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C1: Donnarumma et Sommer, deux gardiens en état de grâce

Si le PSG et l’Inter Milan se retrouvent en finale de la Ligue des champions, leurs gardiens de but Gianluigi Donnarumma et Yann Sommer y sont pour beaucoup: ils auront samedi à Munich encore un rôle primordial à jouer.”Cela sera aussi une finale de gardiens”, pronostique pour la Gazzetta dello Sport l’ancien portier emblématique de l’Italie, Gianluigi Buffon, passé par le PSG.”Ce sont les deux meilleurs gardiens d’Europe, Donnarumma est le meilleur dans l’absolu, mais Sommer fait preuve d’une incroyable constance à haut niveau”, résume “Gigi”.. Donnarumma a chassé les doutesComme souvent depuis son arrivée au PSG en 2021, “Gigio” Donnarumma a connu cette saison bien des hauts mais aussi quelques bas, à cause des lacunes dans son jeu au pied et ses sorties aériennes.Il a été relégué sur le banc contre le Bayern Munich en phase de ligue à cause d’un mauvais match face à Arsenal (défaite 2-0). Il a ensuite été rendu responsable de la défaite en 8e de finale aller face à Liverpool (1-0 au Parc des Princes) en ne stoppant pas la seule frappe des Reds.Mais depuis, sans doute comme jamais depuis qu’il est parisien, l’ancien Milanais, du haut de son 1,96 mètre, a enchaîné les prestations de haute volée.Il a livré l’un de ses meilleurs matches avec le PSG au retour à Liverpool, où il a été décisif lors de la séance de tirs aux buts (1-0, 4 t.a.b. à 1). Donnarumma, 26 ans, a ensuite été décisif face à Aston Villa, en quarts de finale, et à Arsenal, en demi-finale. Comme si affronter des clubs anglais lui avait rappelé cet Euro-2021 remporté avec la Nazionale à Wembley, avec à la clef le trophée de meilleur joueur du tournoi.L’Italien rassure désormais pleinement ses coéquipiers et les supporters en répondant présent lors des grands rendez-vous, à rebours des années précédentes.”Il prend et montre sa valeur dans le but, affiche son potentiel. Il faut toujours un grand gardien pour gagner et c’est ce qu’il est”, a appuyé son capitaine Marquinhos à propos de “Gigio”.Pour Achraf Hakimi, “c’est l’un des meilleurs gardiens du monde”. En fin de contrat en 2026, il n’a toujours pas prolongé au PSG, malgré ses envies clairement assumées de rester à Paris. L’entraîneur du PSG, Luis Enrique, est peu disert devant la presse à son sujet.. Sommer, 36 printemps et toujours vertQu’il est loin le temps où les tifosi interistes faisaient la fine bouche et redoutaient le pire à son arrivée pour remplacer Andre Onana, parti à Manchester United.Pour sa deuxième saison en Serie A, Sommer, 36 ans, a certes encaissé plus de buts que l’an dernier (32 contre 19 en 2023-24, 13 “clean-sheets” contre 19).Mais il a joué un rôle plus déterminant avec son leadership lorsque sa défense tanguait et en réalisant des arrêts spectaculaires, notamment contre le Barça lors de cette demi-finale retour au scénario renversant (4-3 a.p.).Alors que l’Inter venait de voir son avance de deux buts disparaître en six minutes, le gardien suisse lui a évité le pire avec un total de sept arrêts, dont deux parades spectaculaires devant Eric Garcia et Lamine Yamal qui vont longtemps hanter les joueurs catalans.Malgré son déficit de taille (1,83 mètre), “sa contribution aux succès de l’Inter lors des deux dernières saisons est énorme”, juge Buffon.Fidèle à son tempérament, Sommer qui va retrouver l’Allianz-Arena où il a évolué six mois en 2023 avec le Bayern Munich, garde les pieds sur terre et ne s’emballe pas.”Ce groupe mérite de jouer cette finale, mais cela serait faux de résumer ce match à un duel entre Donnarumma et moi”, a-t-il prévenu.ali-bap-jr-td/kn/jld

Italie: onze ans après, l’AC Milan et Allegri se retrouvent

L’AC Milan poussé au “Max”, épisode 2: onze ans après leur séparation, Massimiliano Allegri et le club lombard ont remis le couvert vendredi avec, pour l’un comme pour l’autre, une furieuse envie de revanche.Pour la deuxième fois de sa carrière, après un premier mariage entre 2010 et 2014, “Max” Allegri va entraîner le Milan, le club où il a décroché son premier titre de champion d’Italie, en 2011, dès sa première saison avec Zlatan Ibrahimovic, Robinho ou encore Gennaro Gattuso.Après une saison 2024-25 proche du catastrophique, avec une 8e place en Serie A, une défaite en finale de la Coupe d’Italie et une élimination précoce de la Ligue des champions par Feyenoord, les dirigeants lombards espérent qu’Allegri refera le coup de 2011.Ils lui ont fait signer un contrat de deux ans, avec une option pour une troisième année, lui garantissant selon la presse italienne un salaire annuel de cinq millions d’euros.A 57 ans, Allegri qui était également convoité par Naples en cas de départ d’Antonio Conte, tient l’occasion de relancer une carrière injustement stoppée, selon lui, par un de ses spectaculaires coups de sang.La dernière fois qu’il est apparu sur un banc de touche le 15 mai 2024, Allegri a certes conduit la Juventus à la victoire en Coupe d’Italie.- Rigueur tactique -Mais il avait été exclu durant cette finale pour avoir critiqué les arbitres, puis avait insulté l’un de ses dirigeants, avant de s’en prendre dans les couloirs du Stade olympique à un journaliste, ce qui lui valut d’être licencié quelques jours plus tard.Son parcours à la tête des Bianconeri arrivait de toutes façons à son terme.C’est avec le club le plus titré du football italien qu’il a entraîné à deux reprises, de 2014 à 2019, puis de 2021 à 2024 qu’Allegri est devenu l’un des entraîneurs les plus respectés de son pays.Il y a collectionné les titres et coups d’éclat: cinq championnats d’Italie, consécutifs (2015, 2016, 2017, 2018, 2019), cinq éditions de la Coupe d’Italie (2015, 2016, 2017, 2018 et 2024) et deux finales, perdues, de la Ligue des champions (2015, 2017).Comme Allegri est l’incarnation de l’entraîneur italien mettant l’accent sur la rigueur tactique et la discipline collective, ses équipes sont rarement spectaculaires, mais diablement efficaces.L’AC Milan a bien besoin de réalisme après une saison de désillusions et d’erreurs de casting. Nommé dans le plus grand scepticisme pour succéder à Stefano Pioli, le Portugais Paulo Fonseca a été remercié fin décembre alors que son équipe avait déjà perdu le contact avec Naples et l’Inter.Son successeur et compatriote Sergio Conceiçao, licencié jeudi, avait commencé fort en remportant en janvier la Supercoupe d’Italie, premier trophée pour le club lombard depuis le scudetto 2022.- 19 points de moins que Naples -Malgré un mercato hivernal alléchant, avec les arrivées de Kyle Walker, prêté par Manchester City, de Joao Felix, prêté par Chelsea, ou de Santiago Gimenez, cédé par Feyenoord pour 32 millions d’euros, le Milan n’a jamais repris de couleurs.Il a terminé à 19 points du champion, Naples, et ne disputera la saison prochaine aucune compétition européenne pour la première fois depuis 2020.Le club aux 19 titres de champion d’Italie et sept Ligue des champions, a souvent donné l’impression de naviguer à vue avec des divergences entre sa pléthorique direction sportive et son propriétaire-président américain Gerry Cardinale, conseillé par l’ex-terreur des surfaces Zlatan Ibrahimovic.Il lui a ainsi fallu plus de six mois pour trouver un directeur sportif, l’Albanais Igli Tare, ancien de la Lazio, dont l’arrivée a été officialisé en début de semaine.Le duo Allegri-Tare n’a pas de temps à perdre.Certains des cadres du vestiaire, comme Rafael Leao, Theo Hernandez, voire Mike Maignan, auraient des envies d’ailleurs après une saison où ils ont été souvent critiqués.Les ultras milanais sont eux à bout de nerfs: ils ont manifesté plus d’une fois cette saison leur hostilité à leurs dirigeants, en particulier au duo Cardinale-Ibrahimovic à qui ils reprochent un manque d’ambitions.

C1: Ousmane Dembélé, mission Ballon d’Or en finale

Son chemin vers le gain du Ballon d’Or passe forcément par un récital en finale de la Ligue des champions: Ousmane Dembélé, qui s’est métamorphosé en leader d’attaque du PSG en 2025, est attendu au sommet face à l’Inter Milan pour porter son équipe vers un premier sacre européen.”On a envie de marquer l’histoire. C’est le moment pour le Paris Saint-Germain de gagner la Ligue des champions”, a lancé l’attaquant parisien, 28 ans, après avoir reçu le trophée de meilleur joueur de Ligue 1 le 11 mai.Repositionné cet hiver au poste de N.9 par Luis Enrique, l’ex-Barcelonais est devenu le leader de l’attaque que le PSG attendait après le départ de Kylian Mbappé l’été dernier. Impensable il y a encore quelques mois pour celui qui multipliait les frappes non cadrées et des ratés parfois improbables.”Avec cette position un peu plus axiale, je suis plus au coeur du jeu, et je suis plus devant le but aussi, ça m’aide à marquer des buts et à être plus lucide dans la surface. Je suis heureux de cette position”, a-t-il expliqué lors de la remise de son trophée.En plus d’avoir un rôle majeur dans le vestiaire, de donner l’exemple dans le pressing et de haranguer régulièrement ses coéquipiers, il est devenu efficace devant le but, comme il ne l’avait jamais été depuis le début de sa carrière, tout en restant ce dribbleur déroutant.Pour le milieu Vitinha, Dembélé “est un leader par l’exemple”. “La façon dont il est à 100% dans les matches nous donne envie de l’aider et de donner plus sur le terrain”, a confié le Portugais. Il a été primordial lors des rencontres importantes de cette saison comme lors de la demi-finale aller face à Arsenal (1-0) et contre Liverpool en huitième de finale retour (1-0, tab 4-1).- “Il est au sommet” -Sur la saison, il a été décisif 45 fois (buts et passes décisives) en 45 matches avec le PSG.Mais son changement de dimension est survenu au coeur de l’hiver. Il a alors été, durant plusieurs semaines, le meilleur joueur du monde. Ainsi au mois de janvier, en trois jours, il a enchainé un triplé à Stuttgart en Ligue des champions, puis à Brest en Ligue 1. Ce rare enchaînement de buts a illustré son intelligence de placement et sa finesse technique, gonflées par une confiance en lui inédite. Le Parisien, qui gère aussi mieux son corps avec très peu de blessures – hormis une gêne à l’ischio-jambier contre Arsenal –  a ralenti sa cadence en avril et en mai: son but en demi-finale aller contre Arsenal (1-0) est le seul de ces deux derniers mois. Il faut ensuite remonter au 1er avril et son doublé en demi-finale de Coupe de France contre Dunkerque (L2). Pour l’ailier reconverti, la saison, déjà remarquable, peut se terminer en apothéose si son club remporte sa première Ligue des champions et s’illustre lors du Mondial des clubs aux Etats-Unis cet été, car il se positionnerait logiquement comme un des candidats les plus sérieux au Ballon d’Or.”On me chambre beaucoup sur le Ballon d’Or. Mais quand on est un joueur du PSG il y a bien plus important que les distinctions individuelles, le club n’a jamais gagné ce trophée” de C1, a répondu Ousmane Dembélé devant la presse la semaine dernière. “Si Ousmane pouvait finir ce qu’il commence, il serait l’un des meilleurs du monde. Si ce n’est le meilleur et c’est justement ce qu’il fait maintenant. Quand on regarde ce qu’il fait depuis 2025, il est au sommet et en route pour réaliser le triplé”, a commenté Thierry Henry à propos du joueur, aperçu à Roland-Garros pendant son jour de repos.Pour son coéquipier Achraf Hakimi, Dembélé “est un joueur différent qui donne envie d’aller au stade pour le voir car il fait des différences, c’est un génie avec le ballon”.”C’est un joueur qui nous aide beaucoup, on est très content de jouer avec lui, c’est un joueur exceptionnel”, a appuyé Désiré Doué.S’il a d’ores et déjà remporté un pari fait avec des amis sur le nombre de buts qu’il inscrirait cette saison avec en jeu des montres de luxe, Dembélé a affirmé qu’il allait leur proposer “un quitte ou double” pour la finale. “Je suis gourmand”, a-t-il prévenu.

Ligue des champions: Marcus Thuram peut faire prospèrer l’héritage familial

La Ligue des champions est l’un des rares titres qui a échappé à Lilian Thuram, mais son fils aîné Marcus peut lui offrir par procuration: l’international français est l’un des atouts de l’Inter Milan, opposé au Paris SG en finale samedi (21h00).Comme souvent avec “Tikus”, son surnom, tout part d’un éclat de rire.”J’espère que je vais pouvoir lui expliquer” comment se gagne une Ligue des champions, a répondu Thuram, tout sourire, lundi en conférence de presse à un journaliste qui l’interrogeait sur l’importance de cette finale 2025 pour sa famille.Car s’il a collectionné les titres en club (double champion d’Italie avec la Juventus, une Coupe d’Italie et une Coupe de l’UEFA avec Parme) comme en Bleu (champion du monde 1998, champion d’Europe 2000), Thuram père n’a jamais remporté la prestigieuse C1.Il est passé tout près en 2003 avec la Juve lors d’une finale 100% italienne à Old Trafford, très fermée (0-0) et décidée aux tirs au but en faveur de l’AC Milan.Marcus qui avait six ans à l’époque, peut mettre fin à cette lacune familiale sous les yeux de son père, présent en tribunes comme pour chacun des matches importants de ses deux fils, le cadet Khéphren évoluant depuis août à la Juve.- Meilleure saison de sa carrière -“Mon père me parle avant chaque match, pas seulement avant cette finale, il est très présent et me donne toujours des conseils”, a rappelé l’avant-centre de l’Inter.Thuram, 27 ans, n’a jusqu’à présent pas à se plaindre d’avoir écouté les conseils paternels.Depuis son arrivée en Serie A en août 2023 en provenance de Mönchengladbach, l’attaquant a pris une nouvelle dimension, comme en témoignent ses statistiques en championnat (14 buts, sept passes décisives), ses meilleures depuis ses débuts professionnels.Des chiffres qui auraient pu être encore plus impressionnants, mais la deuxième partie de sa saison a été perturbée par une blessure à une cheville et d’autres pépins physiques.”C’est clair que mon rendement à partir de janvier (deux buts seulement en championnat, NDLR) n’a rien à avoir avec celui des premiers mois, mais le plus important est que l’Inter gagne et l’Inter a beaucoup gagné”, a-t-il insisté.Et même si l’Inter a échoué d’un point derrière à Naples dans la course au scudetto, sa contribution ne se mesure pas qu’en buts marqués et autres passes décisives.Le joueur, formé à Sochaux et passé par Guingamp, forme avec son coéquipier Lautaro Martinez l’un des duos offensifs les plus prolifiques d’Europe.- “Tout est plus facile” -“Quand tu joues aux côtés de +Lauti+, tout est plus facile. C’est notre capitaine, c’est notre leader qui m’a beaucoup aidé à mon arrivée”, a rappelé le champion d’Italie 2024.”Notre force, plus que nos individualités, c’est ce groupe de joueurs qui aiment être et jouer ensemble”, a-t-il insisté.Et son rôle dans le vestiaire est crucial: né en Italie, lorsque son père évoluait encore à Parme, Thuram parle très bien italien et fait, avec sa bonne humeur, le lien avec tous les joueurs d’un vestiaire très cosmopolite. Son entraîneur Simone Inzaghi ne tarit pas d’éloges sur son implication à l’entraînement et son éthique de travail.Cette finale, “encore plus spéciale pour moi, car on affronte l’équipe de la ville où j’ai grandi, contre des joueurs que je connais depuis longtemps”, peut aussi lui permettre de tordre le cou à sa réputation naissante de joueur qui “disparaît” lors des matches les plus importants.En 29 sélections avec l’équipe de France, la vice-champion du monde 2022 n’a marqué que deux fois, deux buts qui remontent aux éliminatoires pour l’Euro-2024.Contre le Bayern en quarts et face au Barça en demi-finale, alors que l’Inter a inscrit onze buts en quatre matches, il n’a fait mouche qu’une fois.Mais il ne s’en inquiète pas: “on va prendre ce match sans trop de pression, en jouant notre jeu, comme on a fait toute cette saison”, a-t-il assuré.

C1: des duels à tous les étages entre le PSG et l’Inter

Ousmane Dembélé d’un côté, Lautaro Martinez de l’autre, Vitinha contre Hakan Calhanoglu, Willian Pacho à la lutte avec Marcus Thuram… La finale de la Ligue des champions Paris SG-Inter Milan ne manquera pas de duels corsés, samedi à Munich.. Dembélé – Martinez, leaders d’attaque et de pressingOusmane Dembélé (28 ans) et Lautaro Martinez (27 ans), tous deux champions du monde, appartiennent à la même génération de joueurs. Mais Dembélé fait office d’ancien dans un effectif très jeune, l’inverse pour Lautaro Martinez.Les deux sont les leaders d’attaque de leur équipe, 33 buts et 13 passes décisives en 48 matches toutes compétitions confondues pour le Français, 22 buts et 7 passes en 48 matches pour l’Argentin. Tant Dembélé que Martinez sont capables de mettre en valeur leurs partenaires et de décrocher au milieu de terrain si besoin. Les deux attaquants sont aussi des meneurs de pressing sans relâche.. Donnarumma – Sommer, gardiens au sommet Les deux gardiens ont sauvé leur équipe plusieurs fois pendant cette campagne européenne et les deux ont joué à leur meilleur niveau à des moments importants. Sans eux, ni l’Inter ni le PSG ne seraient en finale à Munich: Gianluigi Donnarumma a marqué les esprits à Liverpool où il a été le héros de la séance de tirs au but et a été précieux quand son équipe a tremblé à Birmingham face à Aston Villa (défaite 3-2) en sortant plusieurs parades, tout comme en demi-finale contre Arsenal.L’Italien, 1,96m, a retrouvé son niveau ultime de l’Euro 2021. Et les joueurs du Barça, le prodige Lamine Yamal en tête, ne sont pas prêts d’oublier Yann Sommer qui les a privés de la finale avec deux arrêts spectaculaires en demi-finale retour (4-3 a.p.).. Vitinha – Calhanoglu, maestros et tireurs de pénaltyLe Portugais Vitinha est déjà à 25 ans le taulier du milieu parisien. Ce petit gabarit (1,72m) rayonne en distribuant sereinement des ballons léchés, s’illustre régulièrement par des percées et se révèle quasiment impossible à presser grâce à sa protection de balle.Plus imposant physiquement, plus expérimenté à 31 ans, le Turc né en Allemagne Hakan Calhanoglu n’en est pas moins technique et intelligent, pas moins dangereux sur frappe lointaine. Capitaine de la sélection turque, il impressionne par son calme et son charisme. . Pacho – Thuram, duel de costaudsSolide mais discret, le défenseur central Willian Pacho – arrivé l’été dernier à Paris – est aussi l’un des hommes forts du parcours européen du PSG. Il aura fort à faire contre Marcus Thuram, qui a livré à 27 ans la meilleure saison de sa carrière en championnat d’un point de vue statistique avec 14 buts et sept passes décisives, auxquels il faut ajouter quatre buts et deux passes en C1. Son rendement a plongé dans la seconde partie de saison (deux buts en championnat et trois en C1 depuis fin décembre) à cause d’une blessure à une cheville, mais son association avec Lautaro Martinez a continué à faire des étincelles.. Hakimi – Dimarco, pistons frénétiquesLe latéral droit du PSG et le latéral gauche de l’Inter mèneront un duel qui s’annonce épique. A 26 ans, Achraf Hakimi est capable de multiplier les allers-retours sans broncher grâce à une condition physique exceptionnelle. Il est un formidable passeur (14 offrandes en 47 matches) et se montre intraitable à la finition (8 buts).Federico Dimarco est aussi l’un des accélérateurs du jeu de l’Inter, capable de se projeter très vite pour mener l’une des contre-attaques meurtrières dont les Milanais ont le secret. Qui fera souffrir l’autre? Le PSG espèrera une redite de la double confrontation contre Barcelone où Dimarco avait été dépassé par Lamine Yamal.. Dumfries – Mendes, latéraux offensifsCritiqué pour ses sautes de concentration en défense, le latéral gauche du PSG Nuno Mendes a impressionné contre Liverpool en bloquant parfaitement Mohamed Salah et face à Arsenal en empêchant Bukayo Saka d’être aussi percutant qu’à l’accoutumée.Habile balle au pied, le Portugais de 22 ans s’est aussi amélioré offensivement, en étant efficace dans la surface adverse avec 4 buts cette saison en Ligue des champions.Samedi, il devra tenir le choc en défense face à Denzel Dumfries, grand artisan de la qualification face au Barça avec deux buts et une passe décisive à l’aller, deux passes décisives au retour. Le Néerlandais, qui revenait d’un mois de pause forcée (élongation du biceps fémoral), est devenu à cette occasion le troisième joueur de l’histoire impliqué sur cinq buts en demi-finales de C1.