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Ligue 1: Monaco rebondit contre Reims avec un nouveau triplé de Biereth

Battu à Lille (2-1) la semaine dernière, Monaco s’est relancé en Ligue 1 en s’imposant facilement contre Reims (3-0), vendredi soir au stade à Louis II lors de la 24e journée, grâce à un nouveau triplé de Mika Biereth.L’avant-centre international espoirs danois de 22 ans est en train de battre tous les records de rapidité et d’adaptation depuis son arrivée sur le Rocher en janvier. En effet, son troisième triplé consécutif à domicile en championnat a permis à un Monaco, totalement dominateur, de battre facilement Reims, sous les yeux de David Trezeguet,. Biereth compte désormais dix buts en sept journées de L1, tous inscrits en seulement quatre matches en Principauté. Il n’y a donc pas eu match à Louis-II vendredi soir. Reims, peut-être fatigué de sa qualification pour les demi-finales de Coupe de France, mercredi soir à Angers (1-1) au tirs au but, n’a pas existé face à des Monégasques décidés à étouffer d’entrée leur adversaire.Sous pression après l’élimination en Ligue des champions à Lisbonne et la défaite à Lille, Monaco revient, avec 43 points, à hauteur de Nice, qui joue à Saint-Étienne ce samedi (17h00), et a doublé Lille, 41 unités, qui se déplace au Parc des Princes pour y défier Paris, samedi soir (21h05).- attaque-défense-Reims, pour sa part, continue de voguer en eaux très troubles, puisque les joueurs de Samba Diawara, premiers non-relégables avec 22 points, conservent une infime marge sur leurs poursuivants. La première période a été une longue attaque-défense exercée par les joueurs d’Adi Hütter. Ils l’ont terminée avec 15 frappes, contre une seule pour Reims. Si Biereth s’est offert une première opportunité dès la 29e seconde d’une tête à côté, Yehvann Diouf, le gardien rémois à longtemps retardé l’échéance: sur la frappe de Maghnès Akliouche (10e), une tête de Moatasem Al-Musrati (15e), une autre de Breel Embolo (27e), toujours aussi maladroit.Le nouveau +goleador+ monégasque a fait la différente par deux fois après la demi-heure, en plein cÅ“ur de la forte poussée de son équipe. D’abord, il a devancé Malcolm Jeng au deuxième poteau sur un centre de Caio Henrique pour ouvrir la marque (1-0, 34e).Une fois devant, Monaco a poursuivi son effort. Encore côté gauche, Akliouche, cette fois, a centré pour son avant-centre de l’extérieur du gauche. Un contrôle en extension et une reprise bien ajustée plus tard, Biereth avait doublé la mise et Monaco fait le break (2-0, 39e).Après la pause, Monaco a poursuivi sa domination. Il a fallu trois minutes pour voir Diouf parfaitement sortir une tentative de Takumi Minamino (49e). Il en a fallu deux de plus pour voir Biereth marquer l’histoire de son nouveau club. Alors que la reprise de Embolo était repoussé, Biereth esseulé au deuxième poteau a inscrit le but du 3-0 (51e). La suite de la rencontre a été anecdotique. Et Monaco devra désormais valider ce succès par un résultat positif à Toulouse, vendredi prochain.

Allemagne: le Bayern renverse Stuttgart et s’offre un joli matelas d’avance

A cinq jours de recevoir le Bayer Leverkusen en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions, le Bayern Munich a renversé Stuttgart au Neckarstadion (2-1), un succès qui lui assure au minimum huit points d’avance à dix journées de la fin.Avec 61 points, les hommes de Vincent Kompany comptent onze points de plus que Leverkusen (50), champion en titre et qui est donc dans l’obligation de s’imposer à Francfort samedi (18h30), pour revenir à huit points des Munichois et conserver un très mince espoir de décrocher un deuxième titre consécutif avant les 10 dernières rencontres.Les Munichois font ainsi le plein de confiance et vont disposer de de cinq jours pour préparer leur huitième de finale aller de la Ligue des champions contre le Bayer Leverkusen (mercredi 21h00) dans leur Allianz Arena.Dans ce derby du sud de l’Allemagne, la partie n’a pas été de tout repos pour le Bayern, privé pour ce déplacement de Joshua Kimmich, insuffisamment remis d’une blessure à un tendon,  d’Aleksandar Pavlovic et Sacha Boey, malades. Le défenseur central français Dayot Upamecano a débuté la rencontre sur le banc, Kompany lui préférant l’Anglais Eric Dier.Au coeur d’une première période équilibrée, c’est Stuttgart qui a ouvert le score peu après la demi-heure de jeu, d’une superbe frappe du milieu de terrain Angelo Stiller venue se loger en pleine lucarne de Manuel Neuer, qui n’a rien pu faire. L’action de Stuttgart a démarré sur une perte de balle de Leroy Sané, alors même qu’il avait pris le meilleur sur son adversaire.- Olise et Coman buteurs -Juste avant la pause, Sané s’est rattrapé avec une passe décisive millimétrée dans la profondeur pour Michael Olise, parti à l’extrême limite d’une position de hors-jeu et qui n’a laissé aucune chance à Alexander Nübel (45e). Le but a été validé après trois minutes de vérification et de consultation de la VAR.Juste après l’heure de jeu, sur une relance courte de Nübel sur Stiller, Leon Goretzka a récupéré la balle dans la surface de réparation et a donné l’avantage au Bayern, avant d’aller célébrer son but avec les supporters munichois venus en nombre, et qui ont fêté les 125 ans du club, fondé le 27 février 1900.Entré en jeu à la place de Sané à la 62e minute, Kingsley Coman a tué tout suspense à la 90e minute, en devançant une sortie loin de son but de Nübel et en cadrant sa frappe de 35 mètres dans la cage vide.C’est la deuxième fois cette saison que les coéquipiers de Manuel Neuer parviennent à renverser une rencontre et à s’imposer. A Wolfsburg en tout début de saison, ils avaient été menés 2 à 1 en cours de rencontre avant de s’imposer 3-2.Pour l’instant, ils réalisent leur quatrième meilleure saison en Bundesliga, loin derrière les 68 points en 24 matches du premier exercice sous Pep Guardiola en 2013/14, mais pas loin des saisons 2012/13 (63 points) et 2015/16 (62).A cette période de la saison en 2024, Leverkusen totalisait 64 points, avec 10 points d’avance sur le Bayern.

Ligue 1: “Je ne suis pas inféodé à Nasser Al-Khelaïfi”, dit Labrune à L’Equipe

Vincent Labrune, le président de la Ligue de football professionnel (LFP), s’est défendu d’être soumis à Nasser al-Khelaïfi, celui du PSG, affirmant à L’Equipe jeudi, ne pas lui être “inféodé”, comme des présidents de clubs lui en avaient fait le reproche.”Je ne suis pas inféodé à Nasser al-Khelaïfi. Cette idée, totalement fausse, n’est bâtie sur rien et elle est totalement diffamatoire. D’ailleurs, je porterai plainte contre certaines banderoles placées dans le stade de l’OL, dimanche dernier, qui font état de +corruption+ de ma part par Nasser al-Khelaïfi”, tonne Labrune dans un entretien à paraître vendredi.En janvier sur RMC, John Textor, président-propriétaire de Lyon, avait dénoncé la “protection” dont bénéficie le Paris SG dans le football français et étrillé Vincent Labrune, traité de “petit toutou” de Nasser al-Khelaïfi.Mi-février, des images et un verbatim d’un conseil d’administration de la LFP pour l’attribution des droits TV l’été dernier, révélés respectivement par “Complément d’enquête” (France 2) et L’Equipe, montraient les vives tensions entre le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi et certains autres présidents de club, dont John Textor et Joseph Oughourlian de Lens. “Quand je prends la parole et que je remercie beIN , c’est tout simplement parce que l’on passe d’une situation où l’on avait 400 millions d’euros par an à une autre où on passe à 500 millions. Quand on vous donne de l’argent et même si ce ne sont pas les montants que j’attendais à titre personnel, on remercie les gens de l’effort plutôt que de les insulter”, se défend Labrune à propos de cette réunion houleuse.”Le Qatar, qu’on le veuille ou non, est un investisseur majeur dans le football français depuis 14 ans. Sur le sujet des droits télé, même si certains sont déçus et j’en fais partie, beIN participe à hauteur de 210 millions d’euros dans un marché particulièrement atone. Par ailleurs, ils ne sont pas obligés de donner 40 millions d’euros sur la L2 alors qu’ils sont les seuls candidats”, étaye encore Labrune.Appelé régulièrement à la démission par certains groupes de supporters dans les stades en France, le patron de la LFP affirme n’être guidé que “par l’intérêt général et pas par (son) cas personnel”, assurant connaître “beaucoup d’ennuis et peu de plaisir” à la tête du football professionnel français, dont il estime néanmoins que le futur “peut être brillant”.