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Ligue 1: deuxième balle de titre pour le PSG
Le PSG n’a besoin que d’un match nul samedi face à Angers (17h00) lors de la 28e journée de Ligue 1 pour remporter son 13e titre de champion de France, avant de rêver en Ligue des champions.Paris a déjà été tout proche d’être couronné le week-end dernier après sa victoire écrasante à Saint-Etienne (6-1) et la défaite de l’Olympique de Marseille. Mais Monaco a gagné face à Nice, ce qui a retardé d’une journée le titre des joueurs de Luis Enrique, qui ont l’occasion de le décrocher au Parc des princes devant tous leurs supporters samedi.La tribune Auteuil sera partiellement fermée au match suivant à la suite de la sanction de la commission de discipline de la LFP, après les banderoles visant Adrien Rabiot lors du match contre l’OM (3-1) le 16 mars. Ce match contre Angers ne sera donc pas concerné au contraire de celui face au Havre le 19 avril.En cas de victoire ou de match nul du PSG, il s’agira de son 4e titre consécutif en Ligue 1 et son 13e au total dont 11 depuis l’arrivée de QSI en 2011, soit 3 de plus que Saint-Etienne et 4 de plus que Marseille. Avec 71 points et 21 points d’avance à sept journées de la fin sur Monaco, son nouveau dauphin, Paris est donc déjà quasiment titré et est toujours sur une lancée record.Avec la nouvelle configuration de 18 clubs la comparaison des éditions récentes est limitée: il est impossible de dépasser son record absolu de 96 points de la saison 2015-16, à 20 clubs.Mais Paris va certainement exploser son propre total de 76 points de l’an dernier, et a déjà dépassé le nombre de points de Nantes champion avec 68 unités de 2000-01, de Monaco de la saison précédente (65) et de Lyon de la suivante (66), alors qu’il reste encore sept matchs.- “Préparer d’autres objectifs” -Le PSG peut aussi chasser le fameux record d’invincibilité sur une saison: elle peut devenir la seule équipe française à être invaincue sur toute une saison de championnat, ce que n’ont jamais réalisé Saint-Étienne, l’OM et Lyon.Avec ce titre en Ligue 1 et sa qualification en finale de Coupe de France, Paris pourra se concentrer sereinement sur la préparation des quarts de finale de la Ligue des champions face à Aston Villa les 9 et 15 avril.  “On va utiliser ces huit derniers matches pour préparer d’autres objectifs, être compétitifs face à tous les adversaires, avec humilité et respect, être prêts pour les trois mois qui restent, il y a la coupe de France, la Ligue des champions, où on veut être jusqu’à la fin”, a détaillé vendredi dernier Luis Enrique, à la tête d’une équipe euphorique depuis trois mois et surtout après sa qualification à Anfield le 11 mars en C1. “Ça n’a aucune importance, on est champions depuis plusieurs semaines”, a appuyé le technicien, voulant que ses joueurs restent concentrés avant la période la plus importante de la saison. Impressionnants dans le jeu depuis le match face à Manchester City le 22 janvier (4-2), les coéquipiers d’Ousmane Dembélé doivent maintenir leur cadence, alors qu’ils ont été interrompus par la trêve internationale pendant dix jours.Après deux premières périodes compliquées et brouillonnes contre Saint-Etienne samedi et face à Dunkerque (L2) mardi soir, les Parisiens ont besoin de quelques réajustements avant d’accueillir Aston Villa mercredi prochain, et cela passe par Angers samedi.
Ligue 1: Lille, première des “sept finales” de Lyon
Lyon, adepte des fins de saison en boulet de canon, reçoit Lille samedi soir dans une confrontation entre prétendants à l’Europe, le premier d’une série de sept matches cruciaux pour décrocher a minima la 4e place de Ligue 1, qualificatif pour le 3e tour préliminaire de la Ligue des Champions.Le Top 4 voire le podium, c’était l’objectif affiché l’été dernier. Retrouver la C1 apparaît plus que jamais une exigence pour les finances du club rhodanien, toujours dans l’incertitude face aux menaces de la DNCG d’une rétrogradation en Ligue 2 ou de nouvelles sanctions sur des limitations de recrutement.”Nous allons jouer sept finales”, a résumé mercredi le directeur général de l’OL Laurent Prud’homme, à l’occasion d’une manifestation avec le “Club des légendes”, à laquelle participaient plusieurs joueurs sacrés champions de France entre 2002 et 2008.En cas d’échec à retrouver la plus prestigieuse des compétitions européennes, une nouvelle qualification en Ligue Europa ou en Ligue Conférence constituerait une maigre consolation pour l’OL, à la fois sportivement et financièrement, alors que son modèle économique repose en grande partie sur une participation quasi annuelle à la C1. L’actuel 7e de Ligue 1 n’a plus participé à la Ligue des champions depuis sa demi-finale perdue contre le Bayer Munich en 2019-2020 et la défaite (4-2) vendredi dernier à Strasbourg, autre concurrent direct pour l’Europe, est venue freiner l’élan né de trois victoires de rang, contre Brest, Nice et Le Havre.- Calendrier difficile -“Nous avons sept matches… Ce n’est pas une rencontre décisive parce que l’écart est de cinq points avec le deuxième Monaco. Mais c’est un rendez-vous important (…) contre un concurrent direct”, a résumé lors de la conférence de presse d’avant-match l’entraîneur Paulo Fonseca.Si l’OL peut faire figure de spécialiste du sprint final, à l’image de sa qualification inespérée en Ligue Europa la saison passée, le calendrier ne plaide pas nécessairement pour lui.Les Lyonnais vont en effet devoir se déplacer à Auxerre où seuls Monaco et Strasbourg sont parvenus à s’imposer cette saison en championnat. Il y aura ensuite le derby à Saint-Etienne le 20 avril puis les réceptions de Rennes et Lens, avant un voyage potentiellement décisif à Monaco lors de l’avant-dernière journée puis de terminer à domicile contre Angers.”Tout commence ce week-end”, avance lui aussi le milieu américain Tanner Tessman. “La dynamique n’est pas entamée. Nous avons beaucoup de confiance et nous pensons pouvoir atteindre nos objectifs”, assure-t-il.”Cela ne dépend que de nous”, ajoute encore Tessman, qui entend se focaliser sur le match contre Lille avant de penser, à partir de lundi, à l’affiche contre Manchester United jeudi en quart de finale aller de Ligue Europa.L’entraîneur Paulo Fonseca a pour sa part signalé avoir prévenu son vestiaire: “ceux qui pensent à Manchester maintenant ne joueront pas” en coupe d’Europe jeudi. “On doit être concentré sur Lille (autant) que Manchester”, a insisté le technicien portugais.Car si Lyon ne parvient pas à se qualifier pour la Ligue des Champions via le championnat, il peut aussi espérer y parvenir en gagnant la C3…
Ligue 1: Embolo, la forme et les buts au meilleur moment pour Monaco
Longtemps maladroit cette saison, l’avant-centre de Monaco Breel Embolo, récent buteur avec la Suisse et dans le derby contre Nice, semble retrouver l’efficacité à point nommé pour l’ASM, en déplacement samedi à Brest samedi, qui veut s’accrocher au podium.Juste avant le déplacement en février à Lisbonne pour y défier Benfica en Ligue des champions, Embolo, 28 ans, avait évoqué avec sa direction une éventuelle prolongation de son contrat, qui court jusqu’en 2026, dans un club où il se sent “à l’aise”.Mais les discussions n’ont pas encore débuté. En interne, on a fait comprendre à chacun que le moment était de se focaliser sur le terrain et “la qualification en Ligue des champions”.”Mon avenir? C’est de me qualifier pour la Ligue des Champions avec mon club, répète désormais Embolo. On verra après si c’est avec ou sans moi. Mon but actuel est de bien finir la saison et montrer qu’on a trouvé la régularité.”Et après la désillusion lisboète, puis la défaite à Lille (2-1), Monaco est d’ailleurs devenu plus stable. Avec dix points pris sur douze en quatre journées, la formation d’Adi Hütter a retrouvé la deuxième place. Et ne compte plus la lâcher.Pour cela, l’entraîneur compte sur un Embolo en forme, aux côtés de Mika Biereth, serial buteur devenu incontournable (douze buts en dix matches de L1). L’Autrichien a même adoré le but du Suisse, qui a permis de remporter le derby. “Un but exceptionnel, assure Hütter. C’est exactement ce qu’on attend de Breel, tellement puissant, avec tellement d’énergie.”- Embolo-Biereth, “forte combinaison” -“C’est l’une de mes grandes qualités mais je n’ai pas que celle-là ”, assume le joueur, surtout apprécié dans le groupe pour son altruisme.Lui, peu efficient avec Monaco cette saison (six buts et huit passes décisives en 36 matches), apprécie surtout d’évoluer avec un deuxième attaquant à ses côtés. “Avec Mika, c’est un peu plus simple, précise-t-il. L’attention n’est pas que sur moi. J’ai beaucoup joué tout seul devant, avec deux ou trois défenseurs qui me collaient. Un deuxième attaquant simplifie la chose et m’aide beaucoup. Ou lui a l’espace, ou c’est moi.””Même si nous avons régulièrement joué en 4-2-3-1 cette saison, pour l’instant, j’ai le sentiment que la combinaison entre Breel et Mika convient parfaitement. Elle est très forte”, assure Hütter, qui n’oublie pas de citer le retour en forme de Folarin Balogun, au profil complémentaire d’Embolo. George Ilenikhena possède, lui, des qualités plus comparables à celles du Suisse.En tout cas, Embolo, deuxième vice-capitaine à Monaco comme en sélection suisse – il a porté le brassard le 21 mars en Irlande du Nord -, sera l’un des hommes de base de Monaco pour cette fin de saison. Blessé gravement à un genou en août 2023, il est revenu à la compétition il y a un an, le 25 mars 2024. Aujourd’hui, il se sent “en pleine forme”. “Je travaille avec les kinés et préparateurs physiques du club, avec mon kiné personnel aussi, indique-t-il. Je veux être le plus compétitif et le plus frais possible pour aider mon équipe sur le terrain.””Rater un an, c’est vraiment long, tu as envie de jouer chaque match, soutient-il. Tu as raté des matches, des émotions, et du coup, tu veux tout aller chercher (…). C’est top d’enchaîner enfin les matches sans douleur. On va essayer de continuer ainsi”. Puis, il ajoute dans un sourire: “On va aussi essayer d’arranger un peu l’efficacité pour la fin de la saison”.
Allemagne: le Bayern renverse Augsbourg mais perd Musiala avant l’Inter en C1
Le Bayern est parvenu à renverser Augsbourg vendredi soir (3-1) lors de la 28e journée du championnat d’Allemagne, mais a vu Jamal Musiala rejoindre l’interminable liste des blessés munichois à quatre jours d’un quart de finale de Ligue des champions contre l’Inter Milan.Dans leur opération reconquête du titre national, cédé au Bayer Leverkusen la saison passée après 11 sacres consécutifs, les Munichois ont pris leurs aises vendredi soir en s’imposant sur la pelouse d’Augsbourg, qui n’avait plus perdu en Bundesliga depuis le 12 janvier (6 victoires, 5 matches nuls).A six journées de la fin du championnat d’Allemagne, les Munichois comptent 68 points, et ont la garantie d’avoir au minimum six points d’avance sur Leverkusen (ainsi qu’une différence de buts générale nettement en leur faveur, +54 contre +28), voire plus, si le voisin Heidenheim faisait trébucher le Bayer04 (59 points) samedi (15h30).Mais dans la quête d’une nouvelle finale de Ligue des champions à domicile, la seconde mission de la saison, Vincent Kompany a vu Jamal Musiala, rouage essentiel de son animation offensive, sortir sur blessure en début de seconde période: un nouveau gros coup dur pour les Munichois, à quatre jours de recevoir l’Inter Milan en quarts de finale aller.”Ça ne présage rien de bon”, a déclaré après le match le directeur sportif du Bayern, Max Eberl, au sujet de l’international allemand. “Il sera absent mardi”, a-t-il confirmé.Sur une action anodine, l’international allemand est allé contester une relance du pied droit du gardien d’Augsbourg Finn Dahmen. Musiala s’est alors immédiatement allongé sur la pelouse, se tenant l’arrière de la cuisse gauche. Remplacé par Thomas Müller, il est descendu de la pelouse aidé par deux membres du staff médical munichois en grimaçant.- Série noire de blessures -Avant de quitter ses coéquipiers, Musiala avait égalisé en fin de première période, remettant son équipe sur le droit chemin après avoir concédé l’ouverture du score à la demi-heure de jeu.Six minutes après la sortie de Musiala, Kane a provoqué un coup franc et l’exclusion de Cedric Zesiger (second carton jaune sévère), et donné l’avantage dans la foulée au Bayern, idéalement servi par Michael Olise pour inscrire son 23e but en Bundesliga cette saison.Dans le temps additionnel, les Bavarois ont ajouté un dernier but, sur une frappe contrée de Leroy Sané (3-1, 90e+3).Avec la blessure de Musiala, c’est une véritable série noire qui s’abat depuis deux semaines et la fin de la trêve internationale sur le Bayern, qui a d’abord récupéré ses défenseurs canadien Alphonso Davies et français Dayot Upamecano, blessés pour plusieurs mois pour le premier et plusieurs semaines pour le second.La semaine dernière, Hiroki Ito était sorti touché contre St. Pauli. Kinsgley Coman n’était pas sur la feuille de match vendredi soir tout comme Manuel Neuer, blessé début mars et en phase de reprise. De plus, Raphaël Guerreiro et Leon Goretzka n’étaient pas suffisamment remis pour être titularisés.Cette cascade de blessures intervient au plus mauvais moment pour les Munichois, dans la phase décisive de la saison.
Ligue 1: série noire pour Nice qui se saborde contre Nantes
Nice, qui n’avance plus en championnat, a encore été battu à domicile, cette fois par Nantes (2-1), vendredi soir en ouverture de la 28e journée de Ligue 1, et pourrait grandement le regretter une fois la journée terminée.Avec un point récolté sur ses quatre derniers matches de championnat, Nice est en train de rater son sprint final dans la course à l’Europe. Certes, au terme de cette journée, les hommes de Franck Haise compteront toujours 47 points mais la quatrième place, synonyme de tour préliminaire de C1, est menacée.Il leur faudra très vite retrouver une confiance perdue. Et ce devra être dès samedi prochain à Strasbourg, l’équipe en forme du moment en France. Pourtant, Nice a dominé Nantes. Mais, jamais les Aiglons n’ont réussi à prendre le match à leur compte.Les Nantais, eux, réalisent une opération essentielle dans l’optique de leur maintien. Avec 30 points, ils possède six unités d’avance sur Le Havre, barragiste, qui se déplace à Montpellier dimanche.Sans Evann Guessand ni Baptiste Santamaria, laissés sur le banc, les Niçois ont mal débuté. D’entrée, Ali Abdi a relancé plein axe, et permis à Matthis Abline de frapper, sur Marcin Bulka (1re). Ce même Abline a ensuite dévié, mais à côté, un centre de Sorba Thomas (10e). Systématiquement en retard sur chaque action adverse, les Niçois ont payé, peu après, leurs insuffisances. Sur le côté gauche, Moses Simon, en percussion, a fait reculer Moïse Bombito, puis donné dans l’axe en retrait à Douglas Augusto. D’une frappe lourde du gauche sans contrôle, le Brésilien a battu Bulka, pourtant sur le ballon mais à la main déficiente (0-1, 11e).- Boga sur le poteau -La réaction niçoise a été rapide et efficace. Hicham Boudaoui, excellent dès le début de l’action, a servi impeccablement Abdi en profondeur. Bien plus inspiré qu’en début de rencontre, l’international tunisien a égalisé d’un tir à ras-de-terre (1-1, 14e).S’en est alors suivi une domination des Aiglons, matérialisée, au terme d’un belle action collective, par une frappe enroulée de Gaëtan Laborde qu’Anthony Lopes a détournée en corner (20e). Puis par une autre tentative de Jérémie Boga, qui, au sortir d’une série de dribbles, a frappé sur le poteau (25e).Une nouvelle fois, comme en première période contre Lyon, et contre Auxerre, lors de leurs deux dernières sorties à domicile, les Niçois n’ont pas marqué sur leur temps fort. Et à force d’attaquer, ils se sont fait contrer. Bombito a concédé un corner en contrant Maschack Elia, pourtant hors-jeu au départ de l’action. Sur le deuxième corner consécutif, Bombito a dégagé dans les pied d’Abline, qui ne s’est pas manqué pour donner l’avantage aux Canaris, contre le cours du jeu (1-2, 38e).Après la pause, Nice a passé son temps dans le camp nantais. Mais devant l’incapacité des siens de se créer des décalages, Haise a enfin lancé Guessand (62e), passant même en 4-3-3, avec la grande première de Morgan Sanson cette saison et l’entrée de Badredine Bouanani (63e).Ce triple changement a porté ses fruits un court instant… Par deux fois Bouanani a été dangereux. Mais à chaque fois, Lopes a détourné sa frappe (70e et 75e). Et puis, plus rien…Â