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Argentine: le non-lieu de Jegou et Auradou pour viol examiné en appel

Deux mois après un non-lieu signifiant l’abandon des poursuites à leur encontre pour viol, les rugbymen français Oscar Jegou et Hugo Auradou voient leur cas réexaminé lundi par la justice argentine, conséquence de l’appel interjeté par la plaignante.Les avocats des joueurs, et de la plaignante, sont arrivés au Pôle judiciaire de Mendoza (ouest) peu avant …

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Ligue des champions: “Kvara”, débuts mitigés au PSG mais une concurrence exacerbée

Khvicha Kvaratskhelia, qui devrait effectuer ses grands débuts mardi en Ligue des champions avec le PSG face à Brest, n’a pas encore montré l’étendue de son talent mais son arrivée a au moins eu le mérite de réveiller les attaquants parisiens, plus efficaces que jamais.”Kvara”, recruté 70 millions d’euros cet hiver en provenance de Naples, …

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Ligue des champions: “Kvara”, débuts mitigés au PSG mais une concurrence exacerbée

Khvicha Kvaratskhelia, qui devrait effectuer ses grands débuts mardi en Ligue des champions avec le PSG face à Brest, n’a pas encore montré l’étendue de son talent mais son arrivée a au moins eu le mérite de réveiller les attaquants parisiens, plus efficaces que jamais.”Kvara”, recruté 70 millions d’euros cet hiver en provenance de Naples, est encore en phase d’adaptation face au jeu exigeant prôné par Luis Enrique. Auteur d’une passe décisive et de quelques fulgurances contre Reims (1-1) pour sa première apparition sous le maillot du PSG le 25 janvier puis d’un superbe but face à Monaco (4-1) vendredi, il a été globalement assez discret au cours de ses quatre titularisations, disparaissant par séquence. Langue (il ne parle que géorgien), pays, jeu, équipiers, coach: Kvaratskhelia est en pleine découverte, ce qui peut aisément expliquer ce manque d’automatismes et de connexion avec ses nouveaux partenaires. Il est sans doute également arrivé à Paris dans une condition physique loin d’être optimale, lui qui n’avait plus joué depuis le 29 décembre avant de s’engager avec le PSG. Alors, quand sera-t-il prêt ? “Je ne sais pas. Quand un joueur arrive sans avoir joué dans son club précédent, il doit s’adapter. Mais je n’ai pas de préoccupation, on l’a recruté pour un projet à long terme. On essaie que ce soit le plus tôt possible. Mais on n’est pas pressé car l’équipe est dans une bonne dynamique”, a expliqué jeudi dernier Luis Enrique, à la veille de la rencontre face à Monaco.- “Polyvalence” et “coup de génie” -Après le match et son premier but au Parc des Princes, où sa recrue a évolué aux trois postes offensifs, l’Espagnol a confirmé sa position: “+Kvara+ est un joueur que tous les fans de foot connaissent. On est encore dans cette phase d’observation pour voir où il se sent le mieux. On le laisse très libre, comme Barcola qui peut jouer au centre, à droite et à gauche. Ousmane Dembélé, sa position naturelle est à droite mais on voit ce qu’il apporte dans l’axe en ce moment. On fait en fonction du match, du moment par lequel passent les joueurs, on recherche une polyvalence.” Son recrutement, signe d’une concurrence accrue, semble en tout cas avoir stimulé le groupe, notamment les trois joueurs offensifs français du PSG, Bradley Barcola, Ousmane Dembélé et Désiré Doué. Cela a clairement réveillé Barcola, qui évolue la majorité du temps sur le même côté gauche que l’ancien Napolitain, grand artisan du titre de champion d’Italie glané en 2023.Après une période de creux de quelques semaines, l’ancien Lyonnais a depuis relancé ses statistiques et retrouvé sa percussion foudroyante: 5 buts et 6 passes décisives toutes compétitions confondues depuis le 15 janvier. Sans compter les 10 buts d’Ousmane Dembélé et les deux buts et quatre passes de Désiré Doué dans le même intervalle. A l’image des trois attaquants, “Kvara peut jouer partout”, insiste l’entraîneur parisien. “Ce (vendredi) soir, il a marqué comme un parfait numéro 9 dans un espace restreint, sur un coup de génie. Il va nous aider à l’avenir”, a-t-il souligné.”Je voulais que le premier but arrive rapidement. Je dois continuer à travailler dur pour aider cette équipe incroyable”, a reconnu “Kvara”, qui a été salué par le virage Auteuil du Parc des Princes. De son côté, le milieu Vitinha “est très content” du premier but de son nouveau coéquipier. “C’est le genre de chose qui permet de se libérer. Ce n’est pas simple d’arriver dans un nouveau pays, à la mi-saison… Il est très bien entré dans l’équipe. Et nous, on l’aide à être à l’aise”, a confié le milieu portugais. “C’est un bon joueur, j’essaye de faire de mon mieux pour qu’il soit bien sur le terrain. Il est très bon dans le jeu un contre un. Un peu comme Bradley Barcola qui est très offensif et bon dans les duel en un contre un”, a également commenté lundi en conférence de presse le latéral gauche Nuno Mendes, qui joue derrière le Géorgien.

C1: Eric Roy à Brest, l’avenir incertain d’un entraîneur caméléon

Au moment de recevoir le Paris SG en barrage aller d’accession aux huitièmes de finale de la Ligue des champions, mardi, une ombre plane sur Brest: la question de l’avenir d’Eric Roy, grand artisan de la folle trajectoire des Finistériens depuis deux ans.Arrivé début 2023 dans un club menacé de relégation, il a mené le SB29 vers une épopée européenne qui a charmé le continent par sa fraîcheur et la qualité du jeu proposé.Volant d’exploits en exploits, malgré des défaites contre Barcelone, le Real Madrid, et surtout le Shakhtar Donetsk, Brest reste pour le moment dans le déni à trois mois et demi de la fin de contrat de son coach.Tout Niçois qu’il est, Roy avait fait une réponse de normand au grand quotidien sportif espagnol Marca, il y a deux semaines sur le sujet: “tout est possible. Il se peut que je prolonge mais il se peut aussi que je parte”.”On avance dans les discussions mais c’est encore un peu tôt pour négocier, en raison des échéances sportives”, avait glissé, dans L’Equipe, le président du club, Denis Le Saint.Élu meilleur entraîneur de Ligue 1 la saison passée, Eric Roy avait tenu à honorer son contrat par “reconnaissance” envers le club qui lui a fait confiance après 12 années dans le football mais loin d’un banc.- “Pièce rapportée” vite adoptée -“J’ai fait le métier de Grégory (Lorenzi, le directeur sportif qui l’a fait venir, NDLR), à sa place, je ne suis pas sûr que je me serais choisi”, avait confié Roy, il y a un an, dans une vidéo pour l’Unecatef, le syndicat des entraîneurs de football.Après avoir assez aisément maintenu le club dans une Ligue 1 qui passait à 18 clubs, puis l’avoir mené à une 3e place synonyme de découverte du gotha européen, il a largement justifié cette décision très audacieuse.”Je suis arrivé comme une pièce rapportée à un staff qui était déjà en place, donc (il fallait) déjà gagner son staff, avant de gagner ses joueurs, après gagner l’environnement et avoir une espèce de communion”, avait-il raconté à BeIn Sports mi-août.”Il n’y a pas de recette miracle”, avait encore assuré le technicien de 57 ans, “il y a la capacité à comprendre les choses, l’endroit où tu es, et ce que tu vas pouvoir mettre en place pour pouvoir tirer la quintessence de l’effectif qu’on te met à disposition”.Au fil des matches et des victoires, il a construit une identité de jeu forte et claire: “avoir beaucoup d’intensité sur le terrain, beaucoup d’agressivité dans le bon sens du terme, avoir une équipe qui soit dynamique et aille de l’avant”, avait-il détaillé à l’Unecatef.- Un “management participatif” gagnant -Des valeurs qui lui valent d’être adulé par le public brestois qui entonne “quand je vois son jeu, je suis amoureux, quand j’entends sa voix, je suis fou de Roy”, à presque chaque match.Le tout s’appuie sur un “management participatif”, où ses adjoints Julien Lachuer et Bruno Grougi aident à définir les stratégies avant et pendant les matches, alors que les joueurs se fixent eux-même des objectifs de points par blocs de rencontres.Avec probablement le sentiment légitime d’avoir mené le club aussi haut qu’il le pouvait, sa prolongation ou non semble tenir à une question fondamentale: “partir ? Il faut voir pour aller où”, avait-il rétorqué à Marca.”Je me sens l’âme de quelqu’un qui construit des choses ou qui remet des choses en place”, avait-il affirmé à l’Unecatef, et Brest à cet égard avait tout d’un défi parfait.”La vraie question n’est pas +est-ce que ma méthode, est applicable ailleurs ?+ La vraie question, c’est +est-ce que j’aurais les capacités d’être aussi performant dans un autre environnement ?+”, avait-il poursuivi.”Difficile de répondre à cette question tant que tu n’es pas confronté à cette réalité”, avait conclu Roy, ce qui ne devrait pas rassurer du côté de Brest.