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Mondial des clubs: l’Atlético Madrid éliminé malgré un but victorieux de Griezmann contre Botafogo

Antoine Griezmann, entré à la pause, a permis à l’Atlético Madrid de s’imposer contre Botafogo (1-0) lundi à Pasadena, sans pouvoir empêcher l’élimination de son équipe du Mondial des clubs.Le succès des Madrilènes 1-0 combiné à la victoire du Paris SG à Seattle (2-0) a entraîné une égalité avec trois formations à six points en …

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Mondial des clubs: l’Atlético Madrid éliminé malgré un but victorieux de Griezmann contre Botafogo

Antoine Griezmann, entré à la pause, a permis à l’Atlético Madrid de s’imposer contre Botafogo (1-0) lundi à Pasadena, sans pouvoir empêcher l’élimination de son équipe du Mondial des clubs.Le succès des Madrilènes 1-0 combiné à la victoire du Paris SG à Seattle (2-0) a entraîné une égalité avec trois formations à six points en tête du groupe B.Un scénario défavorable à l’Atlético, dont la différence de buts a été plombée par la défaite 4-0 en ouverture de la compétition contre Paris.Les champions d’Europe ont ainsi terminé en tête du groupe devant Botafogo, qui disputera son 8e de finale samedi à Philadelphie soit contre Palmeiras, pour un derby brésilien, soit face à l’Inter Miami de Lionel Messi, qui s’affrontent plus tard lundi.L’Atlético Madrid savait avant la rencontre que son salut passerait sûrement par une large victoire contre Botafogo, le PSG se présentant en immense favori sur la pelouse des Sounders.Les Colchoneros ont bien multiplié les opportunités, mais ont grandement manqué de précision avec 4 frappes cadrées seulement sur 22 tirs.Antoine Griezmann, entré à la pause, a trouvé la faille d’une reprise du gauche au second poteau à la réception d’un centre de Julian Alvarez (87e), mais trop tard pour entretenir l’espoir d’une qualification.Le vétéran français avait manqué le cadre de peu auparavant d’une subtile Madjer (83e).Les Madrilènes ont eu d’autres bonnes situations avec Conor Gallagher (17e) ou un très bel enchaînement contrôle/frappe d’Alvarez (41e), mais à côté à chaque fois.L’attaquant argentin a été proche d’obtenir un penalty à deux reprises en première période.Il est d’abord tombé dans la surface après un contact jugé légal par l’arbitre (25e) avant de se faire marcher sur le pied (43e).Après avoir laissé le jeu se dérouler, l’arbitre a eu recours à l’arbitrage vidéo mais a jugé que Alexander Sorloth avait commis une faute sur un duel aérien avant sa remise pour Alvarez.Devant ses supporters, en surnombre dans le Rose Bowl de Pasadena et son charme suranné, Botafogo avait choisi de jouer groupé pour défendre la première de la poule du groupe, qu’ils ont perdue sur le but de Griezmann.Les Brésiliens ont toutefois eu plusieurs occasions de marquer et, se montrant plus précis que leurs adversaires, ont été seulement contrés par le très bon match de Jan Oblak.Le gardien slovène a d’abord gagné un face-à-face avec Savarino (10e) avant une nouvelle bonne sortie (14e).Oblak a surtout réussi une parade superbe sur sa droite après une reprise soudaine d’Igor Jesus à la réception d’un centre de Cuiabano (67e).

Mondial des clubs: le PSG à petites foulées vers les 8e de finale

Le Paris SG a dominé lundi les Seattle Sounders (1-0) sans forcer son talent et ses courses, et s’est qualifié pour les huitièmes de finale du Mondial des clubs, en première position grâce à la défaite de Botafogo dans l’autre match.Le PSG ira à Atlanta, et jouera dimanche à 18h00 heure française. Il affrontera le second du groupe B, que l’Inter Miami de Messi et Palmeiras dominent avant leur dernier match de lundi.Au Lumen Field de Seattle, devant 50.000 spectateurs, le PSG a assuré l’essentiel, une victoire pour être sûr de se qualifier en totalisant deux victoires en trois matches.Mis sous pression et douché par la défaite 1-0 contre Botafogo, l’entraîneur Luis Enrique n’a pas cherché cette fois à innover ou reposer les organismes. Il a titularisé l’équipe de la finale de Ligue des champions, moins Ousmane Dembélé, encore un peu juste après sa blessure.Par rapport à la victoire contre l’Atlético (4-0), seul Gonçalo Ramos, transparent, a perdu sa place, au profit du titi Senny Mayulu.Mais même avec cette équipe-type, le PSG a ronronné pendant une bonne partie de la première mi-temps, très loin de l’intensité dans les appels et le pressing qui l’ont mené au trône européen.Désiré Doué a tenté d’accélérer le jeu, notamment en décochant une frappe puissante que le gardien Frei a péniblement repoussée au-dessus de la barre (12e). Puis, le jeune international a sollicité un une-deux avec Mayulu, mais sa frappe molle disait tout de l’état physique et mental de l’équipe (30e).- Break -Même Gianluigi Donnarumma a failli commettre l’une de ses fameuses bourdes en tentant de dribbler un attaquant, mais heureusement pour lui Jesus Ferreira a tiré au-dessus du but vide (19e).C’est… le dos de Khvicha Kvaratskhelia qui a permis à Paris d’ouvrir le score en déviant le ballon dans le but et se relaxer. Sur un corner, Vitinha a hérité du ballon et tenté une frappe de loin, loin du cadre, mais sur le dos “Kvara” qui cherchait à se protéger (66e). Un but peu académique mais qui a contenté le PSG, si frustré de n’avoir pu trouver la faille jeudi contre Botafogo.Paris a subi quelques situations dangereuses sur son but, sur des tirs de Jordan Morris (87e) et Alex Roldan (88e). Mais il a profité de l’hésitation de l’ailier des Sounders Paul Rothrock dans la surface pour contre-attaquer et faire le break. Après un raid sur le côté gauche, Bradley Barcola, tout juste rentré en jeu, a feinté et trouvé Achraf Hakimi au second poteau, qui a pris le temps d’ajuster son tir (66e).Globalement, sans briller le PSG a remisé la déconvenue contre les Brésiliens au rang de mauvais souvenir, montrant une attitude sérieuse lundi. La décontraction de son séjour californien est aussi dans le rétroviseur, puisque les matches à double confrontation qui avaient consacré sa domination en Ligue des champions cèdent ici la place à des matches secs, par nature plus risqués.

Mondial des clubs: Kvara a eu bon dos de marquer, Doué de s’activer, Paris a besoin de Dembélé

Désiré Doué a été le plus dangereux, Khvicha Kvaratskhelia a marqué involontairement du dos et Ousmane Dembélé a beaucoup manqué au PSG, vainqueur sans briller de Seattle (2-0) et qualifié pour les 8e de finale du Mondial des clubs.Ousmane Dembélé, encore ménagé quoique rétabli de sa blessure musculaire, était absent au Lumen Field et cela s’est plus vu que lors des deux précédentes sorties. Car l’animation offensive du PSG, rappelant parfois celle de 2024 quand elle ronronnait sans percer les verrous adverses, a manqué de peps et d’imagination. Et, sans le coup de pouce du destin qui a amené au but chanceux de Kvara, elle se serait peut-être avérée stérile, de façon très malvenue, face à un adversaire jouant certes regroupé, mais pas du niveau défensif de Botafogo, qui avait su piéger Paris dans la semaine en annihilant ses attaques, tout en marquant sur sa seule opportunité (1-0).Face aux Sounders, le Géorgien, si percutant contre l’Atlético Madrid, n’a été que l’ombre de lui-même sur son aile gauche, puisqu’il a raté quasiment tout le peu qu’il a entrepris en première période, hormis un tir à rebond capté sans difficulté par le gardien (16e). Et finalement c’est en sortant de sa zone de confort habituelle, sur un corner mal renvoyé par la défense de Seattle, qu’il a fait le dos rond sur une frappe non cadrée de Vitinha, pour renvoyer le ballon dans les filets (35e).Paris, tenu de s’imposer pour assurer sa présence au tour suivant, qui se déroulera à Atlanta dimanche contre un adversaire à déterminer, était enfin libéré d’un poids. Mais pas vraiment les pieds de Kvara, sorti à la 63e minute et qui avait dû en attendre 56 autres, pour enfin s’illustrer. A l’initiative d’un une-deux avec Joao Neves, il a eu de l’espace pour centrer parfaitement vers Désiré Doué, qui a vu son tir contré in extremis après un crochet réussi.- Hakimi finit fort -L’attaquant français, passé dans une autre dimension depuis son doublé en finale de la Ligue des champions (5-0) le 31 mai, ratait là l’occasion de rendre une copie parfaite. Elle aura été finalement très bonne dans la mesure où, au-delà d’une ligne statistique vierge de but et de passe décisive, il a été le Parisien qui a apporté le plus d’étincelles dans une attaque parfois cotonneuse, où le jeune Senny Mayulu a été préféré à Gonçalo Ramos.  C’est l’ancien Rennais qui a tiré le premier, obligeant Stefan Frei à une claquette salvatrice (12e), puis une deuxième fois de loin à ras de terre (15e).En jambes, il a comme à son habitude provoqué balle au pied et en s’appuyant sur une remise de Mayulu, il a pu armer un tir croisé du gauche dans la surface. Heureusement pour Seattle, le Parisien était en position déséquilibrée et Frei a pu s’en emparer (30e).Voilà pour une première période qui a manqué de substance avec un Doué trop esseulé sur son côté droit alors qu’Achraf Hakimi se montrait peu présent pour le soutenir offensivement.Finalement, parce que Seattle a tenté en seconde période de revenir au score, le latéral droit marocain a pu apporter le surnombre offensivement, comme il a l’habitude de le faire et dans une configuration de contre devenue un classique parisien cette saison, pour inscrire le but du break sur un centre précis de Bradley Barcola (66e).  Il ne fallait pas en attendre plus de ce Paris SG à Seattle, où la fatigue commence peut-être à se faire sentir au bout d’une saison interminable.