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Mercato d’hiver: Kvaratskhelia en vedette, Rennes machine à laver

Si la star du Napoli Khvicha Kvaratskhelia, arrivé au Paris Saint-Germain, a été la vedette du marché des transferts hivernal en Ligue 1, qui ferme lundi soir, Rennes, en pleine crise sportive, a été le club le plus actif.Le Paris SG a investi environ 70 millions d’euros sur “Kvara”, le joyau de la Géorgie, selon plusieurs médias, afin de renforcer son secteur offensif et apporter de la concurrence sur le côté gauche régulièrement occupé par Bradley Barcola.Mais Paris a surtout profité de ce mercato pour alléger son effectif. Randal Kolo Muani, qui ne jouait plus, a été prêté à la Juventus Turin. Le leader du championnat a également transféré définitivement le Néerlandais Xavi Simons au RB Leipzig, pour une cinquantaine de millions d’euros (plus 30 millions de bonus), ainsi que Juan Bernat à Villarreal.Le défenseur slovaque Milan Skriniar, qui n’avait pas disputé une minute avec le PSG depuis le 22 novembre, a lui été prêté à Fenerbahçe, Marco Asensio est parti selon la même formule à Aston Villa tandis que Cher Ndour a été vendu à la Fiorentina.Si Paris a légèrement retouché son groupe, Rennes a procédé à une révolution. Candidat à la Ligue des champions en début de saison mais contraint désormais de lutter pour le maintien, le club breton, 15e avec deux points d’avance sur le barragiste, a effectué un large lifting avec six recrues le dernier jour du mercato!En tout le Stade Rennais a pris plus d’un joueur par ligne: l’international français Brice Samba (Lens) dans les buts, Lilian Brassier et Ismaël Koné (Marseille) et Anthony Rouault (Stuttgart) en défense, Seko Fofana (Al-Nassr) au milieu et le Japonais du Celtic Glasgow Kyogo Furuhashi et l’ailier jordanien de Montpellier Mousa Al-Tamari en attaque.La formation de François Pinault a aussi pour la deuxième fois de la saison changé d’entraîneur, Habib Beye ayant remplacé Jorge Sampaoli, qui n’avait gagné que trois matches sur dix (et sept défaites) depuis qu’il avait succédé à Julien Stéphan il y a à peine deux mois.Les autres clubs de L1 n’ont pas autant remanié leur effectif.Le plus actif après Rennes a été Marseille, qui a recruté l’Algérien de l’AC Milan Ismaël Bennacer à la clôture du mercato.L’OM a aussi remplacé Elye Wahi, buteur en échec sur la Canebière et parti à l’Eintracht Francfort, par Amine Gouiri (Rennes), décisif dès son premier match contre Lyon (3-2) avec une passe décisive.Marseille a prêté un autre joueur en échec, Lilian Brassier (Rennes), ainsi que Bamo Méité à Montpellier, et a recruté deux défenseurs pour les remplacer, le Bosnien Amar Dedic (Salzbourg) et l’Italien Luiz Felipe Ramos (Al-Ittihad).- Lyon a perdu Lopes, Orban et Caqueret -Lyon, interdit de recrutement par la Direction nationale de contrôle et de gestion (DNCG, le gendarme financier du football français), a dû se séparer de plusieurs joueurs à gros salaires dont son ancien capitaine Anthony Lopes (Nantes), Gift Orban (Hoffenheim), Maxence Caqueret (Côme) ou Wilfried Zaha (Charlotte FC).Lens, également en proie à des difficultés financières, a perdu trois cadres, son gardien et capitaine Brice Samba (Rennes) et les défenseurs Kevin Danso (Tottenham) et Abdukodir Khusanov, qui a rapporté 50 millions d’euros en rejoignant Manchester City. Pour remplacer leur portier, les Sang et Or ont pris l’Australien de la Roma Mathew Ryan, arrivé libre et qui a signé pour six mois.Monaco n’a pas beaucoup bougé, recrutant le Danois Mika Biereth (Sturm Graz), qui a déjà marqué quatre buts en trois matches.Parmi les autres candidats aux places européennes, Nice s’est seulement fait prêter le milieu de Rennes Baptiste Santamaria.Des clubs à la lutte pour le maintien ont aussi essayé de se renforcer. Le Havre a fait venir Fodé Ballo-Touré, dont l’AC Milan venait de résilier le contrat, et le jeune Mahamadou Diawara (19 ans), prêté par Lyon. Mais Ballo-Touré s’est blessé à une cheville au bout du premier quart d’heure de son premier match à Angers (1-1), dimanche.Montpellier, qui cherche à dégraisser son effectif, a vendu ses attaquants Akor Adams (Séville FC), Arnaud Nordin (Mayence) et Al-Tamari (Rennes) et a récupéré un de ses anciens joueurs, Anthony Delort (MC Alger), ainsi que le Marseillais Bamo Méité, prêté par l’OM, en défense.Enfin Saint-Étienne, deuxième plus faible attaque de L1 (19 buts) après Le Havre (15 buts), a fait revenir en prêt six mois après son dernier passage son buteur Irvin Cardona, qui était prêté à l’Espanyol Barcelone par Augsbourg. Le défenseur français du Dinamo Zagreb Maxime Bernauer est également arrivé dans le Forez pour les derniers mois de la saison.

Ski: “aucune pression” avant les Mondiaux pour Vonn, qui y vise quand même une médaille

La reine américaine du ski Lindsey Vonn, de retour sur le circuit à l’âge de 40 ans après six années d’absence, aborde les Championnats du monde qui débutent mardi à Saalbach (Autriche) “sans aucune pression” mais avec quand même l’envie d’aller y chercher une nouvelle médaille. “Quand on a commencé à discuter de la possibilité de …

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JO d’hiver 2030: Fourcade jette l’éponge pour “ne pas sacrifier” ses “convictions”

Après des mois de “désaccords”, notamment avec les régions Aura et Paca, le quintuple champion olympique de biathlon Martin Fourcade a renoncé à présider le comité d’organisation des JO-2030 “pour ne pas sacrifier” ses “convictions”. Resté en coulisses jusqu’ici, le désaccord a éclaté au grand jour lundi. Président de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Renaud Muselier n’a en effet …

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Foot: Gravina réélu pour un troisième mandat à la tête de la Fédération italienne

Gabriele Gravina, président de la Fédération italienne de football (FIGC) depuis 2018, a été réélu lundi à Rome à la tête de la FIGC pour un troisième mandat.Seul candidat en lice, Gravina, 71 ans, a reçu 98,68% des suffrages à l’issue de l’assemblée élective de la FIGC en présence des présidents de l’UEFA, Aleksander Ceferin, et de la Fifa, Gianni Infantino. Son troisième mandat expirera en 2028.Ancien haut-dirigeant bancaire, le patron du football italien a présidé de 2015 à 2018 la Lega Pro, qui chapeaute le Championnat d’Italie de troisième division.Il avait été porté en octobre 2018 avec 97,2% des suffrages à la tête de la FIGC, alors sans président après la démission de Carlo Tavecchio suite à l’échec de la Nazionale à se qualifier pour le Mondial-2018 en Russie.Gravina a été réélu un première fois en février 2021, avec 73,45% contre 26,25% pour l’autre candidat Cosimo Sibilia. Sous sa présidence, l’Italie a remporté l’Euro-2021, mais a aussi échoué à se qualifier pour le Mondial-2022 au Qatar et a été éliminé du dernier Euro, dès les huitièmes de finale.

L1: L’OM, “le club parfait pour moi”, assure Amine Gouiri

Le nouvel attaquant marseillais Amine Gouiri, présenté lundi à la presse après avoir fait ses débuts dimanche lors de la victoire face à Lyon (3-2), a estimé que l’OM était “le club parfait” pour lui permettre de franchir un palier et “progresser dans la régularité”.”C’était une bonne opportunité pour moi. Il y a un projet très ambitieux, un projet Ligue des Champions. Il s’agit de remettre l’OM dans les meilleurs clubs européens”, a expliqué le joueur, qui a ajouté que les premiers contacts avec l’OM remontaient “à mi-janvier”.”J’ai l’impression de franchir un palier. L’OM est un très grand club. Je suis encore un jeune joueur et ici c’est le club parfait pour moi, pour progresser dans la régularité. C’est quelque chose que je dois encore améliorer, c’est vrai. Mais tout est réuni ici pour gommer ça”, a-t-il ajouté.Arrivé vendredi de Rennes, où il jouait peu cette saison, Gouiri (bientôt 25 ans) a joué une demi-heure dimanche contre Lyon et son entrée a eu un effet immédiat sur le jeu offensif de l’OM.”C’est un très jeune joueur mais qui a déjà une grande expérience. On avait besoin d’un attaquant de cette qualité et de cette mentalité. Quand il est entré, il a changé la vitesse de l’équipe”, a ainsi déclaré lundi Fabrizio Ravanelli, le conseiller institutionnel de l’OM.A Marseille, Gouiri vient remplacer numériquement Elye Wahi, parti après six mois seulement. “S’il s’en va, un attaquant fort arrivera”, avait alors prévenu l’entraîneur marseillais Roberto De Zerbi.”Sa présence a beaucoup pesé”, a expliqué lundi Gouiri à propos du technicien italien. “J’ai parlé avec lui. Il parle football et je me vois dans ce qu’il demande, mes qualités correspondent parfaitement”, a-t-il ajouté.L’ancien Lyonnais, Niçois et Rennais est enfin revenu sur les liens particuliers entre l’Algérie, dont il porte les couleurs en sélection, et Marseille, où vit une importante communauté algérienne.”Les liens sont très forts et ça a pesé aussi. L’ambiance qu’il y avait hier au Vélodrome, je l’ai un peu vécue en sélection. J’ai vu tous ces drapeaux algériens et ça a fait chaud au cœur. Ca va beaucoup m’aider”, a-t-il dit.

“Ça ne devrait jamais arriver” : devant le tribunal, Jenni Hermoso fustige le baiser forcé de son “patron”

“Ça ne devrait jamais arriver, dans aucun secteur” : Jenni Hermoso a répété lundi n’avoir jamais consenti au baiser imposé par son “patron”, l’ex-homme fort du football espagnol Luis Rubiales, assurant à l’ouverture de son procès s’être sentie peu respectée “en tant que femme”.”Je me suis rendu compte que mon patron m’embrassait et cela ne se fait pas, ça ne devrait jamais arriver dans aucun secteur social ou professionnel”, a déclaré la joueuse devant l’Audience nationale, à San Fernando de Henares, près de Madrid.Le procès de Luis Rubiales, 47 ans, accusé d’agression sexuelle et de coercition pour avoir fait pression sur la footballeuse afin d’étouffer le scandale, a débuté lundi et doit durer jusqu’au 19 février.Président de la Fédération espagnole de football (RFEF) au moment des faits, Luis Rubiales a plusieurs fois présenté ce baiser imposé à la footballeuse après la victoire de l’Espagne en 2023 lors du Mondial féminin comme “un bisou de célébration entre deux amis”, assurant que la joueuse était consentante et niant toute pression sur elle ensuite. Le parquet a requis deux ans et demi de prison à son encontre.”Je ne fais un baiser sur les lèvres que lorsque je décide de le faire”, a insisté lundi la joueuse. “En tant que femme, oui, je me suis sentie peu respectée”, a encore poursuivi Jenni Hermoso, 34 ans.- “Freiner ce bruit médiatique” -“Jusqu’à aujourd’hui, j’ai l’impression que ma vie est en stand-by” à cause de cette affaire, a-t-elle déploré, disant s’être sentie “totalement abandonnée par la Fédération”.”Je n’ai pas besoin de pleurer dans une chambre ni de m’effondrer par terre après l’incident pour faire comprendre que je n’ai pas aimé cela”, a aussi déclaré la footballeuse, dont le témoignage a duré plus de deux heures.Des images de célébration dans le vestiaire la montrant souriante, après le baiser imposé par Luis Rubiales, avaient notamment été diffusées sur les réseaux sociaux.Jenni Hermoso, devenue un symbole de la lutte contre le sexisme dans le sport après le scandale, a également décrit devant le tribunal les pressions subies après ce baiser forcé pour étouffer l’affaire.La joueuse, qui évolue aujourd’hui au Mexique, a déclaré avoir à l’époque supplié son agent d’appeler “quelqu’un de la Fédération” pour leur demander “d’arrêter” ces pressions, évoquant les “innombrables” demandes émanant de certains responsables de la RFEF.Après la scène du baiser forcé, “j’ai reçu un appel du directeur de la communication Pablo García Cuervo qui m’a dit que le sujet prenait une grande ampleur en Espagne, qu’il fallait freiner ce bruit médiatique et que le mieux était que Jenni Hermoso dise quelques mots”, a décrit de son côté la responsable presse de la Fédération, Patricia Pérez Requena, entendue lundi elle aussi.Attribué à Jenni Hermoso, même si elle n’en a pas écrit un mot, un communiqué “qui minimisait un peu l’incident” est alors soumis à la joueuse avant d’être diffusé. “C’est la seule chose que je vais faire”, assure alors Jenni Hermoso, ayant l’air d’en “avoir marre”, selon les déclarations de Patricia Pérez Requena.- #SeAcabó -Aux côtes de Luis Rubiales se trouvent, sur le banc des accusés, l’ex-sélectionneur de la “Roja” féminine, Jorge Vilda, et deux anciens responsables de la RFEF, Rubén Rivera et Albert Luque, contre qui le parquet a requis un an et demi de prison pour ces pressions.Le scandale avait éclaté le 20 août 2023 à Sydney, en Australie, lors de la cérémonie de remise des médailles aux joueuses espagnoles après leur victoire en finale de la Coupe du monde de football face à l’Angleterre.Devant les caméras, Luis Rubiales avait saisi la tête de Jennifer Hermoso avec ses deux mains et l’avait embrassée brusquement sur les lèvres, avant de la laisser repartir en lui donnant deux tapes dans le dos.L’ex-grand patron du foot espagnol sera entendu à partir du 12 février. L’affaire s’était transformée immédiatement en un symbole de la lutte contre le sexisme dans le sport et le hashtag #SeAcabó (“C’est terminé!”), lancé par les joueuses de la “Roja”, avait fait le tour du monde. Après s’être d’abord accroché à son poste, Luis Rubiales avait fini par céder à la pression et avait démissionné le 10 septembre 2023.Interrompu lundi en début d’après-midi, le procès doit reprendre mardi matin, avec notamment le témoignage de l’actuel sélectionneur de l’équipe espagnole masculine de football Luis de la Fuente.