AFP Sports
Top 14: Ma’a Nonu, le retour d’une légende et d’une dose d’expérience pour Toulon
Le retour d’une légende sur la Rade: à 42 ans, le trois quart centre néo-zélandais Ma’a Nonu, 103 sélections avec les All Blacks et double champion du monde, va reporter les couleurs du RC Toulon, en tant que joker médical jusqu’à la fin de la saison.”On a pris toute la semaine pour mettre un plan …
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Au Pakistan éliminé du Trophée des Champions, deuil et lamentations pour “la mort du cricket”
“Le cricket est mort au Pakistan”, se lamente Nassim Satti, fan inconditionnel déçu: en une semaine son pays, qui accueillait son premier championnat majeur depuis 29 ans, a été éliminé, sans même, dit-il, que ses joueurs “essayent de se battre”.Islamabad avait enfin décroché l’organisation du Trophée des Champions qui verra encore s’affronter jusqu’au 9 mars …
MotoGP: Bagnaia-Marquez, la guerre des chefs attendue chez Ducati
Deux champions du monde pour un trône ! La guerre des chefs pour le titre en MotoGP devrait faire rage cette saison entre l’Italien Francesco Bagnaia et l’Espagnol Marc Marquez, coéquipiers chez Ducati et grands favoris pour décrocher la couronne.Le Turinois de 28 ans, sacré en 2022 et 2023 mais dépossédé de son titre l’an …
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Équipe de France féminine: le choix de l’étranger, un phénomène grandissant chez les Bleues
Anecdotique par le passé, le choix de l’étranger est devenu un phénomène grandissant chez les Bleues, de plus en plus de joueuses délaissant la France pour rallier des championnats devenus beaucoup plus attractifs, principalement en Angleterre et aux États-Unis.Si l’exil restait rare par le passé, les cas se sont multipliés ces dernières années en équipe de France qui affronte mardi au Mans l’Islande en Ligue des nations (21h10). Longtemps à la pointe en Europe avec des clubs comme Lyon, 8 fois vainqueur de la Ligue des champions, ou le PSG, le championnat de France semble avoir pris un certain retard en terme de professionnalisme par rapport à ses voisins ou aux USA.L’été dernier, c’est l’attaquante de l’Olympique lyonnais Delphine Cascarino, formée à Lyon, qui a traversé l’Atlantique pour s’engager avec la franchise San Diego Wave FC. A la même période, deux joueuses du PSG, Sandy Baltimore et Oriane Jean-François, ont signé à Chelsea.La dernière en date à avoir choisi un départ est la milieu Kenza Dali, qui a signé au mois de janvier aux États-Unis dans le même club que Cascarino, après avoir passé plus de cinq saisons en Angleterre (West Ham, Everton et Aston Villa). Pour le rassemblement de février, sept des 23 joueuses sélectionnées évoluent dans des clubs situés hors de France (Angleterre, Italie, Espagne), sachant que Laurent Bonadei n’a pas convoqué Dali, Cascarino et Dufour, pensionnaires du championnat américain mais dont la présence à l’Euro-2025 ne fait pas de doute.Elles étaient dix (sur 22) lors des Jeux olympiques, huit sur 23 lors de la Coupe du monde en Australie en 2023, deux en 2019, là où les sélections de 2015 et 2011 ne comptaient aucune joueuse qui jouait hors de France. “Aujourd’hui, c’est plus accessible d’aller jouer à l’étranger, les championnats sont de plus en plus attrayants, les joueuses ont moins peur d’y aller”, a raconté à l’AFP Oriane Jean-François, heureuse d’évoluer dans des stades plus remplis qu’en France outre-manche.- “Libération” -Consciente du problème, la FFF a entrepris de professionnaliser la discipline en France en créant une Ligue féminine pour tenter de rattraper la concurrence: la Première Ligue.”Nous essayons que notre Ligue nouvellement créée fasse partie des meilleures et soit aussi performante que celles des États-Unis et du Royaume-Uni. Delphine Cascarino est partie aux USA mais il y a des internationales américaines qui sont venues en France en retour”, expliquait à l’AFP en septembre Jean-Michel Aulas, président de la toute nouvelle Ligue féminine de football professionnel (LFFP).Le vice-président de la FFF prône également des “investissements” et la mise en place “d’outils structurants sur le plan de la performance, en particulier des caméras fixes qui enregistrent tous les entraînements et fournissent des données statistiques”.Pauline Peyraud-Magnin (Juventus Turin) est la première des Bleues actuelles à avoir filé à l’étranger en 2018, d’abord en Angleterre. “J’avais fait le tour des clubs en France et j’avais envie de performer à l’extérieur de la France pour me challenger, me mettre au pied du mur”, a expliqué à l’AFP “PPM”. La stagnation du championnat français, phagocyté par l’OL et le PSG est le motif le plus souvent invoqué pour expliquer ces départs.”En Angleterre, en Espagne, même en Italie, les championnats sont attractifs, le niveau est surtout très homogène. Quand je jouais en Angleterre, tous les matches étaient importants, tous les points et les buts comptaient”, a poursuivi la gardienne. Certaines joueuses évoquent également une “libération” hors des terrains, sur des questions sociétales: “je me suis sentie plus libérée en arrivant à Londres à l’époque, je me suis rendue compte en partant que les gens étaient plus ouverts avec une culture différente”, se rappelle Pauline Peyraud-Magnin, qui a publiquement révélé son homosexualité il y a quelques années.L’attaquante Melvine Malard a ainsi attendu de signer en Angleterre pour s’afficher avec sa compagne: “Je n’aurais pas eu la force ou le courage de le faire si j’étais en France. En Angleterre, tout le monde le fait”, confiait-elle à l’Equipe en décembre.
Coupe de France: Cannes, la Coupe avant de renouer avec son passé professionnel
Cannes, club de National 2, compte sur la réception de Guingamp mardi en quart de finale de Coupe, pour mettre en lumière le projet de renouer avec son prestigieux passé, porté par le groupe Friedkin.A Cannes, ont joué Zinédine Zidane, Luis Fernandez ou encore Safet Susic. Le club azuréen, professionnel de 1932 à 2004, a gagné la Coupe en 1932, disputé deux fois la coupe de l’UEFA au début des années 90…En 2014, alors en CFA (4e division), Cannes recevait déjà Guingamp au même stade de la compétition. Les Bretons l’avaient emporté (2-0).Mais dans la foulée, la DNCG avait, elle, emporté Cannes, rétrogradé administrativement en DHR (7e division). Le club qui, outre Zidane, a formé Patrick Vieira, mais aussi une palanquée d’internationaux (Casoni, Micoud, Frey, Zebina, Clichy, Escudé ou Faubert), s’en relève à peine.Différents projets ont ramené le club en N2, jusqu’à la revente de 98% des actions par Anny Courtade, ancienne présidente du club de volley féminin de Cannes, multiple champion d’Europe, au groupe américain Friedkin, alors propriétaire de l’AS Roma, et depuis 2024 d’Everton. Un mastodonte européen…Ancien de Monaco, Félicien Laborde est devenu directeur général en janvier 2024. Après “une période de découverte”, il a lancé le projet visant à faire de Cannes un club professionnel stable et formateur. “Il a fallu recruter une équipe, un staff, explique-t-il à l’AFP. De trois personnes pour l’organisation du club, on est passé à quinze. Le staff est passé de quatre à huit. On a structuré pour +performer+, et, à moyen terme, monter.”L’entraîneur Fabien Pujo est arrivé, seize joueurs également. Après le début de saison raté (une victoire en sept journées), Laborde a “tiré les premiers enseignements et fait des ajustements. “Il y en a eu trois, dit-il. La mayonnaise ne prenait pas avec l’entraîneur. On a recruté Damien Ott, mais aussi Cheikh Ndoye et Jérémy Aymes pour relancer la dynamique dans un vestiaire sain, qui manquait de leadership.” Depuis, Cannes n’a perdu qu’un match. -“Le goût du haut-niveau”-A la tête du club, qui compte cinq millions d’euros de budget et “un million d’euros de masse salariale”, Laborde préférait “être champion de N2 qu’en demi-finale de Coupe”. Son entraîneur, lui, “n’échangerai(t) pour rien au monde une montée en National”.Leader du groupe A, Cannes possède deux points d’avance sur Hyères. Mais Le Puy, à quatre unités, a deux matches en retard. “Personne ne nous fera de cadeaux, il faudra se battre jusqu’au bout dans ce championnat très difficile avec une seule montée”, reconnaît Laborde.”L’objectif, c’est le championnat mais la Coupe nous a toujours servi à nous bonifier, à entretenir une dynamique positive qui nous nourrit”, précise Ott. Et contre Guingamp, ce sera “du bonheur”. “Moi qui suis une pièce rapportée, je me rends compte de la ferveur”, insiste Ott. Après avoir éliminé Grenoble, Lorient et Dives-Cabourg aux tours précédents, “on va remplir le stade Coubertin (où la VAR sera installée, ndlr)”, sourit Laborde. “Ce n’était pas sur la feuille de route. Mais ça montre qu’il y a possibilité de dégager des recettes, avec les sponsors et le public.”En N2, la moyenne est de 1500 spectateurs. Elle est de 5000 en Coupe. Mais même en optimisant ces recettes, le modèle n’est pas viable sans soutien d’un investisseur solide. Et s’il n’a pas donné de +deadline+, le groupe Friedkin table sur une évolution assez rapide.”On se met tous la pression parce qu’on a tous envie de voir plus haut, conclut Laborde. La Coupe donne à tous le goût du haut niveau. Et l’envie d’y retourner.”





