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C1: l’ogre Manchester City au bord du précipice

Une victoire ou l’élimination: Manchester City, monstre du football européen, joue son avenir en Ligue des champions sur un seul match, mercredi (21h00) contre Bruges, un quitte ou double qui met une grosse pression sur Pep Guardiola, en territoires inconnus.”Je sais que beaucoup de personnes s’inquiètent de savoir ce qui se passerait en cas d’élimination, j’apprécie votre sollicitude, mais je pense qu’on va le faire”, a répondu l’entraîneur multi-titré, oscillant entre sourires et sarcasme, mardi face aux journalistes.Avec le FC Barcelone (2008-2012), le Bayern Munich (2012-2016) et Manchester City (depuis 2016), Guardiola a toujours au moins mis les pieds dans la phase à élimination directe de la prestigieuse coupe d’Europe, qu’il a remportée à trois reprises.A l’exception de la première saison (huitièmes de finale en 2017), ses “Citizens” ont atteint les quarts de finale avec une régularité d’horloger. L’apogée est survenu en 2023 avec le titre gagné contre l’Inter Milan, deux ans après une finale perdue face à Chelsea.Mais la belle mécanique s’est complètement déréglée cette saison avec un engrenage infernal de blessures, notamment en défense et au milieu où Rodri, le Ballon d’or 2024, manque cruellement.- “Tôt ou tard” -Les quadruples champions d’Angleterre en titre ont complètement perdu pied entre fin octobre et fin décembre, en Premier League comme en Ligue des champions.Dans cet intervalle, ils ont coulé à Lisbonne chez le Sporting (4-1), but la tasse contre Feyenoord (3-3) en dilapidant un avantage de trois buts, et poursuivi leur naufrage à Turin contre la Juventus (2-0).Le rebond opéré sur la scène domestique en début d’année ne s’est pas prolongé sur la pelouse du Paris Saint-Germain (4-2) où, la semaine dernière, les coéquipiers d’Erling Haaland se sont encore effondrés en seconde période.Avec huit points, Manchester City est 25e de la phase de ligue (sur 36 équipes), et donc potentiellement éliminé, avant l’ultime rencontre. Une victoire lui offrirait en revanche une place dans le Top-24 et un billet pour les barrages d’accession aux huitièmes de finale.”Tôt ou tard, vous devez jouer ce type de match: une victoire et vous êtes qualifiés, une défaite et vous êtes éliminés”, a préféré tempérer Guardiola, mardi. “J’ai connu beaucoup de matches comme ça dans ma carrière”, a-t-il insisté.- Barragistes puis favoris? -En face, Cercle Bruges (20e) débarque à l’Etihad stadium avec l’élan de vingt matches sans défaite, dont quatre en Ligue des champions contre Aston Villa (1-0), le Celtic (1-1), le Sporting (2-1) et la Juventus (0-0) pour finir.S’ils sont capables d’une telle série, “c’est parce qu’ils sont bons, il n’y a pas de mystère”, a souri Guardiola en conférence de presse. “Ils sont réguliers, solides, agressifs et ils concèdent peu d’occasions”, a-t-il listé, et s’ils ont des points faibles, “je vais le dire à mes joueurs, pas à vous!”S’il franchit le cap, mercredi, Manchester City aura un barrage aller-retour à disputer en février. Puis viendront éventuellement les huitièmes de finale.Malgré tous ses déboires actuels, le géant du nord de l’Angleterre réintègrerait peut-être alors le cortège des favoris pour le titre final, aux côtés de Liverpool, du Real Madrid, du Barça ou du Bayern, entre autres.Car d’ici-là, il aura normalement récupéré tous ses derniers blessés (à l’exception de Rodri), dont les défenseurs Ruben Dias et Nathan Aké. Et il sera renforcé par ses recrues de l’hiver, en premier lieu l’attaquant Omar Marmoush, actuellement inéligible avec City en Ligue des champions.Avec une défense reconstituée, un Kevin De Bruyne au sommet et un Erling Haaland en grande forme, il n’est pas interdit de rêver. Mais d’abord, il y a Bruges…

C1: l’ogre Manchester City au bord du précipice

Une victoire ou l’élimination: Manchester City, monstre du football européen, joue son avenir en Ligue des champions sur un seul match, mercredi (21h00) contre Bruges, un quitte ou double qui met une grosse pression sur Pep Guardiola, en territoires inconnus.”Je sais que beaucoup de personnes s’inquiètent de savoir ce qui se passerait en cas d’élimination, …

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Ski: fracture du plateau tibial confirmée pour Pinturault, saison terminée

Le skieur français Alexis Pinturault, victime d’une grosse chute lors du super-G de Kitzbühel vendredi, souffre bien d’une fracture du plateau tibial du genou droit et doit se reposer “environ six semaines” avant de commencer la rééducation, a indiqué mardi la Fédération française de ski (FFS).”Le scanner (réalisé en début de semaine) confirme une fracture …

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Six nations: l’Angleterre avec les jumeaux Curry contre l’Irlande

Les Anglais Tom et Ben Curry ont été choisis pour débuter ensemble face à l’Irlande samedi (17h45) à Dublin en ouverture du Tournoi des six nations, une première pour des jumeaux en équipe d’Angleterre.Les deux frères de 26 ans, coéquipiers en club avec Sale, encadreront le N.8 Ben Earl en troisième ligne, selon la composition dévoilée …

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C1: Tout sauf un match de gala pour Brest et le Real

Avec très peu de chances d’atteindre le Top 8, Brest et le Real, qui s’affrontent mercredi pour clore la première phase de la Ligue des champions, auront à coeur de s’assurer au moins le meilleur tirage possible pour les barrages.La C1 “new look” était parfois décriée comme étant trop favorable aux grands clubs européens avec sa poule unique de 36 équipes au départ et ses huit matches au premier tour.Mais, à une journée de la fin, cette crainte a volé en éclat grâce à Brest qui a passé la majeure partie de l’exercice dans le top 8, qui qualifie directement pour les huitièmes de finale, ou à ses abords immédiats.Treizièmes avec 13 points avant la dernière levée, les Bretons devancent nombre de cadors: le Bayern Munich (15e), la Juventus (17e), Benfica (21e), le Paris SG (22e), Manchester City (25e)… et le Real Madrid (16e), tenant du titre.La défaite contre Donetsk (2-0), il y a une semaine a été vécue comme une désillusion alors que le club est assuré d’une place dans les barrages d’accession dont l’aller se disputera les 11/12 février et le retour les 18/19, un comble pour une équipe totalement novice à ce niveau au début de la saison.- Un rendez-vous tant attendu à Brest -Marqué d’une pierre blanche par toute une ville dès le tirage au sort, fin août, personne ne s’imaginait que Brest aborderait ce match contre le Real avec une certaine quiétude, comme le point d’orgue d’un parcours somme toute remarquable.”J’avais un souhait caché, celui de rencontrer le Real Madrid”, avait alors confié le président du club, Denis Le Saint.En le recevant la dernière journée, il y avait sans doute l’espoir que le Real ait depuis longtemps assuré sa qualification et vienne avec un peu moins d’appétit au Stade du Roudourou, dont Brest a su faire son antre.Mais avec des défaites contre Lille, l’AC Milan et Liverpool, le parcours des hommes de Carlo Ancelotti a été plus chahuté que prévu.Intégrer le top 8 est “quasiment impossible”, avait dû récemment concéder l’entraîneur madrilène, les Merengue ayant besoin d’un effondrement général des équipes qui les précèdent, en plus d’une large victoire, pour réaliser cet exploit.Être déjà assuré de disputer les barrages est donc un moindre mal pour les Espagnols dont le coach italien a toujours conservé son flegme légendaire, assurant que son équipe restait dans la course dans toutes les compétitions et sur le bon chemin pour remplir ses objectifs en fin de saison.Pour autant, il ne faut pas s’attendre à un match de gala mercredi soir.- “La “grosse équipe” pour le Real -Chaque but et chaque point vaut très cher dans cette C1 nouvelle formule, où le classement final de la phase de Ligue déterminera le rang des équipes contre lesquelles vous pouvez tomber en barrage et l’avantage du terrain au retour.Hormis Vinicius Junior, suspendu et qui n’est pas dans le groupe, on peut donc s’attendre à voir les stars madrilènes alignées d’entrée sur la pelouse du Roudourou, Kylian Mbappé en tête.Du côté des Ty-Zefs, on ne se laissera griser ni par l’avenir européen assuré ni par l’embellie sur le front domestique, où ils viennent d’enchaîner trois succès de rang pour recoller au peloton des européens potentiels.”C’est vrai que ce match du Real arrive, je ne sais pas si c’est à point nommé comme ils sont très en forme, mais en tout cas dans une période où on est mieux en championnat”, avait admis dimanche Eric Roy, après la victoire au Havre (1-0).N’ayant rien à perdre dans ce match, c’est peut-être même dans le contrôle des émotions que la difficulté se situera pour les Brestois qui ont fait leur spécialité de rendre possible l’impossible depuis un an et demi.”Ce sera un match très facile à préparer, forcément, même si au niveau technico-tactique il y aura des choses à analyser et transmettre aux joueurs. Mais dans l’engagement, la détermination, la volonté, l’enthousiasme, il faudra plus calmer les joueurs que l’inverse”, a prédit Roy.