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L1: pour l’OM, aborder la suite avec “la tête haute”

“Mission accomplie”: L’OM avait besoin de la Ligue des Champions pour valider la pertinence des choix fait l’été dernier et assurer la viabilité du “cycle de trois ans” annoncé par les dirigeants, qui veulent désormais aborder l’Europe “avec la tête haute”.Le président marseillais Pablo Longoria étant toujours suspendu, c’est son directeur du football Medhi Benatia …

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L1: pour l’OM, aborder la suite avec “la tête haute”

“Mission accomplie”: L’OM avait besoin de la Ligue des Champions pour valider la pertinence des choix fait l’été dernier et assurer la viabilité du “cycle de trois ans” annoncé par les dirigeants, qui veulent désormais aborder l’Europe “avec la tête haute”.Le président marseillais Pablo Longoria étant toujours suspendu, c’est son directeur du football Medhi Benatia qui s’est exprimé longuement après le succès décroché samedi soir au Havre (3-1), qui vaut billet direct pour la Ligue des Champions.”On a eu une saison compliquée à tous points de vue, mais aujourd’hui ça met fin à toutes les polémiques. L’objectif est atteint, mais ça n’est pas fini”, a d’abord résumé le dirigeant marseillais, qui a un peu plus tard posté sur ses comptes X et Instagram une photo de groupe accompagnée de la légende “Mission accomplie”.Dans les couloirs du Stade Océane, Benatia a aussi rappelé les enjeux auxquels son club avait été confronté cette saison et a ouvert quelques pistes de réflexion pour l’avenir.”Ca a été une saison éprouvante mais très importante pour la suite du club, tout le monde l’a bien compris. On doit remercier l’actionnaire qui nous a permis de prendre des risques pour accrocher cette Ligue des Champions”, a-t-il dit.- stabilité et tranquillité -Ces risques étaient financiers, avec les recrutements de joueurs de calibre Ligue des Champions comme Adrien Rabiot, Mason Greenwood ou Pierre-Emile Hojbjerg par un club qui sortait d’une saison piteusement conclue à la 8e place.”On va essayer d’apporter un peu de stabilité, de tranquillité, pour pouvoir travailler plus sereinement (…) Il y a des matchs où on est passés à côté. C’est ce qu’il faut corriger. Quand tu aspires à être une grande équipe, il faut avoir cette régularité. C’est là-dessus qu’on doit travailler”, a aussi estimé Benatia.”On a des hommes forts à la tête de ce club, qui portent ce projet. Avec la force de l’actionnaire, on veut aller sur nos idées, être convaincus de ce qu’on fait et ne pas faire marche arrière”, a-t-il encore ajouté, avant d’inviter l’OM à “jouer la Ligue des Champions la tête haute”. Car Marseille avait quitté la C1 dès la phase de poules lors de la saison 2022-2023, avant de buter sur le tour préliminaire la saison dernière, prélude à un exercice complètement raté.Les parcours cette saison de Lille et Brest peuvent donner des ambitions au club marseillais qui, avec son billet direct en poche, sait déjà pouvoir compter sur une très importante entrée financière, que l’on peut estimer à au moins 50 millions d’euros sans compter la billetterie.De quoi convaincre l’entraîneur Roberto De Zerbi d’enclencher la deuxième phase du “cycle de trois ans” vanté par Pablo Longoria lors de l’arrivée du coach italien l’été dernier ? – “Ça va péter !” -Rien n’est certain dans un club aussi intrinsèquement instable que l’OM, mais un échec dans la course à l’Europe aurait à l’inverse réglé de façon quasi-certaine la question de l’avenir à Marseille de De Zerbi, Rabiot ou Greenwood. “Je suis très, très heureux pour les joueurs, le club, les supporters, la ville de Marseille qui est particulière et vit pour le football. C’est un privilège et un honneur de faire du football à Marseille”, a réagi De Zerbi samedi soir, quelques heures avant de se retrouver fumigène à la main à l’aéroport de Marignane à faire la fête avec ses “tifosi”.”On mérite cette qualification en Ligue des Champions et on veut la deuxième place. On va pousser tout au long de cette dernière semaine pour finir derrière le PSG”, a aussi promis le Lombard.Finir un peu moins loin du club de la capitale sera d’ailleurs un autre des enjeux de la saison prochaine. Mais en attendant, les joueurs marseillais ont donné rendez-vous à leur public samedi pour la réception de Rennes. “Tous au Vél samedi ! Ça va péter !”, a ainsi écrit sur son compte Instagram Adrien Rabiot, un de ceux que la Ligue des champions pourrait inciter à prolonger un peu son séjour marseillais.

MLS: Messi et Miami corrigés à Minnesota

Lionel Messi a subi samedi la plus lourde défaite de sa carrière en Championnat nord-américain de football (MLS) lors de la déroute de l’Inter Miami, balayé à l’extérieur (4-1) par Minnesota United, malgré un but du champion du monde.L’Argentin, buteur en seconde période, n’a rien pu faire pour enrayer la spirale négative qui s’est emparée de Miami. Son club a concédé un quatrième revers lors de ses cinq derniers matches toutes compétitions confondues. Dans ce laps de temps, la défense poreuse des Floridiens a encaissé 14 buts.Privé de Luis Suarez, blessé, l’entraîneur Javier Mascherano avait opté pour une structure sans attaquant de pointe attitré, Messi devant évoluer librement en faux neuf devant un milieu à cinq joueurs.La défense floridienne a été exposée peu après la demi-heure de jeu, lorsque Bongokuhle Hlongwane a ouvert la marque pour Minnesota (32e). Puis dans le temps additionnel du premier acte, les locaux ont fait le break sur une longue touche, dont la  déviation a profité à Anthony Markanich qui a marqué sans opposition au second poteau.Si Messi, bien servi par Jordi Alba son ex-coéquipier au Barca, a réduit la marque à la 48e minute et sonné le réveil de l’équipe dont David Beckham est copropriétaire, tout s’est ensuite effondré en deux minutes au coeur de la seconde période.L’infortuné Marcelo Weigandt a offert un but gag à Minnesota en marquant de la tête contre son camp (3-1, 68e), avant que Robin Lod ne signe le but du KO profitant là aussi de la fébrilité de la défense rose (70e).Après cette énième défaite, l’Inter Miami pointe à la 4e place de la Conférence Est, à l’issue de la 12e journée, avec 21 points, à quatre unités du leader Cincinnati.Minnesota, de son côté, occupe la 2e place à l’Ouest.

Espagne: le Clasico de la dernière chance pour Mbappé et le Real Madrid

Le quatrième “Clasico” de la saison entre le FC Barcelone, leader de Liga, et le Real Madrid, son dauphin, dimanche (16H15), est la dernière chance pour l’équipe de Kylian Mbappé de sauver une saison terne, bien loin des attentes.Eviter à tout prix un nouvel affront, synonyme d’une saison quasi-blanche, et tout relancer. L’objectif sera double, dimanche, pour le géant espagnol, distancé à quatre longueurs de son éternel rival, le FC Barcelone, et battu lors des trois premiers “Clasico” de la saison (4-0, 5-2, 3-2 a.p).Le club madrilène, champion d’Espagne en titre, doit impérativement ramener un résultat de son déplacement en terre ennemie, sur la pelouse du stade olympique de Montjuic, pour espérer sauver une saison qui pourrait tourner au fiasco, sans trophée majeur hormis la Supercoupe d’Europe et la Coupe intercontinentale.Loin, très loin, des rêves de potentiel sextuplé et d’une 16e Ligue des champions, objectifs affichés lors de l’arrivée, l’été dernier, de la star du football français Kylian Mbappé, pointé du doigt – assez injustement – comme le symbole de l’échec collectif merengue.- “Mbappé, nous avons besoin de toi!”L’attaquant français, auteur d’un doublé le week-end dernier face au Celta Vigo (3-2), affiche bien des statistiques exceptionnelles avec 36 buts toutes compétitions confondues dont 24 en Liga. Mais la gloire qu’il était venu chercher à Madrid, après sept saisons au PSG, qualifié, sans lui, pour la deuxième finale de C1 de son histoire, semble pour l’instant le fuir.Il a l’occasion de changer tout cela, dimanche face à une défense barcelonaise friable, qui a fini par exploser en prolongation face à l’Inter mardi en demi-finale retour de C1 (4-3 a.p., 7-6 en cumulé). Et de rentrer dans l’histoire de la Maison Blanche, en égalant le Chilien Ivan Zamorano, détenteur du record de buts inscrits pour une première saison au Real.”Nous allons nous battre jusqu’à la fin. Hala Madrid!”, a prévenu le Français le week-end dernier sur son compte Instagram aux 123 millions d’abonnés.”Mbappé, nous avons besoin de toi à Montjuic”, lui a répondu le quotidien sportif AS dans un éditorial.”À Montjuïc, je te demande de faire la différence, comme tu l’as fait tant de fois contre le Barça au Camp Nou (Mbappé compte 8 buts en 7 matches contre le club catalan, NDLR). Ne nous déçois pas. Nous avons besoin de toi, crack”, écrit le célèbre éditorialiste pro-madrilène Tomas Roncero.Remuant mais pris hors-jeu huit fois lors de son premier Clasico au Santiago Bernabéu (4-0), puis buteur frustré lors des deux suivants, en Supercoupe d’Espagne (5-2) et en finale de Coupe du Roi (3-2, a.p), le capitaine de l’équipe de France sera, encore une fois, attendu en sauveur d’une équipe toujours très déséquilibrée, et décimée par les blessures (Carvajal, Rüdiger, Eder Militao, Camavinga, Alaba, Mendy…).Il avait prouvé, lors de son entrée en jeu à Séville, qu’il était capable de tout renverser, presque à lui tout seul. Mais il faudra sûrement plus que des exploits personnels, pour espérer un sort différent des trois premiers chocs face au Barça du phénomène Lamine Yamal, qui jouera lui pour éviter une semaine noire et se rapprocher d’un 28e titre de champion d’Espagne, et d’un triplé national (Liga, Coupe du Roi, Supercoupe.Ni les dribbles, ni les buts du Bondynois ne changeront en revanche – sauf surprise – le destin de l’entraîneur madrilène Carlo Ancelotti, annoncé comme possible prochain sélectionneur du Brésil, et dont le départ et le remplacement par son ancien joueur Xabi Alonso, qui a annoncé quitter le Bayer Leverkusen en fin de saison, semblent déjà actés. La fin d’une ère.