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Foot: grand soir attendu pour Ousmane Dembélé, favori pour le Ballon d’or
Un couronnement individuel pour une saison fantastique? L’attaquant Ousmane Dembélé est le grand favori pour soulever le Ballon d’or lundi soir à Paris, au cours d’une cérémonie qui devrait consacrer l’exercice historique du PSG, champion d’Europe.A partir de 19h30, les joueurs, joueuses et personnalités du monde du football défileront par dizaines sur le tapis rouge du théâtre du Châtelet, au coeur de la capitale, devant d’innombrables caméras et micros.Quelques heures plus tard, le nom d’Ousmane Dembélé devrait sortir de l’enveloppe, pour consacrer l’officieux meilleur joueur de l’année, élu par un panel de journalistes, avant un discours du lauréat, devant les délégations des clubs les plus prestigieux.Le Parisien, un temps dans l’ombre de Kylian Mbappé, depuis parti au Real Madrid, a réalisé une saison de rêve pour gagner la faveur des pronostics, et deviendrait le sixième lauréat français.- Modèle de fair-play -Pendant que Dembélé devrait crouler sous les honneurs, ses coéquipiers du PSG seront sur la pelouse du Stade Vélodrome, pour affronter l’OM, en Ligue 1, dans un “classique” initialement programmé dimanche soir mais décalé de 24h en raison d’intempéries sur la région marseillaise. Actuellement blessé, Dembelé sera présent pour la cérémonie, tout comme son coéquipier Désiré Doué, selon leur entourage.L’international français âgé de 28 ans a été l’un des grands artisans de la victoire historique du PSG en Ligue des champions, complétant un triplé avec le championnat et la coupe de France.D’abord avec ses 35 buts et 16 passes décisives toutes compétitions confondues, mais aussi avec son influence dans le jeu, capable de permuter avec les milieux de terrain ou de conclure dans la surface de réparation. Il est aussi le premier maillon de la chaîne du pressing implacable de l’équipe.Sans être une personnalité médiatique hors norme, Dembélé jouit aussi d’une bonne image et est un modèle de fair-play sur le terrain, l’un des critères regardés par les votants, 100 journalistes de toutes nationalités.”Ousmane, Ballon d’or”, a chanté son entraîneur Luis Enrique en conférence de presse samedi. Son concurrent le plus dangereux? L’Espagnol Lamine Yamal, dont la victoire constituerait cependant une énorme surprise.Le prodige de 18 ans a certes fait forte impression, grâce à ses gestes fous et son aisance magique avec le ballon. Mais ses statistiques sont moins bonnes (18 buts, 25 passes décisives toutes compétitions confondues) et son FC Barcelone a été stoppé en demi-finale de Ligue des champions par l’Inter Milan, que le PSG a ensuite écrasé en finale (5-0). Et puis son image a été écornée cet été avec l’embauche de nains pour une fête d’anniversaire.Loin derrière, les outsiders s’appellent Kylian Mbappé et Mohamed Salah (Liverpool), mais surtout Achraf Hakimi et Vitinha, coéquipiers de Dembélé.Pour éviter une dispersion des voix, le PSG s’est d’ailleurs employé à faire la promotion du seul Dembélé, en premier lieu son entraîneur et son président. Nasser Al-Khelaïfi a même prévenu: “S’il ne gagne pas, il y a un problème. Il a tout fait”.Plus largement, la cérémonie portera la marque du PSG.Le trophée de meilleur entraîneur ne devrait pas échapper à Luis Enrique, bâtisseur d’une équipe rajeunie et terriblement séduisante, que personne ne voyait remporter si tôt la “Coupe aux grandes oreilles”.L’ex-gardien du PSG Gianluigi Donnarumma, parti à Manchester City, devrait remporter le prix Yachine. Et si Lamine Yamal est favori pour le trophée Raymond-Kopa de meilleur jeune, Désiré Doué est un sérieux candidat (double buteur et passeur en finale de Ligue des champions).- Ballon d’or féminin plus incertain -Pour la première fois, la cérémonie offrira tous les équivalents féminins des trophées masculins. Mais la distinction suprême est là plus incertaine.La double Ballon d’or (2023, 2024) Aitana Bonmati, meneuse de jeu du Barça et de l’Espagne, reste très probablement la meilleure joueuse du monde, mais elle a perdu les deux finales européennes, C1 et Euro. C’est aussi le cas pour Alexia Putellas, double lauréate en 2021 et 2022, qui a réalisé une grosse saison mais n’a rien gagné hormis la Liga avec le Barça.En revanche, la défenseuse centrale Leah Williamson ou l’attaquante Alessia Russo, toutes deux Anglaises et joueuses d’Arsenal, ont elles remporté la Ligue des champions face au Barça et l’Euro-2025 face à l’Espagne.Les Françaises, Clara Mateo (Paris FC) et Sandy Baltimore (Chelsea), font parties des 30 nommées mais sont loin derrière les favorites.
Italie: l’Inter repart de l’avant, le derby pour la Roma
L’Inter Milan a réagi après deux défaites successives en Championnat d’Italie en battant Sassuolo (2-1) dimanche, tandis que la Roma s’est adjugée le derby de Rome face à la Lazio (1-0).Surpris à domicile par l’Udinese (2-1), puis renversés par la Juventus à Turin (4-3), l’Inter et son nouvel entraîneur Cristan Chivu étaient attendus au tournant lors de cette quatrième journée de Serie A.Le technicien roumain a procédé à deux choix forts en laissant sur le banc son capitaine Lautaro Martinez, en méforme, et en remplaçant dans les buts son gardien habituel Yann Sommer par Josep Martinez.Vainqueurs de l’Ajax à Amsterdam (2-0) en Ligue des champions mardi, ses Nerazzurri ont ouvert la marque dès la 14e minute par Federico Dimarco. Il leur a fallu attendre la 81e minute pour doubler la mise, mais Sassuolo a rapidement réduit la marque (84e).”C’est une victoire importante, il fallait réagir et rappeler aux autres équipes que l’Inter est encore là”, a souligné Dimarco.Grâce à ce succès, les vice-champions d’Italie et d’Europe se sont replacés à la 10e place (6 points), à quatre longueurs de la Juventus Turin, tenue en échec par Vérone (1-1) samedi et leader provisoire en attendant que Naples (2e, 9 pts) ne reçoive Pise lundi.L’affiche du week-end, le derby de la capitale entre la Lazio et la Roma a tenu ses promesses en tribunes du Stade olympique avec une ambiance incandescente, moins sur le terrain.Le seul but de la rencontre a été inscrit par Lorenzo Pellegrini, capitaine déchu de la Roma qui n’avait plus été titularisé depuis début mai.- Guendouzi exclu -L’international italien, pris en grippe par les tifosi “romanistes” la saison dernière, a permis à son équipe d’enchaîner une troisième victoire, synonyme de quatrième place (9 pts).La Lazio, réduite à neuf avec les exclusions de Reda Belahyane (85e) et de Mattéo Guendouzi (90e), a bien failli réussir un hold-up: dans le temps additionnel, Danilo Cataldi a frappé le montant gauche de Mile Svilar, battu.L’équipe de Maurizio Sarri, battue pour la troisième fois cette saison, a reculé à la 14e place (3 pts).Alors que le précédent derby, en avril, avait été marqué par de violents affrontements entre ultras et policiers, faisant six blessés, ce duel, avec son coup d’envoi avancé à la mi-journée pour réduire les risques, n’a donné lieu à aucun incident notable. Quatre jours après avoir été corrigé par le Paris SG (4-0), l’Atalanta a passé ses nerfs sur le Torino 3 à 0 et a bondi à la 5e place (8 pts).Ivan Juric en a profité pour donner trois minutes de jeu à l’attaquant nigérian Ademola Lookman, de retour dans le groupe depuis jeudi après en avoir été écarté pour avoir tenté de forcer son transfert vers l’Inter.Côme a renversé la Fiorentina pour s’imposer 2 à 1 et se replacer au 8e rang (7 pts). La “Viola” qui n’a toujours pas gagné sous la conduite de Stefano Pioli, est 17e (2 pts).
Espagne: le FC Barcelone enchaîne, l’Atlético Madrid s’enlise
Porté par un doublé clinique de l’attaquant espagnol Ferran Torres, le FC Barcelone a surclassé Getafe (3-0) dimanche lors de la cinquième journée de Liga, et reste au contact de son éternel rival, le Real Madrid, toujours leader.Le “Tiburon” (requin en espagnol), servi idéalement par une talonnade géniale de son coéquipier en sélection Dani Olmo, a conclu un superbe mouvement collectif pour ouvrir le score (15e, 1-0), avant de faire le break en contre (34e, 2-0), inscrivant ses troisièmes et quatrièmes réalisations en championnat.Olmo, trouvé en retrait par l’Anglais Marcus Rashford, a ensuite creusé l’écart en deuxième période (63e, 3-0).Avec cette quatrième victoire en cinq rencontres, le Barça (2e, 13 points) continue de talonner le Real (1er, 15 points), vainqueur facile (2-0) samedi face à l’Espanyol Barcelone, et seule équipe de Liga à avoir remporté ses cinq premiers matchs.A nouveau contraint de disputer cette rencontre au stade Johan Cruyff, devant seulement 6.000 spectateurs, le club catalan reste dans l’attente des autorisations nécessaires à un retour provisoire au Camp Nou, encore en travaux.Les dirigeants blaugranas espèrent toujours obtenir le feu vert de la mairie de Barcelone pour accueillir leur prochain match à domicile dans leur mythique enceinte face à la Real Sociedad, le 28 septembre prochain, avec une jauge réduite à 27.000 spectateurs.- L’Atlético déjà distancé -Plus tôt dans l’après-midi, l’Atlético Madrid, réduit à dix en deuxième période, a concédé un nul frustrant (1-1) sur la pelouse de Majorque et s’enlise en deuxième partie de tableau, loin de ses ambitions en début de saison.Les Colchoneros (12e, 6 points) pensaient avoir décroché leur deuxième victoire en championnat grâce à l’Anglais Conor Gallagher (79e, 1-0) malgré l’exclusion du Norvégien Alexander Sorloth (73e), mais ils se sont fait reprendre à quelques minutes de la fin du match par l’inévitable Vedat Muriqi (85e, 1-1), auteur de son quatrième but de la saison.L’Atlético, ambitieux cet été sur le marché des transferts avec plus de 170 millions d’euros dépensés pour rivaliser avec les deux géants espagnols, le Real Madrid et le FC Barcelone, se retrouve déjà distancé dans la course au titre avec neuf points de retard sur son rival madrilène (1er, 15 points) et sept sur le Barça (2e, 13 points).Interrogé en conférence de presse au sujet du carton rouge donné à Sorloth, l’entraîneur argentin Diego Simeone a refusé de parler d’arbitrage, estimant que son équipe devait tout simplement “s’améliorer”, en se montrant “plus efficace”.Les club espagnols n’auront pas de répit, malgré une semaine sans compétition européenne, avec une sixième journée qui va se disputer entre mardi et jeudi. Le Real et le Barça se déplaceront tous les deux chez des promus, à Levante, mardi (21H30) et Oviedo, jeudi (21H30), tandis que l’Atlético recevra son voisin du Rayo Vallecano au Metropolitano mercredi (21H30).
Ligue 1: le “classique” OM-PSG reporté à lundi pour cause d’intempéries à Marseille
Partie remise pour le “classique”: initialement programmé dimanche à 20h45, le choc OM-PSG a été reporté à lundi soir en raison du mauvais temps à Marseille et se tiendra donc au même moment que la cérémonie du Ballon d’or, où plusieurs Parisiens devraient être récompensés.”En raison des fortes intempéries prévues sur la région marseillaise, la rencontre Olympique de Marseille-Paris Saint-Germain, comptant pour la 5e journée de Ligue 1 et prévue ce soir, a été reportée sur décision du préfet des Bouches-du-Rhône, a écrit la Ligue de football professionnel (LFP) sur son compte X, ajoutant qu’elle avait été reprogrammée à lundi 20h00.Et dimanche, à partir de 19h00, des trombes d’eau se sont effectivement abattues sur Marseille avec de nombreux éclairs, provoquant l’inondation de plusieurs rues du centre-ville et des abords du Vélodrome.Dans le département voisin du Var, où le match de Top 14 Toulon-La Rochelle avait initialement été maintenu, avec un coup d’envoi à 21h05, les intempéries ont finalement abouti au même résultat: si les deux équipes ont pu s’échauffer, foudre et pluies diluviennes ont entraîné le report à une date ultérieure.Quelques heures plus tôt, le préfet des Bouches-du-Rhône avait lui décidé préventivement de reporter OM-PSG, évoquant un certain nombre de risques: que des spectateurs “prennent leurs voitures au mauvais moment”, qu’il y ait “un mouvement de foule avant le match” et que, pendant le match, il y ait “un risque orageux pour les spectateurs et les joueurs”. Traditionnel sommet du championnat de France, le duel entre le PSG, champion de France et d’Europe, et son vieux rival marseillais, se tiendra donc lundi soir, un choix conforme au règlement.- Les Parisiens sont repartis -La question des matches reportés du fait des intempéries est en effet abordée à l’article 548 du règlement des compétitions de la LFP: “Lorsqu’en raison d’intempéries, le match n’a pas pu débuter, il est remis, ou lorsqu’il a été définitivement interrompu, il reprend à compter de la minute à laquelle il a été interrompu, le lendemain (hors conditions extrêmes), à un horaire fixé par les services de la LFP”, est-il écrit.Les prévisions météo pour lundi à Marseille sont bonnes, les orages devant s’arrêter dans la nuit.Mais le “classique” aura donc lieu au même moment que la cérémonie du Ballon d’or, dont le favori est le Parisien Ousmane Dembélé, blessé et qui n’avait pas pris part au voyage à Marseille. D’autres joueurs du club de la capitale pourraient aussi être honorés, tout comme l’entraîneur Luis Enrique, qui lui devrait être sur le banc du Vélodrome et donc absent de la cérémonie, prévue de 21h00 à 23h00.Contacté par l’AFP, le PSG n’a pas répondu sur son organisation pour cette soirée. Les joueurs et le staff parisiens, arrivés à Marseille dimanche en milieu de journée, sont repartis à Paris, avant de revenir lundi.- “Dépité” -La décision de la LFP répond à ce qu’espérait l’OM, qui demandait “simplement l’application du règlement”. Le club marseillais ne souhaitait pas jouer mardi, autre date envisagée, car il doit aller à Strasbourg dès vendredi puis recevoir l’Ajax Amsterdam mardi prochain en Ligue des Champions.L’OM et ses supporters savent en outre que le PSG est actuellement handicapé par de nombreuses absences d’importance avec les blessures de Dembélé, Joao Neves, Bradley Barcola et Désiré Doué, quatre titulaires réguliers.Mais, devant le Stade Vélodrome, et sous la pluie qui commençait à tomber, c’est tout de même la déception qui primait dimanche. “On a fait cinq heures de route à peu près, donc là on est dans un logement, on doit partir demain (lundi), donc ça fait ch…”, a regretté Merwan Alexandrine, 23 ans.Arrivé de Lyon dimanche midi, Vincent Lorival, 37 ans, supporter de l’OM et abonné au Vélodrome, a de son côté “réussi à s’arranger” pour “décaler” ses trains afin d’assister au classique lundi. “J’avais déjà assisté il y a deux ans au Marseille-Lyon qui avait aussi été annulé, donc les aller-retours, je connais”, a-t-il raconté à l’AFP.Le 1er septembre, le préfet des Bouches-du-Rhône avait déjà, en raison d’un fort épisode pluvieux, décalé la rentrée dans le département en la repoussant d’un jour. Par précaution, écoles et crèches étaient restées fermées ce jour-là.svu-we-stt-ali/dar/gk/alh
Allemagne: Dortmund aux trousses du Bayern, Leverkusen et Francfort au ralenti
Le Borussia Dortmund, vainqueur au forceps de Wolfsburg dimanche (1-0), a pris seul la place de premier poursuivant du Bayern Munich au soir de la 4e journée de Bundesliga, alors que Leverkusen et Francfort ont encore cédé du terrain.Le Bayern, qui réalise un début de saison très solide avec quatre victoires en autant de rencontres et 18 buts inscrits pour 3 encaissés, est installé dans le fauteuil de leader avec deux points d’avance sur le Borussia Dortmund (12 contre 10).Le “Klassiker” de la Bundesliga, entre les deux mastodontes du football allemand, est prévu samedi 18 octobre, juste après la trêve internationale, pour le compte de la 7e journée du championnat à l’Allianz Arena munichoise.L’écart de deux points remonte à la fin août et le match nul concédé par le BVB en fin de rencontre à St. Pauli lors de la première journée du championnat (3-3 après avoir mené 3-1 à cinq minutes de la fin).Depuis Dortmund s’est imposé contre l’Union Berlin (3-0), à Heidenheim (2-0) et contre Wolfsburg (1-0).Dimanche, les hommes de Niko Kovac ont dominé leur sujet, ouvrant le score par Karim Adeyemi à la 20e minute, d’une frappe en force à l’entrée de la surface de réparation. Ils ont ensuite tenu le résultat, non sans se faire de frayeur.Le défenseur central Nico Schlotterbeck a effectué son retour, titularisé pour son premier match depuis fin mars et une déchirure du ménisque gauche de l’international allemand.- Sept points perdus pour Leverkusen -En revanche, deux autres concurrents du Bayern ont cédé du terrain à l’ussue de cette journée: l’Eintracht Francfort a subi sa deuxième défaite consécutive, battu par l’Union Berlin (4-3), alors que le Bayer Leverkusen a laissé échapper dans le temps additionnel une victoire qui lui tendait les bras contre le Borussia Mönchengladbach (1-1).Neuf jours après être tombé à Leverkusen (2-1) malgré une supériorité numérique pendant plus d’une demi-heure, les joueurs de Dino Toppmöller ont été menés de trois buts (4-1) dans le dernier quart d’heure, puis ont tenté une remontée inachevée (4-3) dans les dix dernières minutes.”Quand on encaisse quatre buts à domicile, peu importe l’adversaire, ça sera très très dur. L’Union a été terriblement efficace”, a estimé l’attaquant Jonathan Burkardt, auteur du troisième but de Francfort, au micro du diffuseur DAZN.Dans sa BayArena, le Bayer Leverkusen de Kasper Hjulmand n’est une nouvelle fois pas parvenu à conserver un avantage au score, cédant le match nul dans le temps additionnel.Grâce à un but de Malick Tillman, le Werkself (le “onze de l’usine”, surnom de l’équipe du club fondé en 1904 par le chimiste Bayer) avait pourtant pris les commandes en milieu de seconde période (70e).Le champion d’Allemagne 2024 a ainsi cédé ses sixième et septième points (l’actuel écart avec le Bayern Munich, 5 points contre 12) après avoir mené au score, après la défaite contre Hoffenheim (2-1) et le match nul concédé à Brême (3-2), deux résultats qui avaient abouti à la mise à l’écart de l’entraîneur Erik ten Hag, remplacé par Hjumand.
Foot: Arsenal et Manchester City se neutralisent, bonne affaire pour Liverpool
Manchester City a frappé très tôt, Arsenal a répliqué très tard, et le choc entre les deux candidats au titre s’est achevé dimanche sans vainqueur (1-1), si ce n’est Liverpool qui accroît son avance.Le choc de la cinquième journée à Londres s’est lancé sur un nouveau but d’Erling Haaland (9e, 0-1) et il s’est conclu par un lob sompteux de Gabriel Martinelli (90e+3, 1-1), le “super-sub” du moment.L’ailier brésilien, entré un quart d’heure plus tôt, a sorti les siens de l’ornière, cinq jours après un but et une passe décisive en sortie de banc contre l’Athlétic Bilbao (2-0) en Ligue des champions.Il a exploité une belle passe en cloche d’Eberechi Eze, un autre entrant, et profité d’un placement trop avancé de Gianluigi Donnarumma, pourtant impeccable jusque-là.L’ancien gardien du PSG s’était montré autoritaire, aux poings ou à la main, de part et d’autre de la mi-temps, face à une équipe d’Arsenal qui a confisque le cuir.- Arteta “fier” et “déçu” -Le dénouement récompense les efforts des Gunners en même temps qu’il punit les manoeuvres dilatoires de Manchester City, plus habile pour ralentir le jeu à chaque touche ou six-mètres, que pour créer du jeu.Grâce à ses “finishers”, comme Mikel Arteta appelle ses remplaçants, Arsenal a évité une deuxième défaite cette saison, trois semaines après celle subie à Liverpool (1-0).”Je suis extrêmement fier des joueurs et de l’équipe mais vraiment déçu par le résultat”, a résumé l’entraîneur en conférence de presse.Pour Manchester City, la possession du ballon s’est limitée à 32,8%. Selon le statisticien Opta, c’est le plus faible taux jamais enregistré par une équipe entraînée par Pep Guardiola dans un match de championnat.”Je tire mon chapeau à Arsenal”, cela montre que c’était la “meilleure” équipe dimanche, a reconnu l’Espagnol, beau perdant: “parfois cela arrive, il faut défendre parce que l’adversaire est meilleur”.Liverpool a dû lui se réjouir de voir deux concurrents se neutraliser.Au classement et après cinq journées, le champion d’Angleterre et actuel leader compte déjà cinq points de plus qu’Arsenal (2e, 10 pts) et huit de plus que Manchester City (9e, 7 pts).- Aston Villa n’y arrive pas -Dans l’après-midi, Sunderland a joué un vilain tour à Aston Villa (1-1), qu’il a tenu en échec malgré une très longue infériorité numérique.Le promu dirigé par Régis Le Bris s’est retrouvé à dix après le carton rouge de Reinildo (34e), il a craqué sur un but venu d’ailleurs (67e) mais s’est battu jusqu’à l’égalisation du Français Wilson Isidor (76e).Ce coup d’éclat permet aux “Black Cats” de prolonger leur excellent début de saison et de grimper au septième rang avec huit points, le même total que Chelsea (6e) et Fulham (8e).A l’inverse, la soupe à la grimace se poursuit pour les “Villans” d’Unai Emery, toujours sevrés de victoire (3 nuls, 2 défaites) et coincés dans la zone de relégation, à la dix-huitième place.”Je suis un peu frustré et déçu, mais pas par le résultat, (…) nous n’avons pas joué selon notre identité, selon les idées que nous avons développées au cours des trois dernières années”, a réagi l’entraîneur espagnol auprès de la BBC.L’issue du match fait passer au second plan un petit événement: Villa a enfin marqué cette saison en championnat, sur un tir lointain du défenseur Matty Cash (67e, 0-1).Sans Alexander Isak parti à Liverpool, Newcastle aussi marque très peu depuis le début du championnat (3 buts). Mais le club du nord-est encaisse tout aussi peu de buts (3), et ces deux facettes sont apparues en grand dimanche à Bournemouth (0-0).






