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Foot: comme le Paris FC, Stéphane Gilli découvre la Ligue 1

Si le Paris FC retrouve la Ligue 1 46 ans après, Stéphane Gilli la découvre à 51 ans au poste d’entraîneur numéro un et va changer de dimension en même temps que son club.”J’ai une totale confiance en Stéphane”, assure à l’AFP le président Pierre Ferracci. Je pense qu’il va réussir en L1 comme il a réussi en L2″, où il a conduit le club à la 5e puis à la 2e place synonyme de montée pour ses deux premières saisons aux commandes de l’équipe.La L1, le Gardois y a déjà goûté à Istres, Grenoble et Sochaux, où il était adjoint de son mentor Mecha Bazdarevic, mais cette fois il sera en première ligne.”On est tous très motivés, excités par ce challenge, moi le premier”, disait Stéphane Gilli le jour de la reprise de l’entraînement collectif le 7 juillet, sous la pluie au centre technique d’Orly (Val-de-Marne), que le PFC est en train d’agrandir.”On va essayer de continuer le projet de jeu qu’on a mis en place depuis deux ans, de le faire perdurer en Ligue 1″, promettait ce technicien joueur. “On touche le ballon dès la première séance, on touche le ballon tout le temps. Dans tout ce qu’on met en place, il y a énormément de ballon”, développait-il.- “Une vision très claire” -Dans son esprit, ce qui change surtout en L1 est l’attention autour du PFC et son projet musclé par les arrivées de la famille Arnault et de Red Bull parmi les actionnaires. “On est un peu plus suivi, un peu plus regardé. Mais dans notre façon de travailler, on va garder ce qui a fonctionné depuis deux ans”, assurait-il.”Stéphane a une vision très claire de l’organisation de ses équipes, des choix tactiques, reprend Ferracci. Et surtout, il a un management très adapté au monde du football. Un mélange de fermeté et de bienveillance utile pour les jeunes, pour les moins jeunes. Il tient bien son groupe et son groupe lui est reconnaissant”.Gilli “fait bien jouer son équipe, un jeu technique, où on repart de l’arrière”, poursuit le dirigeant.Sous contrat jusqu’en 2027, le natif de Ganges dans le Gard, avant de passer son enfance dans le bouillant quartier nîmois du Chemin-Bas d’Avignon, colle aussi au profil formateur du nouveau PFC, avec l’expertise de Red Bull.”L’an dernier, j’ai fait jouer sept, huit joueurs du centre. C’est bien pour l’identité du club d’avoir des joueurs du cru”, explique Gilli au média Planète Nîmes.Lui-même a passé trois ans au centre de formation du Nîmes Olympique. “Mais j’ai compris que je ne serais pas pro, donc je me suis orienté à fond vers les diplômes” d’entraîneur, rembobine celui qui a arrêté sa carrière de joueur à 27 ans.- Mentor Bazdarevic -C’est chez les Crocos qu’il croise Bazdarevic. “Si j’en suis là aujourd’hui, c’est en partie grâce à lui. Il m’a permis de progresser et de m’exprimer. Il m’a laissé beaucoup de liberté” pendant 16 ans à ses côtés, d’Istres (2003-2005) au PFC (2018-2020) en passant par la sélection bosnienne (2014-2017).L’adjoint quitte son modèle en décembre 2019, quand Bazda n’est pas conservé au PFC. “C’est la seule fois où je ne suis pas parti avec lui, car j’étais en train de finir de passer mes diplômes et sinon je n’aurais pas pu les valider. J’ai toujours été fidèle, mais de lui-même, il m’a dit: +Reste là+.”En 2020, “avant d’aller au Maroc, les dirigeants du Paris FC m’avaient fait comprendre que j’avais tout pour être un numéro un, mais je n’avais pas pu faute de diplôme” adéquat, se souvient Gilli, qui rejoint Vahid Halilhodzic auprès des Lions de l’Atlas (2020-2022), avant de revenir dans la capitale en 2023.”C’était un choix audacieux du président Pierre Ferracci de me donner cette opportunité pour ma première expérience (de numéro un) alors qu’il avait l’ambition de monter en L1″, se souvient Gilli. Finalement il est l’entraîneur de la montée, et celui de la nouvelle ère.

Mondiaux de natation: avec le crawl et le dos, Léon Marchand vise toujours plus haut

Engagé aux Mondiaux de Singapour avec un programme allégé, Léon Marchand espère y démontrer à partir de mercredi les progrès réalisés cette saison sur le dos et le crawl, deux domaines qui doivent lui permettre de viser encore plus haut. Cette semaine dans la cité-état, le Français a prévu de s’aligner uniquement sur deux courses: les …

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Foot: spectateurs, fanzones, buts… un Euro-2025 de tous les records

Avec 29 des 31 matches à guichets fermés, près de 657.300 spectateurs sur l’ensemble du tournoi, l’Euro-2025 a battu le record de public pour cette compétition qui a vu le deuxième sacre consécutif dimanche de l’Angleterre et une pluie de buts.- Le record de l’édition 2022 battuLa Suisse partait de loin. Alors que l’équipe nationale …

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Foot: spectateurs, fanzones, buts… un Euro-2025 de tous les records

Avec 29 des 31 matches à guichets fermés, près de 657.300 spectateurs sur l’ensemble du tournoi, l’Euro-2025 a battu le record de public pour cette compétition qui a vu le deuxième sacre consécutif dimanche de l’Angleterre et une pluie de buts.- Le record de l’édition 2022 battuLa Suisse partait de loin. Alors que l’équipe nationale attirait peu de monde et que le championnat n’est pas très développé, remplir les stades sur un mois de compétition semblait compliqué. Mais finalement cette édition 2025 a battu le dernier record de l’Angleterre en 2022 (574.875) avec 657.291 spectateurs sur tout l’Euro, selon l’UEFA (247.041 en 2017).Dans les fanzones du pays, les supporters sont venus en nombre dans une ambiance toujours joviale, même si c’est surtout à Bâle, où ont eu lieu le plus de rencontres, qu’il y avait le plus d’animations.La seule petite ombre au tableau pour l’UEFA est l’absence de son président Alexander Ceferin lors des matches, hormis un en début de compétition et pour la finale.”Je ne trouve pas juste de juger son engagement en faveur du football féminin en fonction des matches auxquels il assiste ou non. Les gens devraient juger ce que nous avons accompli pendant son mandat. À la fin de notre cycle, l’UEFA aura investi 1,5 milliard d’euros”, a répondu au Guardian Nadine Kessler, responsable du foot féminin au sein de l’instance.Sur les terrains, les matches ont été serrés avec peu de confrontations à sens unique et beaucoup de renversements de situations, dont l’Angleterre s’est fait une spécialité en menant au score moins de cinq minutes sur l’intégralité de la phase couperet.Beaucoup de rencontres se sont jouées après le temps réglementaire voire aux tirs au but et le record de buts de 2022 a été battu au stade des quarts de finale avec 106 réalisations (95 en 2022).- Les Suissesses ont rencontré leur public -Après deux Euros remportés par la nation organisatrice, les Pays-Bas en 2017, puis l’Angleterre en 2022, l’engouement du public suisse paraissait plus incertain pour une sélection loin des cadors européens, et qui n’avait jamais franchi les poules.Malgré leur inexpérience et la défaite en ouverture face à la Norvège (2-1), les coéquipières de Lia Wälti ont su battre l’Islande 2-0, arracher au finish un nul 1-1 synonyme de qualification pour les quarts face à la Finlande, puis tomber la tête haute face à une Espagne future finaliste (2-0).”On a perdu un match, mais on a gagné beaucoup tout autour du terrain. C’est un point de départ, un décollage pour la Suisse”, s’est réjouie la sélectionneuse suédoise Pia Sundhage.Au-delà du talent déjà épanoui de Géraldine Reuteler et des promesses des jeunes Sydney Schertenleib, Iman Beney ou Noemi Ivelj, toutes âgées de 18 ans, il y a eu “tous ces gens” restés longtemps après le coup de sifflet final pour remercier leurs joueuses, a souligné la technicienne.Les Suissesses, qui n’avaient jamais joué devant plus de 10.000 personnes à domicile, ont rempli l’enceinte de Bâle, celle de Genève et par deux fois le Wankdorf de Berne, noyant même le centre-ville historique de la capitale de 20.000 supporters avant le quart de finale.- 400 “trains spéciaux” -Pour les 35% de spectateurs étrangers, “représentant 160 nationalités” selon l’UEFA, l’Euro restera indissociable de la découverte des transports publics suisses, leur desserte métronomique et leurs vues imprenables sur les lacs et montagnes.Non seulement les trains, trams et même bateaux étaient inclus dans l’achat d’un billet, une formule déjà en vigueur pour de grands événements comme le festival de jazz de Montreux, mais la compagnie ferroviaire CFF avait prévu 400 “trains spéciaux” pour les spectateurs, prêts à patienter en cas de prolongation.L’ambiance s’en est ressentie, laissant fraterniser dans les mêmes rames vainqueurs et vaincus. Mais aussi le bilan carbone du tournoi, puisque “86% des détenteurs de billets ont rejoint les stades” par les transports publics, la marche ou le vélo, affirme l’UEFA. L’expérience s’annonce radicalement différente pour le Mondial-2027: au dossier “100% accessible en train” présenté par l’Allemagne, les Pays-Bas et la Belgique, la Fifa a préféré le Brésil et ses longues distances impliquant l’avion.

Euro-2025: les Anglaises restent reines d’Europe en battant les Espagnoles

Encore une fois menées, les Anglaises, insubmersibles, ont réussi l’exploit de renverser dimanche en finale de l’Euro les Espagnoles, championnes du monde en titre, et de conserver leur couronne de reines d’Europe grâce à leur héroïne Chloe Kelly (1-1, tab 3-1), autrice du tir au but vainqueur.A Bâle vers 21h00, le bonheur et l’émotion des …

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Euro-2025: les Anglaises restent reines d’Europe en battant les Espagnoles

Encore une fois menées, les Anglaises, insubmersibles, ont réussi l’exploit de renverser dimanche en finale de l’Euro les Espagnoles, championnes du monde en titre, et de conserver leur couronne de reines d’Europe grâce à leur héroïne Chloe Kelly (1-1, tab 3-1), autrice du tir au but vainqueur.A Bâle vers 21h00, le bonheur et l’émotion des Lionesses étaient immenses, à l’image des larmes de la jeune Michelle Agyemang (19 ans) ou celles de l’ancienne Lucy Bronze (33 ans), et de la danse de Sarina Wiegman.Portées par un esprit collectif et une solidarité pleine de hargne, les joueuses de la Néerlandaises de 55 ans, -qui fait elle l’exploit de remporter son troisième Euro-, sont rentrées dans les têtes du meilleur collectif du monde pour l’achever aux tirs au but.Comme chez elles à Wembley en 2022 et comme en quart et en demi-finale cette année, elles ont attendu la fin du temps réglementaire pour rester sur le toit de l’Europe, au terme d’un match intense de bout en bout.Et les statistiques sont parlantes: les Anglaises ont gagné cette édition en ne menant que pendant quatre minutes et 52 secondes sur l’ensemble des phases à élimination directe (temps additionnel inclus), selon le statisticien Opta. En face, l’Espagne a été menée seulement pendant 4 minutes sur l’ensemble du tournoi, montrant encore une fois l’exploit des Lionesses.Grâce à leur gardienne Hannah Hampton, qui a arrêté deux tirs (ceux de Bonmati et de Caldentey), et aux buteuses Alex Greenwood, Niamh Charles, et bien sûr Chloe Kelly, elles restent championnes d’Europe, malgré deux arrêts de Cata Coll sur Beth Mead et Leah Williamson.Cette finale a été à l’image du tournoi des Anglaises: elles ont attendu d’être menées pour montrer leur visage de combattantes.”Cette équipe montre exactement ce que signifie être Anglaise. Je suis tellement fière en ce moment”, a réagi Chloe Kelly.”Nous n’abandonnons jamais, nous continuons simplement à nous battre, et c’est ce que nous avons fait aujourd’hui”, a poursuivi Hannah Hampton.Le meilleur exemple de ce combat acharné est la solidité du milieu qui a tenu le choc face à l’entre-jeu espagnol composé de stars, Aitana Bonmati, Alexia Putellas et Patri Guijarro.- Russo, tête rageuse -Battues par les Bleues (2-1) pour leur premier match, elles se sont réveillées et ont fait preuve de résilience, réussissant à revenir au score dans les dernières minutes en quart (2-2, tab 3-2) et en demi-finale (2-1, a-p), et ont réussi à pousser les Espagnoles en prolongation.Mais avant cela, le premier but espagnol, une œuvre collective, confirmait la domination de la Roja depuis le début du match.Tout est venu de la double Ballon d’or (2023, 2024) et cheffe d’orchestre, Aitana Bonmati, qui s’est battue pour conserver le ballon côté droit et l’action s’est conclue par une tête de Mariona Caldentey (1-0, 24e).Sous les yeux de plus de 34.000 personnes dont ceux du prince William et de la princesse espagnole Leonor, et au milieu le président de l’UEFA Aleksander Ceferin, qui assistait seulement à son deuxième match de l’Euro, les joueuses de Montse Tomé ont enchaîné les jolis mouvements, les circulations de balles fluides et les grosses occasions (9e, 20e, 41e), mais les Anglaises ont tenu par leur solidarité exemplaire.Les Espagnoles ont été gênées parfois par la hargne des championnes d’Europe en titre, qui les ont même privées de ballons par moments. C’est d’ailleurs l’Angleterre qui a eu la première grosse occasion sur une frappe d’Alessia Russo (3e) repoussée par Cata Coll dans les pieds de Lauren James, qui n’a pas eu assez de réflexe pour reprendre le ballon. Incertaine à cause d’une gêne à une cheville, la pépite de Chelsea a été remplacée par l’héroïne du quart et de la demi-finale, Chloe Kelly, qui a réitéré dimanche soir.Son entrée a tout changé, encore par son attitude et sa percussion côté gauche. L’attaquante d’Arsenal, remplaçante depuis le début du tournoi, est le facteur X de Sarina Wiegman, toujours aussi sereine dans sa zone technique pour sa cinquième finale consécutive (Coupe du monde/Euro).Et quasiment à l’heure de jeu, elle a servi d’un centre tendu Alessia Russo, qui a égalisé d’une tête rageuse (1-1, 57e). Galvanisées, les Anglaises sont rentrées dans les têtes espagnoles et en particulier dans celle d’Alexia Putellas, une des meilleures joueuses du monde, mais qui a été trop discrète et a été remplacée par Claudia Pina à l’heure de jeu, ou celle de l’autre milieu Patri Guijarro.