AFP Sports

Ligue 1: Lyon contraint au rebond pour éviter la crise

Piteusement éliminé de la Coupe de France par Bourgoin-Jallieu, club de 5e division, Lyon doit trouver les ressorts pour rebondir dès samedi (21h05) face à Toulouse en Ligue 1 sous peine de s’enfoncer dans une crise plus profonde.Outre le résultat (2-2, 7-6 t.a.b.), l’image de l’OL a une nouvelle fois été ternie mercredi par une partie de ses supporters dans des incidents d’après-match qui n’ont pas donné lieu à des interpellations.Il faudra voir maintenant l’attitude des spectateurs vis-à-vis des joueurs dans l’enceinte de Décines-Charpieu, où plus de 50.000 personnes sont attendues samedi pour la 18e journée du championnat.”Faute professionnelle”, “honte”: les griefs avaient fusé dès la fin de la défaite contre Bourgoin-Jailleu de la part de Mathieu Louis-Jean, le directeur sportif lyonnais, et Pierre Sage, l’entraîneur. Ce dernier a toutefois affirmé jeudi face aux médias vouloir assumer “collectivement” cette élimination et ne pas se sentir “trahi par ses joueurs et ses cadres”.”Ce sont nous, les joueurs, qui en sommes responsables, pas le staff”, a pour sa part estimé le défenseur central Moussa Niakhaté devant la presse.”On est l’Olympique lyonnais, un club qui représente la France en Europe et on n’a pas le droit de le salir comme ça”, a ajouté la recrue la plus chère de l’histoire du club rhodanien, acquis pour 32 millions d’euros à Nottingham Forest, mais au rendement global irrégulier.- Performances déclinantes -Une remise en cause un peu tardive qui demande désormais à être traduite sur le terrain.Car l’Olympique lyonnais, 6e de Ligue 1, reste sur une ligne de performances déclinante depuis sa défaite, le 15 décembre, au Parc des Princes face au Paris Saint-Germain (3-1) après un beau succès en Ligue Europa contre Francfort (3-2), trois jours auparavant.Le 32e de finale de Coupe de France, le 21 décembre, à Feignies-Aulnoye (N2, 4e div.) avait été assez difficile (2-1) et la victoire (1-0) sur le dernier de Ligue 1, Montpellier, le 4 janvier, a tenu du miracle qui ne s’est pas reproduit à Brest, où Lyon a perdu (2-1).”Nous sommes dans une situation dont il va falloir se relever. Nous sommes tombés très bas et nous avons une vraie opportunité avec une échéance qui arrive très vite”, souligne Pierre Sage.”Il faut tout de suite relever la tête et remettre toutes les énergies en direction du championnat puis de la Coupe d’Europe. Nous nous sommes mis dans une situation délicate. C’est là qu’on voit les grands hommes. Il faut absolument réagir. Cela a souvent été le cas lorsque nous avons été au pied du mur”, dit-il. Jeudi, Lyon enchaînera avec un déplacement à Istanbul pour affronter Fenerbahçe en Ligue Europa.”De toute façon, nous ne ferons pas machine arrière. Ce qui est important, c’est la suite et de redresser immédiatement la situation de l’équipe”, insiste encore Pierre Sage, qui pourrait être fragilisé en cas de nouveau faux-pas dans un club en difficulté sportive et financière.La commission d’appel de la Fédération française de football a maintenu la semaine dernière l’interdiction faite à Lyon de recruter ainsi que l’encadrement de sa masse salariale après une nouvelle audition des dirigeants du club.Les mouvements du mercato, qui restent à venir, seront donc scrutés de près. Ils pourraient avoir une incidence sur l’état d’esprit des joueurs et l’ambiance au sein de l’effectif.Dans ce contexte, la qualification pour la prochaine Ligue des champions est également très importante sinon vitale.  

Open d’Australie: vainqueur de l’Américain Fritz, Monfils prolonge son rêve océanien

Qui arrêtera Gaël Monfils ? Le Français, 41e mondial et sacré à Auckland début janvier, a signé samedi contre l’Américain Taylor Fritz (4e) sa première victoire en Grand Chelem contre un membre du top 5 depuis 2008.Devenu en Nouvelle-Zélande le vainqueur de tournoi le plus âgé sur le circuit principal depuis 1977, le Parisien de …

Open d’Australie: vainqueur de l’Américain Fritz, Monfils prolonge son rêve océanien Read More »

Ligue 1: le PSG monte en pression à Lens avant Manchester City

Branle-bas de combat: le PSG entame à Lens, samedi (17H00) pour la 18e journée de Ligue 1, une période de 10 jours cruciale pour sa saison, ponctuée par deux matches de Ligue des champions contre Manchester City et Stuttgart.L’attaquant Ousmane Dembélé l’a dit début janvier, après la victoire en Trophée des champions contre Monaco à Doha (1-0): “On a tous la tête à Manchester City.”En effet, lors du match de mercredi au Parc des Princes, puis une semaine plus tard à Stuttgart, les hommes de l’entraîneur Luis Enrique devront absolument sortir de leur 25e place sur 36, éliminatoire dans la compétition reine.Mais en attendant, Lens et son antre fiévreuse Bollaert-Delelis se dressent sur la route des Parisiens. Les deux équipes se sont déjà rencontrées deux fois depuis novembre, deux succès dans la douleur pour le PSG: 1-0 à 11 contre 10 au Parc des Princes le 2 novembre, puis qualification aux tirs aux buts en Coupe de France le 22 décembre.”Chaque match a été très différent, le premier Lens pressait beaucoup, en Coupe ils étaient plus dans l’attente avec une bonne défense, demain ce sera encore différent, dans un stade particulier, une ambiance très belle, ce sera très motivant pour nous”, a commenté Luis Enrique.Samedi, le troisième acte ne représente pas un enjeu comptable capital pour Paris, souverain en Ligue 1 (sept points d’avance sur Marseille), mais un test intéressant contre une équipe au jeu intense, bien organisée, septième au classement.Pour les Parisiens, il va falloir faire abstraction des gros dossiers mercato du moment, avec l’officialisation attendue de l’arrivée de Khvicha Kvaratskhelia en provenance de Naples. Un attaquant à même d’améliorer l’efficacité offensive du PSG, mais qui ne pourra justement pas jouer les matches contre City et Stuttgart, en vertu des règles de l’UEFA. Côté départs, Randal Kolo Muani, lui, est déjà à Turin où il va être prêté jusqu’à la fin de la saison, selon plusieurs médias.- “Nous ne fuyons pas” -Le niveau de maturité du projet de jeu de Luis Enrique, à ce stade important de la saison, pose question. Le PSG a peiné à battre Monaco à Doha, puis Saint-Etienne le weekend dernier (2-1) et le modeste Espaly (National 3) en Coupe de France mercredi (4-2).Luis Enrique s’efforce de donner le change: “Nous sommes dans une bonne dynamique, ça fait plusieurs semaines que vous me parlez du match de Ligue des champions, mais le résultat à Lens ne fera pas de différence, bien sûr nous préfèrerons arriver avec une victoire”.”Nous ne fuyons pas la situation, nous sommes plongés dedans et c’est dû à nos performances, mais nous sommes préparés et optimistes pour les échéances à venir”, a-t-il ajouté en référence à une potentielle élimination au premier tour de Ligue des champions, inédite sous pavillon qatari.Plus encore, s’agissant du niveau, “nous sommes dans l’un des meilleurs moments de la saison, en fonction de ce que je vois aux entraînements”, a assuré Luis Enrique.Bémol d’importance: Dembélé, touché par un virus qui l’a déjà privé de la rencontre de mercredi, va aussi rater le match à Lens. Nul doute que Luis Enrique va croiser les doigts pour récupérer son joueur le plus efficace cette saison (11 buts, sept passes décives toutes compétitions confondues) pour l’opposition contre Manchester City.

Ligue 1: le PSG monte en pression à Lens avant Manchester City

Branle-bas de combat: le PSG entame à Lens, samedi (17H00) pour la 18e journée de Ligue 1, une période de 10 jours cruciale pour sa saison, ponctuée par deux matches de Ligue des champions contre Manchester City et Stuttgart.L’attaquant Ousmane Dembélé l’a dit début janvier, après la victoire en Trophée des champions contre Monaco à …

Ligue 1: le PSG monte en pression à Lens avant Manchester City Read More »

L1: Rennes en alerte rouge face à Brest

Eliminé en Coupe de France par Troyes (L2) en milieu de semaine et avec un petit point d’avance sur la zone rouge en L1, Rennes n’a plus de marge de manoeuvre avant de recevoir Brest samedi lors de la 18e journée.C’est maintenant une quasi-certitude: Rennes file tout droit vers une deuxième saison consécutive sans Coupe d’Europe, après avoir y avoir pris part pendant les six exercices précédents. Le spécialiste des statistiques sportives Opta ne donne plus que 0,4% de chances aux Bretons de finir dans le top 6, contre 43% au début de la saison.Et, dans l’Aube, mercredi, la voie la plus prometteuse s’est refermée avec une élimination dès les 16e de finale de la Coupe non seulement sans gloire, mais surtout après une nouvelle prestation très mièvre aussi bien offensivement que défensivement.”Ce qu’on a fait aujourd’hui (mercredi) est une honte pour une équipe de notre calibre”, avait lancé après le match Diogo Meschine, l’adjoint de Sampaoli, suspendu à Troyes.Le directeur sportif Frédéric Massara avait renchéri en zone mixte, admettant que le club devait désormais “se concentrer sur la manière de se sauver”.- Fini “le Club Med!” -En l’absence de réel “effet Sampaoli”, le président exécutif Arnaud Pouille est même monté au créneau dans Ouest-France vendredi pour tirer la sonnette d’alarme.”Le plus gros danger, ce sont les joueurs moyens qui se croient forts, a-t-il cinglé. Si les joueurs n’ont pas compris qu’il y a un état d’urgence, il faut qu’ils comprennent vite (…). Il faut vite rebrancher les fils et arrêter de croire que c’est le Club Med!”.Il ne faudra donc pas tout attendre des trois semaines et demie de mercato restant, même si Rennes espère une arrivée par ligne.”Bien sûr que l’on va renforcer le groupe (…), mais il faut que ceux qui sont là travaillent un peu plus, car on ne va pas changer toute l’équipe!”, a-t-il lâché.Plus volontariste, l’entraîneur Jorge Sampaoli espère que le match de samedi sera un tournant. “A partir de demain commence un nouveau cycle, la véritable reconstruction de Rennes”, a-t-il promis vendredi.Contre Brest, il faudra que les joueurs “surmontent leur fatigue, dépassent leur angoisse et ils auront l’obligation de faire un grand match (…) qui fera comprendre aux gens que tout est encore possible”, a-t-il martelé.La visite des Finistériens met presque encore plus en lumière la gravité de la situation à Rennes.- Rennes, “une équipe blessée” -Si Brest n’est “que” 11e, il est plus ou moins à sa place en Ligue 1, cartonne en Ligue des Champions, et la direction du club, du président Denis Le Saint à l’entraîneur Eric Roy en passant par le directeur sportif Grégory Lorenzi, semble totalement alignée.Qualifiés en Coupe après avoir battu Nantes (2-1), les “Ty-Zef”, peu à l’aise loin de leur stade Francis Le Blé, arrivent pourtant presque en faisant profil bas.Déjà amoindris par les absences de Julien Le Cardinal, Soumaïla Coulibaly, Massadio Haïdara, Jordan Amavi en défense ou Jonas Martin au milieu, ils pourraient voir la liste s’allonger au Roazhon Park, a laissé entendre l’entraîneur Eric Roy.Habitué à vivre au jour le jour, Brest va devoir composer avec la C1 qui va reprendre ses droits lors des deux prochaines semaines avec un déplacement mercredi en Allemagne pour affronter le Shakhtar Donetsk, puis la réception du Real Madrid une semaine plus tard.Ils ont aussi en tête qu’ils ont perdu cinq des six matches de championnat qui ont précédé ces rendez-vous européens, même si le seul match qui a échappé à cette règle a été un nul (1-1) contre… Rennes, justement.”Je trouve que ce n’est pas un bon signal pour nous de jouer contre une équipe qui a été blessée, qui quelque part sera très revancharde”, a jugé Eric Roy vendredi.