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Mondial des clubs: Ousmane Dembélé paré au redécollage
Ousmane Dembélé à la rescousse: arrivé blessé au Mondial des clubs, le candidat au Ballon d’or est prêt à rejouer pour un PSG qui a besoin de son étincelle, dimanche (18h00) à Atlanta contre l’Inter Miami de Lionel Messi en huitième de finale.Des passes courtes dans les petits espaces, de la vivacité dans les dribbles et les courses, un râteau avec le talon, un rire franc après une blague de Bradley Barcola… Pas de doute, devant cet entraînement jeudi matin sur un terrain de l’université publique de Kennesaw dans la banlieue nord d’Atlanta, en compagnie du reste de l’équipe: Ousmane Dembélé est en forme et a le moral.Lui qui, depuis sa blessure à la cuisse le 5 juin avec l’équipe de France, s’entraînait à part du groupe jusqu’à vendredi dernier, lui qui a rongé son frein lors de la phase de groupe avec trois matches d’absence sur la feuille de match, est sur le retour et devrait jouer dimanche contre l’Inter Miami.Reste à savoir s’il sera titulaire ou entrera en cours de jeu. Car son entraîneur Luis Enrique a dit “ne pas aimer prendre de risques avec les joueurs”, avant de le préserver encore contre les Seattle Sounders, lundi (victoire 2-0) au Lumen Field.Ne dites surtout pas à Luis Enrique qu’il attend Dembélé comme le Messie. L’Espagnol a horreur de dépendre d’un unique joueur, et il l’a fait savoir à de nombreuses reprises aux journalistes qui ont eu l’outrecuidance de lui poser cette question, à propos de Gonçalo Ramos, de Vitinha, de Kylian Mbappé…Pourtant, c’est d’Ousmane Dembélé qu’il s’agit à présent. Celui qui a un numéro 10 floqué dans le dos incarne à la perfection l’idée du faux numéro 9 prônée par Luis Enrique: un hybride entre meneur de jeu et finisseur, premier à déclencher le pressing sur l’équipe adverse, dynamiteur par des dribbles incessants. Les 33 buts et 15 passes décisives toutes compétitions confondues de Dembélé confirment l’impression visuelle.- “Plaisir” -Sans lui, le PSG est clairement moins fort, comme l’ont montré les deux derniers matches, contre Botafogo (défaite 1-0) et Seattle (victoire 2-0 sans éclat). Pour le remplacer en faux neuf, la liste d’essais infructueux est longue: Khvicha Kvaratskhelia, Désiré Doué, Bradley Barcola, Lee Kang-in, Senny Mayulu ou encore Gonçalo Ramos.Dembélé décrivait ce nouveau positionnement dans un entretien donné mi-juin à France Football: “Je prends beaucoup de plaisir à jouer en tant que numéro 9. Il y a des matches où j’ai joué en pur 9, dans le dos du défenseur, où tout ce qui m’importait, c’était de me retrouver devant le but. Il y a aussi eu énormément de matches, surtout ces deux derniers mois, où j’ai joué comme 9 qui décroche au milieu pour créer le surnombre. J’aime beaucoup les deux rôles, je peux alterner”.”Il a cette capacité à bouger dans la surface de réparation, recevoir et marquer d’une touche de balle”, le saluait Luis Enrique, à mi-saison au moment de son réel décollage.Ousmane Dembélé aspire désormais à un redécollage en plein Mondial des clubs. Car si sa contribution en finale de Ligue des champions (5-0 contre l’Inter Milan) a été inestimable, Dembélé n’a plus marqué depuis le 29 avril, une éternité au regard du rythme tambour battant qu’il avait en début d’année, avec notamment deux triplés d’affilée le 29 janvier et le 1er février.Cela manque forcément à l’attaquant, qui a confié: “à chaque match désormais, je me dis qu’il faut que je marque trois buts. Et si c’est un ou deux, c’est bien aussi”.L’un des favoris au Ballon d’or pouvait être frustré de ne pas profiter de l’absence de son principal concurrent Lamine Yamal, au Mondial des clubs, pour marquer encore un peu plus de points. Il aura l’occasion de trouver l’inspiration chez l’octuple lauréat de la récompense suprême, Lionel Messi, son ancien partenaire au FC Barcelone (2017-2021), qu’il pourrait retrouver sur le terrain dimanche au stade Mercedes-Benz d’Atlanta.
Mondial des clubs: tops, flops et révélations de la phase de groupes
Lors du 1er tour du Mondial des clubs, des stars ont été au rendez-vous comme Lionel Messi et Thibaut Courtois, d’autres ont déçu tels Antoine Griezmann et Franco Mastantuono et des joueurs moins connus à l’échelle planétaire se sont fait un nom, à l’image d’Igor Jesus et de Wessam Abou Ali.. “Oldies but Goldies”Comme ces vieux tubes musicaux qui sonnent encore très bien, certains glorieux vétérans ont montré qu’ils n’étaient pas obsolètes, malgré les fortes chaleurs moites.A commencer par Messi, qui a guidé l’Inter Miami jusqu’en 8es de finale, où de chaudes retrouvailles l’attendent contre le PSG. L’Argentin de 38 ans continue de se créer des situations de buts, tout en distillant des caviars. Et on déconseille aux Parisiens de lui offrir un coup franc aux 20 mètres, car il a aussi gardé l’habitude de les marquer, comme contre Porto (2-1).Messi n’est finalement pas seul à Miami, car Luis Suarez (38 ans) a attendu la rencontre décisive contre Palmeiras (2-2), pour retrouver la gnaque, en témoigne son superbe but en force rappelant ses plus belles heures au Barça.Et que dire d’Angel Di Maria ? Les années ne semblent pas peser sur l’Argentin de 37 ans, toujours aussi déroutant avec sa patte gauche. Ses trois buts en autant de matchs ont fait le bonheur de Benfica, premier du groupe C devant le Bayern.”Mais qu’est allé faire Sergio Ramos à Monterrey ?”, se demandait-on à sa signature en février. Apporter au club mexicain son expérience, sa hargne défensive intacte à 39 ans… et ses buts ! Cinq en 12 matchs (toutes compétitions confondues) dont un de la tête contre l’Inter Milan (1-1). “Je donne le meilleur de moi-même contre les meilleures équipes du monde, lance-t-il. Personne ne croyait en nous, maintenant, le vrai défi commence”. Dortmund est prévenu.Le Belge Thibaut Courtois démontre lui qu’il reste à 33 ans un des plus infranchissables gardiens de la planète. Ses dix arrêts, dont plusieurs sauvetages in extremis contre Pachuca, ont préservé la victoire du Real Madrid (3-1).. Abonnés absentsComme l’Atletico Madrid, Antoine Griezmann s’est réveillé trop tard: son but pour battre (1-0) Botafogo n’a pas évité l’élimination. Dommage pour le Français qui se verrait bien finir sa carrière aux Etats-Unis. Un choix déjà fait par ses ex-coéquipiers chez les Bleus Hugo Lloris et Olivier Giroud, peu en vue avec le LAFC.Pépite de River Plate, dont le Real Madrid s’est empressé de faire l’acquisition, l’Argentin de 17 ans Franco Mastantuono devait faire se lever les foules. Il n’en a rien été.Marcus Thuram, pas dans le coup contre Monterrey et même sorti blessé, a vu de loin ses coéquipiers de l’Inter Milan avancer en 8es.Edinson Cavani, longtemps blessé, n’a disputé que le dernier match de Boca, piteux, puisqu’il s’est fini par un nul (1-1) face aux amateurs d’Auckland.Kylian Mbappé (Real Madrid) et Ousmane Dembélé (PSG), empêchés par une gastro-entérite et une blessure musculaire, espèrent enfin marquer de leur empreinte le tournoi.. Nommés à l’Oscar de la révélationIgor Jesus: l’attaquant de Botafogo, 24 ans, n’est pas un inconnu en Amérique du Sud, en témoignent ses 22 buts dans le Championnat brésilien et 6 en Copa Libertadores, remportés l’an passé. Mais ceux contre le PSG et Seattle ont été vus en mondovision, notamment à Nottingham Forest sa probable future destination.Gonzalo Garcia: Mbappé sur le flanc, l’Espagnol de 21 ans a su se montrer en marquant le premier but de l’ère Xabi Alonso contre Al Hilal. Remuant et inspiré, il en a ajouté un deuxième contre Salzbourg (3-0).Wessam Abou Ali: en Egypte, les fans d’Al Ahly l’adulent depuis son arrivée l’an passé (35 buts en 57 matchs). Et ce n’est pas prêt de s’arrêter, car l’attaquant palestinien, né au Danemark, a crevé l’écran avec son triplé contre Porto (4-4). De quoi sûrement taper dans l’oeil de clubs européens.Salem Al-Dawsari: sur son aile gauche, avec sa pointe de vitesse, l’attaquant saoudien a été un poison permanent pour Trent Alexander-Arnold lors du nul surprise d’Al Hilal contre le Real Madrid (1-1). Et son but contre Pachuca (2-0) a envoyé Al Hilal en 8es de finale.Anatoliy Trubin: l’Ukrainien de 21 ans n’est pas très exposé à Benfica, dont il garde les cages depuis deux ans. Mais dans ce Mondial des clubs, il a écoeuré l’armada offensive du Bayern, pour préserver la victoire (1-0) des siens.
Mondial des clubs: City donne la leçon à la Juve et envoie un message
Mission remplie pour Manchester City, déjà qualifié pour les 8es de finale du Mondial des clubs et qui a verrouillé la première place du groupe G en écrasant la Juventus (5-2) au terme d’une performance aussi efficace que séduisante jeudi à Orlando. Les Citizens attendent désormais de connaître leur adversaire, qui sortira du groupe H. Avec ce résultat, ils espèrent avoir fait le nécessaire pour éviter le Real Madrid, qui, s’il finit premier, sera l’adversaire de Turin.Après l’entame piano contre le Wydad Casablanca (2-0) et la correction infligée à Al Ain (6-0), les “Sky Blues” passaient un soi-disant test face aux “Bianconeri”. Et il a été réussi avec mention “très bien”, tant on a retrouvé par séquences ce qui a longtemps fait leur force – jusqu’à la perte de boussole de la saison passée -, avec cette fluidité dans la circulation du ballon qui essouffle l’adversaire et cette capacité à accélérer sur les ailes qui crée un danger immédiat.”Ça faisait longtemps qu’on n’avait pas été performants comme ça. Les joueurs ont de nouveau compris ce que nous devons faire pour être une bonne équipe”, s’est félicité Pep Guardiola au micro de DAZN, conscient du chemin parcouru depuis cet hiver, quand City ne mettait plus un pied devant l’autre. – Une cagade puis deux -La plupart des buts inscrits ont illustré ce que veut obtenir de ses joueurs l’entraîneur catalan, qui avait pourtant laissé Erling Haaland, Ilkay Gündogan, Rayan Cherki et Phil Foden sur le banc au coup d’envoi.C’est le Belge Jérémy Doku, parfaitement alerté par le latéral algérien Rayan Aït-Nouri – excellent tout du long – qui a ouvert le score (9e). Une entame idéale aussitôt gâchée par Ederson, auteur d’une mauvaise relance dans les pieds du Néerlandais Teun Koopmeiners, qui n’a pas manqué de le punir (11e). Et les supporters italiens moqueurs de crier “che cagada !” à l’endroit du gardien brésilien. Mais c’était sans compter celle à venir du défenseur français de la Juve, Pierre Kalulu, auteur d’un but contre son camp après un centre de Matheus Nunes, virevoltant sur l’aile droite (26e).En fin de période, une énorme averse de… cinq minutes a fait craindre une interruption. Mais le match s’est poursuivi et les joueurs ont au moins pu profiter d’une douche naturelle pour se rafraîchir. Sur quoi Omar Marmoush, auteur d’un superbe tir dans le temps additionnel, a obligé Michele Di Gregorio à un sauvetage. Préambule d’un second acte tout aussi pénible à venir pour le gardien de la Juve.- Savinho régale -Car Halaand est entré en jeu et il avait faim. D’abord trop court sur un centre de Savinho – lui aussi excellent -, il n’a pas eu de mal pour pousser le ballon dans les filets, impeccablement servi par Matheus Nunes (52e). Un troisième but venu des côtés.  Sur quoi le géant Norvégien s’est amusé de la défense turinoise aux abois, pour servir Savinho seul devant les cages, qui a finalement laissé Phil Foden marquer (69e). Et pour finir le festival, le clou du spectacle a été assuré par ce même Savinho, auteur d’un missile superbe des vingt mètres, barre rentrante (75e).L’après-midi était d’autant plus satisfaisante pour City que Rodri a obtenu sa première titularisation depuis sa grave blessure à un genou en septembre 2024. Et le Ballon d’or en titre a été rassurant, convaincant même, dans son rôle de facilitateur, pendant 66 minutes.”Il nous a tellement manqué la saison passée. Il savait exactement ce qu’il avait à faire… Mais je ne pensais pas qu’il pourrait jouer autant aujourd’hui, a dit Guardiola en évoquant “le meilleur joueur du monde”.Pour la Juventus, sans autre idée offensive que lancer des contre-attaques – mais encore faut-il avoir le ballon -, il y avait en revanche de quoi faire grise mine, malgré le but pour l’honneur de Dusan Vlahovic (84e).
Mondial des clubs: City donne la leçon à la Juve et envoie un message
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