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Cyclisme: l’ombre du conflit en RDC plane sur les Mondiaux au Rwanda
Les premiers Championnats du monde de cyclisme sur le continent africain auront-ils lieu comme prévu en septembre au Rwanda? UCI et gouvernement rwandais assurent que oui mais certains acteurs s’interrogent sur les répercussions de l’escalade du conflit en République démocratique du Congo (RDC).Le 31 janvier, l’Union cycliste internationale (UCI) indiquait qu’aucun déplacement des Mondiaux “vers …
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Procès du baiser forcé: l’avocate de Luis Rubiales demande la relaxe
L’avocate de Luis Rubiales a demandé jeudi la relaxe de l’ex-patron du football espagnol lors de son procès pour agression sexuelle et coercition à l’encontre de Jenni Hermoso après le baiser sur la bouche qu’il avait infligé à la joueuse en 2023.Dans ses conclusions, Me Olga Tabau Martínez a affirmé qu’il y avait bien eu “consentement” de la joueuse internationale et que la conduite de son client, tout en étant “inappropriée”, ne pouvait être considérée comme “criminelle”.”Nous sommes devant une manifestation de joie incontrôlable”, a-t-elle dit en référence au triomphe de la “Roja” lors de la finale du Mondial 2023 à Sydney.”Sommes-nous face à une conduite inappropriée ? Oui. Criminelle ? Non”, a insisté l’avocate, qui a rappelé que M. Rubiales avait présenté ses excuses pour s’être commporté comme “un joueur quelconque” et non comme le président de la Fédération espagnole de football (RFEF).La veille, lors de ses réquisitions, la procureure Marta Durántez Gil avait confirmé qu’elle requérait deux ans et demi de prison contre Luis Rubiales: un an pour agression sexuelle et un an et demi pour coercition, en l’occurrence les pressions sur Jenni Hermoso pour qu’elle contribue à étouffer le scandale.D’après la magistrate, il n’y a “aucun doute” sur le fait qu’il s’était agi d’un baiser forcé infligé par Luis Rubiales à Jenni Hermoso lors de la remise des médailles après la victoire de l’Espagne contre l’Angleterre le 20 août 2023.L’avocate de M. Rubiales a, au contraire, estimé jeudi qu’il existait “des preuves” qu’il y avait eu un consentement de la part de Jenni Hermoso, et a écarté la thèse d’un “comportement constitutif de l’agression sexuelle”, se basant notamment sur une vidéo réalisée par la joueuse dans les vestiaires juste après le baiser. “On y voit de la bonne humeur, de la joie, une certaine euphorie” de la part de la joueuse, a fait valoir l’avocate, ajoutant que Jenni Hermoso y “boit du champagne”. “Un comportement très peu cohérent avec cette souffrance dans laquelle tombent immédiatement” les victimes d’agressions sexuelles, a défendu Me Tabau Martínez.L’autre élément mis en avant pas la défense pour réfuter l’idée de contrainte est l’évaluation d’un expert en lecture labiale qui a assuré cette semaine que M. Rubiales avait bien demandé à la joueuse s’il pouvait lui faire “un petit baiser” juste avant d’effectuer le geste. Cet expert avait toutefois précisé ne pas pouvoir confirmer si la joueuse avait répondu. – “Soumission” -S’exprimant avant Me Tabau, le défenseur de Jenni Hermoso s’était appuyé sur le règlement de la Fédération pour condamner le comportement de M. Rubiales.Celui-ci “n’aurait jamais dû embrasser” la joueuse compte tenu de “sa supériorité hiérarchique: “nous ne sommes pas face à un consentement, nous sommes face à une soumission”, a déclaré Ángel Chavarría.Le baiser est effectué avec “force, bloquant la tête de Mme Hermoso pour qu’elle ne puisse faire aucun acte d’évitement”, a-t-il dénoncé.Une peine d’un an et demi de prison a été requise à l’encontre des trois co-accusés de M. Rubiales pour les pressions exercées sur Hermoso afin qu’elle minimise l’affaire.Lors de sa déposition, Luis Rubiales avait affirmé mardi qu’il avait demandé l’accord de l’attaquante avant de l’embrasser, allant à l’encontre des propos tenus par Jenni Hermomo le premier jour du procès, le 3 février.”Je ne fais un baiser sur les lèvres que lorsque je décide de le faire”, avait-elle déclaré, assurant s’être sentie “peu respectée” en tant que femme.La joueuse, soutenue devant le tribunal comme au moment des faits par plusieurs coéquipières, avait aussi décrit les “innombrables” pressions subies ensuite pour minimiser l’importance de ce geste.Le procès se poursuit vendredi avec les autres plaidoiries de la défense et, s’ils le souhaitent, les dernières prises de parole de M. Rubiales et de ses trois co-accusés.”Nous verrons si nous pouvons terminer demain (vendredi)”, a commenté le juge, qui n’a donc pas écarté que le procès ne s’achève que la semaine prochaine.Le jugement sera ensuite mis en délibéré et pourrait ne pas être rendu avant plusieurs semaines.
Mondiaux de ski: Federica Brignone enfin reine du géant
Géante “Fede” ! A 34 ans, la skieuse italienne Federica Brignone a été sacrée jeudi à Saalbach championne du monde du géant, réalisant son “rêve depuis toujours” quatorze ans après sa première médaille mondiale dans la discipline.Regard déterminé avant de prendre le départ, avec l’habituelle immense tête de tigre imprimée sur son casque, Brignone s’est …
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Mondiaux de ski: Federica Brignone enfin reine du géant
Géante “Fede” ! A 34 ans, la skieuse italienne Federica Brignone a été sacrée jeudi à Saalbach championne du monde du géant, sa discipline de prédilection, quatorze ans après sa première médaille mondiale dans la discipline.Regard déterminé avant de prendre le départ, avec l’habituelle immense tête de tigre imprimée sur son casque, Brignone s’est engagée …
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Le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi à nouveau mis en examen en France, dans l’affaire Lagardère
Nasser Al-Khelaïfi à nouveau mis en cause en France : le président qatari du Paris Saint-Germain a été mis en examen le 5 février dans l’enquête portant sur une possible tentative frauduleuse d’Arnaud Lagardère en 2018 de faire changer en sa faveur un vote-clé du fonds qatari actionnaire de son groupe.Sollicitée, une source judiciaire a confirmé jeudi à l’AFP cette information obtenue de source proche du dossier.M. Al-Khelaïfi, 51 ans, est mis en examen pour complicité d’achat de vote et d’atteinte à la liberté du vote ainsi que pour complicité d’abus de pouvoirs, selon la source judiciaire. Il n’a pas de contrôle judiciaire.”Cette affaire n’a absolument et manifestement rien à voir avec Nasser Al-Khelaïfi, mais comme d’habitude, il va y être associé par un processus complètement dévoyé, comme un nom retentissant responsable pour tout et rien, jusqu’à ce que cette affaire s’effondre en silence d’ici quelques années”, a commenté une source proche de “NAK”.Dans un premier volet de l’enquête, M. Lagardère est soupçonné d’avoir utilisé frauduleusement pendant plusieurs années, à hauteur de 125 millions d’euros, des fonds de ses sociétés pour financer ses dépenses personnelles.Le second volet porte sur l’année 2018, au moment où le groupe était en pleine lutte d’influence entre Vincent Bolloré, allié d’Amber Capital, et Bernard Arnault, PDG de LVMH, qui soutenait Arnaud Lagardère.Le 24 avril 2018, Qatar Holding LLC, filiale du fonds souverain Qatar Investment Authority (QIA) et principal actionnaire, s’était positionné en faveur des résolutions d’Amber Capital.Ce vote a surpris M. Lagardère car il n’était pas, selon lui, le reflet de la volonté du QIA, a-t-il affirmé aux juges, d’après son interrogatoire du 29 avril 2024 consulté par l’AFP.Lui et son équipe rapprochée, à l’instar de Pierre Leroy, pilier du groupe, ou Ramzi Khiroun, influent conseiller, tous deux mis en examen dans ce dossier, ont appelé leurs contacts, dont l’administrateur du QIA Nasser Al-Khelaïfi.Ce dernier a “transmis à l’émir lui-même” la requête, a indiqué aux juges Arnaud Lagardère. – “Surpris” -Le 5 février, devant les magistrats, Nasser Al-Khelaïfi s’est dit “surpris” de sa convocation, selon ses déclarations rapportées par une source proche du dossier.”Je n’ai eu aucune influence dans ce dossier, je me trouve au milieu d’une affaire (…) sur la seule base d’un simple coup de fil concernant un problème avec le Qatar que j’ai fait suivre et mon rôle s’est limité à cela”, a encore rapporté la source.D’après d’autres échanges dont l’AFP a eu connaissance, M. Leroy a aussi proposé en 2018 à M. Lagardère pour résoudre ce problème d’appeler “un ami” influent qui pourrait “dès que possible joindre le président de QIA et le ministère des Finances” : Nicolas Sarkozy .Mais “tout ceci ne s’est pas fait parce que j’avais la réponse de Nasser Al-Khelaïfi”, a ajouté M. Lagardère en avril 2024.Cinq jours après le premier vote, QIA rejoint finalement les positions de M. Lagardère.En septembre 2018, un diplomate britanno-marocain proche de Doha, Jamal Benomar, est nommé comme “membre indépendant” au conseil de surveillance de Lagardère SCA, soit un “interlocuteur” de qualité selon M. Lagardère.Mais les juges y voient une “représentation officieuse” des intérêts du Qatar et soupçonnent une contrepartie.Une porte-parole de QIA a indiqué à l’AFP que le fonds “rejette catégoriquement toute allégation de conduite inappropriée par QIA ou Nasser Al-Khelaïfi”, ajoutant que ce dernier “n’était pas en position d’influencer ou de prendre la moindre action au nom de QIA, s’agissant du groupe Lagardère”. Ancien empire médiatique et aéronautique, le groupe Lagardère a finalement été racheté après une âpre bataille fin novembre 2023 par Vivendi, contrôlé par la famille du milliardaire conservateur Vincent Bolloré.En France, M. Al-Khelaïfi avait déjà été mis en examen pour corruption dans le dossier des candidatures du Qatar aux Mondiaux d’athlétisme 2017 et 2019, mais cette mise en cause a été définitivement annulée début 2023 en cassation.L’emblématique patron du PSG est visé dans d’autres dossiers. Des juges d’instruction parisiens se penchent ainsi sur les accusations d’enlèvement et de séquestration au Qatar formulées par le lobbyiste franco-algérien Tayeb Benabderrahmane. Visé, le patron du PSG les réfute et a porté plainte notamment pour chantage.D’ex-employés de “NAK” ont par ailleurs déposé plainte contre lui, entre autres pour travail dissimulé.