AFP Sports
Interruption du derby ASSE-OL: un supporter stéphanois de 28 ans en garde à vue
Un supporter de l’AS Saint-Etienne (L1) âgé de 28 ans, soupçonné d’avoir jeté une pièce de monnaie sur la tête d’un arbitre de touche lors du derby contre l’Olympique lyonnais dimanche soir, était toujours en garde à vue lundi à Saint-Etienne, a-t-on appris de sources policière et judiciaire.L’homme a été interpellé par la police à l’intérieur du stade Geoffroy-Guichard à la fin de la rencontre remportée 2-1 par les Verts, au pied de la Tribune Nord, fief des Magic Fans, selon ces mêmes sources. Cet habitant de Saint-Etienne n’appartient pas pour autant à ce groupe de supporters ultras, a précisé à l’AFP une source proche du dossier.Son audition en garde à vue dans le cadre de l’enquête ouverte pour “violence au sein d’une enceinte sportive” vise à déterminer s’il est l’auteur du jet d’une pièce de monnaie qui a atterri sur la tête d’un arbitre adjoint de la rencontre, a expliqué à l’AFP le directeur interdépartemental de la police de la Loire, Yves Cellier. L’incident a provoqué l’arrêt du match pendant 45 minutes environ.Ce supporter, qui pourrait encourir jusqu’à trois ans de prison et 45.000 euros d’amende, a été “formellement identifié par les caméras de vidéo-surveillance du stade en train de jeter un projectile”, a déclaré de son côté le procureur adjoint de Saint-Etienne, Aurélien Buffart. Le magistrat a ajouté que les services de police avaient découvert au sol plusieurs pièces de monnaie à l’endroit où se trouvait l’arbitre adjoint lorsqu’il a été touché à la tête. “Nous déposerons une plainte aujourd’hui (lundi) ou demain et nous prendrons rapidement une mesure très ferme d’interdiction commerciale de stade à l’égard de l’auteur de cet acte”, a annoncé de son côté à l’AFP la direction du club stéphanois, réaffirmant son “action résolue et efficace dans le traitement de cet acte individuel de violence”. L’incident intervient alors que les Magic Fans et les Green Angels, autre groupe de supporters ultras du club, ont été sous la menace d’une dissolution par les autorités, pour l’heure écartée.Le maire de Saint-Etienne, Gaël Perdriau (ex-LR), a déploré sur Facebook “un geste inadmissible (…) qui n’a rien à faire dans un stade” et s’est félicité de “l’installation de 250 caméras à Geoffroy-Guichard grâce auxquelles l’individu a pu être rapidement identifié”.Â
Entre gags et coups de pub, le projet de stade du PSG suscite les convoitises
Faut-il la jouer discret ou tapageur? Plusieurs communes sont sur les rangs pour accueillir le futur stade du PSG et certaines rivalisent d’inventivité pour séduire le club parisien, qui dévoilera prochainement les contours de son projet.Le 1er avril, les rédactions recevaient ainsi un communiqué lunaire du maire de Viry-Châtillon (Essonne), Jean-Marie Vilain, qui annonçait avoir …
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Entre gags et coups de pub, le projet de stade du PSG suscite les convoitises
Faut-il la jouer discret ou tapageur? Plusieurs communes sont sur les rangs pour accueillir le futur stade du PSG et certaines rivalisent d’inventivité pour séduire le club parisien, qui dévoilera prochainement les contours de son projet.Le 1er avril, les rédactions recevaient ainsi un communiqué lunaire du maire de Viry-Châtillon (Essonne), Jean-Marie Vilain, qui annonçait avoir “rencontré le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi pour finaliser l’installation du futur stade du club parisien” dans la ville.Jusque-là , cette commune n’avait jamais figuré parmi les destinations possibles du PSG, qui veut désormais quitter le Parc des Princes. Un poisson d’avril destiné à un coup de pub gratuit. Mais aussi une façon de railler les appels du pied plus ou moins insistants de villes de la région au champion de France en titre.La veille, les services de Michel Leprêtre, président du Grand Orly, avaient envoyé un communiqué de presse faisant un état de pourparlers avec le club pour un terrain à cheval entre le Val-de-Marne et l’Essonne, avec une visite au Qatar bientôt prévue par le dirigeant. Avant un rétropédalage pour demander à ne pas l’utiliser.- Surenchère -Le PSG soupire, évoquant une surenchère. “Nous avançons sereinement et ne laisserons pas les actions des villes candidates déterminer notre calendrier”, glisse un porte-parole du club à l’AFP.Car sur le fond, le club sous pavillon qatari depuis 2011 persiste et signe: il veut partir du Parc des Princes. Nasser Al-Khelaïfi avait laissé filtrer sa colère et sa frustration en février 2024, face au refus de la ville de Paris de vendre l’enceinte.Le bail emphytéotique (qui expire en 2044) accordé au PSG ne convient plus au club qui a “atteint un plafond pour les hospitalités et la billetterie”, expliquait son directeur général Victoriano Melero au Figaro en mars, insistant sur le fait que Paris souhaite “être propriétaire” de son stade. Le club ne souhaite pas de travaux à ses frais pour un bien qui ne lui appartient pas, une option que lui suggérait la mairie de Paris.Dans le bal des prétendants, il y a les tapageurs comme Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), qui n’est pourtant pas une option privilégiée par le club, selon une source proche du dossier. La ville a déclaré sa candidature dès 2024, avec à la clé un clip promotionnel mettant en scène le maire ou encore l’ancien joueur Olivier Dacourt.Pour sa part, le président de l’agglomération de Saint-Quentin en Yvelines, Jean-Michel Fourgous, met en avant auprès de l’AFP son île de loisirs, où “tous les curseurs sont au vert, du foncier à la mobilité en passant par les données environnementales”.La commune de Ris-Orangis s’est elle positionnée dès début 2024, proposant comme site l’ancien hippodrome de la ville, un temps envisagé pour accueillir le nouveau stade du XV de France de rugby avant que le projet ne soit abandonné.En tout, plus d’une dizaine de villes de la région parisienne ont contacté le club, qui a fait un premier tri en lançant des études sur le temps de trajet depuis Paris, selon une source proche du dossier.- “Impact écologique” -Si le site ne remplit pas le cahier des charges, l’option est rejetée par le club, qui assure prendre son temps avant un débat public dans la commune choisie.Parmi cette liste, les candidatures les plus sérieuses sont en fait les plus discrètes. Massy semble la mieux avancée avec des discussions déjà engagées depuis plusieurs semaines, selon la source, comme d’autres sites qu’elle n’a pas souhaité préciser.Mais depuis que cette piste a été révélée, des opposants se sont manifestés, comme le collectif “Nous sommes Massy” qui craint “un bouleversement important” et un “impact écologique considérable”. Un avant-goût des obstacles qui ne manqueront pas de se multiplier dès l’annonce du projet concret.Et qui explique que le maire Nicolas Samsoen est sur une ligne de crête. “Le PSG est entré en contact avec nous et se montre intéressé par Massy”, déclarait-il dans le journal municipal au sujet de cette “opportunité”. “À ce stade, je ne suis ni pour, ni contre, bien au contraire! Il me semble impossible d’avoir un avis aujourd’hui sans disposer du résultat des études”. Dans les prochains jours, une sélection d'”un, deux ou trois sites” sera annoncée officiellement par le club, qui franchira une nouvelle étape dans son divorce avec la mairie de Paris.bap-ali-meh-dho-mlf/jac/ole
NBA: Gilgeous-Alexander, Jokic et Antetokounmpo finalistes pour le trophée MVP
Shai Gilgeous-Alexander, Nikola Jokic et Giannis Antetokounmpo sont les trois finalistes pour le titre de MVP de la saison régulière qui vient de s’achever. Le Français Zaccharie Risacher figure lui parmi les prétendants au trophée de meilleur rookie.Jokic, déjà sacré MVP à trois reprises (2021, 2022, 2024), a bouclé une saison exceptionnelle pour les Denver …
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L1: un arbitre touché par un projectile, Saint-Etienne – OL interrompu 45 minutes
Un arbitre de touche a été heurté à la tête par un objet jeté depuis une tribune lors du derby entre Saint-Etienne et Lyon, interrompu trois quarts d’heure dimanche, nouvel incident visant le corps arbitral cette saison en Ligue 1. Le match a repris sans autre accroc et s’est terminé par le succès de Saint-Etienne (2-1) dans un stade Geoffroy-Guichard en fusion.Après la rencontre, l’auteur présumé du jet de projectile, rapidement identifié, a été interpellé à la sortie du stade, a annoncé dans la nuit le club stéphanois, qui “agira avec la plus grande fermeté en prenant de son côté les sanctions les plus sévères afin que cet acte isolé ne reste pas impuni”.Cet incident intervient lors d’une saison qui a vu les arbitres grandement mis sous pression: Jérémy Stinat a été violemment mis en cause en février par le dirigeant marseillais Pablo Longoria avant d’être menacé après Auxerre-OM; en mars, Benoît Millot avait lui été pris à partie avec virulence par l’entraîneur de Lyon Paulo Fonseca, venu contester une décision tête contre tête, une image qui avait choqué.Il intervient également au moment où deux groupes de supporteurs de Saint-Etienne, en lutte pour son maintien en Ligue 1, ont été sous la menace de dissolution par les autorités. Dimanche, juste avant la mi-temps, alors que Saint-Etienne menait 1-0 et au moment où les Lyonnais s’apprêtaient à jouer une touche, l’arbitre assistant Mehdi Rahmouni s’est subitement pris la tête entre les mains. – la FFF “condamne” l’incident -Selon les images du diffuseur DAZN, l’arbitre central François Letexier a immédiatement fait rentrer les équipes au vestiaire sans siffler la mi-temps. Les supporteurs lyonnais n’avaient pas été autorisés à effectuer le court déplacement jusqu’à Saint-Etienne pour ce derby toujours très houleux et souvent émaillé d’incidents. Après trois quarts d’heure d’interruption, un délégué de la Ligue de football professionnel (LFP), Noël Mannino, a annoncé la reprise du match, l’arbitre touché ayant donné son accord.”Un médecin l’a surveillé, il n’est pas blessé, il a pris un Doliprane. Après quelques minutes de repos, il a décidé de reprendre la partie”, a-t-il expliqué. Avant le match, d’importants craquages de fumigènes avaient été constatés dans les deux kops stéphanois, dont les tribunes sont sous le coup d’un sursis en raison justement “d’usages massifs d’engins pyrotechniques ou expressions orales”.”Les opérations d’identification de l’auteur du jet de projectile ont commencé dans la minute qui a suivi l’incident”, a déclaré dimanche soir à l’AFP une source proche du club stéphanois.La Fédération française de football (FFF), qui a annoncé jeudi un partenariat avec le ministère de l’Intérieur afin de mieux protéger les arbitres amateurs et professionnels, a condamné “avec fermeté l’agression intolérable” de Mehdi Rahmouni. Elle a exprimé sa solidarité à “l’ensemble du corps arbitral qui vient de subir deux attaques de ce genre dans le week-end, après celle perpétrée à l’occasion de Quevilly Rouen Métropole – FC Rouen, en National”.”Il est insupportable (d’attenter) à l’intégrité physique et morale des arbitres qui méritent respect et considération”, a poursuivi la FFF.Philippe Diallo, président de la FFF, a notamment demandé au patron de l’arbitrage français Antony Gautier de réfléchir à des sanctions et à des poursuites judiciaires renforcées pour les agresseurs, ou encore au test de caméras embarquées.A la suite des propos de Longoria en février, les arbitres d’élite du football français avaient menacé par l’intermédiaire de leur syndicat d’exercer “leur droit de retrait”.L’Intérieur, qui dénonce une “explosion de la violence” parmi les ultras, examine depuis plusieurs semaines la situation des clubs de supporteurs stéphanois des Magic Fans et des Green Angels, fondés respectivement en 1991 et 1992 et qui gèrent plus de 15.000 membres des kops Sud et Nord.Au moment de l’interruption, le score était de 1-0 après un but inscrit à la 10e minute par le Belge Lucas Stassin, qui a peu après commis une grosse faute sur le milieu lyonnais Corentin Tolisso, sorti sur blessure. François Letexier avait d’abord infligé un carton rouge à Stassin, mais il l’a annulé après avoir regardé les images vidéo. Le Belge a inscrit un second but en deuxième période.