AFP Sports
L1: “On veut vraiment finir deuxièmes”, lance le Marseillais Gouiri (AFP)
“Très content” et “très épanoui” au bout d’une demi-saison réussie à la pointe de l’attaque de l’OM, Amine Gouiri a expliqué dans un entretien avec l’AFP que les Marseillais voulaient “vraiment finir deuxièmes” du championnat.Q: Vous êtes arrivés il y a trois mois seulement, mais vous vous êtes vite adapté à l’OM…R: “Tout a été vite et je n’ai pas eu le temps de réfléchir. J’ai été directement dans le groupe et je pense que ça m’a aidé. Arriver au mercato d’hiver, ce n’est pas comme l’été. Tu n’as pas la préparation, tu dois être prêt tout de suite. Mentalement j’étais prêt et ça a suivi sur le terrain. Franchement, c’était un très bon choix de rejoindre l’OM. Je suis très épanoui, je prends beaucoup de plaisir.” Q: Comment jugez-vous vos statistiques ?R: “Je suis très content. J’avais dit qu’être décisif dix fois, ce serait bien. Et j’y suis. On sait que nous, les attaquants, on n’est jamais rassasiés. Je ne me focalise pas sur ça, parce que quand on veut trop marquer on passe parfois à côté. Mais marquer, ça nourrit la confiance. Contre Brest, après mon troisième but, je voulais le quatrième. Il reste deux matchs, j’espère en mettre encore quelques-uns.” Q: A propos de ce triplé, pouvez-vous raconter votre retourné ? Avec une passe de Greenwood qui n’est pas parfaite…R: “C’est ça. S’il me l’avait mise un peu plus bas, j’aurais sans doute enchaîné directement. Mais le ballon est un peu haut et sur mon contrôle, il reste haut. Donc je n’ai pas le choix. Ca va vite dans ma tête et je me dis que je vais la tenter en retourné, à l’instinct. Je ne vois pas le ballon rentrer mais la réaction du public me fait comprendre. Et après, c’est drôle parce qu’ils mettent le but au ralenti sur les écrans géants. Le public applaudit une deuxième fois et je vois le geste. Et je me dis +ah ouais, c’est pas mal…+” Q: Que vous demande Roberto De Zerbi ?R: “Il veut que je marque encore plus. Il sait ce que je peux apporter dans le jeu et il dit souvent que je suis un N.9 avec des qualités de N.10. Lui voudrait que je devienne un +sniper+, comme il dit, un finisseur, un renard des surfaces, qui va mettre aussi des buts moches. Il n’y a pas que les retournés ! Je dois devenir un tueur dans ma tête. Ce que j’aime faire, c’est toucher la balle, combiner, apporter à l’équipe et marquer. Donc aujourd’hui, je suis très bien en N.9 dans cette organisation. Je participe au jeu, je peux prendre la profondeur, être au début et à la fin des actions.” Q: Et Medhi Benatia ?R: “Il est souvent présent et il me parle énormément. C’est ce qui est bien ici, personne ne va me lâcher. Il y a toujours cette pression, à l’entraînement ou en match, de garder une certaine régularité, une certaine exigence. J’aime bien qu’on ne me lâche pas.” Q: Etre plus régulier sur une saison, c’est justement là que vous devez progresser…R: “Bien sûr. C’est impossible d’être performant toute la saison, mais il faut être le moins irrégulier possible, avoir le moins de moments de méforme possible. Et si ça arrive, ça ne doit pas durer longtemps. C’est ce que je dois travailler. C’est pour ça que Medhi dit que je ne dois pas m’endormir. Mais ça me va très bien qu’on soit sur mon dos, même si c’est à moi de me rentrer ça en tête. Et ça vaut aussi pour les stats. Il faut plus, bien sûr. Si je fais dix en six mois, les standards doivent s’élever sur une saison complète.” Q: Comment préparez-vous les deux matchs décisifs à venir ?R: “Franchement, sans pression. On est deuxièmes et on a notre destin en mains. On sait que c’est primordial de se qualifier pour la Ligue des Champions, pour tout le monde: les supporters, la ville, nous… On veut vraiment finir deuxièmes. Je pense qu’en finissant troisièmes, on aurait un petit goût amer.” Q: Comment imaginez-vous la Ligue des Champions au Vélodrome ?R: “Avec le nouveau format, on peut accueillir quatre grosses équipes. Recevoir ce genre de clubs au Vélodrome, ça serait énorme. Déjà là , l’ambiance est folle. Alors contre ces équipes, je n’imagine même pas…”Propos recueillis par Stanislas TOUCHOT
Ligue Europa: une finale 100% anglaise entre Manchester United et Tottenham
Manchester United et Tottenham s’affronteront dans une finale de la Ligue Europa entièrement anglaise le 21 mai à Bilbao.La finale de la Ligue Conférence opposera une autre équipe de Premier League, Chelsea, au Betis Séville le 28 mai à Wroclaw (Pologne).L’affiche de la C3, attendue après les résultats des matches aller, a été confirmée jeudi par la victoire à domicile des Mancuniens contre l’Athletic Bilbao 4 à 1 (3-0 à l’aller) et celle des Londoniens chez les Norvégiens de Bodoe/Glimt 2 à 0 (3-1 à l’aller).Elle sera la deuxième finale anglo-anglaise de l’histoire de la Ligue Europa après celle gagnée par Chelsea contre Arsenal en 2019 et elle opposera deux clubs qui n’en seront pas à leur première: Tottenham a déjà joué trois finales (deux titres en 1972 et 1984) et Manchester United deux (un titre en 2017).Manchester United et Tottenham, qui se suivent aux 15e et 16e places de la Premier League, se sont donné une dernière chance de sauver une saison ratée. L’enjeu est encore rehaussé par le précieux ticket pour la prochaine Ligue des champions offert au vainqueur.Les Red Devils avaient déjà brisé le rêve des Basques de jouer la finale devant leur public de San Mamés en s’imposant largement à l’extérieur la semaine dernière. Bien que dominés pendant les trois-quarts du match jeudi, ils ont encore fait exploser l’Athletic, sur la fin, grâce à des buts de Mason Mount (71e, 90e+1), Casemiro (79e) et Höjlund (85e).- Chelsea-Betis en C4 -Privés de leurs meilleures armes offensives, les frères Williams, blessés, les Basques avaient quand même fait vivre un semblant de suspense en ouvrant le score par Mikel Jauregizar en première mi-temps (31e).À Bodoe, au-delà du cercle polaire, l’équipe-surprise de la compétition n’a jamais pu croire à l’exploit sur la pelouse synthétique de l’Aspmyra Stadion.Forts de leurs deux buts d’avance à l’aller (3-1), les joueurs d’Ange Postecoglou ont d’abord résisté aux tentatives éparses des Norvégiens avant de porter l’estocade en deux temps peu après l’heure de jeu, d’abord  sur un corner prolongé de la tête par Romero et repris victorieusement par Dominic Solanke (63e) puis, sept minutes plus tard, par Pedro Porro dont le centre-tir a fait mouche avec l’aide du poteau opposé.En Ligue Conférence, Chelsea s’est contenté du minimum, une victoire 1 à 0 grâce à un but de Kiernan Dewbury-Hall, après avoir fait l’écart à Stockholm contre Djurgarden (4-1) la semaine dernière.Le Betis Séville a pris l’autre billet pour la finale grâce au but égalisateur d’Ez Abde pendant la prolongation (97e) face à la Fiorentina (2-2). Battue en Andalousie 2 à 1, la Viola avait refait son retard à la fin du temps réglementaire avec un doublé de Gosens (34e, 42e) contre un but d’Antony (30e) pour les Espagnols. Â