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L1: Dans la souffrance, l’OM bat Monaco et s’accroche au podium

Dans le courage et dans la difficulté: l’OM, qui ne vit pas une période très brillante et qui a terriblement souffert, a tout de même trouvé les ressources pour battre Monaco 1-0 dimanche, un succès très important qui lui permet de se maintenir sur le podium avant la trêve.Il reste aux Marseillais un dernier déplacement dimanche à Bourg-en-Bresse, mais ils iront jouer la Coupe de France – ou la CAN pour certains d’entre-eux – avec la satisfaction d’être restés au contact de Lens et du Paris SG, alors que Monaco n’est vraiment pas passé loin de les pousser dans le vide dimanche.A l’inverse, l’équipe de la Principauté, qui trouve quelques satisfactions en Ligue des Champions, reste engluée en championnat avec cinq défaites lors des six dernières journées, pour une seule victoire face… au PSG. Au classement, la sanction est logique: l’équipe de Sébastien Pocognoli glisse à la 9e place.Au Vélodrome pourtant, les Monégasques ont été souvent menaçants et parfois dominateurs, inscrivant même deux buts refusés pour hors-jeu. Et l’OM a dû attendre la 82e minute pour trouver la faille et la délivrance.Elle est venue, comme très souvent, de Mason Greenwood, récompensé de sa persévérance, et d’avoir un peu plus de talent que la moyenne, par un joli but offert par l’impeccable Pierre-Emile Hojbjerg (1-0).Auparavant, la soirée avait commencé avec une bonne douzaine de minutes de retard, le temps que se dissipe le brouillard épais né de l’allumage massif de fumigènes par les supporters du Virage Nord.Le match a très vite été engagé et d’abord d’assez bon niveau, animé notamment par Greenwood, en jambes et inspiré. Dans le sillage de l’Anglais, l’OM a d’abord été le plus dangereux et Lukas Hradecki a dû s’interposer de justesse devant Pierre-Emerick Aubameyang (6e) puis, plus facilement, sur une bonne frappe de Timothy Weah (20e).- Rulli décisif -Monaco, de son côté, guettait alors les espaces que lui offrait l’esprit d’entreprise de l’OM et Alexandre Golovine était dangereux à la 29e minute.Petit à petit, l’équipe de Pocognoli, encore privé de Paul Pogba, blessé, a même légèrement pris le dessus, quand l’OM a commencé à perdre un peu le fil de la partie et que quelques petits ratés sont venus gâcher les belles intentions.Dans un rythme alors moins soutenu qu’en début de match, Monaco a alors été vraiment menaçant, à l’image de Takumi Minamo à la 42e minute, après un joli mouvement collectif.Dès le coup d’envoi de la deuxième période, le Japonais est encore passé tout près de glacer le Vélodrome et l’OM a ensuite été épargné de la catastrophe par un hors-jeu qui a entraîné l’annulation du but de Lamine Camara (52e). Mais l’équipe de Roberto De Zerbi était alors complètement perdue et rendait tous les ballons à ses adversaires.L’entrée de Paixao a fait du bien, tout de même, et l’OM a repris une partie de ses esprits, jusqu’à s’installer de nouveau dans le camp d’en face.Aubameyang (69e) et Greenwood (71e) auraient alors pu marquer mais Monaco semble s’être trouvé un bon gardien cette saison avec Hradecky, après des années difficiles à ce poste.Geronimo Rulli en est un autre, malgré quelques erreurs ces dernières semaines, et il a encore sauvé l’OM devant Minamino (74e) avant le deuxième but refusé de la soirée, pour un hors-jeu de Balogun (80e), plus clair que le premier.Comme Marseille est décidément fébrile, il a encore fallu un double miracle signé du duo Rulli-Nayef Aguerd pour préserver le résultat, mais l’essentiel a été fait, l’OM fêtera Noël sur le podium.

Italie: l’Inter Milan rafle la mise, l’AC Milan et Naples déchantent

Vainqueur sur le terrain du Genoa (2-1), l’Inter Milan a profité des déconvenues de l’AC Milan, tenu en échec à San Siro (2-2), et de Naples, battu à Udine (1-0), pour prendre les commandes du Championnat d’Italie, dimanche.Troisième avant cette 15e journée, l’Inter Milan va passer Noël au sommet de la Serie A et peut remercier Sassuolo et l’Udinese pour cet inattendu cadeau.Les Nerazzurri, qui ont concédé mardi face à Liverpool leur deuxième défaite consécutive en Ligue des champions (1-0), ont rapidement pris le large grâce à Yann Aurel Bisseck (6e) et Lautaro Martinez (36e). Ils ont tremblé quand Vitinha (68e) a réduit la marque, mais ont enchaîné une troisième victoire consécutive.”On a fait preuve de caractère, car c’était un match compliqué, ce sont trois points très importants”, s’est réjoui leur entraîneur, Cristian Chivu.La rencontre a été marquée avant le coup d’envoi par des affrontements autour du stade Luigi-Ferraris entre ultras du Genoa et de l’Inter et la police qui ont fait deux blessés.Leader pour la première fois de la saison, l’Inter devance d’un point l’AC Milan, contrarié à domicile par Sassuolo.Menés 1 à 0 dès la 13e minute, les Rossoneri ont égalisé puis pris l’avantage grâce à un doublé de leur défenseur de 19 ans, Davide Bartesaghi (34e, 47e).Mais ils se sont fait surprendre par le Français Armand Laurienté qui a égalisé à la 77e minute au terme d’une belle combinaison. Ils auraient pu perdre encore plus gros sans un arrêt de Mike Maignan devant le même Laurienté (88e).- La Juventus se replace -“Il faut qu’on s’améliore encore, car on encaisse trop de buts (…) Mais on est dans les quatre premiers, c’est notre objectif de début de saison”, a insisté Massimiliano Allegri.Comme l’AC Milan, le Napoli restait sur trois victoires de suite en championnat, mais sur le terrain de l’Udinese, il n’a jamais été en mesure d’enchaîner un quatrième succès de suite.Le champion en titre, décimé par les blessures, a été dominé par l’Udinese qui, après deux buts annulés, a fini par concrétiser par le Néerlandais Jurgen Ekkelenkamp (73e).Désormais 3e à deux points de la tête, le Naples, battu mercredi par le Benfica (2-0) à Lisbonne, a dû mal à digérer les soirées de Ligue des champions: pour la cinquième fois cette saison, il s’est incliné quelques jours plus tard en championnat.”Je n’ai rien à reprocher à mes joueurs, a pourtant assuré Antonio Conte. Dans notre situation d’urgence, ils donnent tout. Il faut juste qu’ils fassent preuve de plus de caractère, de malice aussi, mais c’est quelque chose sur lequel il est plus difficile de travailler, ce n’est pas une question technique ou tactique.”La Juventus Turin s’est replacée à la 5e place en s’imposant (1-0) à Bologne, réduite à dix, mais accuse toujours sept points de retard sur la tête.Si le Championnat d’Italie ne fait pas relâche lors des fêtes de fin d’année, le programme de la 16e journée le week-end prochain sera tronqué. L’Inter, l’AC Milan, Naples et Bologne vont s’envoler pour l’Arabie saoudite où ils disputeront du 18 au 22 décembre la Supercoupe d’Italie.En bas de classement, la Fiorentina s’enfonce: battu à domicile par Vérone (2-1), le club toscan est dernier à déjà huit points de la 17e place, synonyme de maintien.

Allemagne: le Bayern accroché pour la première fois à domicile par la lanterne rouge Mayence

Le Bayern est passé tout près d’un échec retentissant dimanche face à la lanterne rouge Mayence: longtemps menés, les champions d’Allemagne ont sauvé l’essentiel mais concédé leur premier match nul à domicile (2-2), dont n’ont pas su profiter les poursuivants Leipzig et Dortmund, lors de la 14e journée.Intraitables depuis le début de la saison avec 12 victoires et un nul et 37 points pris sur 39, les Bavarois avaient l’habitude de ne laisser que des miettes à leurs adversaires. Leur seul faux pas jusqu’alors était un nul sur le terrain de l’Union Berlin, le 8 novembre (2-2). Mayence, 18e et bon dernier de Bundesliga avec six points et un seul succès en treize rencontres, avait tout de la victime désignée pour une nouvelle correction. D’autant que le club rhénan avait l’habitude de repartir de Munich sur des scores fleuves: 6-0 en mars 2018, 6-1 en août 2019, 5-2 en janvier 2021, 6-2 en octobre 2022 et 8-1 en mars 2024.Comme prévu, les visiteurs ont d’abord ployé face au rouleau compresseur bavarois. Lennart Karl, le prodige de 17 ans, a ouvert le score à la 29e minute sur une remise de Serge Gnabry à l’issue d’un mouvement initié par Michael Olise et relayé par Harry Kane.Mardi dernier, Karl avait contribué à la victoire renversante du Bayern contre le Sporting Portugal (3-1) en Ligue des champions, devenant à 17 ans et 290 jours le plus jeune joueur à marquer dans trois matches consécutifs de C1 (contre Bruges, à Arsenal et contre le Sporting).En dépit d’une domination outrageante des champions en titre (85% de possession, 11 tirs cadrés à 2 et sept corners à zéro), Mayence a réussi à recoller dans le temps additionnel de la première période grâce à une tête du défenseur Kacper Potulski à la réception d’un coup franc (45e+2).La mainmise du Bayern, toujours aussi forte à la reprise, est restée stérile avec très peu de positions de frappe pour les joueurs de Vincent Kompany.C’est Mayence qui a une nouvelle fois plombé l’ambiance avec un but de Jae-sung Lee d’une tête croisée qui a trompé Manuel Neuer (67e).- Des poursuivants à distance -Les Munichois ont pressé en fin de match mais se sont souvent heurtés au gardien Daniel Batz, qui n’a cependant rien pu faire face à Harry Kane qui a remis les deux équipes à égalité sur pénalty (87e).”Quand vous affrontez des équipes qui se battent pour chaque point, elles savent bien défendre, elles savent protéger leur surface, elles savent faire des arrêts, des blocages… et c’est exactement ce qui s’est passé”, a commenté le meilleur buteur du championnat (18 buts) au micro de DAZN.Cette saison, le Bayern a subi sa seule défaite le 26 novembre en Ligue des champions à Arsenal (3-1). Certes freiné en championnat, le Bayern peut voir venir car ses poursuivants ont eux aussi marqué le pas et restent à bonne distance. Le troisième, Dortmund (29 pts), n’a pu faire mieux qu’un nul 1-1 dimanche à Fribourg. Les joueurs de la Ruhr, réduits à dix après l’expulsion de Jobe Bellingham, n’ont pas profité du faux pas du RB Leipzig (29 pts), battu vendredi soir par l’Union Berlin (3-1) mais toujours dauphin grâce à une meilleure différence de buts.Dimanche soir, Stuttgart est allé s’imposer 4-0 à Brême, ce qui lui permet de grimper à la sixième place (25 pts).Lors de la prochaine journée, samedi, Leipzig recevra Leverkusen (4e) et Dortmund accueillera Monchengladbach (11e). Nul doute que, pour sa part, le Bayern se méfiera de son déplacement à Heidenheim, actuel avant-dernier.

Italie: l’Inter Milan rafle la mise et passe en tête

Vainqueur sur le terrain du Genoa (2-1), l’Inter Milan a profité des déconvenues de l’AC Milan, tenu en échec à San Siro (2-2), et de Naples, battu à Udine (1-0), pour prendre les commandes du Championnat d’Italie, dimanche.Troisième avant cette 15e journée, l’Inter Milan va passer Noël au sommet de la Serie A et peut remercier Sassuolo et l’Udinese pour cet inattendu cadeau.Les Nerazzurri, qui ont concédé mardi face à Liverpool leur deuxième défaite consécutive en Ligue des champions (1-0), ont rapidement pris le large grâce à Yann Aurel Bisseck (6e) et Lautaro Martinez (36e).Ils ont tremblé quand Vitinha (68e) a réduit la marque, mais ont enchaîné une troisième victoire consécutive.”On a fait preuve de caractère, car c’était un match compliqué, ce sont trois points très importants”, s’est réjoui Cristian Chivu.La rencontre a été marquée avant le coup d’envoi par des affrontements autour du stade Luigi-Ferraris entre ultras du Genoa, de l’Inter et la police qui ont fait deux blessés.Leader pour la première fois depuis la 32e journée de la saison dernier, l’Inter devance d’un point l’AC Milan, contrarié à domicile par Sassuolo.Menés 1 à 0 dès la 13e minute, les Rossoneri ont égalisé puis pris l’avantage grâce à un doublé de Davide Bartesaghi (34e, 47e).Le défenseur de 19 ans qui n’avait jamais encore marqué en Serie A est par la même occasion rentré dans l’histoire de son club: jamais un défenseur aussi jeune n’avait inscrit un doublé sous le maillot rossonero et il faut remonter à l’illustre Paolo Maldini pour trouver un défenseur buteur plus jeune.Les joueurs de Massimiliano Allegri se sont fait surprendre par le Français Armand Laurienté qui a égalisé à la 77e minute au terme d’une belle combinaison. Ils auraient pu perdre encore plus gros sans un arrêt de Mike Maignan devant le même Laurienté (88e).- La Fiorentina en crise -“Il faut qu’on s’améliore encore, car on encaisse trop de buts (…) Mais on est dans les quatre premiers, c’est notre objectif de début de saison”, a insisté Allegri.Comme l’AC Milan, le Napoli restait sur trois victoires de suite en championnat, mais sur le terrain de l’Udinese, il n’a jamais été en mesure d’enchaîner un quatrième succès de suite.Le champion en titre, décimé par les blessures, a été dominée par l’Udinese qui, après deux buts annulés, a fini par concrétiser par le Néerlandais Jurgen Ekkelenkamp (73e).Désormais 3e à deux points de la tête, le Napoli, battu mercredi par le Benfica (2-0) à Lisbonne, a dû mal à digérer les soirées de Ligue des champions: pour la cinquième fois cette saison, il s’est incliné quelques jours plus tard en championnat.”Je n’ai rien à reprocher à mes joueurs, a assuré Antonio Conte. Dans notre situation d’urgence, ils donnent tout. Il faut juste qu’ils fassent preuve de plus de caractère, de malice aussi, mais c’est quelque chose sur lequel il est plus difficile de travailler, ce n’est pas une question technique ou tactique”.Si le Championnat d’Italie ne fait pas relâche lors des fêtes de fin d’année, le programme de la 16e journée le week-end prochain sera tronqué.L’Inter, l’AC Milan, Naples et Bologne vont s’envoler pour l’Arabie saoudite où ils disputeront du 18 au 22 décembre la Supercoupe d’Italie.En bas de classement, la Fiorentina s’enfonce: battu à domicile par Vérone (2-1), le club toscan est dernier à déjà huit points de la 17e place, synonyme de maintien.

Ligue 1: Lens, vainqueur de Nice (2-0), passera Noël en tête

Grâce à un doublé d’Odsonne Édouard, Lens s’est imposé contre Nice (2-0) dimanche au stade Bollaert pour s’assurer de terminer l’année 2025 en tête de la Ligue 1 au terme d’une première partie de saison de rêve.Avec 37 points, les Sang et Or comptent une unité de plus que le Paris Saint-Germain au sortir de la 16e et dernière journée de championnat avant la trêve hivernale. Loin devant Nice (13e, 17 pts), qui enchaîne une neuvième défaite de suite toutes compétitions confondues.Alors que Joseph Oughourlian, actionnaire majoritaire du club de l’Artois, venait d’annoncer l’acquisition du stade Bollaert-Delelis contre 27 millions d’euros versés à la ville de Lens, sa formation a montré, une nouvelle fois, que son antre était synonyme de forteresse cette saison avec une sixième victoire en sept matches. Odsonne Édouard (15e, 57e), d’un doublé, a remis Lens sur le toit de la Ligue 1 et laissé Nice dans son marasme.Même si la copie n’a pas été des plus savoureuses, la liaison Udol–Édouard a fonctionné sans grésillements sur “Radio Lens”. Déjà passeur à Nantes une semaine plus tôt (2-1), le premier, qui postule un peu plus à une pige en équipe de France, a délivré deux centres magnifiques pour le second.D’abord au quart d’heure de jeu, quand Lens n’avait jusqu’ici, pas montré grand-chose, pour une tête décroisée du buteur (15e). Puis à l’heure de jeu, alors que le bateau artésien se heurtait à quelques vagues azuréennes (57e). Le septième but cette saison de l’ancien du Celtic Glasgow, artilleur en chef d’un leader lensois qui aurait pu voir son match de la Sainte-Barbe (patronne des mineurs), tourner mal.- Nice, l’archétype du patient malade -Car Nice est certes une bête malade, mais une bête qui respire encore. Dans un soir où le déchet technique a longtemps limité le relief de la partie, la clique de Franck Haise a sollicité Robin Risser plus que de raison.Le gardien de la meilleure défense de l’Hexagone (13 buts concédés) a miraculeusement repoussé du pied une tentative de Hicham Boudaoui (37e), avant de se détendre à deux reprises, à nouveau face à Boudaoui (47e) puis Isak Jansson (48e) quand le cuir filait vers sa lucarne.La dynamique de l’un reflétant le naufrage de l’autre, Lens a mis fin au suspense lorsque les partenaires de Sofiane Diop semblaient les plus proches du but. Ainsi va la vie de deux formations que tout oppose, sur le terrain comme au classement, et le nouveau quotidien de l’entraîneur du Gym Franck Haise, autrefois prophète dans le bassin minier dont les Aiglons reculent encore d’une place au classement.Avec cette neuvième victoire en dix rencontres, Lens s’est assuré le luxe de passer les fêtes de fin d’année dans le fauteuil de leader. Le tout avec dix points d’avance devant Lyon, cinquième. Pour une formation qui affiche désormais ses ambitions européennes, le matelas pour profiter de Noël sera très confortable.