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Mondial 2026: le Portugal fait match nul face à la Hongrie, malgré un doublé de Ronaldo

Le Portugal devra patienter pour valider son billet pour la Coupe du monde 2026 après son match nul (2-2) concédé mardi à Lisbonne dans le temps additionnel contre la Hongrie malgré un doublé de Cristiano Ronaldo.Lors de ce match, “CR7” est devenu à 40 ans le meilleur buteur de l’histoire des qualifications du Mondial avec 41 buts.Le match a mal commencé pour le Portugal. Après une première tentative de Ronaldo, qui a vu le ballon s’envoler au dessus des cages, les Hongrois ont créé la surprise en ouvrant le score dès la 9e minute grâce à un but de Szalai, de la tête sur un corner de Szoboszlai. Mais le Portugal a rapidement réagi. Plus entreprenants, les hommes de Roberto Martinez ont égalisé à la 22e minute grâce à Ronaldo.Parfaitement placé dans l’axe, il a marqué d’un tir puissant en reprenant dans les six mètres un centre tendu de la droite de Nelson Semedo.Juste avant la pause (45+3), le capitaine portugais a offert l’avantage aux siens en reprenant un centre de Nuno Mendes. Les quelque 48.000 spectateurs du stade Alvalade à Lisbonne ont explosé de joie.Ce doublé a permis à CR7 d’entrer un peu plus dans la légende, en établissant un nouveau record historique de buts inscrits lors de phases de qualification, tous continents confondus.L’attaquant portugais est devenu le meilleur buteur de l’histoire des qualifications pour la Coupe du monde, en inscrivant ses 40e et 41e buts. Il devance ainsi le Guatémaltèque Carlos Ruiz, ancien détenteur du record avec 39 réalisations.En deuxième période, le Portugal a continué à presser, mais sans succès. Malgré plusieurs occasions nettes, notamment des frappes de Ruben Dias et Bruno Fernandes repoussées par les poteaux.Mais les Hongrois sont restés dangereux jusqu’au bout. A la 73e minute la Hongrie a frôlé l’égalisation, mais le ballon s’est écrasé sur la barre avant d’être dégagé par Ruben Dias.La douche froide est arrivée au début du temps additionnel, lorsque les Hongrois ont égalisé grâce à un but de Dominik Szoboszlai (90+1).

Foot: le Japon bat le Brésil pour la première fois de son histoire

Un succès bon pour la confiance: le Japon a surmonté une mauvaise première période pour réussir une belle remontée et battre le Brésil de Carlo Ancelotti (3-2), une première dans son histoire, mardi en match amical à Tokyo.Paulo Henrique (26e) et Gabriel Martinelli (32e) ont marqué en première période pour le Brésil, qui sortait d’une victoire convaincante contre la Corée du Sud quatre jours plus tôt à Séoul (5-0).Mais les Nippons sont revenus en seconde période avec d’autres intentions et ont inscrit trois buts, par le Monégasque Takumi Minamino (52e), puis Keito Nakamura (62e) et Ayase Ueda (71e), au plus grand plaisir des 45.000 spectateurs.Ce succès est le premier du Japon face au Brésil en 14 tentatives (11 victoires brésiliennes et deux nuls jusqu’à présent). C’est également la deuxième défaite des Auriverde depuis que le sélectionneur italien Carlo Ancelotti, parti du Real Madrid, a pris l’équipe en mains au mois de mai, après un revers en Bolivie (1-0) en qualifications pour le Mondial.”Je suis très clair sur ce qui s’est passé, l’équipe s’est effondrée mentalement après la première bévue”, a estimé le sélectionneur italien après la rencontre, “ça a été la plus grosse erreur de l’équipe”.”Le Brésil n’a pas eu l’attitude nécessaire en deuxième mi-temps pour stopper la réaction du Japon. Nous avons perdu un peu de notre bonne attitude et de notre pensée positive”, a ajouté l’Italien.Japon et Brésil sont tous deux qualifiés pour la Coupe du monde, qui se déroule l’été prochain aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada.Ancelotti avait largement fait tourner son équipe par rapport à celle victorieuse en Corée, reposant notamment Estevao et Rodrygo. Martinelli et Henrique faisaient équipe avec Vinicius en attaque.Pour Carlo Ancelotti il vaut mieux “faire ces erreurs maintenant que lors de la Coupe du Monde”. “Nous devons apprendre des erreurs que nous avons commises en seconde période”, a-t-il estimé.Le Japon avait lui aussi plusieurs titulaires habituels absents, dont l’ailier de Brighton Kaoru Mitoma et le millieu de Liverpool Wataru Endo.

Foot: le Japon bat le Brésil pour la première fois de son histoire

Un succès bon pour la confiance: le Japon a surmonté une mauvaise première période pour réussir une belle remontée et battre le Brésil de Carlo Ancelotti (3-2), une première dans son histoire, mardi en match amical à Tokyo.Paulo Henrique (26e) et Gabriel Martinelli (32e) ont marqué en première période pour le Brésil, qui sortait d’une …

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Véhicules blindés et escortes armées: au Mexique, le business de la sécurité se prépare au Mondial-2026

Leopoldo Cerdeira ouvre le feu sur la porte d’une voiture. Son but: démontrer la qualité de son blindage, afin de la louer à des personnalités ou des supporters étrangers fortunés qui viendront au Mexique lors du Mondial-2026.Les balles restent bloquées par les fibres de la solide couche synthétique qui recouvre les 70 véhicules de cet entrepreneur mexicain. Ils sont prêts pour la Coupe du monde de football, que le Mexique co-organisera avec les Etats-Unis et le Canada du 11 juin au 19 juillet prochain.Ces voitures de luxe ont récemment transporté une délégation de la Fifa venue visiter le pays. La flotte, réservée pour le Grand Prix de Formule 1 du Mexique à la fin du mois à Mexico, passera à 80 véhicules pour le Mondial de foot.Chauffeurs, escortes armées, couverture anti-bombes, gilets pare-balles et porte-documents blindés: toute une gamme est proposée par l’industrie de la sécurité, un secteur qui tire profit de la violence criminelle dont souffre le Mexique, avec 30.000 homicides par an.”L’insécurité du pays a fait se développer notre industrie”, reconnaît Gabriel Hernandez, à la tête d’Armoring Group, qui commercialise voitures et vêtements pare-balles pour civils et militaires au Mexique, en Espagne et aux Etats-Unis.Les autorités assurent faire leur maximum pour garantir la sécurité du Mondial, qui se déroulera dans trois villes mexicaines: Mexico, Guadalajara dans l’ouest du pays, et l’industrielle Monterrey, dans le nord.La capitale, qui a déjà accueilli deux finales de Mondial où ont été sacrés le Brésil de Pelé en 1970 et l’Argentine de Maradona en 1986, espère accueillir cinq millions de visiteurs, mais est généralement épargnée par les attaques de narcotrafiquants.- Touristes riches et apeurés –  Guadalajara, au contraire, est le centre des opérations du cartel de Jalisco Nueva Generacion (CJNG), un groupe désigné comme terroriste par les Etats-Unis qui ont promis une récompense de 15 millions de dollars pour l’arrestation de son chef, Nemesio Oseguera dit “El Mencho”.Pour convaincre le client, il n’y a pas que le blindage: les poignées des voitures peuvent délivrer des électrochocs, les roues pulvériser du gaz au poivre, et les pneus peuvent tenir pendant 80 kilomètres après avoir été perforés.”Nos réservations sont pour des touristes, des gens qui ont de l’argent, qui viennent voir les matches en ayant peur, car ils ont entendu des mauvaises choses sur le Mexique”, commente Leopoldo Cerdeira depuis le siège de sa société, Ruhe.Le prix quotidien pour louer une de ses voitures s’élève de 800 à 1.100 dollars, auxquels il faut rajouter 500 dollars supplémentaires pour bénéficier d’un chauffeur et d’une escorte. Pour 1.500 dollars, le client peut également acquérir un gilet pare-balles discret.Le Mexique accueille des matches du 11 juin au 5 juillet, dont le match inaugural, à Mexico, où 40.000 caméras de vidéosurveillance supplémentaires ont été installées.Dans les trois villes où se joueront des rencontres, l’utilisation de drones sera restreinte.- “Une trêve du Mondial” -Outre la question de la qualité de ses produits, le secteur mexicain des sociétés de sécurité privées doit également éviter de tomber dans les mains des narcotrafiquants, un défi que les entrepreneurs assurent relever.Les cartels ont de toute façon monté leur propre secteur parallèle, et fabriquent des “monstres”, d’énormes véhicules avec des blindages artisanaux. Des groupes comme le CJNG ont publié des vidéos où leurs “sicarios” (tueurs à gage) paradent dans ces véhicules, armés jusqu’aux dents.En début d’année, les autorités ont démantelé un atelier clandestin de blindage dans l’Etat du Sinaloa, dans le nord-ouest du pays, fief d’un autre des grands cartels mexicains.Il y a huit ans, deux ouvriers qui travaillaient pour Leopoldo Cerdeira ont été recrutés par un groupe criminel.D’après l’entrepreneur, ces groupes proposent des salaires trois fois plus élevés, mais le risque est énorme: ses deux anciens employés ont été retrouvés morts dans l’Etat de Sinaloa.Malgré leur dangerosité, les cartels ne représentent pas une menace directe pour le Mondial, estime cependant David Saucedo, consultant en sécurité qui travaille pour des ambassades et des autorités locales.”Eux-mêmes ont une base sociale, qui va profiter des matches”, explique Saucedo. L’expert n’écarte pas un possible accord tacite avec les autorités, qui s’engageraient à ne pas mener d’opérations de grande envergure contre les cartels en échange de l’assurance que ces derniers ne mènent pas “des actes sanglants qui saliraient l’image du Mexique”.”Ce serait une espèce de trêve du Mondial”, assure-t-il.

Véhicules blindés et escortes armées: au Mexique, le business de la sécurité se prépare au Mondial-2026

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Mondial-2026: la France démunie sans ses cadres

Avec deux sorties sans relief sans ses attaquants majeurs, l’équipe de France a été à la peine lors du rassemblement d’octobre et le sélectionneur Didier Deschamps va désormais croiser les doigts pour retrouver au plus vite son armada offensive pour obtenir le mois prochain sa qualification pour le Mondial-2026.Une victoire poussive face à l’Azerbaïdjan (3-0), un nul peu glorieux en Islande (2-2): le bilan n’est guère fameux pour les Bleus qui ont pu cruellement mesurer le poids des absences. Privés sur blessure de la quasi-totalité de leur secteur offensif contre les Azéris (Ousmane Dembélé, Désiré Doué, Marcus Thuram, Bradley Barcola) avant que le capitaine Kylian Mabppé ne s’ajoute à la liste des absents pour Reykjavik, les vice-champions du monde ont logiquement affiché un déficit criant dans la créativité.   “C’est difficile de remplacer des joueurs qui ont accumulé des sélections”, a admis Deschamps lundi soir à l’issue du match face aux Islandais. Surtout quand dans le lot se trouvent le deuxième meilleur buteur de l’histoire de l’équipe de France (Mbappé) et un Ballon d’Or (Dembélé).  Au vu des circonstances, le technicien s’est volontiers raccroché à l’aspect comptable, les Bleus étant toujours en tête du groupe D avec trois longueurs d’avance sur l’Ukraine alors qu’il ne reste plus que deux rencontres à disputer. L’accession à la prochaine Coupe du monde, co-organisée par les Etats-Unis, le Mexique et le Canada, est donc encore largement à leur portée puisqu’une victoire contre les Ukrainiens, le 13 novembre au Parc des Princes, suffira à la valider.  “On fait 10 points sur 12 possibles, on aurait préféré en avoir deux de plus, mais il y a des équipes en face. Il nous reste deux matches”, a déclaré le sélectionneur.Mais en dehors des chiffres, pas sûr que Deschamps soit plus avancé. Parmi tous les attaquants lancés au cours des deux dernières parties, peu ont marqué des points et les cadres restés à la maison n’ont pas trop de soucis à se faire pour leurs places dans le groupe. – Deschamps agacé -Seul Christopher Nkunku, buteur en Islande, est sorti du lot tandis que le prodige monégasque Maghnes Akliouche (23 ans), auteur d’une passe décisive pour Jean-Philippe Mateta, s’est enfin lâché et peut être source de promesses pour l’avenir. Mais ce qui a le plus agacé Deschamps, c’est l’égalisation islandaise et les errements assez inexplicables de sa défense. Le sélectionneur avait pourtant aligné son quatuor de base (Jules Koundé, Dayot Upamecano, William Saliba, Lucas Digne). D’où une colère légitime. “On ne doit pas prendre ce deuxième but. Cela ne doit pas nous arriver. On était peut-être encore en train de fêter notre deuxième but. On se fait transpercer, on est mal positionnés. Le porteur de balle n’est pas cadré et on est certainement trop haut aussi”, a-t-il pesté.Signe de son exaspération, le technicien, pourtant peu coutumier du fait, a pointé du doigt l’arbitrage sur l’ouverture du score adverse.  Upamecano a lui reconnu que les Français avaient “commis beaucoup d’erreurs”. Le système en 4-2-3-1, plus énergivore et avec un bloc plus haut, est peut-être en cause mais il est peu probable que Deschamps renonce à son nouveau mantra tactique, plus offensif, qui a plutôt porté ses fruits ces derniers mois. Le sélectionneur espère surtout que le retour au milieu d’Aurélien Tchouaméni, suspendu face à l’Azerbaïdjan et l’Islande, permettra de solidifier le bloc défensif. Vivement novembre.