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Angleterre: Aston Villa sur le tard, City réactif

Peu inspiré à Southampton, Aston Villa, adversaire du Paris SG en quart de finale de Ligue des champions, a dû compter sur ses remplaçants pour s’imposer en fin de match (3-0), samedi lors de la 32e journée du championnat d’Angleterre. Même retard à l’allumage pour Manchester City, vainqueur de Crystal Palace (5-2) après avoir été mené 2-0, alors qu’Arsenal s’est contenté de préparer son match retour contre le Real Madrid, avec un match nul face à Brentford (1-1).- Aston Villa va à l’essentiel -En déplacement à Southampton, déjà relégué, Aston Villa n’a pas franchement été meilleur qu’au Parc des Princes mardi, malgré une victoire assez large.Avec quatre joueurs présents à Paris laissés sur le banc en début de match (Pau Torres, Digne, Kamara, McGinn), l’équipe d’Unai Emery a livré une première période insipide, et aurait même pu être menée si Cameron Archer avait été plus efficace face à Emiliano Martinez (15e).La performance offensive a été inquiétante, avec un Rashford peu inspiré et deux penalties manqués par Asensio.Le déclic est venu d’Ollie Watkins, incontournable jusqu’à la signature de Marcus Rashford, mais de nouveau laissé sur le banc en début de match. Il a d’abord obtenu un penalty, puis a été à la réception d’une longue ouverture de Tielemans pour lober magnifiquement Ramsdale (1-0, 73e).Les deux autres buts ont également été marqués par des remplaçants, Donyell Malen (79e) et John McGinn (90+4).Ces trois points permettent à l’équipe d’Unai Emery de se placer en cinquième position, qualificative pour la prochaine Ligue des champions, avec 54 points, mais sous la menace de Chelsea et Newcastle (53 points chacun mais respectivement un et et deux matches en plus à jouer).- De Bruyne réveille Manchester City -Kevin De Bruyne n’a pas raté son premier match à l’Etihad Stadium depuis son annonce du départ du club en fin de saison.A 33 ans, le créateur belge a sonné la révolte à la demi-heure de jeu, alors que City était mené 2-0 après un début de match apathique et deux buts de Eberechi Eze (8e) et Chris Richards (21e).Positionné avant-centre en l’absence d’Erling Haaland, KDB a été impliqué dans les trois buts qui ont permis de renverser la vapeur.D’abord avec un coup franc qui a pris Dean Henderson à contrepied (1-2, 33e). Puis avec une remise de la tête au second poteau qui a fini par être exploitée par Omar Marmoush (2-2, 36e), avant d’adresser une passe décisive à Mateo Kovacic (3-2, 47e).James McAtee (56e) puis Nico O’Reilly (79e) ont sécurisé le résultat et permis aux Citizens, toujours quatrièmes avec 55 points, de rester dans la course à la qualification à la prochaine Ligue des champions.- Arsenal au petit trot, Forest dans le doute -Presque assuré de finir deuxième, Arsenal n’a pas pris de risques contre Brentford (1-1) à l’Emirates, quatre jours après avoir livré l’un des plus grands matches de son histoire européenne contre le Real Madrid (3-0). Sans Odegaard, Saka, Lewis-Skelly, Merino et Timber au coup d’envoi, ménagés avant le déplacement de mercredi à Santiago-Bernabeu, les Gunners ont fait la différence à l’heure de jeu, sur une contre-attaque menée par Declan Rice depuis sa moitié de terrain. L’homme du doublé contre le Real Madrid a décalé Thomas Partey sur sa droite, qui a ajusté Flekken (61e). Les Gunners se sont toutefois laissés surprendre quelques minutes plus tard par Yoane Wissa (74e).Deuxième défaite de suite pour Nottingham Forest, toujours troisième, mais qui cède trois points face à un adversaire largement à sa portée, Everton, efficace en toute fin de match avec Abdoulaye Doucouré (0-1, 90+4).Cette 32e journée, où la technologie de vérification semi-automatisée du hors jeu a été utilisée pour la première fois dans tous les stades, se poursuit dimanche avec notamment Newcastle – Manchester United (17h30), rencontre à laquelle le manager des Magpies Eddie Howe n’assistera pas en raison d’un problème de santé qui a nécessité une hospitalisation, vendredi soir.

Allemagne: contrarié par Dortmund, le Bayern conserve son avance en tête

Le Bayern Munich a fait samedi un nouveau pas dans son opération reconquête du titre de champion d’Allemagne, concédant le nul contre le Borussia Dortmund (2-2) mais gardant son matelas d’avance après le faux-pas de Leverkusen contre l’Union Berlin (0-0).A cinq journées de la fin de la Bundesliga, les hommes de Vincent Kompany conservent leurs six points d’avance sur le Bayer Leverkusen (69 contre 63), qui s’était emparé au printemps 2024 du Schale, trophée remis au champion d’Allemagne et propriété exclusive munichoise de 2013 à 2023.Les coéquipiers de Thomas Müller, capitaine pour son dernier Klassiker à l’Allianz Arena, ont encore besoin de dix points en cinq matches (à Heidenheim, contre Mayence, à Leipzig, contre Mönchengladbach et à Hoffenheim) pour décrocher un 34e titre.Neuf points pourraient être également suffisants, puisque les Munichois disposent d’une différence de buts générale, qui sert à départager en cas d’égalité, largement en leur faveur (+54 contre +29) par rapport au “Werkself” (le onze de l’usine, surnom du club fondé en 1904 par le chimiste Bayer).Ce nul va laisser des regrets aux Munichois, dominateurs en première période mais qui ne sont pas parvenus à ouvrir le score. Au contraire, en seconde période, ils ont été cueillis à froid par le Borussia Dortmund, sur un contre initié et conclu par Maximilian Beier (47e).Le Bayern pensait avoir fait le plus dur en renversant la rencontre en l’espace de quatre minutes par Raphaël Guerreiro (65e) et Serge Gnabry (69e), entrés en jeu en seconde période.Mais c’était sans compter sur Serhou Guirassy, qui sur un corner mal dégagé a contrôlé et repris acrobatiquement, obligeant Urbig à une parade réflexe, le ballon revenant à Waldemar Anton pour l’égalisation (75e).- En quête d’exploit à San Siro -Après ce Klassiker haut en rebondissements, les Munichois vont désormais préparer leur quart de finale retour de Ligue des champions, mercredi à Milan, en quête d’un exploit à San Siro, pour continuer à rêver d’une finale à la maison, après la défaite à l’aller contre l’Inter (2-1).Dortmund; 8e qui se replace à quatre points de la quatrième place, reçoit mardi le FC Barcelone après sa déroute en Espagne (4-0).Les Munichois ne profitent pas pleinement du match nul des hommes de Xabi Alonso dans leur BayArena contre l’Union Berlin. Après avoir sauvé in extremis les trois points la semaine dernière à Heidenheim, ils n’ont pas réussi à faire sauter le verrou berlinois.Leverkusen a toutefois pu bénéficier du retour de son maître à jouer Florian Wirtz, entré en jeu pour ses 35 premières minutes depuis sa blessure à la cheville droite le 8 mars. Wirtz a amené plus de créativité dans l’animation offensive de Leverkusen, en grande difficulté depuis deux semaines.Dans la course aux 3e et 4e places, les deux dernières qualificatives pour la prochaine Ligue des champions, Mayence s’est incliné sur la pelouse de Hoffenheim (2-0), et voit le RB Leipzig, vainqueur vendredi de Wolsfburg (3-2), lui passer devant à la 4e place (48 points contre 46). Vainqueur à Mönchengladbach (2-1), Fribourg s’est relancé avec 45 points.

F1/Oscar Piastri (McLaren) partira en pole position du GP de Bahreïn

L’Australien Oscar Piastri partira dimanche en pole position du GP de Bahreïn, quatrième manche sur 24 de la saison de Formule 1, alors que son coéquipier chez McLaren Lando Norris, leader du championnat du monde, ne partira que de la sixième place.Samedi en qualifications, Piastri a devancé le Britannique George Russell (Mercedes) de 168/1000es de …

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Ligue 1: Monaco assomme l’OM et sa triste défense

Supérieur dans tous les domaines, Monaco a très logiquement et très nettement battu Marseille (3-0) samedi au Stade Louis II, un succès qui lui permet de reprendre la deuxième place à son adversaire du jour, dont les rêves de Ligue des champions sont en péril.Entre les soucis défensifs récurrents de l’OM et la fragilité constante des gardiens monégasques, les inquiétudes étaient équitablement réparties avant ce match aux airs de finale pour la deuxième place.Mais si Monaco n’a pas été irrésistible et n’a pas toujours dégagé une grande sérénité, ses problèmes sont apparus bien moins insolubles que ceux de l’OM, qui vient d’encaisser 11 buts en quatre matches (une victoire et trois défaites) et ne pourra pas aller bien loin avec un tel bilan défensif.Au classement, Monaco reprend donc en tous cas la deuxième place, avec un point d’avance sur l’OM (3e), qui n’avance plus avec six points seulement en sept matches et se retrouve désormais menacé par Strasbourg (4e), Lyon, Nice et Lille n’étant pas très loin non plus.Toujours obligé de bricoler, Roberto De Zerbi avait pourtant essayé d’innover samedi en titularisant Ulisses Garcia et Jonathan Rowe, sans doute pour apporter un peu de vitesse, derrière et devant.- Marseille cède vite -Par ses courses, l’attaquant anglais a d’ailleurs un temps perturbé l’arrière-garde monégasque, à peine moins fébrile que celle de l’OM. Mais après une première demi-heure équilibrée et prudente, marquée donc par la fragilité défensive évidente des deux équipes, Monaco s’est un peu installé dans le camp adverse.Et il a alors suffi de très peu de choses pour faire céder le nouvel édifice brinquebalant concocté par De Zerbi, décidément terriblement handicapé par l’absence de Leonardo Balerdi.A la 34e minute, Takumi Minamino a ainsi ouvert le score au bout d’une action confuse, sur laquelle Mika Biereth aura été plus combatif que toute la défense marseillaise réunie (1-0).L’OM, qui n’en finit plus d’encaisser des buts, a donc craqué dès qu’il a été menacé et ce défaut, perceptible dès le début de saison, est devenu un véritable boulet, peut-être rédhibitoire pour une équipe aux ambitions européennes.Car au retour des vestiaires, l’ASM, pourtant pas spécialement tranchante, a encore facilement trouvé l’ouverture. Breel Embolo et Wilfried Singo ont d’abord été dangereux sur corner, avant un petit miracle de Geronimo Rulli devant Maghnes Akliouche (57e).- Même Köhn brille -Mais deux minutes plus tard, alors que l’équipe de De Zerbi ne parvenait plus depuis plusieurs minutes à sortir le ballon de ses 30 mètres, Embolo a profité d’une belle passe de Vanderson pour punir l’OM de toutes ses insuffisances (2-0, 58e).A dix minutes de la fin, Monaco a enfoncé le clou sur un penalty superbement frappé par Denis Zakaria (3-0, 82e) et obtenu à l’issue d’une nouvelle action où la défense de l’OM a fait à peu près n’importe quoi, jusqu’à ce que Rulli soit sanctionné pour avoir attrapé Embolo par le col.Pour avoir une chance de s’en sortir avec de telles faiblesses derrière, il aurait fallu que les Marseillais soient impitoyables devant et profitent du manque de confiance de Philipp Köhn. Mais ils ont au contraire fait briller le gardien suisse, auteur de plusieurs arrêts, et l’ont même épargné à la 42e minute quand Luis Henrique a manqué une volée facile, qui aurait peut-être permis à l’OM de revenir dans le match.Au bout du compte, les Marseillais ont été conspués par leurs supporters, venus en nombre à Louis II et tous, joueurs et membres du staff, sont repartis tête basse. A Monaco au contraire, on bombe le torse; l’équipe de la Principauté est deuxième et plus très loin de la Ligue des champions.

Monte-Carlo: Alcaraz de retour en finale d’un Masters 1000, face au débutant Musetti

Treize mois qu’il attendait ça: le N.3 mondial Carlos Alcaraz s’est qualifié samedi à Monte-Carlo pour sa première finale en Masters 1000 depuis son sacre à Indian Wells en mars 2024, et il affrontera l’Italien Lorenzo Musetti (16e), qui jouera sa première finale à ce niveau.Élimination dès son entrée en lice en 2022, forfaits en …

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Paris-Roubaix féminin: la Reine s’appelle Pauline Ferrand-Prévot

Coup d’essai, coup de maître. Pauline Ferrand-Prévot, qui disputait à 33 ans son premier Paris-Roubaix, a signé samedi le premier succès d’une Française dans la Reine des classiques, signant son grand retour sur la route.Et quel succès ! Malade les deux jours précédents la course, victime d’une chute à 53 kilomètres la ligne la contraignant …

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