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NBA: le Thunder foudroie Minnesota et fonce en finale en pleine confiance

Le Thunder d’Oklahoma City s’est qualifié pour la finale NBA grâce à une démonstration de force face aux Minnesota Timberwolves 124 à 94, mercredi à domicile.Un dernier match à sens unique a permis au Thunder du MVP Shai Gilgeous-Alexander (34 points, 7 rebonds, 8 passes) de conclure la finale de conférence Ouest 4-1 et de …

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40 ans après, des stades ultra-sécurisés pour éviter un nouveau Heysel

Le drame du Heysel, qui avait fait 39 morts et environ 500 blessés à Bruxelles le 29 mai 1985, a bouleversé le football européen en conduisant l’UEFA à durcir les normes de sécurité dans les stades qui sont devenus ultra-sécurisés.”Cette tragédie a à coup sûr été l’élément fondateur de toutes les mesures de sécurité prises …

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40 ans après, des stades ultra-sécurisés pour éviter un nouveau Heysel

Le drame du Heysel, qui avait fait 39 morts et environ 500 blessés à Bruxelles le 29 mai 1985, a bouleversé le football européen en conduisant l’UEFA à durcir les normes de sécurité dans les stades qui sont devenus ultra-sécurisés.”Cette tragédie a à coup sûr été l’élément fondateur de toutes les mesures de sécurité prises aujourd’hui dans tous les stades d’Europe”, a indiqué mercredi à l’AFP le commissaire Roland Vanreusel, adjoint du responsable police lors de la finale de Coupe des clubs champions entre la Juventus Turin et Liverpool.La tragédie d’Hillsborough, le 15 avril 1989, a fini de convaincre l’instance européenne de revoir ses normes en terme de sécurité. Cet autre drame avait fait 97 morts au stade de Sheffield, en Angleterre, lors de la demi-finale de la Coupe entre Liverpool et Nottingham Forest. Des victimes là aussi mortes piétinées en raison d’un mauvaise gestion de la foule.Aujourd’hui, les stades d’Europe sont des enceintes ultra-sécurisées.Le progrès le plus significatif a été la suppression des places debout mise en place dès 1990. Les sièges, même s’ils ne sont pas utilisés, empêchent les mouvements de foule.Une autre évolution concernent la compartimentage des différents blocs des tribunes. Désormais, il est impossible de passer d’un bloc à un autre.En 1985, au Heysel, les supporteurs anglais et italiens n’étaient séparés que “par des barrières aussi fragiles que des grillages de cages à poules”, rappelle Roland Vanreusel.Autre évolution: la responsabilisation des clubs à qui il incombe d’assurer la sécurité du public.Lors du drame de 1985, la sécurité était l’affaire de l’UEFA, de la police de Bruxelles et de la gendarmerie belge. – Les clubs responsables -Ce partage de commandement des services d’ordre avait été voulu par la gendarmerie pour une histoire de prestige, alors que ce corps n’avait pas l’expérience d’un match de foot.Aujourd’hui, un commandement unique responsabilise les clubs ou les fédérations quand il s’agit d’une équipe nationale.En France, le club est le premier acteur de la sécurité à l’intérieur du stade, celle à l’extérieur incombant aux autorités.Il doit désigner un responsable sécurité, mettre en place un dispositif clair, avec du personnel de sécurité (agents privés, stewards) chargé de la régulation des flux, des fouilles, de la détection d’objets interdits et de la gestion des incidents courants. La police n’intervient dans le stade qu’à la demande de l’organisateur.L’instauration d’un système de double barrière, aux abords puis à l’entrée du stade, permettant de mieux gérer les flux, est aussi un progrès initié après le drame du Heysel.Il faut ajouter le système de billetterie censé empêcher un supporteur d’une équipe de se retrouver au milieu des fans de la formation adverse.”Toutes ces mesures, si elles avaient été prises à l’époque, auraient permis d’éviter ces dizaines de morts. Cela dit, je ne comprends toujours pas pourquoi l’UEFA avait décidé de faire jouer ce match dans un stade aussi vétuste que ce Heysel”, regrette Roland Vanreusel. Remis à neuf, aux normes de l’UEFA, le stade du Heysel avait été en grande partie détruit et reconstruit pour accueillir l’Euro-2000 de football. Si elle est en ordre du point de vue de la sécurité, l’enceinte, baptisée stade Roi Baudouin et située à deux pas de l’Atomium, est devenue désuète en matière de confort par rapport aux arènes les plus modernes.Mais faute d’accord politique, l’ambition de la Belgique de se doter d’un stade national répondant aux normes actuelles reste pour l’heure lettre morte.

40 ans après le Heysel, le commissaire Vanreusel “entend encore les cris” des victimes

Le 29 mai 1985, le drame du Heysel faisait 39 morts lors de la finale de la Coupe des clubs champions entre la Juventus Turin et Liverpool: 40 ans plus tard, le Belge Roland Vanreusel reste traumatisé par les “cadavres et les cris de ceux qui étaient en train de mourir”.”Je suis marqué à jamais. …

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40 ans après le Heysel, le commissaire Vanreusel “entend encore les cris” des victimes

Le 29 mai 1985, le drame du Heysel faisait 39 morts lors de la finale de la Coupe des clubs champions entre la Juventus Turin et Liverpool: 40 ans plus tard, le Belge Roland Vanreusel reste traumatisé par les “cadavres et les cris de ceux qui étaient en train de mourir”.”Je suis marqué à jamais. Ce que je retiens surtout, ce sont les cris de douleur de ces gens qui mouraient étouffés et ceux, de joie, des supporteurs qui fêtaient la victoire de la Juve, ignorant le drame qui venait de se jouer”, raconte l’ancien commissaire de police dans un entretien à l’AFP.Le Bruxellois, 38 ans à l’époque des faits, adjoint du commissaire en chef et chargé de la gestion des grands événements, témoigne de son “sentiment d’impuissance” le soir de la catastrophe.”Je m’étais rendu à Liverpool quelques semaines avant le match. La police anglaise m’avait alors dit que les supporters des Reds étaient parmi les plus sages d’Angleterre. A Anfield, il n’y avait d’ailleurs pas de grillages entre les tribunes et le terrain”, se souvient-il.”Malheureusement, plusieurs milliers d’Anglais sont arrivés ivres à Bruxelles. Ils ont pris place dans un stade vétuste, avec des tribunes en terre battue et des morceaux de brique qui se détachaient, en n’étant séparés des tifosis que par de simples grillages”.Et quand, à 19h20, près d’une heure avant le début du match, les fans anglais présents dans les tribunes X et Y prennent d’assaut la tribune Z où se trouvent des centaines d’Italiens, la situation devient incontrôlable. Des centaines de fans s’amassent les uns sur les autres, compressés, étouffés. En plus des 39 morts, il y aura 500 blessés.- “J’ai cherché mon fils” -“Le stade avait été divisé en deux. Une partie était sécurisée par mes équipes de la police de Bruxelles, l’autre par la gendarmerie nationale. Les gendarmes n’avaient aucune expérience des matches de foot. C’est la première fois qu’ils mettaient les pieds dans ce stade d’un autre âge qui n’aurait jamais dû accueillir 60.000 spectateurs”, raconte l’ex-policier.”Le commandant de gendarmerie, le capitaine Mahieu, avait remplacé au pied levé l’officier chargé du commandement tombé malade deux jours avant la rencontre, explique-t-il. Il n’avait placé que dix malheureux hommes entre les supporteurs des deux camps, alors qu’il aurait fallu au moins un peloton de 30 hommes, comme je l’avais fait dans le secteur sous ma responsabilité. Ces pauvres gendarmes ont été balayés par la foule”.”C’était un cauchemar!”, lance Roland Vanreusel. “Alors qu’un drame se déroulait, que les blessés, les morts s’accumulaient, des supporters chantaient et criaient de joie de l’autre côté du stade”.”Au milieu de ce chaos, j’ai cherché mon fils de 15 ans qui devait se trouver dans cette funeste tribune Z. Je suis allé à sa recherche, de cadavre en cadavre”, explique-t-il. “Il faut se remettre dans le contexte de l’époque, il n’y avait ni téléphone portable, ni internet. Je n’ai été rassuré qu’une heure plus tard. Voyant les corps allongés à l’entrée du stade, mon fils avait fait demi-tour”.Il justifie sa décision de conseiller à son chef de faire jouer le match: “il le fallait, comment aurait-on pu retenir 60.000 personnes hyper-excitées? Cela aurait été un carnage. Avec combien de morts en plus?”.L’ancien commissaire dit n’avoir “rien vu du match, sauf le pénalty tiré par Michel Platini qui a donné la victoire à la Juve”.”Le Français a sauté de joie alors qu’il savait qu’il y avait des morts. Cela m’a dégoûté du foot à vie”, conclut-il.

Foot: Reims-Metz, dernier appel pour la Ligue 1

Une semaine après le barrage aller (1-1), Reims et Metz ont rendez-vous jeudi (20h30) au Stade Auguste-Delaune pour le match de la peur, qui offrira au vainqueur une place en Ligue 1.Aucune équipe n’a su prendre l’avantage au terme d’une première manche tendue et fermée au Stade Saint-Symphorien, qui a donné un aperçu de l’enjeu immense que revêt cette double confrontation pour l’économie des deux clubs.Entre-temps, Reims a été battu largement par Paris (3-0) en finale de la Coupe de France, dans un match relégué au second plan par la perspective, pour le club de la Marne, de se retrouver en Ligue 2 au terme d’une saison chaotique.”La coupe était une parenthèse, commente l’entraîneur Samba Diawara. Une belle parenthèse, malgré la fin, qui n’était pas notre avantage.”En dépit de la défaite, cette rencontre aura permis aux joueurs, au moins le temps d’un match, de se réconcilier avec leur public, quelques jours après le boycott de Metz-Reims par les Ultras.”Ce qu’ils nous ont apporté au Stade de France, on ne se l’est jamais imaginé, affirme Diawara. Voir le virage tout en rouge, voir le soutien d’autant de personnes… S’imaginer qu’ils puissent être aussi nombreux lors du match de demain, ça nous donne de la force.”Son homologue messin Stéphane Le Mignan se méfie de ce soutien: “On a travaillé pour être encore plus fort qu’au match aller parce que l’adversaire sera certainement plus fort, par rapport au fait qu’il sera chez lui.””Le contexte est différent, le match est un peu différent, l’adversaire, qui était un peu attentiste sur le match aller, peut-être content du match nul, va faire plus sur le retour, anticipe-t-il. Il ne faut pas qu’on soit dans le calcul, il faut tenter des choses, c’est comme cela qu’on a été toute la saison.”- “Faire abstraction de la peur” -À Metz, Reims a été bousculé lors de la première période, comme trop souvent cette saison, ce dont a bien conscience l’arrière-gauche rémois Sergio Akieme: “Il faudra faire une bonne entame de match, rester bien solide, avoir le contrôle du jeu et gérer bien les transitions.”Le Stade de Reims devrait pouvoir compter sur son ailier Junya Ito, absent au match aller, pour apporter plus de danger et épauler son compatriote Keito Nakamura.En face, les Grenats souhaitent retrouver l’élite un an après l’avoir quittée au terme d’un barrage, déjà. Stéphane Le Mignan se méfie de cette comparaison: “Ce n’était pas le même scénario l’an dernier, beaucoup d’éléments étaient un peu différents mais toutes les expériences sont enrichissantes et j’espère que les joueurs qui ont vécu celui-là appréhendent le match différemment.” Mais ce n’est pas ce barrage perdu contre Saint-Étienne la saison dernière qui fera la différence, selon le latéral droit Kévin Van den Kerkhof: “On a pas mal de jeunes joueurs aussi. Sur un match, je ne sais pas s’il faut de l’expérience, je dirais qu’il faut de la personnalité. Essayer de faire abstraction de cette peur, cette appréhension de ne pas réussir.”