après le naufrage rémois (3-1) a choisi de sévir avec deux jours de repos supprimés.La tension a ensuite atteint son sommet lundi avant l’entraînement entre un coach exaspéré et des joueurs dont certains “n’étaient pas contents et ont traîné des pieds”, selon une source proche du vestiaire.- Pas Knysna -Jeudi soir, le site de L’Equipe a même parlé d’un “début de mutinerie” et vendredi, il était l’heure d’essayer d’éviter que le début d’incendie se transforme en brasier incontrôlable.En conférence de presse, le premier pompier a été Neal Maupay, qui découvre cette saison l’état de crise quasi-permanent dans lequel vit l’OM. “Il n’y a pas de cassure entre le coach et nous, au contraire”, a assuré l’attaquant, qui pourrait être titulaire dimanche, Amine Gouiri étant incertain.”Il n’a jamais été question de ne pas s’entraîner. On n’a pas du tout pensé à ça, à Knysna, au bus, à la lettre… On a juste mis les choses au clair et on s’est dit les choses. Je suis sûr que ça va nous servir”, a-t-il ajouté.Pas de Knysna, de grève de la Commanderie ou de mutinerie, donc, et si on ne cache pas au club que la journée de lundi a été vraiment crispée, on assure tout de même que tout le monde a bien travaillé ensuite et reste pleinement tourné vers l’objectif Top 3.- “J’adore les polémiques” -De son côté, De Zerbi est apparu combatif tout au long d’une conférence de presse fleuve, où il a évoqué en vrac l’inquiétude de sa mère, les séances d’entraînement programmées à 5h30 du matin au mois de novembre et son envie de voir contre Toulouse des joueurs “assatanati”, ce que l’on pourrait traduire par ayant “le diable au corps” ou “possédés”. Alors que la Ligue des Champions et la pertinence du projet “sur trois ans” vanté par la direction marseillaise passe sans doute par un succès contre Toulouse, l’Italien a par ailleurs assuré qu’il restait pleinement investi. “Moi je suis à fond. Enervé par les derniers matches mais à fond. C’est mon atmosphère préférée. Je l’ai déjà dit, je sais que Marseille est le meilleur endroit pour moi”, a-t-il ainsi lancé, balayant les informations de la presse italienne sur un intérêt supposé de l’AC Milan.”Des meilleurs entraîneurs que moi pour Marseille, il y en a sûrement, peut-être un milliard. Mais qui sont prêts à donner autant que moi, je ne sais pas”, a-t-il ajouté.Et alors que sa personnalité explosive a à la fois porté l’OM et l’a obligé à vivre sur un fil depuis l’été dernier, le Lombard a même utilisé le français, une première depuis son arrivée en L1, pour redire combien il se sentait vraiment dans son élément: “Aujourd’hui je suis très heureux d’être l’entraîneur de Marseille, parce que j’adore les polémiques.”

Ligue 1: Montpellier coule à pic

Cloué à la dernière place depuis deux mois, Montpellier coule à pic vers la Ligue 2 et semble promis à la descente, 16 ans après sa dernière montée, à moins d’une réaction dimanche à la Mosson devant le Havre, barragiste en regain de forme.La décision de la commission de discipline, qui a validé mercredi le succès de Saint-Etienne (2-0) à la suite du match arrêté à la Mosson le 16 mars après des incidents en tribune, a torpillé le soupçon d’espoir entretenu par les dirigeants montpelliérains. A sept journées de la fin, l’équipe dirigée par Jean-Louis Gasset compte désormais neuf points de retard sur le Havre et 11 sur Reims, premier non-relégable.”C’est pratiquement fait, mais pas mathématiquement fait. S’il reste un pourcent, on joue ce pourcent”, assure pourtant Gasset. Conscient du retard et surtout des lacunes de son équipe, le coach montpelliérain attend surtout un véritable sursaut d’orgueil de ses joueurs, qui ne gagnent plus depuis fin janvier. “On a marqué un but en huit matches. On ne peut pas finir une saison comme ça. Il faut avoir de la dignité et finir au moins la tête la plus haute possible”, espère-t-il pour suspendre une série de huit défaites.Mais rien ne semble devoir annoncer le réveil d’une équipe lâchée par ses leaders, à l’investissement contesté et dépourvue de ressources mentales. Ni l’ex-capitaine Téji Savanier, tenté par un départ cet hiver, ni le gardien Benjamin Lecomte, ni le vice-champion olympique Joris Chotard n’ont réussi à remettre le bateau à flot. – Avoir faim -“On est bien sûr en grande partie responsables, nous les cadres, de cette faillite collective. On nous tape beaucoup dessus parce qu’il faut trouver des coupables, mais on n’est pas les seuls responsables”, nuance l’expérimenté Jordan Ferri.En ce début de printemps, le calendrier pouvait permettre à Montpellier de se redresser et de lutter au moins pour la place de barragiste. Mais il a jusqu’ici perdu chaque match joué face aux cinq autres candidats au maintien (Saint-Etienne, Le Havre, Reims, Angers, Nantes).Quant au mercato hivernal, s’il a en partie renfloué les caisses d’un club fragile économiquement, il a aussi provoqué une véritable cassure.Le départ conjugué de trois attaquants — Akor Adams, Arnaud Nordin et Mousa Tamari — a en effet désamorcé le faible pouvoir offensif du MHSC. L’avant-centre Andy Delort, arrivé en janvier, est de son côté toujours en quête de son premier but.Et la défense, l’une des plus vulnérables de L1 (62 buts encaissés), ne réussit pas à se stabiliser en raison de la ribambelle de blessures qui l’affecte depuis le début de saison et laisse à l’écart des éléments aussi essentiels que Becir Omeragic ou l’ex-international serbe Nikola Maksimovic, indisponible jusqu’au terme du championnat.Face au Havre, qui a pris sept points au cours des quatre derniers matches, Montpellier sera donc exposé à un vrai défi mental. “Quand Le Havre gagne à Lille, je me dis qu’ils ne veulent pas mourir et qu’ils ont faim. Ils étaient programmés pour faire ça et savent qu’il va falloir aller au bout des choses pour s’en sortir. C’est cet état d’esprit qu’il aurait fallu avoir”, a relevé Gasset. Lui et ses hommes doivent désormais donner 100% pour préserver 1% de chance de maintien.