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C1: le PSG arrive lancé face aux Anglais d’Aston Villa

Le PSG, désormais l’un des favoris de la Ligue des champions, affronte mercredi (21h00) Aston Villa au Parc des Princes, en quart de finale aller, avec l’ambition de poursuivre sa période prolifique lancée en janvier.Porté par un collectif qui prend plaisir à jouer ensemble, par une intensité et un contre-pressing rare, ainsi que par un état d’esprit impeccable, le PSG accueille Aston Villa en position de force, avant le match retour le 15 avril.D’autant que Paris se présente avec un groupe quasiment au complet, ce qui tranche avec les blessures récurrentes qui minaient le club au printemps lors d’éditions précédentes. Même Lee Kang-in est de retour après une indisponibilité au retour de la trêve internationale. Seul absent de marque, le capitaine Marquinhos, suspendu, qui est remplacé en défense centrale par Lucas Beraldo. En attaque, Khvicha Kvaratskhelia, Désiré Doué et Ousmane Dembélé sont alignés, tandis que Bradley Barcola est remplaçant.Selon l’entraîneur parisien Luis Enrique, cette double confrontation est “très ouverte et difficile pour les deux équipes”.”Pour moi, les favoris n’existent pas. Il y a huit équipes qui sont là, qui l’ont mérité et peuvent se qualifier. Sur la route, il y a beaucoup de favoris éliminés”, a voulu tempérer mardi l’Espagnol, qui retrouve l’ancien coach du PSG Unai Emery.Il avait notamment croisé son compatriote pour deux soirées de légende en 2017: au cinglant 4-0 infligé par le PSG à l’aller le 14 février, le Barça de Luis Enrique avait répondu par la fameuse “remontada” (6-1), le 8 mars.Devant la presse, Luis Enrique a d’ailleurs salué le travail d’Emery à la tête des Villans. “Il a toujours fait progresser ses équipes, il a une énergie illimitée, il a gagné beaucoup de titres”, a estimé le technicien.- “Contrôler nos émotions” -“Notre amitié, nous l’avons construite au fil de nos affrontements. C’est une joie de savoir que tu vas rencontrer l’un des entraîneurs à la plus grande trajectoire européenne”, a-t-il expliqué.Assurant avoir comme référence dans le jeu le huitième de finale aller perdu face à Liverpool au Parc (1-0), Luis Enrique souhaite voir la même chose de la part de ses joueurs, et non la version plus irrégulière des matches les plus récents.”Le coeur sera là, les jambes aussi, cette énergie positive que l’on voit, il faut en tirer profit. Contrôler nos émotions, ce sera la clé”, a-t-il soutenu.Paris retrouve aussi le Français Lucas Digne, un ex-Parisien, et Marco Asensio, qui enchaîne les buts depuis qu’il a été prêté cet hiver par le PSG.Sous les ordres de l’Espagnol, le PSG espère jouer sa deuxième demi-finale de suite en Ligue des champions.- “Un gros défi” -Dans les buts des Villans, le gardien argentin Emiliano Martinez a lui forcément laissé des traces dans les têtes des attaquants français du PSG, et en particulier d’Ousmane Dembélé qui l’a croisé en finale de la Coupe du monde 2022.Pour se rappeler à leurs -mauvais- souvenirs, le facétieux gardien argentin a débarqué mardi à Paris avec une casquette arborant les trophées remportés avec l’Albiceleste et… un coq, l’animal totem des Bleus.”Pour les attaquants, il y aura peut-être un peu de revanche, mais moi je ne l’ai encore jamais affronté et l’objectif de tout le monde sera de lui marquer le plus de buts possible”, a de son côté déclaré l’attaquant parisien, Désiré Doué.Aston Villa aborde aussi la rencontre avec “beaucoup de confiance” et “peut faire quelque chose” à Paris avant le match retour à Birmingham, a prévenu le milieu Youri Tielemans. L’international belge a rappelé les bons résultats de son club, qui a notamment battu le Bayern Munich et terminé dans le top 8 en phase de ligue.Unai Emery a renchéri: “c’est un gros défi pour nous, mais nous sommes confiants, on va avoir des opportunités”. “Aston villa est un club historique qui a gagné la Ligue des champions” en 1982, a-t-il souligné, malicieusement, face au palmarès encore vierge en C1 du PSG.

Masters 1000 de Monte-Carlo: Novak Djokovic éliminé dès son entrée en lice

Double lauréat du tournoi, l’ex-N.1 mondial Novak Djokovic (actuel 5e) a été éliminé mercredi dès son entrée en lice au Masters 1000 de Monte-Carlo, battu au 2e tour par le Chilien Alejandro Tabilo (32e).Dix jours après avoir atteint la finale du Masters 1000 de Miami, le Serbe aux 24 titres du Grand Chelem a été …

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Masters 1000 de Monte-Carlo: Gasquet s’en va après un ultime combat

Vingt-trois ans après s’être révélé au Masters 1000 de Monte-Carlo, Richard Gasquet a disputé mercredi son ultime match dans la Principauté, une défaite au deuxième tour contre l’Allemand Daniel Altmaier concédée au bout de plus de 2h30 de bataille.164e mondial et invité par les organisateurs, le Biterrois de 38 ans s’est incliné 7-5, 5-7, 6-2 …

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Foot: Fabio Cannavaro n’est plus l’entraîneur du Dinamo Zagreb

L’ex-international italien Fabio Cannavaro, vainqueur de la Coupe du monde et du Ballon d’or en 2006, a été limogé mercredi de son poste d’entraîneur du Dinamo Zagreb trois mois à peine après son arrivée, a annoncé le club croate.”Cannavaro n’est plus l’entraîneur de l’équipe première du Dinamo”, annonce le champion de Croatie en titre sur son site internet.L’ancien défenseur et capitaine de la sélection italienne était devenu fin décembre le troisième entraîneur placé à la tête du Dinamo cette saison.En dix matches de championnat joués depuis lors, son bilan est de cinq victoires, deux matches nuls et trois défaites. Insuffisant pour que le Dinamo revienne sur les deux clubs qui le devancent en championnat. Et à huit journées du terme de la saison, le club de la capitale reste troisième, à huit points du leader, l’Hadjuk Split.D’après les médias croates, la défaite 3-0 le week-end dernier sur le terrain de l’Istra 1961 a précipté son limogeage.L’intérim a été confié à Sandro Perkovic, qui était jusque-là entraîneur adjoint.Agé de 51 ans, l’ancien défenseur de Parme, de la Juventus Turin et du Real Madrid, sélectionné à 136 reprises en équipe d’Italie, a notamment entraîné le club de Serie A de l’Udinese (avril-juin 2024). Il est également passé par les championnats d’Arabie saoudite et de Chine, dont il fut très brièvement sélectionneur de l’équipe nationale en 2019.

C1: le Real Madrid pas encore mort, mais bien malade

Cette fois-ci, le talent n’a pas suffi: si souvent sauvé par ses individualités, le Real Madrid, impuissant collectivement, a subi mardi face à Arsenal (3-0) l’une des pires humiliations de son histoire en Ligue des champions et devra réaliser un nouveau miracle au retour pour espérer se qualifier.Le couperet a fini par tomber. Sur un fil depuis le début de saison, avec une équipe déséquilibrée, minimaliste tactiquement et sans idée de jeu, le Roi d’Europe a sombré, mardi à Londres, concédant au terme d’un naufrage collectif total sa onzième défaite toutes compétitions confondues.Transparent en seconde période, le géant espagnol, sonné par les deux coups de canon sur coup franc de l’Anglais Declan Rice, a rendu les armes, et aucune de ses stars, Mbappé, Vinicius Junior, Rodrygo et Bellingham, n’était en mesure de sonner la révolte.”Pour être honnête, c’est vrai qu’ils marquent sur deux coups francs, mais ils auraient pu en mettre davantage. Nous sommes chanceux de nous en tirer seulement avec trois buts de retard”, a résumé Jude Bellingham.”Mais il y a un match retour, on doit s’accrocher à cela. On aura besoin de quelque chose de totalement fou pour y arriver, mais s’il y a bien un endroit où ces choses folles peuvent arriver c’est chez nous (au Santiago Bernabéu, NDLR)”, a-t-il ajouté.Ses coéquipiers et son entraîneur Carlo Ancelotti, ont tous martelé un message similaire: “s’il y a bien une équipe capable de le faire, c’est le Real”.- “Difficile de croire au miracle” -Pour le quotidien espagnol AS, “seul un phénomène paranormal”, une “remontada” épique dont le Real est devenu le spécialiste, peut désormais éliminer Arsenal.”Difficile de croire au miracle”, cependant, pour le journal Marca, qui parle dans ses pages de “la pire soirée du Real Madrid depuis des lustres”. Depuis 2023, précisément, lorsque les Merengues avait reçu une leçon de football du Manchester City de Guardiola (4-0) en demi-finale retour.Sans réponse face à la performance collective des hommes de Mikel Arteta, les joueurs madrilènes ont, selon Marca, “disparu de la pelouse”, voyant “les symptômes aperçus depuis plusieurs semaines s’aggraver”:Un manque clair d’équilibre et de solidarité collective, une équipe coupée en deux, un Vinicius Junior de plus en plus inquiétant… Bref, un Real sans âme, loin, tellement loin, de sa souveraineté de l’an dernier (triplé Ligue des champions, Liga, Supercoupe d’Espagne, et 2 défaites toutes compétitions confondues).”Bien sûr, je me sens responsable”, a concédé le technicien italien, très critiqué en Espagne et qui pourrait voir son avenir se décider mercredi au Bernabéu. “Pendant 60 minutes nous n’étions pas si mal, mais l’équipe s’est effondrée mentalement et physiquement, et nous n’avons pas su avoir la réaction que nous avons habituellement”, a-t-il estimé.”Si on regarde le match de ce soir, on peut se dire qu’il n’y a quasiment aucune chance. Mais dans le football il se passe des choses imprévisibles. Personne ne s’attendait à ce que Rice marque deux buts sur coup franc, mais il l’a fait”, a poursuivi Ancelotti. “Nous devons y croire, avoir confiance en nous-mêmes, parce que parfois, souvent, il se passe des choses de ce type au Bernabéu”, a-t-il conclu. Difficile de lui donner tort, même si la tâche paraît, cette fois-ci, presque insurmontable, même pour le Real.