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XV de France: pour Galthié, une ligne au palmarès et du crédit en plus

Sous pression avant le début du Tournoi, le sélectionneur du XV de France Fabien Galthié finit la compétition avec un titre et la satisfaction de voir la stratégie et les choix de son deuxième mandat validés. Les doutes avaient refait surface avant même le premier match: cette génération si talenteuse allait-elle une nouvelle fois manquer le …

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Italie: Naples revient provisoirement à la hauteur de l’Inter

Naples est revenu provisoirement à la hauteur de l’Inter Milan après son nul sur le terrain du mal classé Venise (0-0) dimanche lors de la 29e journée du Championnat d’Italie.Le Napoli totalise désormais 61 points comme l’Inter, mais le club lombard a conservé sa première place grâce à sa meilleure différence de buts (+36, contre +22).L’Inter peut reprendre ses aises en tête de la Serie A s’il s’impose en début de soirée (20h45) à Bergame face à l’Atalanta. Si l’Atalanta, 3e avec 58 points, s’impose en revanche, on assisterait à un regroupement inédit dans l’histoire du championnat italien à ce stade de la saison, avec trois équipes à 61 points à neuf journées de la fin.C’est pourquoi les joueurs d’Antonio Conte faisaient grise mine au coup de sifflet final, avec le sentiment d’avoir laissé échapper deux points contre l’avant-dernier du championnat (20 pts).Ils se sont certes créés l’occasion la plus nette, par Romelu Lukaku (45e), mais le ballon, stoppé in extremis par Ionut Radu n’avait pas franchi intégralement la ligne.Le Napoli tourne au ralenti depuis un mois et demi: son nul de dimanche est le cinquième en sept matches pour une défaite et une seule victoire.

Ligue 1: entre Montpellier et Saint-Etienne, ce sera vaincre ou mourir un peu

Le match de la peur et de la dernière chance: tous deux engagés dans une difficile bataille pour le maintien, Montpellier, lanterne rouge de la Ligue 1, et Saint-Etienne, également relégable, se retrouvent dimanche à la Mosson pour un duel qui vaut très cher.Englué à la dernière place, Montpellier broie du noir depuis la fin du mercato hivernal et guette une lueur d’espoir pour préserver sa place dans l’élite une 17e saison d’affilée.Autre club historique du championnat de France, Saint-Etienne, avant-dernier du classement, ne va guère mieux. Mais s’il affiche les mêmes maux que son rival du jour, il n’est décroché ni par le Havre, barragiste avec un point d’avance, ni par Reims, premier non-relégable.Un succès à Montpellier aurait donc beaucoup de valeur pour le promu. “C’est un match à six points, capital pour nous”, constate ainsi le jeune milieu Aïmen Moueffek .Côté montpelliérain, on s’accroche à l’hypothèse d’un printemps salvateur, comme les deux dernières saisons, pour émerger des bas fonds.”A partir de maintenant, le championnat commence. Avec une première balle de match devant Saint-Etienne et l’avantage de jouer chez nous. C’est là qu’il faut montrer”, a ainsi lancé l’entraîneur Jean-Louis Gasset.- Effectif décimé -Mais les chiffres sont têtus: pire défense et attaque la moins prolifique de L1, le club héraultais reste sur une série de six défaites d’affilée et compte six points de retard sur le barragiste havrais. Montpellier s’avance sur une ligne de crête où chaque faux-pas peut le précipiter d’une manière presque irréversible dans le vide. L’espoir, s’il y en a un, réside peut-être dans la lecture du calendrier. Le MHSC s’apprête en effet à jouer son avenir lors d’un printemps où il va croiser les autres candidats au maintien, avec les réceptions successives de Saint-Etienne, Le Havre et Reims, qui le précèdent au classement.En plus de ces trois confrontations avec des concurrents directs à la Mosson, l’équipe de Gasset peut aussi espérer gratter quelques points à Auxerre, Angers ou Nantes, classés dans la seconde moitié de championnat.Reste la réalité d’un effectif décimé par les blessures et le mercato. Les départs conjugués de Tamari (Rennes), Adams (FC Séville) ou Nordin (Mayence) ont ainsi défiguré une attaque qui n’a inscrit qu’un but lors des six derniers matchs.Et la défense, régulièrement rafistolée depuis le début de saison, souffre de l’absence de l’international suisse Becir Omeragic, de la recrue serbe Nikola Maksimovic et désormais d’Enzo Tchato, touché à une cuisse juste avant le dernier déplacement à Lille.- Chemin de croix -L’indispensable esprit de révolte sera-t-il là pour compenser ? “Là, on est dans la survie, la survie d’un club”, a en tous cas prévenu Gasset.En face, malgré ses cinq longueurs d’avance sur son rival de dimanche, Saint-Etienne, n’est pas non plus tranquille. Avec leur défense fragile, accablée par 14 penaltys, et leur attaque à la peine malgré le retour au mercato d’Irvin Cardona, les Verts souffrent. Mais ils sont prêts pour ça.”On va se battre pour se rapprocher des équipes devant nous. Rien ne sera définitivement acté à la fin de cette rencontre mais tout le monde sait que ce match est très important pour les deux équipes”, a déclaré l’entraîneur norvégien Eirik Horneland.Rien ne sera acté, certes, mais les Verts ont tout intérêt à prendre un peu d’avance car leur calendrier ressemble à un vrai chemin de croix (Paris, Lens, Brest, Lyon, Monaco…). Les Stéphanois, qui n’ont obtenu qu’un seul succès depuis la trêve hivernale, face à Reims (3-1), ont donc besoin d’enfoncer encore un peu plus Montpellier et de rebondir. “C’est l’opportunité pour nous de creuser l’écart avec un concurrent direct”, confirme Aïmen Moueffek.

Ligue 1: l’ambitieux Strasbourg aux portes de l’Europe

Grâce à une défense solide, un buteur efficace et une jeunesse qui prend en maturité, Strasbourg (septième), est l’une des meilleures équipes de Ligue 1 depuis décembre, avant d’accueillir Toulouse (dixième) dimanche (17h15) lors de la 26e journée.- Cinq buts pris en trois mois de Ligue 1 -Strasbourg n’a pas pris de but lors des cinq derniers matches, ce qui constitue une performance que l’on avait plus vue en Alsace depuis… 1984, à une époque où feu Dominique Dropsy occupait la cage alsacienne et Albert Gemmrich le front de l’attaque, cinq ans après le seul titre national, en 1979.Quatre décennies plus tard et depuis leur désormais lointain trou d’air en novembre (4 défaites et dix buts encaissés), les Alsaciens ont resserré les rangs: lors des douze matches suivants, l’équipe n’a perdu qu’une fois, contre Rennes (1-0, le 2 février), ne prenant que quatre buts. “Il y a une connexion naturelle, les joueurs aiment jouer les uns avec les autres et chacun est investi pour stopper un tir avec la volonté de toujours avancer”, évoque l’entraîneur Liam Rosenior.Le milieu offensif Félix Lemaréchal, buteur à Nantes dimanche, souligne la qualité du bloc alsacien: “Notre schéma de jeu défensif est en place. En fin de match, je pense que ça s’est remarqué, lors de contre-attaques on revient tous en sprint, on ne lâche rien.”- Une jeunesse sur le chemin de la maturité -L’effectif strasbourgeois a beau avoir l’une des moyennes d’âges les plus basses d’Europe (22 ans), son parcours depuis décembre est celui d’un candidat au podium de la Ligue 1: 27 points récoltés en douze rencontres, huit victoires, trois nuls et une défaite.Critiquée la saison passée (13e de Ligue 1), la classe biberon encore rajeunie cet été, a tâtonné au début avant de comprendre la philosophie de jeu de son entraîneur britannique, adepte d’un pressing puissant et d’une volonté d’aspirer son adversaire en pratiquant un jeu de passe très bas.”J’espérais qu’ils apprennent de leurs erreurs et jusqu’ici, ils l’ont montré. Pour moi les victoires à Auxerre (1-0) et à Nantes (1-0) sont les plus belles car ils ont joué comme des trentenaires avec calme et maturité”, commente Rosenior.L’entraîneur de 40 ans a tiré des enseignements du positionnement des Nantais dimanche: Un 5-4-1 qui “montre que nous sommes craints mais aussi le niveau et la maturité que ces jeunes joueurs ont atteint aujourd’hui”.La jeunesse? “C’est une force, au contraire: on court plus, on communique sans gêne. Avec les joueurs qui ont tous le même âge, on peut dire les choses directement. On a tous la même façon de parler”, raconte à l’AFP Lemaréchal, qui vise “le top 6 et même le top 4”.- Emanuel Emegha, attaquant hors du commun -Parmi ces jeunes, il y a Emanuel Emegha. L’attaquant néerlandais n’est pas le plus fin techniquement sur un terrain mais il a clairement progressé devant le but (huit buts la saison passée et onze pour l’instant).Longiligne buteur (1,95 mètre), “Ema” a subi les critiques la saison passée, puis a fini par convaincre le Stade de la Meinau ces derniers mois, notamment depuis janvier avec huit buts inscrits en dix matches. Parfois nonchalant la saison dernière, Emegha a beaucoup travaillé son implication en phase défensive au point d’harceler les remontées de balles à l’image de son prédécesseur Ludovic Ajorque. “Nos attaquants travaillent aussi très dur pour l’équipe: Emegha, Bakwa sont nos premiers défenseurs”, souligne Rosenior. L’un des principes qui pourraient emmener le Racing jusqu’en Europe.