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Ligue des nations: Clara Mateo à point nommé avant l’Euro
Meilleure joueuse de la saison du championnat de France, Clara Mateo, qui a raté les Jeux olympiques l’été dernier, enchaîne désormais les buts en équipe de France avant le dernier match de la phase de groupe de la Ligue des nations, mardi (20h00) en Islande.A 27 ans, la joueuse du PFC, discrète mais appréciée dans le groupe France, bouscule la hiérarchie parmi les attaquantes bleues à un mois de l’Euro en Suisse.Une petite prouesse après s’être relevée d’une déception immense: non retenue pour les Jeux olympiques de Paris 2024 par Hervé Renard, elle connaît cette saison un retour en grâce en sélection avec l’avènement de Laurent Bonadei, qui l’a convoquée à chaque rassemblement depuis son arrivée à la tête des Tricolores, en octobre. “J’ai connu une déception avec ma non-sélection aux Jeux olympiques, cela a été difficile à digérer. Donc j’ai pris du temps pour moi, j’ai pensé aussi à l’avenir. Je me suis reposée cet été et je me suis bien préparée après avec mon club”, racontait-elle cet automne à l’AFP. La saison qui s’achève a été celle de la confirmation. Meilleure buteuse de Première Ligue avec 18 buts (et sept passes décisives), l’attaquante du Paris FC a été désignée meilleure joueuse de la saison par ses paires lors des trophées UNFP.Avec les Bleues, elle a profité, à un mois de l’Euro en Suisse (4-27 juillet), de la non-sélection surprise d’Eugénie Le Sommer, meilleure buteuse de l’histoire des Bleues (94), et de la fin de saison tronquée au PSG de Marie-Antoinette Katoto – qui a annoncé quitter son club historique – pour bousculer la hiérarchie des attaquantes françaises.Vendredi face à la Suisse, Clara Mateo a été préférée à “MAK” et a inscrit son 7e but en 34 sélections, combinant parfaitement avec ses coéquipières d’attaque Kadidiatou Diani et Sandy Baltimore. Après son but, elle a été célébrée comme une reine par ses coéquipières Sandie Toletti, Griedge Mbock et Selma Bacha, qui lui ont fait un trône avec leurs genoux.La Reine Mateo enchaîne. Sous les ordres de Laurent Bonadei, elle a inscrit trois buts en cinq apparitions. Elle n’en avait inscrit que quatre en 29 sélections quand Corinne Diacre puis Hervé Renard étaient aux manettes.- “Esprit revanchard” -“Elle a fait une saison magnifique, je suis très content pour elle. Clara n’était pas aux JO, elle a un esprit revanchard”, a souligné le sélectionneur, qui multiplie les choix forts pour tenter de faire, enfin, décrocher un titre à cette équipe de France.Il a notamment choisi de ne pas emmener en Suisse la capitaine emblématique Wendie Renard, Eugénie Le Sommer et Kenza Dali, et n’a pas hésité à reléguer vendredi sur le banc des remplaçantes Marie-Antoinette Katoto, l’avant-centre star des Bleues. Il annoncera sa liste pour l’Euro jeudi au journal de 13h00 de TF1, avant que la préparation pour la compétition ne débute la semaine prochaine.”Je suis polyvalente, j’aime bien finir les actions, j’essaye d’être encore plus décisive dans le dernier geste mais j’aime bien aussi faire la passe à mes partenaires et faire des appels en profondeur”, avait développé l’attaquante auprès de l’AFP.Convaincante lors de l’Euro 2022, en manque de temps de jeu lors de la Coupe du monde en 2023, avant la désillusion de Paris-2024, la Parisienne, ingénieure “à 40%” et quand son emploi du temps lui permet, est donc l’une des grandes gagnantes de l’ère Laurent Bonadei, en passe de mener l’attaque des Bleues au prochain Euro si Katoto, meilleure buteuse lors des JO (5 buts), ne revient pas à sa forme optimale.
Espagne-France: Le Normand n’a “aucune rancoeur” envers les Bleus
Pilier de la sélection espagnole depuis sa naturalisation en 2023, le défenseur breton de l’Atlético Madrid Robin Le Normand affrontera jeudi (20h45) l’équipe de France pour la première fois de sa carrière “sans aucune rancoeur”, affirme-t-il dans un entretien lundi à l’AFP.QUESTION: L’an dernier vous étiez suspendu lors de la demi-finale de l’Euro, ce sera …
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Espagne-France: Le Normand n’a “aucune rancoeur” envers les Bleus
Pilier de la sélection espagnole depuis sa naturalisation en 2023, le défenseur breton de l’Atlético Madrid Robin Le Normand affrontera jeudi (20h45) l’équipe de France pour la première fois de sa carrière “sans aucune rancoeur”, affirme-t-il dans un entretien lundi à l’AFP.QUESTION: L’an dernier vous étiez suspendu lors de la demi-finale de l’Euro, ce sera donc la première fois que vous affronterez la France. C’est une pression supplémentaire pour vous ?REPONSE: “Non, pas spécialement. C’est un match important parce que c’est une demi-finale et on a envie de continuer sur notre dynamique après l’Euro et la Ligue des nations d’il y a deux ans. Il y aura une pression particulière, mais c’est plutôt celle de représenter un pays et d’essayer de rendre la confiance qu’ils ont toujours placée en moi.” Q: Au moment de soulever le trophée, à Berlin, est-ce qu’une partie de vous se dit que c’est la juste récompense pour votre choix ?R: “Je n’étais pas trop dans ce ressenti. J’étais vraiment submergé d’une émotion de gratitude, surtout envers ma famille qui m’a toujours soutenu dans mes décisions. Il n’y a jamais eu de doute. À partir du moment où Luis (De la Fuente) m’a appelé, cela s’est fait assez instinctivement. Cela faisait maintenant dix ans que j’étais en Espagne. Mon rêve quand j’avais six ans c’était de vivre du football, de ma passion. L’opportunité, c’est la Real Sociedad et le Pays basque qui me l’ont donnée, et tous ces gens qui m’ont accompagné. Il n’y a jamais eu aucune rancÅ“ur ou de +j’ai fait le bon choix+.”Q: On vient de voir le PSG remporter la Ligue des champions grâce à une belle osmose collective, mais cela a pris des années à construire. Vous, après l’arrivée de Luis De la Fuente, cela n’a pris que quelques mois. Comment expliquez-vous cette réussite ? R: “Ici aussi cela a pris du temps. Il faut juste reconnaître le travail du staff. Après, cela vient aussi de nous, les joueurs, et des relations qu’on a sur et en dehors du terrain. Le respect, l’humilité… Ce sont des valeurs que j’ai retrouvées très tôt dans le Pays basque, avec la Real Sociedad, et que je retrouve ici en sélection.”Q: Avec les jeunes qui poussent derrière vous, Cubarsi, Huijsen, ou Asencio, est-ce que vous pensez que vous allez devoir avoir un rôle différent en sélection ?R: “Oui bien sûr, j’arrive à un âge (28 ans, NDLR) où on attendra de mon expérience. On n’attend plus le jeune défenseur central de 21 ans. On a tellement de talents et de joueurs incroyables… Moi j’essaie de continuer mon chemin, d’apporter mon expérience aux plus jeunes et de toujours apprendre de ceux qui en ont davantage. Là on a le retour d’Isco, ou même Alvaro Morata, ce sont des sources d’inspiration.”Q: Sur votre saison à l’Atlético, vous terminez en inscrivant votre premier but, de la tête, après avoir été freiné par un traumatisme crânien. Comment avez-vous vécu cet épisode ?R: “C’était un chemin assez long. On a très peu de joueurs qui se sont fracturés le crâne avec une hémorragie à l’intérieur. On était un peu dans le flou. Je suis quelqu’un qui aime bien aller dans les duels, mettre la tête. Des coups, j’en avais reçu plusieurs. Donc au début je ne l’ai pas vraiment pris au sérieux. C’est les symptômes qui te rappellent que c’est grave: quand tu veux reprendre le vélo, ou juste monter les escaliers, et que finalement ton cerveau te dit que non, tu ne peux pas. Enfin, tu peux mais tu es fatigué, tu es essoufflé, ça tourne. C’est assez impressionnant.” Q: Vous avez eu peur à un moment donné de ne pas pouvoir reprendre ?R: “Non. Autour de moi, j’avais quand même des gens qui étaient rassurants. La reprise avec le casque, ce n’était pas évident, mais c’était nécessaire. Maintenant, cela fait 10 matches que je me sens bien. Finalement, cela a été fantastique d’enseignement, de rencontres aussi. Et cela fait partie de ma vie, de mon chemin.”Q: Avec l’Atlético, on avait l’impression que vous aviez tout ce qu’il fallait pour accrocher le Real, le Barça, et que la saison s’est arrêtée après l’élimination en 8e de finale de C1 ?R: “Oui, je pense que c’est la sensation que beaucoup de gens ont eue. C’était une semaine très compliquée. Il y a eu l’élimination en Ligue des champions, ensuite la défaite en Coupe du Roi… Mais il y a beaucoup de positif à tirer de cette année. On l’a vu avec le PSG, cela ne s’est pas fait en un jour. C’est beaucoup d’années, beaucoup de travail. Il faut continuer. On a tout pour bien faire.”
Roland-Garros: la sensation Boisson, Djokovic rejoint Zverev
Exploit majuscule à Roland-Garros: la Française Loïs Boisson (361e mondiale) a renversé l’Américaine Jessica Pegula (3e) en trois sets 3-6, 6-4, 6-4 pour aller en quarts de finale, à sa première participation à 22 ans.Avant la qualification facile en soirée du N.1 mondial Jannik Sinner contre le Russe Andrey Rublev (15e), Novak Djokovic (6e) a …
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Ligue 1: Lens fait le choix Sage
Pierre Sage est le nouvel entraîneur de Lens, son deuxième club de Ligue 1 quelques mois après avoir été limogé de Lyon, a annoncé lundi l’équipe nordiste, officialisant une nomination attendue depuis plusieurs jours.L’entraîneur de 46 ans s’est engagé sur le banc des Sang et Or jusqu’en 2028, a ajouté le club dans un communiqué. Il prend la succession de Will Still, parti au bout d’une seule saison pour Southampton en Angleterre.”Cette nomination marque une étape importante pour le club et nous permet de nous projeter avec ambition et humilité dans la mise en Å“uvre de notre projet”, a affirmé Benjamin Parrot, directeur général du RC Lens, cité dans le communiqué. Evoquant son nouvel entraîneur, il a salué “son exigence, sa capacité à fédérer, son sens du collectif et sa vision de la formation”.L’arrivée de Sage, relativement inexpérimenté à ce niveau, témoigne de la cote de l’ancien directeur du centre de formation de l’OL, devenu entraîneur en novembre 2023, alors que le club rhodanien occupait le dernier rang de Ligue 1.Il avait redressé Lyon, l’amenant à la sixième place, avant d’être écarté au bout de quatorze mois, malgré 57,1% de victoires. Soit le troisième meilleur bilan parmi les entraîneurs lyonnais ayant dirigé au moins cinquante rencontres.Avec Sage, Lens cherchera à retrouver de la stabilité après avoir énormément changé depuis un an, tant au niveau de l’effectif que de l’encadrement.À ce poste en particulier, la succession de l’emblématique Franck Haise n’a pas été totalement faite, avec le départ de Will Still à la surprise générale. Le Normand a laissé une empreinte indélébile au RC Lens, qu’il a ramené en Ligue 1, puis en Ligue des champions à l’issue d’une saison 2023 de rêve conclue à la deuxième place.L’année de Still a coïncidé avec une réduction de la voilure financière, et moins d’ambition sportive.- Organigramme chamboulé -Outre l’entraîneur Anglo-Belge, l’ancien directeur général Pierre Dréossi a quitté son poste, et Diego Lopez, qui était directeur sportif, le club. Toute la colonne vertébrale du club a donc dû être repensée: Benjamin Parrot est devenu directeur général tandis que l’ancien gardien lensois Jean-Louis Leca a pris la direction sportive.Dans le vestiaire, l’effectif lensois a également été remodelé au cours d’une saison mouvementée: le capitaine Brice Samba, les tauliers Kevin Danso et Przemyslaw Frankowski, l’enfant du club David Pereira da Costa et la pépite Abdukodir Khusanov sont tous partis lors du mercato hivernal, principalement pour renflouer les caisses du club.Économiquement, l’opération fut juteuse, mais a forcément affaibli l’effectif, qui n’est pas parvenu à se qualifier pour une compétition européenne, terminant au huitième rang de la Ligue 1.Difficile, à ce stade, d’estimer les ambitions des Lensois pour la saison prochaine, alors que le mercato estival vient de se lancer.Mais Sage devra en tout cas accompagner les jeunes sur lequel le club a misé l’hiver dernier: Jeremy Agbonifo (19 ans), Nidal Celik (18 ans) et Andrija Bulatovic (18 ans).De Lyon à Lens, Sage va connaître un autre club de Ligue 1 propriétaire de son enceinte. Le Racing a racheté son emblématique Stade Bollaert à la municipalité il y a deux semaines pour diversifier ses revenus, dans un contexte d’incertitude financière concernant les droits TV.Sage et ses joueurs profiteront quand même de l’ambiance de ce chaudron la saison prochaine, en dépit d’éventuels travaux voulus par le président Joseph Oughourlian.
Le sacre du PSG ravive le débat sur la vente du Parc des Princes
Le PSG va-t-il rester au Parc des Princes? La victoire historique du club parisien en Ligue des champions a braqué les projecteurs sur l’avenir de son stade que la maire Anne Hidalgo refuse de vendre, devenu sujet de débat dans la campagne des municipales.L’absence de l’édile socialiste au match de samedi à Munich, que son …
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