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L1: Très laborieux, Rennes engrange contre Reims

Rapidement en supériorité numérique et menant au score, Rennes a remporté une précieuse mais pénible victoire à domicile contre Reims (1-0) qui n’en finit pas de sombrer, vendredi, en ouverture de la 23e journée de Ligue 1.Avec 26 points, Rennes se hisse provisoirement à la 11e place du classement et prend surtout huit longueurs d’avance sur la zone rouge, où Reims, 14e avec 22 unités, est assuré de ne pas tomber, cette semaine en tout cas.Car avec un 12e match sans victoire pour les Champenois, la série noire se poursuit sans que l’on ne puisse entrevoir d’éclaircie à l’horizon.La “prestation” de Hafiz Ibrahim, entré en jeu à la 73e et qui a pris un jaune à la 79e puis un deuxième à la 89e, laissant Reims à neuf, n’a fait qu’empirer le bilan de la soirée qui avait fort mal débuté.Si un carton rouge à la 5e minute de jeu est toujours une décision très lourde à prendre, le geste de Cédric Kipré — un pied en avant sur le haut de la cuisse de Jordan James –, surtout sur un ballon totalement anodin près de la ligne médiane, n’a guère laissé d’autre choix à Marc Bollengier que de sévir.Trois minutes plus tard, le coude d’Amadou Koné, décollé du corps, même s’il avait les mains derrière le dos, a dévié une frappe de Lorenz Assignon et provoqué un penalty.Arnaud Kalimuendo ne s’est pas fait prier pour le transformer très joliment et marquer son 10e but de la saison en L1 (1-0, 10e).Paradoxalement, cette entame tonitruante n’a pas semblé aider les Rennais qui voulaient pourtant effacer la défaite contre Lille (2-0) où ils avaient peiné à exister vraiment.Peut-être un peu parce que Reims a transformé, surtout en première période, sa surface de réparation en forêt de jambes venant se mettre dans le chemin des passes, des dribbles ou des tirs rouge et noir, comme ceux de Mousa Al-Tamari (20e) et Jordan James (39e).Mais aussi beaucoup parce que Rennes a un gros déchet dans les derniers et avant-derniers gestes ou dans la prise de décision, parfois à contre-temps.Rennes a bien tenté aussi à mi-distance par James (26e), Hateboer (35e) et Carlos Andres Gomez (78e), sans succès.Il ne faut tout de même pas enlever à Yehvann Diouf quelques très jolies parades, sur une déviation subtile de l’extérieur du droit (44e) puis une tête de Jérémy Jacquet (52e), ou une tête plongeante de Seko Fofana (55e).Mais Rennes a tout de même réussi à se faire siffler par son public à la fin des deux périodes pour la lenteur de sa circulation de balle et ses fréquents retours vers l’arrière parce que ses joueurs ne trouvaient pas la faille.Avant d’aller défier la lanterne rouge Montpellier chez elle le week-end prochain, les trois points suffiront pourtant amplement au bonheur du club.

Foot: Oliver Kahn en opération séduction à Bordeaux, Gerard Lopez “pas vendeur”

Oliver Kahn pousse ses pions pour les Girondins: l’ex-gardien international allemand a séduit vendredi à Bordeaux les collectivités locales qui ont jugé “sérieux” son projet de reprise du club actuellement en N2, la 4e division du foot français, mais le propriétaire Gerard Lopez n’est “pas vendeur”, selon son entourage.Accompagné de l’ex-président marseillais Jacques-Henri Eyraud, l’ancienne gloire du Bayern Munich (55 ans) a pu exposer ses plans pour ce monument du football français, victime de ses déboires financiers et rétrogradé l’été dernier au niveau amateur.Pour le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, qui a reçu vendredi après-midi l’ex-gardien de but aux 86 sélections en équipe d’Allemagne, le projet présenté “a l’air sérieux”. “Ce qui m’a le plus intéressé, a poursuivi l’élu écologiste, c’est qu’ils confirment leur volonté d’acquérir en même temps le stade.”Le grand stade de Bordeaux (42.000 places), construit pour l’Euro-2016, appartient à la Métropole, mais est exploité par la société SBA, filiale des groupes de BTP Vinci et Fayat qui a du mal à le remplir en l’absence d’un club de foot résident évoluant dans l’élite. – “Assez déterminés” -La présidente de la Métropole, Christine Bost, qui a reçu vendredi matin Kahn et son partenaire d’affaires Eyraud, ancien président de l’Olympique de Marseille (2016-2021), a elle aussi évoqué “une rencontre sérieuse avec des gens sérieux”, “assez déterminés”. Sur la question du stade, a-t-elle souligné, “les portes sont ouvertes et ça peut potentiellement faire partie de leur projet global”. L’enceinte et son coût font l’objet depuis des mois de dissensions avec l’opérateur SBA, qui est en conciliation avec la Métropole pour tenter d’obtenir une révision du contrat d’exploitation et a plusieurs fois laissé planer le spectre d’un dépôt de bilan.Pierre Hurmic n’a pas donné de détails sur l’identité des partenaires financiers susceptibles d’accompagner Kahn dans son projet de reprise, laissant ce dernier communiquer sur ce point “le moment venu”. Mais il a précisé que la piste saoudienne évoquée dernièrement dans différents médias n’était “pas du tout ce vers quoi on s’est orienté”.  “Ce qui semble prévaloir dans leur philosophie, c’est d’abord le projet sportif”, a pour sa part déclaré Christine Bost. “C’est ce qui nous anime aussi.”- “Lopez souhaite garder la main” -L’hypothèse d’une vente du club a néanmoins été douchée vendredi soir par l’entourage de Gerard Lopez, propriétaire du club relégué administrativement cet été de Ligue 2 en N2 avec un passif estimé à 118 millions d’euros.”Pour qu’il y ait une vente, il faut un vendeur et Gerard Lopez n’a pas l’intention de vendre aujourd’hui. Ce n’est pas aux élus locaux de prendre cette décision”, a déclaré à l’AFP une source proche du club sextuple champion de France, ajoutant: “Gerard Lopez souhaite garder la main.”Sous la direction de l’homme d’affaires hispano-luxembourgeois, arrivé aux commandes en 2021 en succédant à plusieurs fonds (GACP, King Street, Fortress), les Girondins ont été relégués en Ligue 2, puis se sont placés l’été dernier sous la protection du tribunal de commerce, abandonnant statut professionnel et centre de formation.L’actuel propriétaire des Girondins, engagé dans un plan de redressement du club, a laissé la porte ouverte à l’entrée au capital de partenaires “minoritaires”.Son entourage met néanmoins en garde sur la solidité financière exigée de tout investisseur potentiel. “De ce que l’on comprend de ce plan-là (Kahn et Eyraud, NDLR), on a deux personnes qui représentent des investisseurs et qui n’investissent pas leur propre argent, comme GACP. Et à Bordeaux, on connaît le risque”, prévient cette source.Kahn, ancien gardien vedette de la Mannschaft et du Bayern Munich (632 matches disputés), a affronté deux fois les Girondins dans sa carrière (en 1993 avec Karlsruhe puis en 1996 lors de la finale de la Coupe de l’UEFA remportée par le Bayern).Il avait confirmé début janvier au quotidien populaire allemand Bild l’existence de “discussions concernant une éventuelle implication aux Girondins de Bordeaux” en précisant qu’elles en étaient “à un stade initial”.Après sa carrière sportive, Kahn a siégé au conseil d’administration du club bavarois à partir de 2019, puis a été président de son conseil exécutif en 2022 avant d’être démis de ses fonctions l’année suivante. 

Foot: Oliver Kahn en opération séduction à Bordeaux, Gerard Lopez “pas vendeur”

Oliver Kahn pousse ses pions pour les Girondins: l’ex-gardien international allemand a séduit vendredi à Bordeaux les collectivités locales qui ont jugé “sérieux” son projet de reprise du club actuellement en N2, la 4e division du foot français, mais le propriétaire Gerard Lopez n’est “pas vendeur”, selon son entourage.Accompagné de l’ex-président marseillais Jacques-Henri Eyraud, l’ancienne …

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L1: Longoria, De Zerbi, Benatia, Ravanelli, quatuor gagnant à l’OM

Sorti exsangue d’un pénible exercice 2023-24, l’OM s’est redressé cette saison sous l’impulsion d’un quatuor dirigeant sous forte influence italienne: le président Pablo Longoria, l’entraîneur Roberto De Zerbi, le directeur du football Medhi Benatia et le conseiller institutionnel et sportif Fabrizio Ravanelli.”Il y a une vraie unité. Ils se retrouvent sur de nombreux points et …

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L1: Longoria, De Zerbi, Benatia, Ravanelli, quatuor gagnant à l’OM

Sorti exsangue d’un pénible exercice 2023-24, l’OM s’est redressé cette saison sous l’impulsion d’un quatuor dirigeant sous forte influence italienne: le président Pablo Longoria, l’entraîneur Roberto De Zerbi, le directeur du football Medhi Benatia et le conseiller institutionnel et sportif Fabrizio Ravanelli.”Il y a une vraie unité. Ils se retrouvent sur de nombreux points et ils incarnent vraiment l’OM”, a expliqué à l’AFP une source au sein du club. “Ils sont tous passés par l’Italie, la Juventus notamment. C’est en quelque sorte une culture commune, la même manière d’envisager le haut niveau.”. Pablo Longoria, le rebondConclue par une sinistre 8e place, la saison dernière a été la pire, de loin, de la présidence du dirigeant espagnol, qui en est sorti fatigué. Mais Longoria, fort du soutien du propriétaire du club Frank McCourt, a su rebondir avec un projet centré sur De Zerbi.”Après une saison aussi décevante, il faut faire son auto-critique. On a voulu démarrer un nouveau cycle en cherchant à donner au club la stabilité qui lui a manqué ces dernières saisons”, avait expliqué Longoria avant Noël.”On est sur un cycle de trois saisons avec De Zerbi et on cherche à structurer le club sur la partie sportive avec Benatia”, avait-il ajouté.”Aujourd’hui, il y a une organisation claire et définie, dont Longoria est très satisfait. Avec Medhi et Fabrizio, il pense que c’est difficile d’être mieux entouré. Et il a Roberto pour le terrain”, a détaillé la même source pour l’AFP.. Roberto De Zerbi, le patron”Si le problème c’est moi, je suis prêt à partir.” Un frisson d’angoisse a parcouru les supporters marseillais le 8 novembre après une piteuse défaite à domicile contre Auxerre (3-1).De Zerbi n’a en fait jamais vraiment pensé à quitter l’OM, mais sa colère froide, ce soir-là, a montré le niveau d’exigence du coach italien. Trois mois plus tard, au moment de retrouver Auxerre, l’OM est un très solide deuxième du championnat et les résultats comme le jeu régulièrement brillant de son équipe parlent pour lui.”On va changer beaucoup de choses. Je ne sais pas combien de temps il faudra, mais je signe comme si j’allais rester dix ans, pour un projet qui est de faire revenir l’OM là où il mérite d’être, c’est à dire à se battre pour les titres”, assurait l’été dernier lors de sa présentation celui qui incarne désormais pleinement ce projet sportif.. Medhi Benatia, ombre et lumière”Medhi, c’est un top. Si tu lui demandes un joueur 7/10, il t’amène un 10/10. Tu veux un bon, il t’amène un très bon”, a récemment résumé De Zerbi à propos du nouveau directeur du football. Lors des mercatos d’été ou d’hiver, l’ancien défenseur de la Juventus et du Bayern Munich a en effet fait des merveilles en réussissant à convaincre des joueurs du calibre de Rabiot, Hojbjerg ou Bennacer. Avant de l’engager, Longoria avait pris l’avis de Fabio Paratici. L’ancien directeur sportif de la Juve, qu’il considère comme un modèle, a confirmé son intuition: le Marocain est “fait pour être directeur sportif”. “Je le considère comme un des meilleurs dirigeants du foot européen sur la partie sportive”, dit aujourd’hui le président marseillais.La saison de Benatia a en revanche été compliquée sur le plan des rapports avec les arbitres. Sanctionné une première fois après Lyon-Marseille, il est actuellement sous le coup d’une suspension de trois mois pour avoir interpellé le 4e arbitre du match OM-Lille en Coupe.. Fabrizio Ravanelli, retour gagnantL’ancien attaquant italien, passé lui aussi par la Juventus et par l’OM entre 1997 et 2000, est apparu dans le décor marseillais la saison dernière, lors d’un déplacement européen à Villarreal. Depuis, sa fonction s’est précisée petit à petit et a pris de l’ampleur. Avec ses lunettes fumées, ce passionné de vélo qui parle un bon français est désormais très présent, en interne comme en externe, de la présentation des recrues aux réunions avec les supporters et les instances, dans un rôle qu’avant lui, ni Basile Boli, ni Jean-Pierre Papin, n’avaient su aussi bien incarner.”Ça n’est pas juste pour l’image. Il apporte des choses, il a des idées. Il crée du lien, il fédère”, selon la source interrogée par l’AFP. “Il est vraiment impliqué, c’est un bosseur. Et il aime le club, qui représente beaucoup pour lui.”

Ligue des champions: le PSG se frotte à Liverpool, Lille à Dortmund en huitièmes

Avec Liverpool, le Paris SG a pêché le plus gros poisson vendredi lors du tirage au sort à Nyon des huitièmes de finale de la Ligue des champions, qui verront aussi Lille opposé à Dortmund et le Real Madrid de Mbappé à l’Atlético Madrid.Les deux clubs français n’auront pas la tâche facile. Le PSG le …

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Ligue des champions: le PSG se frotte à Liverpool, Lille à Dortmund en huitièmes

Avec Liverpool, le Paris SG a pêché le plus gros poisson vendredi lors du tirage au sort à Nyon des huitièmes de finale de la Ligue des champions, qui verront aussi Lille opposé à Dortmund et le Real Madrid de Mbappé à l’Atlético Madrid.Les deux clubs français n’auront pas la tâche facile. Le PSG le savait d’avance puisque sortant des barrages, il ne pouvait tomber que contre Liverpool ou le FC Barcelone, finalement placé contre le Benfica Lisbonne.Dans une forme étincelante depuis décembre, le PSG va subir le plus intense des tests contre l’équipe entraînée par Arne Slot, qui a fini en tête de la phase de ligue et occupe le trône de la Premier league. Il recevra les Reds au Parc des Princes le 5 mars à 21H00 avant d’aller à Anfield le 11 mars au même horaire.”Oui j’ai une préférence… je préfèrerais que ce soit le Barça ou Liverpool”, s’était amusé le coach parisien Luis Enrique après la démonstration contre Brest mercredi (7-0) en barrage retour. Une manière de botter en touche mais aussi de signifier que les deux possibilités étaient dangereuses.”Nous avons pris le chemin long et difficile mais ça nous a rendus meilleurs et préparés pour la suite de la compétition”, avait prévenu l’Espagnol, qui a longtemps eu peur d’une élimination dès le premier tour.Il évite de rejouer contre son ancienne équipe, le FC Barcelone, après le quart de finale très serré de la saison dernière (qualification de Paris).La dernière confrontation du PSG avec Liverpool remonte à l’automne 2018, avec une victoire de chaque côté en phase de groupes de la C1. Mais c’était une autre ère, celle de Neymar et Kylian Mbappé.- Derby madrilène – L’autre club français, Lille, a également tiré un adversaire difficile. Les Nordistes, héroïques lors de la phase de ligue où ils ont fini à la 7e place offrant une place directe en huitièmes, auraient pu affronter Bruges mais c’est Dortmund qui est sorti de la boule brandie par l’ancien Munichois Giovane Elber.Le Borussia, finaliste de la dernière édition de la prestigieuse compétition européenne, connaît néanmoins une saison compliquée avec une médiocre 11e place en Bundesliga, mais sa phase de ligue en C1 a été plus probante (10e avec 5 victoires et 3 défaites). Le 4 mars à 21H00, il faudra aux Lillois obtenir au Signal Iduna Park, face au “mur jaune” des ultras, un résultat qui ne compromette pas ses chances pour le retour six jours plus tard (18h45).Le PSG et Lille ne pourront pas se rencontrer en quarts de finale en cas de qualification, comme cela aurait pu être le cas, puisqu’ils ont été placés dans un tableau différent vendredi. Le club de la capitale, s’il passe le terrible obtacle liverpuldien, affronterait Bruges ou Aston Villa, un quart de finale abordable. Ce ne serait pas le cas pour Lille, qui jouerait contre Barcelone ou le Benfica Lisbonne.Le tirage au sort a ménagé d’autres belles affiches. Le Real Madrid, porté par un triplé de Kylian Mbappé au barrage retour contre Manchester City mercredi, retrouve son frère ennemi, l’Atlético Madrid, les 4 et 12 mars. Les deux équipes n’ont pu se départager récemment en Liga.Les huitièmes de finale offriront un autre choc national entre le Bayern Munich et le Bayer Leverkusen les 5 et 11 mars, sans favori clair puisque là aussi, les deux équipes ont fait match nul il y a peu en Bundesliga.Enfin Arsenal sera favori contre le PSV Eindhoven, de même que l’Inter Milan contre le Feyenoord Rotterdam. Les Nerazurri tenteront de faire mieux que leur rival de l’AC Milan, surpris par le club néerlandais lors des barrages.