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“Textor dehors!”: colère et dépit des supporters de l’OL, relégué en Ligue 2

Banderoles déployées dans la ville et commentaires dépités, les supporters de l’Olympique lyonnais oscillent mercredi entre le choc de l’annonce de la relégation du club en Ligue 2 et la colère à l’encontre du propriétaire du club, John Textor.”Textor dehors!”: les Bad Gones, principal club de supporters de l’OL, ont revendiqué dès le lever du jour sur leurs réseaux sociaux le déploiement sur des ponts et murs de la capitale des Gaules de plusieurs banderoles hostiles à l’Américain, actionnaire majoritaire depuis fin 2022.”Textor: la guerre est déclarée”, pouvaient aussi lire les usagers du périphérique lyonnais sur une large banderole accrochée à une passerelle, a constaté mercredi matin un photographe de l’AFP. La boutique officielle du club en centre-ville a également été taguée “Textor dehors”. Le maire écologiste de Lyon; Grégory Doucet, interrogé par la presse en marge d’un déplacement, s’est dit “profondément inquiet et préoccupé” par la “véritable épée de Damoclès au-dessus de la tête du club”.”Je ne doute pas que tout soit mis en œuvre pour éviter une relégation, et je veux croire que la direction du club saura prendre ses responsabilités. John Textor doit aujourd’hui apporter des réponses concrètes”, a plaidé l’élu. De son côté le président écologiste de la Métropole, Bruno Bernard, grand fan de l’OL revendiquant son appartenance aux “amoureux du club” aujourd’hui “atterrés et inquiets”, a dénoncé sur X une situation qui “s’est progressivement fragilisée au cours des dernières années avec de nombreux mauvais choix”. “La fuite en avant depuis trois ans a conduit le club dans l’impasse. J’appelle les actionnaires à la responsabilité, et à apporter les fonds nécessaires pour sauver le club”, a-t-il exhorté.- “Ça y est, on est au fond” -Pour Ernest Ronot, un jeune éducateur de football lyonnais de 21 ans, interrogé mercredi matin par l’AFP, certains croient “sincèrement à des projets”, mais “il faut être lucide”. “Le Textor, c’est un homme d’affaires, il est venu pour faire un peu d’argent”, estime le jeune homme.Les Bad Gones ont appelé John Textor “à disparaître du paysage lyonnais”, dès mardi soir dans un communiqué. Ce groupe d’ultras considère que l’Américain, qu’ils relèguent à la qualité de “supporter de Botafogo”, club brésilien dont il est également propriétaire via sa holding, “n’a jamais été et ne sera jamais l’homme de la situation”.”Vu la situation, je crois qu’on n’a pas grand chose à dire (…), malheureusement. Maintenant, c’est toujours un coup dur à subir, mais on s’en remettra”, commente un autre habitant de Lyon, Didier Garnero, éducateur spécialisé de 59 ans, sans manquer de relever l’ironie de la situation la saison prochaine: un probable futur derby avec l’éternel adversaire, Saint-Etienne, mais avec désormais pour cadre la Ligue 2.”J’ai connu la Ligue 2, j’ai connu la montée en première division. J’ai connu les premiers matches de Coupe d’Europe. J’ai connu la grande épopée”, se remémore un enfant de la ville, Frédéric Tarlet, Lyonnais de 51 ans. “Je sens le mal-être depuis huit à dix ans. (…) Et ça y est, on est au fond”, constate-t-il.L’Olympique lyonnais a annoncé mardi soir qu’il ferait “immédiatement appel” de sa rétrogradation en L2 décidée par la DNCG, jugeant “incompréhensible” la décision du gendarme financier du football professionnel français.

Top 14: Louis Bielle-Biarrey (UBB) “apte” à jouer la finale contre Toulouse (source proche du joueur)

L’ailier de l’Union Bordeaux-Bègles Louis Bielle-Biarrey, qui avait raté la demi-finale contre Toulon après une commotion cérébrale, est “apte” à jouer la finale du Top 14 samedi contre Toulouse, a appris mercredi l’AFP de source proche du joueur, confirmant une information de Sud-Ouest et de L’Equipe.Le meilleur joueur du Tournoi des six nations 2025 a …

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Au Mondial des clubs, on compose avec de fortes chaleurs et ce n’est pas fini

Si les risques d’orages entraînent l’interruption de matches au Mondial des clubs, conformément à la réglementation en vigueur aux Etats-Unis, les joueurs doivent en revanche continuer de jouer sous la fournaise, dangereuse pour leur santé, et seuls les plus résistants pourront prétendre au titre.L’été ne bat pas encore son plein qu’une forte vague de chaleur …

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Au Mondial des clubs, on compose avec de fortes chaleurs et ce n’est pas fini

Si les risques d’orages entraînent l’interruption de matches au Mondial des clubs, conformément à la réglementation en vigueur aux Etats-Unis, les joueurs doivent en revanche continuer de jouer sous la fournaise, dangereuse pour leur santé, et seuls les plus résistants pourront prétendre au titre.L’été ne bat pas encore son plein qu’une forte vague de chaleur frappe l’Est du pays. Ce phénomène, appelé à devenir plus fréquent, plus long et plus intense, est un marqueur du dérèglement climatique.Depuis presque deux semaines qu’a débuté la compétition, on recense dans les villes-hôtes des températures souvent bien au-delà des 35°C. Et même la nuit tombée, à 22h00, le mercure baisse à peine pour stagner à 30 degrés comme à Miami ou Orlando, avec un fort taux d’humidité en prime.A Charlotte, le mercure est monté jusqu’à 40°C mardi après-midi durant le match entre Benfica et le Bayern Munich (1-0). Et après une grosse demi-heure de jeu, le joueur de Lisbonne Gianlucca Prestianni, accablé, sonné, a dû rester allongé une poignée de minutes. Le temps de se faire masser avec une poche de glace, l’Argentin a été remis sur pied, avant de se faire remplacer en seconde période.Le risque de voir un joueur faire un malaise n’est pas à exclure. Alors, certains clubs prennent des dispositions pour limiter les dégâts.- Pic à 42 degrés -Le Borussia Dortmund a ainsi pris la décision de laisser ses remplaçants dans les vestiaires pendant la première période de son match contre Mamelodi Sundowns samedi dernier à Cincinnati, plutôt que de les laisser sur le banc sous un soleil de plomb. Enzo Maresca, le coach italien de Chelsea, a quant à lui écourté la séance d’entraînement de son équipe lundi à Philadelphie, où la municipalité a déclaré une situation d’urgence sanitaire la veille, anticipant un pic à 42 degrés qui s’est finalement limité à 38.Depuis le début du tournoi, la Fifa impose des pauses boissons rafraîchissantes aux 30e et 75e minutes, ce qui permet aussi aux joueurs et aux arbitres de reprendre leur souffle. Interrogée par l’AFP, l’instance dirigeante du foot mondiale, assurant que la santé des joueurs était sa “priorité”, a rappelé que “les équipes peuvent effectuer un remplacement supplémentaire” aux cinq normalement autorisés en cas de prolongations. En outre, toutes “disposent d’un minimum de trois jours de repos entre les matches pour faciliter la récupération”.Dortmund, comme d’autres équipes, prend des mesures supplémentaires pour atténuer les ressentis violents de chaleur. “Notre personnel médical prend bien soin des garçons. Nous avons des serviettes très froides. Nous les mettons dans des bacs à glace. Les joueurs ont également besoin de refroidir leurs jambes et leurs pieds dans de l’eau froide et des bains glacés”, décrit l’entraîneur Niko Kovac.- Avant-goût brûlant du Mondial-2026 -Pour le coach du Borussia, ces chaleurs éprouvantes pourraient jouer un rôle majeur sur l’issue de cette Coupe du monde des clubs. “Je pense que ce tournoi sera remporté non pas par la meilleure équipe, dit-il, mais par celle qui s’adaptera le mieux à ces conditions.” L’expérience climatique vécue par les acteurs de ce tournoi semble devoir être un avant-goût de ce qui attendra les 48 nations de la Coupe du monde dans un an, coorganisée aux États-Unis, au Canada et au Mexique. Une étude récemment publiée par l’International Journal of Biometeorology a mis en garde les joueurs et les spectateurs contre les risques posés par les chaleurs extrêmes. Selon cette revue spécialisée, 14 des 16 villes hôtes retenues pour le Mondial-2026 ont déjà connu, entre 2003 et 2022, des températures qui ont fréquemment dépassé les seuils tolérés, selon l’indice du “thermomètre mouillé” déterminant la quantité de chaleur et d’humidité que le corps humain peut supporter.L’étude préconise à ce titre que les matches n’aient pas lieu l’après-midi, créneau horaire où les conditions sont généralement les plus difficiles. La Fifa, qui a programmé plusieurs rencontres à midi et 15h00 durant ce Mondial des clubs pour permettre aux publics européens de les suivre à des horaires plus appropriés, suivra-t-elle cette recommandation l’an prochain ?

Football: Textor va devoir être plus convaincant pour sauver Lyon

Vente des parts dans Crystal Palace, cession de joueurs et apport de liquidités : le propriétaire de l’Olympique lyonnais John Textor va vite devoir présenter des garanties financières plus solides en appel pour éviter une relégation du club en Ligue 2 et calmer la foudre des supporters.. Des liquidités renforcéesJugeant “incompréhensible” la relégation, prononcée mardi …

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Football: Textor va devoir être plus convaincant pour sauver Lyon

Vente des parts dans Crystal Palace, cession de joueurs et apport de liquidités : le propriétaire de l’Olympique lyonnais John Textor va vite devoir présenter des garanties financières plus solides en appel pour éviter une relégation du club en Ligue 2 et calmer la foudre des supporters.. Des liquidités renforcéesJugeant “incompréhensible” la relégation, prononcée mardi par la Direction nationale de contrôle et de gestion (DNCG), le club rhodanien a affirmé mardi soir avoir satisfait “toutes (les) demandes” du gendarme financier du foot français, “avec des investissements en fonds propres supérieurs aux montants demandés”.Annonçant son intention d’interjeter appel, probablement devant une Commission fédérale spécialisée, il a rappelé que la maison-mère Eagle Football Holding (EFH) et ses actionnaires ont apporté 83 millions d’euros en trésorerie et qu’un accord a été conclu fin janvier avec les prêteurs d’Eagle permettant un report de créances.Pour réduire les charges, une centaine de salariés du club sont aussi partis dans le cadre d’un plan de départs volontaires. Les fins des contrats ou transferts de joueurs onéreux comme Alexandre Lacazette, Nicolas Tagliafico, Anthony Lopes ou encore Maxence Caqueret et Rayan Cherki –ces deux derniers cédés respectivement pour 15 millions d’euros à Côme et 42,5 millions à Manchester City –, ont allégé la masse salariale d’une trentaine de millions d’euros. Insuffisant toutefois pour la DNCG. L’objectif reste de ramener la masse salariale à hauteur de 75 millions d’euros et l’instance pourrait en cas de maintien en L1 imposer un encadrement des salaires.Sont également tombés 19,5 millions d’euros d’options d’achat obligatoires pour trois joueurs prêtés.D’ici l’audience en appel, sous deux semaines maximum, l’enjeu sera de réunir l’argent manquant, de le mettre au bon endroit et de montrer patte blanche selon une source proche du dossier.Le noeud du problème se situerait dans la répartition des sommes dans les comptes, notamment celles provenant de la multipropriété Eagle Holding. . La multipropriété Eagle en questionsDepuis le rachat du club à Jean-Michel Aulas fin 2022, l’OL a intégré le groupe EFH, détenu majoritairement par l’Américain John Textor, dans le cadre d’une multipropriété notamment avec les clubs de Molenbeek (Belgique) et Botafogo (Brésil). Sur ce sujet, la DNCG pourrait avoir mis John Textor à l’amende selon une source bien informée.Le prêt gratuit consenti par Botafogo, club brésilien, de l’Argentin Thiago Almada alors que la DNCG avait infligé à l’OL une interdiction de recrutement et un encadrement de sa masse salariale, est mal passé. Plusieurs clubs avaient formulé des recours.Par ailleurs, la vente des parts d’Eagle dans le club anglais de Crystal Palace pour près de 200 millions d’euros est aussi dans le viseur de la DNCG. Textor, qui souhaiterait désormais, grâce à une partie du produit de cette cession, acquérir le club de Sheffield Wednesday (2e div. anglaise), n’aurait fléché que 40 millions d’euros au profit de l’OL alors que la DNCG attendait 80 millions d’euros.Enfin, l’instance s’interroge sur les recettes dont l’OL pourrait tirer profit pour trois joueurs de Botafogo, Igor Jesus, Thiago Almada et Luiz Henrique dont les droits économiques ont été transférés cet hiver à Lyon, qui a déjà cédé le dernier d’entre eux en janvier au Zenit Saint-Petersbourg pour 33 millions d’euros.. La responsabilité de TextorL’Américain est le seul patron à bord à l’OL depuis le limogeage du directeur général, Laurent Prud’homme en avril.L’Olympique lyonnais a eu des rappels à l’ordre de l’Urssaf mais aussi de la FFF, l’UEFA ou la Fifa pour des sommes plus ou moins importantes. Des créanciers impayés frappent aussi à la porte.L’optimisme du dirigeant est à chaque fois remis en cause par la DNCG. La confiance de ses partenaires est ébranlée et sa position fragilisée. Les supporters sont en colère et mercredi matin des banderoles hostiles ont fleuri à travers Lyon: “Textor dehors” ou “Textor, la guerre est déclarée”.. Les conséquences à court termeLa sanction et le recours vont avoir des répercussions directes sur la préparation de la saison. La Ligue 1 doit reprendre le 15 août. En Ligue 2, ce sera dès le 8 août.L’OL doit reprendre l’entraînement le 7 juillet mais avec quel effectif et pour quel projet ? Des joueurs vont forcément être sollicités et tentés par un départ. Enfin, l’OL, avec 250 millions d’euros de budget de fonctionnement, est surdimensionné pour la Ligue 2. La menace d’une liquidation judiciaire plane sur le club rhodanien, toutefois peu vraisemblable avec plusieurs milliardaires américains dans le conseil d’administration qui ont déjà laissé plusieurs dizaines de millions d’euros en apports d’actionnaires.