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Foot: Spalletti annonce qu’il ne sera plus sélectionneur italien après Italie-Moldavie

Le sélectionneur de l’Italie Luciano Spalletti a annoncé dimanche qu’il quitterait ses fonctions au lendemain du match de qualifications pour le Mondial-2026 contre la Moldavie programmé lundi.”Nous avons discuté samedi avec le président de la Fédération italienne et il m’a été annoncé que je serai relevé de mes fonctions de sélectionneur de la Nazionale”, a déclaré Spalletti en conférence de presse, deux jours après la déroute de son équipe face à la Norvège (3-0) à Oslo.”Cela me déplait: compte tenu de la relation que nous avons, je n’avais absolument aucune intention d’abandonner. Surtout lorsque les choses ne vont pas bien, j’aurais préféré rester et faire mon travail”, a-t-il poursuivi.”Mais il s’agit d’un licenciement et je dois l’accepter. J’ai toujours envisagé ce rôle en étant au service de la patrie et je veux faciliter l’avenir de l’équipe nationale. Je pense qu’il est juste de rechercher ce qu’il y a de mieux”, a souligné l’ancien entraîneur de Naples.Spalletti, 66 ans, a succédé en août 2023 à Roberto Mancini, parti entraîner la sélection saoudienne.Son bilan à la tête de la Nazionale est de onze victoires, pour six nuls et six défaites.Depuis son entrée en fonction, il est parvenu à qualifier l’Italie pour l’Euro-2024, mais le tournoi en Allemagne pour la Nazionale, championne d’Europe 2021, s’est conclu dès les 8es de finale, avec une défaite contre la Suisse (2-0).Malgré cette élimination, il avait été confirmé dans ses fonctions, mais le technicien italien s’est retrouvé rapidement de nouveau sous pression avec l’élimination en quarts de finale de la Ligue des nations par l’Allemagne.Alors que l’Italie n’a pas participé aux deux dernières phases finales de la Coupe du monde (2018, 2022), la lourde défaite contre la Norvège lors de son premier match de qualification pour le Mondial-2026 lui a été fatale.”On peut perdre contre la Norvège, mais pas de cette façon, c’est inacceptable (…) Nous devons affronter les moments difficiles la tête haute et nous devons immédiatement nous relever”, avait déclaré plus tôt dans la journée le président de la Fédération italienne Gabriele Gravina qui avait alors tenu à défendre Spalletti.Pour lui succéder, deux noms reviennent avec insistance, celui de Claudio Ranieri qui a conduit l’AS Rome à la 5e place du Championnat d’Italie, et celui de Stefano Pioli, ancien entraîneur de l’AC Milan, actuellement aux commandes du club saoudien d’Al-Nassr.

Cyclisme: Pogacar frappe d’entrée

Pour sa course de reprise, Tadej Pogacar a frappé fort d’entrée en remportant la première étape du Critérium du Dauphiné dimanche à Montluçon où il endosse le premier maillot jaune de cette 77e édition.Dans un final explosif et surprenant, le Slovène s’est imposé au sprint devant Jonas Vingegaard, Mathieu van der Poel et Remco Evenepoel …

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Ligue des nations: des doutes à chasser pour la France face à l’Allemagne

Trois jours après sa déroute défensive face à l’Espagne (5-4), l’équipe de France défie l’Allemagne lors du match pour la troisième place de la Ligue des nations, dimanche à Stuttgart, avec l’objectif de terminer sa saison sur une note positive et d’empêcher le doute s’installer à un an du Mondial-2026.Malgré les quatre buts inscrits en fin de rencontre, ce sont surtout les errements de l’arrière-garde française qui ont marqué les esprits jeudi en demi-finales, laissant un sentiment “mitigé” au sélectionneur Didier Deschamps.Même si les retrouvailles avec le vieux rival allemand auront pour cadre une partie sans réel enjeu sportif, elles tombent donc à point nommé en offrant aux Bleus une belle occasion de se racheter contre un adversaire prestigieux et d’éviter de sombrer totalement dans la sinistrose avant le début en septembre des qualifications pour la prochaine Coupe du monde.Le test ne sera pas anodin devant le public allemand et face à une formation qui avait surclassé les vice-champions du monde le 23 mars 2024 en amical à Lyon (2-0). D’autant que les hommes de Julian Nagelsmann seront également revanchards après avoir subi la loi du Portugal sur leur sol (2-1), jeudi à Munich.Le revers contre l’Allemagne il y a un peu plus d’un an a été le prélude d’une période guère enthousiasmante pour la France qui a enchaîné depuis les prestations sans grande saveur malgré un rang de demi-finaliste à l’Euro-2024. Un sursaut serait le bienvenu pour aborder sans turbulences le dernier exercice de Deschamps à la tête des Bleus et la quête d’un billet pour le Mondial-2026 aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada, le principal objectif de l’année.- Chasser les nuages -Mais avant de se frotter à l’Ukraine, à l’Islande et à l’Azerbaïdjan, il y a une confiance à retrouver et des nuages à chasser, même si le sélectionneur devra encore bricoler pour composer son onze de départ, notamment en défense, les absences pour ce rassemblement de trois titulaires (Dayot Upamecano, William Saliba, Jules Koundé) ayant pesé très lourd face aux champions d’Europe espagnols. A ces indisponibilités s’est ajoutée celle de Clément Lenglet (hanche), en grande difficulté jeudi. Plus problématique, Deschamps a enregistré vendredi les forfaits des deux attaquants parisiens Ousamne Dembélé (cuisse) et Bradley Barcola (genou), remis à la disposition du PSG à un peu plus d’une semaine de l’entrée en lice des vainqueurs de la Ligue des champions au Mondial des clubs, le 15 juin contre l’Atletico Madrid.Rayan Cherki devrait ainsi logiquement avoir de nouveau sa chance après son entrée en jeu fracassante en fin de match face à la Roja pour sa première sélection. Le jeune Lyonnais (21 ans), auteur d’un but magnifique et d’une passe décisive, va tenter de bousculer la hiérarchie dans le secteur offensif où les talents ne manquent pas, contrairement à la défense au faible réservoir.- “Beaucoup de changements” -Pour le reste, Deschamps a annoncé samedi qu’il effectuerait “beaucoup de changements” pour une rencontre qui revêt un “intérêt relatif” à ses yeux malgré le pédigrée de l’opposition. Il faudra surtout observer si le sélectionneur maintient une organisation avec quatre joueurs à vocation offensive comme sur les deux dernières sorties des Bleus, une option en 4-2-3-1 qui ne lui a pas trop réussi contre les coéquipiers de Lamine Yamal.”Je ne me suis jamais privé des joueurs offensifs. On a eu énormément d’occasions contre l’Espagne, mais on a aussi pris cinq buts. C’est une question d’équilibre. Ce sont pour la plupart des jeunes joueurs. Je ne vais pas me plaindre d’avoir beaucoup d’offensifs mais ça demande confirmation”, a-t-il déclaré.Une chose est sûre: la superstar et capitaine Kylian Mbappé, toujours à la recherche d’une performance convaincante depuis plus d’un an en bleu, continuera d’évoluer au poste d’avant-centre, comme il le fait au Real Madrid. “Il est habitué à jouer dans ce positionnement où il est très efficace, il n’est pas meilleur buteur européen pour rien (Soulier d’Or, ndlr). Il a joué toute la saison dans l’axe. Il n’a pas le registre de Giroud mais je considère que la meilleure position pour lui et pour nous c’est l’axe”, a expliqué le sélectionneur.