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Ski acrobatique: Tess Ledeux ne veut “pas griller les étapes” avant les JO de Milan-Cortina

Médaillée d’argent en big air en 2022, la skieuse Tess Ledeux a connu de nombreux succès en cette saison pré-olympique mais aussi une grave blessure à la tête. Après avoir fait l’impasse sur les Mondiaux, la Française ne veut pas “griller les étapes” en vue des JO-2026.Remise sur pied, prête à profiter d’une ultime respiration …

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Ligue Europa : Lyon contraint d’innover en attaque face à Manchester United

Privé sur blessure de ses deux principaux atouts offensifs, Malick Fofana et Ernest Nuamah, Lyon va devoir renouveler son attaque face à Manchester United jeudi (21H00) en quarts de finale aller de Ligue Europa.Avec ses deux fers de lance blessés au genou, l’entraîneur de l’OL Paulo Fonseca pourrait choisir de faire jouer au Groupama Stadium Georges Mikautadze, en forme actuellement, sur une aile en laissant Alexandre Lacazette en pointe.Après la sortie prématurée de Nuamah samedi contre Lille en Ligue 1 (victoire 2-1), Rayan Cherki efficace cette saison (9 buts, 18 passes décisives toutes compétitions) était rentré à sa place sur le côté droit de l’attaque alors que l’Argentin Thiago Almada jouait sur la gauche.Toutefois, même s’ils sont de bons passeurs, les deux joueurs ne prennent pas la profondeur.”Malick et Ernest vont très vite, sont très bons sur les un contre un et ils prennent bien la profondeur. Il faudra nous adapter aux joueurs qui sont disponibles en ce moment. Mais je crois beaucoup en tous ceux qui sont là”, tente de positiver l’entraîneur de Lyon.”Nous avons bien préparé notre match et je pense que nous pourrons bien faire les choses sans Malick et Ernest”, veut croire le technicien qui n’a toutefois guère de solutions de remplacement.Car derrière Nuamah et Fofana, Enzo Molebe (17 ans), ne compte que huit minutes de jeu avec les pros, disputées en Ligue Europa à Qarabag, le 28 novembre, et les jeunes de l’équipe B, dénués d’expérience au plus haut niveau, ne semblent pas (encore) à la hauteur. – Fofana espéré au retour -Les départs au mercato d’hiver de Saïd Benrahma en Arabie Saoudite et de Gift Orban, à Hoffenheim (Allemagne) ôtent des solutions de rechange offensives à Fonseca même s’ils étaient peu performants.L’OL est également privé du milieu américain, Tanner Tessmann, pour “raisons personnelles”.Fofana (20 ans), qui a inscrit six buts en C3 (une passe décisive) en neuf rencontres et quatre buts en L1 (4 passes), s’est fait une entorse le 16 mars contre Le Havre (4-2) à la suite d’un choc. Il a bien repris l’entraînement depuis quelques jours mais il est trop juste pour être aligné dès jeudi contre MU. Il est espéré pour le match retour à Old Trafford, le 17 avril avec des doutes sur son état de forme après avoir manqué un mois de compétition. De son côté, Nuamah (21 ans) est sorti dès les premières minutes de la rencontre OL-Lille. Il souffre d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche et sa saison est terminée.Si Malick Fofana a été bon en première moitié de saison sous la direction de Pierre Sage, l’arrivée de Paulo Fonseca fin janvier l’a de nouveau relégué sur le banc des remplaçants où il a retrouvé un rôle de joker de fin de match au profit d’Ernest Nuamah qui a affiché de réels progrès en étant aligné au coup d’envoi.L’international ghanéen a notamment inscrit un doublé contre le FCS Bucarest en 8e de finale retour, le 13 mars (4-0).Face à Lille, samedi, l’Olympique lyonnais, malgré sa victoire, a peiné pour se mettre en bonne position avec seulement quatre tirs cadrés sur un total de dix tentatives.

Ligue Europa: où va Manchester United?

La Ligue Europa, avec l’OL en prochain adversaire, représente l’unique planche de salut pour Manchester United et Ruben Amorim, entraîneur lesté par des résultats médiocres et des joueurs en petite forme, ciblés pour leur manque de talent et d’engagement.Cinq mois après sa nomination, le jeune technicien portugais (40 ans) à la réputation flatteuse a perdu de sa flamboyance et une partie de son sourire, contrarié par l’immensité du chantier où il a mis les pieds.Où l’équipe doit-elle encore s’améliorer? “Partout”, a-t-il répondu dimanche après le timide derby face à Manchester City (0-0), terminé sans éclat ni vivats à Old Trafford.”Nous devons nous améliorer dans tous les aspects du jeu: la construction, la transition, la prise de décision dans les trente derniers mètres”, a-t-il listé, appelant ses joueurs à embrasser “l’urgence” du moment.Celui qui a succédé à Erik ten Hag, limogé en novembre, a le mérite d’être lucide, à défaut d’être l’homme du redressement immédiat.”Il ne nous ment pas comme le font certains managers. Il nous dit +ce n’est pas très bon, nous avons beaucoup de choses à améliorer et que je n’ai pas beaucoup de temps pour le faire, sinon ils vont me virer+”, a résumé l’ancien Mancunien Gary Neville sur Sky Sports.Amorim n’a remporté que 13 des 30 matches qu’il a dirigés, avec des disparités fortes entre les compétitions: son bilan en Premier League est très pauvre (6 victoires en 20 matches), celui en Ligue Europa est quasi-parfait (5 victoires et un match nul).- Effectif inadapté -Franchir l’obstacle lyonnais en quarts de finale apparaît vital pour les “Red Devils”, largués à la treizième place en Premier League et éliminés en Coupe d’Angleterre. Remporter la C3 (qualificative pour la Ligue des champions) représente l’ultime espoir de voir l’Europe la saison prochaine.Peuvent-ils y parvenir? Le pessimisme règne parmi les observateurs anglais, en particulier chez les anciennes gloires du club.”Je ne sais pas quel est l’état d’esprit de ce groupe pour ce qui est de gagner des matches de football. Je pense qu’ils doivent faire preuve de plus de courage”, a asséné Roy Keane après le derby, estomaqué sur le plateau de Sky Sports par le manque d’ambition de l’équipe.L’ex-milieu au style rugueux a attaqué le manque de caractère de l’équipe actuelle, quand son ancien coéquipier Gary Neville a déploré le manque de talents individuels, ou leur incompatibilité avec Amorim.L’entraîneur est en effet arrivé avec un nouveau système tactique (une formation alignée en 3-4-3), celui avec lequel il a brillé au Portugal, mais qui n’est pas forcément adapté à son effectif.”Il leur faut cinq nouveaux joueurs tout de suite avant qu’on puisse penser au reste”, a déclaré Neville. “Ils (les dirigeants) doivent lui donner cinq joueurs qui sont assez bons dans ce système pour pouvoir jouer comme il le veut”.En attendant, la cote de popularité des propriétaires est au plus bas, comme l’ont montré les supporters dimanche à Old Trafford, avec une manifestation organisée après match contre la famille Glazer.L’augmentation en cours de saison du prix des billets pour les abonnés a jeté de l’huile sur le feu et abimé au passage l’image de Jim Ratcliffe, le nouvel homme fort du club, actionnaire minoritaire (29% des parts) en charge des opérations liées au football.Le milliardaire britannique a assumé des “décisions difficiles et impopulaires”, comme la suppression de centaines d’emplois, pour redresser un navire à la dérive. Mais les résultats sportifs ne suivent pas et la grogne monte.Seul le capitaine Bruno Fernandes semble surnager dans cet océan de désillusion. Ce sera le danger N.1 pour l’OL et son gardien Lucas Perri, mardi (21h00) à l’aller.

Foot/C1: le PSG impressionne encore face à Villa (3-1)

Le PSG, désormais l’un des favoris de la Ligue des champions, a encore impressionné mercredi et a pris une option pour les demi-finales en battant en quart de finale aller Aston Villa (3-1), grâce à trois buts somptueux de Doué, Kvaratskhelia et Mendes.Ce premier acte avant le retour à Villa Park mardi prochain a été une nouvelle fois une démonstration technique et collective des Parisiens tout au long du match, pouvant laisser penser qu’ils vont jouer leur deuxième demi-finale de suite en Ligue des champions. Encore une fois, ils ont été menés au score et ont réussi à renverser le match: “Je crois que le résultat est le reflet” du match, de “la combativité et de nos efforts”, a réagi Luis Enrique devant la presse. “Nous avons trouvé les ressources pour retourner” la situation “contre une équipe très bonne”, a-t-il souligné suite à ses retrouvailles avec Unai Emery après la remontada avec le Barça en 2017.Une démonstration dans le jeu qui aurait pu mériter un score plus large tant les coéquipiers d’Achraf Hakimi – capitaine en l’absence de Marquinhos suspendu  – ont dominé les joueurs de Birmingham. Avec ce succès, le Paris de Luis Enrique poursuit sa période prolifique, lancée en janvier avec le succès face à Manchester City (4-2), en montrant encore une fois tout son talent collectif. “Le coeur sera là, les jambes aussi, cette énergie positive que l’on voit, il faut en tirer profit. Contrôler nos émotions, ce sera la clé”, avait prévu mardi le technicien espagnol, qui a décidé de laisser sur le banc Bradley Barcola pour la première fois de la saison en Ligue des champions.- Martinez sifflé tout le match -Irréprochables dans le repli défensif, empêchant les Villans de construire leurs actions, les Parisiens ont étouffé les Anglais dans leurs 40 mètres. Il a semblé impossible aux hommes d’Unai Emery de ressortir le ballon à cause de l’intensité du pressing. Sous les yeux des anciennes stars du PSG comme Javier Pastore ou Ezequiel Lavezzi, les Parisiens ont couru ensemble, en symbiose, comme un ballet – à l’image de leur second but.La recrue Géorgienne Khvicha Kvaratskhelia a conclu magnifiquement dans un angle très fermé une action et une remontée de balle collective de plus 40 mètres après une récupération, faisant lever le Parc (49e). Ce quart de finale aller a été un match à sens unique avec de multiples tirs parisiens (11 dont 5 cadrés rien qu’en première période), Villa marquant contre le cours du jeu. Sur une erreur de Nuno Mendes, qui a trop tardé à passer le ballon au milieu de terrain, les Villans ont marqué sur leur première véritable occasion grâce à Morgan Rogers (1-0, 35e) sur un centre de Youri Tielemans, rendant fous de joie le prince William et son fils George dans les gradins du Parc des princes, ainsi que les 2.000 supporters anglais qui avaient fait le déplacement. Mais pour un petit temps seulement: quatre minutes. Sans paniquer et avec encore un état d’esprit impeccable, Paris a égalisé sur une frappe enroulée et somptueuse de Désiré Doué, 19 ans, qui a encore éclaboussé le match par sa technique et sa qualité de frappe. L’ancien Rennais a laissé le gardien des Villans, le champion du monde argentin Emiliano Martinez, planté sur ses appuis (1-1, 39e). Sifflé à chaque prise de balle par le Parc des Princes à la suite de la finale de la Coupe du monde perdue par les Bleus en 2022 et de ses provocations, il n’a rien pu faire non plus sur le troisième but parisien de Nuno Mendes en toute fin de match (90+2e).Avec 28 buts, Paris égale son record en Ligue des champions sur une saison, avant le quart de finale retour mardi à Villa Park: “On ne va pas calculer, il faut aller gagner ce match, on va profiter des espaces d’Aston Villa qui va devoir attaquer, mais je le répète le mot calcul n’existe pas dans notre vocabulaire”, a insisté Luis Enrique. 

C1: Désiré Doué et Khvicha Kvaratskhelia, artistes en démonstration

Chacun dans son style, les Parisiens Désiré Doué et Khvicha Kvaratskhelia ont régalé le Parc des Princes de buts et de gestes sublimes, mercredi contre Aston Villa (3-1), permettant au PSG de forcer la décision contre une équipe bien regroupée.Au point même d’éclipser Ousmane Dembélé, auteur d’une partition plus discrète, mais aussi d’une passe décisive lors du troisième but de Nuno Mendes.Paris est mené 1-0 contre le cours du jeu depuis quatre minutes, quand Désiré Doué surgit pour relancer son équipe et apposer sa patte sur la rencontre. Et quelle patte !Excentré sur la gauche de la surface, lui qui occupait jusque-là plutôt l’aile droite, Doué provoque et crochette pour se recentrer. Il décoche une frappe qui paraît d’abord lente au vu de ses standards habituels, lui qui a déjà mis quelques boulets de canon en lucarne depuis le début de la saison.Très enroulé, légèrement lobé, le tir semble flotter pendant une éternité avant de retomber sur l’arrête inférieur de la barre puis dans le but. Surpris par la trajectoire, le gardien argentin Emiliano Martinez, bête noire des Bleus en finale du Mondial-2022, n’a même pas sauté. “Je ne l’ai encore jamais affronté et l’objectif de tout le monde sera de lui marquer le plus de buts possible”, avait crânement déclaré Doué mardi à propos du fantasque portier. Dans sa zone technique, Luis Enrique écarquille les yeux et secoue la main, impressionné.Arrivé l’été dernier de Rennes, Désiré Doué, 19 ans, a d’abord patienté, le temps de prendre la mesure du jeu demandé, avant d’éblouir les supporters parisiens de gestes de classe mondiale réalisés parfois sous grosse pression. En étant titulaire régulier depuis quelques semaines seulement, Doué a déjà à son compteur 12 buts et 12 passes décisives toutes compétitions confondues dont trois buts en Ligue des champions, compétition qu’il découvre cette saison.- Tournis -Le jeu de l’attaquant, qui peut aussi jouer milieu de terrain, enflamme les foules, avec par exemple une roulette au milieu de terrain juste avant la pause. Mais il connaît aussi des ratés et imprécisions, des dribbles mal venus, et cela a encore été le cas mercredi soir, ce qui a parfois agacé Luis Enrique.”J’en fais parfois un peu trop, mais j’essaie de garder ma personnalité”, avait résumé l’intéressé. La conscience de sa marge de progression pourrait le mener loin: “Quand on joue, on sait qu’il y a des zones à respecter, des zones où on doit construire, lâcher le ballon, et d’autres où on a plus de liberté”. Sa sortie à la 72e minute a été triomphale, avec un public qui scande son nom.Autre ailier, autre artiste, le Géorgien Khvicha Kvaratskhelia, plus experimenté pour avoir joué la Ligue des champions avec Naples avant d’arriver cet hiver à 24 ans. Son chef d’oeuvre n’en est pas moins impressionnant, après avoir déjà donné le tournis à Cash pendant toute la première mi-temps.A la 49e minute, Paris ressort proprement le ballon pour une contre-attaque éclair mais il reste beaucoup à faire. “Kvaradonna” feinte, crochette, avant d’expédier une frappe puissante sous la barre. Là encore, “Dibu” Martinez ne peut qu’aller chercher le ballon au fond des filets.Le Géorgien, lui, sprinte vers le poteau de corner, extatique, et s’effondre les bras en croix, purgeant sans doute aussi la frustration de son but refusé contre Liverpool dans le même stade, en huitième de finale.Plus largement, celui qui a hérité du numéro 7 si emblématique de Kylian Mbappé a marqué le match par son volume de jeu, tant en attaque qu’à la récupération, avec une énergie de tous les diables. Luis Enrique l’avait d’ailleurs noté: “Sur l’aspect technique on le connaît bien, ce qui m’a supris c’est sa capacité d’adaptation sur le travail défensif, c’est le premier qui presse, qui revient en défense.”Après une période de rodage en janvier, Khivcha Kvaratskhelia a réussi l’exploit de se rendre déjà incontournable dans un effectif qui était déjà lancé à pleine vitesse.Alors, quel but est le plus beau ? “C’est le mien”, a souri Désiré Doué. “Celui de Kvara, sur son mauvais pied”, a estimé Nuno Mendes. “Ca peut être n’importe qui, c’était incroyable”, a considéré Vitinha.

C1: Désiré Doué et Khvicha Kvaratskhelia, artistes en démonstration

Chacun dans son style, les Parisiens Désiré Doué et Khvicha Kvaratskhelia ont régalé le Parc des Princes de buts et de gestes sublimes, mercredi contre Aston Villa (3-1), permettant au PSG de forcer la décision contre une équipe bien regroupée.Au point même d’éclipser Ousmane Dembélé, auteur d’une partition plus discrète, mais aussi d’une passe décisive …

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C1: le FC Barcelone corrige Dortmund et se rapproche des demi-finales

Porté par son irrésistible trident offensif, Lamine Yamal, Raphinha et Robert Lewandowski, tous décisifs, le FC Barcelone a fait mercredi un grand pas vers les demi-finales de la Ligue des champions en corrigeant le Borussia Dortmund (4-0) en quart de finale aller.Le Barça, qui se devait de prendre l’avantage sur sa pelouse du stade olympique …

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