AFP Sports

Tennis: Carlos Alcaraz se qualifie pour sa troisième finale d’affilée à Wimbledon 

Le N.2 mondial Carlos Alcaraz a écarté vendredi l’Américain Taylor Fritz (5e) en quatre sets 6-4, 5-7, 6-3, 7-6 (8/6) et s’est hissé pour la troisième année d’affilée en finale de Wimbledon. Le double tenant du titre tentera de décrocher dimanche sur le gazon londonien son sixième trophée en Grand Chelem. Ce sera contre le N.1 …

Tennis: Carlos Alcaraz se qualifie pour sa troisième finale d’affilée à Wimbledon  Read More »

Foot: la multipropriété, une opportunité pour les clubs, un risque pour les compétitions

Si la multipropriété des clubs est souvent présentée comme une menace, à l’image des déboires de Lyon, le monde du football n’est pas non plus vent debout contre cette tendance, pour ne pas décourager les investisseurs.Le phénomène a réellement pris de l’ampleur à partir des années 2000 et aujourd’hui plusieurs grosses écuries européennes sont adossées à des groupes possédant plusieurs équipes comme Manchester City (City Group), Manchester United (Ineos), Chelsea (BlueCo) ou l’AC Milan (RedBird).     La relégation en Ligue 2 de l’OL, que le club français va contester mercredi en appel, n’est certes pas une bonne publicité pour la multipropriété puisque il appartient à Eagle comme les clubs brésilien de Botafogo et belge de Molenbeek. Pour autant, certains spécialistes sont tout de même favorables à ce mode particulier de propriété.”Est-ce qu’en France on a à se plaindre que LVMH soit propriétaire de nombreuses marques frontalement en concurrence ?”, demande Nicolas Blanc, patron de Sport Value, une entreprise de conseil économique spécialisée notamment dans le football.”Personne n’aurait l’idée de dire à LVMH: +Vous avez trop d’entreprises de parfums+. Ce qui fonctionne dans le luxe peut fonctionner dans le foot. Eux aussi ont un mercato des grands directeurs de collection”, ajoute-t-il.- “L’intégrité des compétitions” -“Effectivement, le football est pris dans un système économique global qui le dépasse, il y a des phénomènes de concentration très forts dans beaucoup de secteurs d’activité, le luxe, l’automobile, les médias…”, approuve le directeur des études du Centre de droit et d’économie du sport (CDES), Christophe Lepetit.”Mais dans le luxe il n’y a pas le risque de collusion qui existe dans le domaine sportif, complète-t-il. Or l’équilibre et l’intégrité des compétitions sont les deux valeurs cardinales en économie du sport, il faut les protéger.”Hors de question que le propriétaire de deux équipes arrange un résultat entre elles. La simple perception d’un conflit d’intérêt serait un désastre pour l’image de la compétition, voilà pourquoi quasiment toutes les ligues en Europe empêchent la multipropriété dans leurs championnats.Mais l’UEFA n’est pas si draconienne, elle donne la possibilité de reléguer un des deux clubs dans une compétition inférieure. En 2023-24, l’Union Saint-Gilloise a été inscrite finalement en Ligue Conférence pour ne pas disputer la Ligue Europa avec Brighton, club également détenu par Tony Bloom.La première affaire du genre remonte à la Coupe de l’UEFA 2006-07, pour laquelle étaient qualifiés deux clubs appartenant à la société d’investissement Enic, Tottenham et le Slavia Prague. Le groupe avait dû réduire sa part dans le club tchèque pour que les deux équipes puissent jouer la même compétition.La fréquence de ces conflits d’intérêt s’est nettement accélérée ces dernières années avec le développement de la multipropriété, des cas des deux clubs de la galaxie Red Bull, Salzbourg et Leipzig, en Ligue des champions 2017-18 à Manchester City et Gérone (City Group) ou Manchester United et Nice (Ineos) plus récemment.A chaque fois, les clubs ont trouvé des parades en modifiant l’actionnariat ou la gouvernance, comme Toulouse et l’AC Milan (RedBird) en 2023-24, mais sans changer le fait qu’ils partagent les même actionnaires, donc sans dissiper tous les doutes.- “Je comprends les réticences” -Cet été, la Fifa a exclu de la Coupe du monde des clubs l’équipe mexicaine de Leon, qui a le même actionnaire majoritaire que Pachuca, autre formation engagée dans la compétition.”Les instances sportives pourraient interdire purement et simplement la multipropriété, mais elles sont prises entre deux feux, développe Christophe Lepetit. Les clubs français exsangues après une succession de crises ont besoin d’investisseurs. Interdire la multipropriété cela signifie plus de BlueCo à Strasbourg, plus de City Group à Troyes, plus d’Eagle à Lyon…”Le chercheur prend en exemple Strasbourg. Associé à Chelsea, le club alsacien, 7e de Ligue 1 la saison passée, “a clairement franchi un cap en pouvant recruter ou se faire prêter des joueurs auxquels il n’avait pas accès, et a retrouvé l’Europe”, souligne-t-il.”Je comprends les réticences vis-à-vis de la multipropriété”, assure Jeff Luhnow, patron de Blue Crow, qui vient d’ajouter Le Havre à son portefeuille après Leganés (Espagne), Cancun (Mexique), Vyskov (République tchèque) et Falcons (EAU).”Mais l’avantage du modèle est de développer des capacités dans lesquelles les clubs seuls n’auraient pas les ressources d’investir comme la technologie, l’analyse des données, le marketing ou l’expérience clients”, développe l’homme d’affaires américain.”Beaucoup de gens crient haro sur la multipropriété, je fais partie de ceux qui pensent que c’est un phénomène à surveiller de très près mais qui peut avoir des avantages”, conclut Christophe Lepetit.

Foot: la multipropriété, une opportunité pour les clubs, un risque pour les compétitions

Si la multipropriété des clubs est souvent présentée comme une menace, à l’image des déboires de Lyon, le monde du football n’est pas non plus vent debout contre cette tendance, pour ne pas décourager les investisseurs.Le phénomène a réellement pris de l’ampleur à partir des années 2000 et aujourd’hui plusieurs grosses écuries européennes sont adossées …

Foot: la multipropriété, une opportunité pour les clubs, un risque pour les compétitions Read More »

Rugby: le temps de la clémence est terminé pour le sélectionneur All Black

Après une première année assez décevante, le sélectionneur de la Nouvelle-Zélande Scott Robertson doit montrer que ses idées peuvent faire gagner les All Blacks, et avec la manière, sous peine de se retrouver très vite sous pression.Quand il a pris les rênes de l’équipe, début 2024, Robertson a certes récupéré des vice-champions du monde, avec …

Rugby: le temps de la clémence est terminé pour le sélectionneur All Black Read More »

Tour de France: Nick Raudenski, l’ancien enquêteur criminel qui traque les moteurs dans les vélos

Dans une ancienne vie, Nick Raudenski “traquait les terroristes”. Aujourd’hui, il cherche des moteurs dans les vélos du Tour de France. “Je ne suis pas du genre à détourner le regard. Si nous trouvons quelque chose, ça va faire du bruit”, assure-t-il à l’AFP.Gabarit solide, barbe drue, casquette et voix grave, l’Américain est depuis 2024 …

Tour de France: Nick Raudenski, l’ancien enquêteur criminel qui traque les moteurs dans les vélos Read More »

Euro-2025: avec l’Espagne, l’idéal de “fluidité” d’Alexia Putellas

Etincelante à l’Euro-2025, la double Ballon d’Or Alexia Putellas porte une Espagne habitée par un idéal: trouver un football si “fluide” qu’il la mènera vers un premier doublé titre mondial-titre continental.Dans un entretien mercredi à l’AFP, la milieu de 31 ans “profite” d’un début de tournoi marqué par deux titres de meilleure joueuse du match, trois buts et deux passes décisives, elle qui s’était gravement blessée à la veille de l’Euro-2022.QUESTION: La sélectionneuse Montse Tomé et vous-même insistez sur la nécessité d’un jeu “fluide”. Est-il possible de l’être encore plus qu’en marquant cinq buts au Portugal (5-0) et six à la Belgique (6-2) en attendant le match face à l’Italie vendredi ?REPONSE: “C’est vrai que Montse utilise beaucoup ce mot, et nous aussi désormais. La +fluidité+, c’est ce mélange entre appliquer rigoureusement le plan de jeu et, en même temps, se laisser aller, s’amuser, laisser les choses venir naturellement. Et ce n’est pas facile d’en arriver là. Il y a beaucoup de travail derrière et à chaque match, on peut y arriver ou non. L’important c’est de gagner, mais nous savons que si nous atteignons cet état, tout coulera de source et tout ira de soi.”Q: Savourez-vous davantage ces moments de joie lorsqu’ils arrivent après une période difficile – la grave blessure au genou gauche que vous avez subie en 2022, avec une nouvelle opération fin 2023 ?R: “Je pense que oui. C’était une période difficile, comme toute blessure grave subie par un athlète. Cela vous permet de tirer des leçons, d’apprendre à profiter de chaque instant. Je profite de chaque jour ici au championnat d’Europe.”Q: Après les deux premiers matches, vous avez dit que vous +pensiez et voyiez le jeu plus rapidement+. Depuis combien de temps n’aviez-vous pas ressenti cela ?R: “J’ai eu ce sentiment tout au long de la saison, ce n’est pas seulement à l’Euro. Il s’agit maintenant de la prolonger le plus possible pendant tous les matches du tournoi.”Q: Vous êtes internationale depuis plus de dix ans, comment avez-vous vécu la révolution du football espagnol, marquée par une révolte des joueuses dont vous faisiez partie contre la Fédération ?R: “Récemment, dans le car, nous avons raconté aux jeunes qui arrivaient les débuts de notre génération. Tout était très différent, la vie quotidienne, les entraînements…. Nous leur avons raconté quelques anecdotes et elles étaient stupéfaites, elles disaient +comment cela pouvait être normal ?+. Aujourd’hui, ce n’est évidemment pas possible, et encore moins à un niveau sportif professionnel.”Q: Quand on vous qualifie d’icône mondiale, qu’est-ce que ça vous inspire ?R: “Honnêtement, cela m’est égal. Je vois les choses d’un point de vue totalement extérieur, et je suis heureuse qu’il y ait des sportives professionnelles et qu’elles disposent de cet espace. Je suis heureuse si cela permet à d’autres personnes d’être inspirées, de tirer le meilleur d’elles-mêmes, d’être un peu plus heureuses, c’est ce qui me fait le plus plaisir.”Q: Voyez-vous l’effervescence qui entoure le football comme un devoir ou un privilège ?R: “J’en suis maintenant au point où je sais que cela fait partie de la profession. Je suis quelqu’un d’assez introvertie et il m’est beaucoup plus naturel de parler de choses techniques dans le football. Je suis un peu plus réservée dans ma personnalité, j’ai un peu plus de mal à m’ouvrir. Mais cela ne me frustre plus, je l’ai compris et je l’accepte.” Q: Comment est Alexia Putellas lorsqu’elle ne pense pas au football ?R: “Je suis turbulente, j’aime créer, je réfléchis toute la journée, j’ai des projets plein la tête, j’ai l’impression d’être en mouvement permanent. Et puis quand je me rends compte qu’il faut que je m’arrête, j’adore être à la maison. J’ai la chance d’avoir une grande famille, dont mes amis font également partie, et ces moments sont aussi la vie pour moi.”Q: Il vous reste encore beaucoup de temps avant de prendre votre retraite, mais est-ce que vous aimeriez rester dans le football ? R: “On ne sait jamais, mais j’aime le football, j’aime ça d’un point de vue de footballeuse. Je ne peux pas vous dire ce qui va m’animer, j’ai eu la chance et le privilège de pouvoir décider de ce qui me motive vraiment sans avoir aucun besoin, ce que je considère comme un privilège, donc ce qui me motive vraiment, c’est ce que je choisirai.”