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Ligue 1: pour Lyon, vite rebondir avec le derby à Saint-Etienne

Marqué par son élimination cruelle jeudi à Manchester en Ligue Europa, Lyon doit se remobiliser dès dimanche avec un derby à Saint-Etienne, un match à gagner pour rebondir et rester dans la course à la Ligue des champions.L’Olympique lyonnais a été éliminé par Manchester United en quart de finale après sa défaite 5-4 alors qu’il menait 4-2 durant la prolongation. Les deux équipes avaient fait match nul (2-2) à l’aller. Sur le plan comptable, avant la 30e journée, l’OL est 4e du classement (51 pts), celle qui octroie une place de barragiste en C1, à deux longueurs de Monaco (2e) et un point de Marseille (3e).Mais Lille (5e) et Strasbourg (6e) n’ont qu’une unité de retard sur les Lyonnais, qui doivent profiter des quelques heures qui viennent pour se remobiliser pour ne pas laisser de terrain dans l’emballage final de la Ligue 1.  – Joueurs touchés -“Cela va être dur de trouver les mots, de parler car nous sommes passés par beaucoup d’émotions. Nous sommes passés du paradis à l’enfer. C’est très, très dur à digérer”, a déploré le meneur de jeu, Corentin Tolisso, après la rencontre.”Là, nous allons nous reposer. Il va falloir relever la tête parce qu’on a un match à gagner, dimanche”, a-t-il prévenu faisant référence au déplacement à Saint-Etienne. “Il va falloir être capable de digérer cette déception avant le derby”, a également souligné l’attaquant Malick Fofana.A ce titre, rien de mieux probablement que d’enchaîner avec ce match chez le grand rival stéphanois, dans un stade Geoffroy-Guichard où plus de 40.000 spectateurs sont attendus, pour éviter de gamberger trop longtemps et soigner la déception des supporters, ultras notamment, pour qui le derby est l’un des rendez-vous à ne surtout pas manquer.Ceux-ci ont pour habitude depuis de longues années déjà de venir encourager, par centaines avec chants et fumigènes, comme un rituel, les joueurs lors du dernier entraînement avant d’affronter les Verts, d’autant qu’ils sont interdits de déplacement.Ils chercheront à réconforter leurs joueurs mais il conviendrait probablement de ne pas les décevoir une seconde fois en quatre jours…Pour l’entraîneur Paulo Fonseca, il faudra avant tout gérer l’état de son effectif, marqué autant physiquement par la débauche d’énergie après avoir joué la prolongation en infériorité numérique suite à l’exclusion de Tolisso, que par la charge émotionnelle après une très grande désillusion.- Effectif à gérer -Le technicien portugais n’a pas trop de temps pour préparer le déplacement de dimanche avec un retour à Décines-Charpieu dans la nuit de jeudi à vendredi à 04H00 et une reprise de l’entraînement dès ce vendredi après-midi.A Saint-Etienne, l’OL fera à un adversaire qui joue sa survie en Ligue 1 dont il est 17e et avant-dernier (24 pts), et habitué à bien commencer ses matches avant de baisser de rythme en seconde période. Mais Lyon possède un banc suffisamment profond pour opérer des changements décisifs et bien finir.Sur le plan des joueurs, Tolisso a été exclu juste avant la prolongation, Alexandre Lacazette, Georges Mikautadze, Rayan Cherki, Tanner Tessmann ou encore Fofana, ménagé en début de match, n’ont pas disputé la totalité de la rencontre. Nemanja Matic, pourtant ancien Mancunien, n’a joué ni à l’aller ni au retour.

C1 féminine: Lyon-Arsenal, l’ogre européen face au gourmand outsider

Géant du football féminin, l’Olympique lyonnais met son objectif Ligue des champions à l’épreuve d’Arsenal, une équipe redevenue pétillante et ambitieuse avant la demi-finale aller, samedi (13h30) à Londres dans un stade massivement investi par les supporters des Gunners.Dans leur compétition fétiche, les Lyonnaises ont un record de titres (huit) à faire briller et une huitième finale en dix saisons à aller chercher. Bref, un statut à assumer et elles ne s’en cachent pas avant le duel dans la capitale britannique.”Il faut conserver les standards du club qui est d’aller en finale, toujours, et de remporter toujours ce trophée”, a résumé l’attaquante haïtienne Melchie Dumornay cette semaine face aux médias.La montée en puissance du FC Barcelone, double tenant du titre qui affronte Chelsea dans l’autre demie, a éclipsé le rayonnement profond de l’OL en coupe d’Europe, mais les joueuses sont entièrement tournées vers cet objectif, celui qui les anime en continu.”C’est un standard de pouvoir jouer ces grands matches et toute la saison, nous y pensons”, a ainsi rappelé la milieu Lindsey Heaps (née Horan), championne d’Europe 2022 et finaliste 2024 avec les “Fenottes”.L’Américaine est enthousiaste à l’idée de jouer dans un stade emblématique, celui de son équipe masculine préférée, Arsenal, devant quelque 40.000 spectateurs espérés samedi.L’enjeu du match et le pedigree des visiteuses renforcent l’engouement d’un public de connaisseurs habitué à occuper, toute l’année, les traversées de l’Emirates (60.000 places).- La sensation Seglers -Au tour précédent, les joueuses au maillot rouge ont bénéficié de ce soutien massif lors d’un quart de finale retour ultra-dominateur face au Real Madrid (3-0), qui les avait surprises 2-0 à l’aller en Espagne.”C’est un endroit tellement spécial, surtout avec autant de supporters. Si nous y croyons et que nous jouons à notre meilleur niveau, je pense que nous pouvons faire des choses extraordinaires”, a anticipé l’entraîneuse Renée Seglers avant la réception de l’OL.”Ce sera un grand défi, mais nous ne pouvons pas aller en demi-finale sans croire que nous pouvons faire quelque chose”, a ajouté la jeune technicienne (36 ans), appelant son équipe à appréhender le choc “avec conviction et courage”.L’ancienne milieu de terrain néerlandaise, passée par le centre de formation d’Arsenal l’année où le club a été champion d’Europe (2006-2007), a revitalisé une équipe en petite mine au début de saison.Le mauvais départ en Women’s Super League, le championnat d’Angleterre, a conduit au départ en octobre de l’entraîneur Jonas Eidevall, remplacé par son ex-adjointe de manière d’abord temporaire.Ses débuts ont tellement frôlé la perfection avec dix victoires et un match nul, trente-et-un but marqués et seulement cinq concédés, qu’Arsenal a transformé l’intérim en poste permanent en janvier.Avec elle, les Gunners ont sorti l’artillerie lourde depuis le début d’année 2025 avec, en championnat, au moins trois buts marqués à chaque match joué, à l’exception de la défaite 1-0 contre Chelsea fin janvier.Place désormais à son plus grand défi face à l’OL de Joe Montemurro, lui aussi passé sur le banc d’Arsenal entre 2017 et 2021.

Ligue Europa: l’OL finit en enfer chez Manchester (5-4)

Lyon est passé du rêve au cauchemar jeudi à Old Trafford, fauché 5-4 au bout d’une prolongation où il a mené de deux buts, à dix contre onze, avant de laisser filer Manchester United en demi-finale de Ligue Europa.Les “Red Devils” ont remporté une bataille épique, diabolique, historique et époustouflante face à des Lyonnais passés par toutes les émotions, jusqu’à la terrible désillusion de l’élimination.L’OL a encaissé deux buts en première période, opéré une remontée fantastique en seconde, perdu son capitaine Corentin Tolisso sur carton rouge juste avant une prolongation infernale, où il a marqué deux buts avant d’en encaisser trois.”On croyait que c’était déjà fini. Un match comme ça, c’est jamais fini, ici. On doit être plus exigeant”, a réagi Malick Fofana sur Canal Plus. “Honnêtement je pense que c’est le match le plus incroyable de ma vie. Trois buts en cinq minutes…”, s’est extasié Leny Yoro dans le camp opposé.Le “Théâtre des rêves”, surnom du mythique stade d’Old Trafford, s’est réveillé au coeur d’une saison morose pour l’actuel quatorzième de Premier League, qui n’a plus que la Ligue Europa pour enivrer ses supporters.L’équipe de Ruben Amorim affrontera l’Athletic Bilbao le mois prochain, avec l’espoir de se hisser en finale et de décrocher, en cas de victoire, le précieux ticket qualificatif pour la Ligue des champions.Pour la jouer la saison prochaine, les Lyonnais devront eux poursuivre leur mission en Ligue 1 après avoir effacé cette incroyable sortie de route dans le nord de l’Angleterre.Rayan Cherki (105e, 3-2) et Alexandre Lacazette (110e, 4-2), sur penalty, ont bien crû offrir à leurs bruyants supporters un final de rêve, mais les Red Devils les ont envoyé en enfer avec un penalty de Bruno Fernandes (114e) et des buts de Kobbie Mainoo (120e) et Harry Maguire (120e+1).Ces trois coups de poignard ont représenté l’ultime moment dramatique d’une rencontre qui en a connu de multiples tout au long d’une soirée à rebondissements, où chaque équipe a dominé l’autre à tour de rôle.- Onana en première ligne -Les Lyonnais ont d’abord péché par tendresse et naïveté, été pris en défaut par des longs ballons dans le dos, souvent, et peut-être été pris aussi, un peu, par l’enjeu d’un sommet qu’ils n’ont pas l’habitude de disputer.Dix minutes ont suffi à Manchester pour punir les visiteurs, surpris par une ouverture sautée de Noussair Mazraoui en direction de Bruno Fernandes, un bon contrôle orienté de Rasmus Hojlund puis un centre en retrait du Danois vers Manuel Ugarte, laissé seul (10e, 1-0).Sur un long ballon, encore, Maguire a trouvé Diogo Dalot dans la surface, le Portugais a mis son corps en opposition devant Nicolas Tagliafico et déclenché, en tombant, un tir entré avec l’aide d’un poteau (45e+1).Le même Dalot avait adressé plus tôt une passe longue distance calibrée pour le capitaine Fernandes, auteur d’une sublime volée sur la barre transversale (36e).Et contrairement au match aller, où Andre Onana avait fauté deux fois sur les buts lyonnais (2-2), le gardien camerounais s’est longtemps montré intraitable quand les Français sont parvenus à créer le danger.Il a marqué son territoire avec une sortie autoritaire, poing en avant (17e), il a claqué une tête de Paul Akouokou (22e) après un corner de Rayan Cherki, et mis fin à une chevauchée dont le dribbleur français a le secret (32e).En seconde période, il était encore là pour écarter une frappe en pivot de Corentin Tolisso (54e) et un missile d’Ainsley Maitland-Niles (75e).La pression était pourtant énorme sur lui, après une polémique ayant précédé le match aller (il avait jugé son équipe “meilleure” que l’OL), ses erreurs au Groupama stadium et sa mise à l’écart le week-end dernier en championnat, officiellement pour lui permettre de s’oxygéner.Les supporters lyonnais l’ont copieusement sifflé et insulté dès les premières minutes, et le gardien est venu célébrer l’ouverture du score devant eux, avec un geste chambreur et une petite danse.Le parcage visiteur a retrouvé toute sa voix quand Tolisso (71e, 2-1) et Nicolas Tagliafico (78e, 2-2) ont remis l’OL à flots. Mais il s’est éteint au bout d’une nuit finalement tragique.

Ligue Europa: l’OL finit en enfer chez Manchester (5-4)

Lyon est passé du rêve au cauchemar jeudi à Old Trafford, fauché 5-4 au bout d’une prolongation où il a mené de deux buts, à dix contre onze, avant de laisser filer Manchester United en demi-finale de Ligue Europa.Les “Red Devils” ont remporté une bataille épique, diabolique, historique et époustouflante face à des Lyonnais passés …

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